XXXVIII
Chapitre XXXVIII : « Tu cesseras d'être déçu quand tu auras cessé d'espérer.
-Guilaume Musso »
Sur le terrain, les garçons se donnaient à fond. Étant donné que le match était pour une association caritative et que les fonds leur revenaient directement. Je capturais chaque instant pour en faire un moment unique mais aussi car on m'avait demandé à ce qu'elle soit le plus précis possible. Entre tap...e mains, accolades, tire et gestes de la victoire, j'avais suffisamment de photos pour les mettre un peu partout sur les réseaux plus tard.
Quand le groupe des 5 garçons s'approchait près de moi pour boire pendant la mi-temps, je les félicitai car si ils continuaient comme ça, ils allaient gagner mais quand mon regard croisa celui de Harry, je le détourna immédiatement. J'avais réussi à l'éviter jusqu'ici et je voulais que ça continue ainsi. Je sais que c'est lâche, que la meilleure chose à faire est d'aller lui parler pour lui demander des explications mais je n'en avais pas la force car de 1, ma fierté en avait pris un coup et que de 2, je n'étais pas dans une bonne semaine comme chaque fille une fois par mois.
Une fois le match terminé et que les garçons avaient gagné au la main, ils se jetèrent sur moi en criant comme des fous.
(Niall): YEAH !!! On a gagné !!
(Heather): Bah.. Vous sentez la transpi' !
Nous nous sommes tous mis a rire et Louis répondit:
(Louis): En même temps après avoir courut pendant plus d'une heure derrière le ballon, on peut pas sentir la rose.
(Heather): Et pour moi qui est le nez fin, c'est encore pire.
(Niall): Raison de plus pour t'en refaire alors !
Et il me reprit une deuxième fois entre ses bras pendant que tant bien que mal, je bouchais mon nez par car je pense que c'était lui qui sentais le plus fort.
(Heather): Oh là ! Niall t'es le pire toi !
Même si j'avais un mal au ventre, j'avais la tête à rire avec Niall car c'était lui était resté le plus au près de moi depuis ce qu'il s'était passé hier. Il rougit et se mit à se balancer de droite à gauche comme les petits, les mains derrière le dos. Je lui pinçais les joues et lui dit un sourire assez bizarre et là, tous les garçons ont commencé à rire en se foutant de moi. Tous... Sauf Harry qui restait un peu en retrait.
(Niall): J'ai faim !
(Liam): Niall t'as tout le temps faim !
(Niall): Ouais mais après tous ce sport...
(Louis): Faut dire que tu courrais pas vraiment après le ballon...
(Niall): Vous avez quoi à être tous contre moi là ?!
(Liam): Mais non Niallou !!
Il s'approchait du jeune blond et le serra dans ses bras, nous rigolions de la tête de ce dernier. Mais quand nous vîmes Paul approcher, nous redevînmes sérieux.
(Paul): Bien joué les garçons !
(Boys): Merci !
(Paul): Heather tu as pris les photos que je t'ai demandé ?
(Heather): Bien sûr.
(Niall): Oh non t'as pris ma tête en photo ! Faut que je vois ça !
(Heather): Ahahaha !
(Paul): Après manger. Maintenant allez vous laver, je vous offre le restaurant pour ce midi.
(Boys): Yeah !!
****
Tous autour d'un table, les garçons rigolaient tout en racontant des anecdotes sur chacun d'entre eux et moi j'en apprenais un peu plus à leur sujet.
(Louis): Et vous vous souvenez quand on avait oublié Liam dans les coulisses et que quand il nous a courut après pour nous rattraper, on a cru que c'était une fan ! *rire*
(Liam): Comment l'oublier !
Nous rigolions tous énormément mais Harry était toujours aussi froid et distant même si il sortait un ou deux petit rire de temps en temps. Niall savait ce qu'il se passait alors il décidait de le faire rire un peu.
(Niall): Et tu te souviens quand tu as reçu une chaussure en plein milieu Harry ?
Ce dernier releva la tête de son portable au contact du coup de coude de Niall et semblait un peu perdu.
(Harry): Hein ? Heu... O-Oui...
(Louis): Bon ça va maintenant. Qu'est-ce que tu as ?
(Harry): Pardon ?
(Louis): Depuis tantôt tu pètes pas un mot ! D'habitude, t'es le premier à rigoler de nos conneries et là c'est comme ci t'étais pas parmi nous... Qu'est-ce que tu as Harry ?
Voyant la tristesse sur le visage de son meilleur ami, Louis se leva, suivit de Harry et je me sentais mal à cet instant parce que j'aurais du écouter mon instinct qui me disait d'aller lui parler plutôt que de rester dans ma stupide fierté !
* Point de vue de Harry: *
Dans un coin près du porte manteau, Louis essayait de comprendre ce qui n'allait pas depuis le début.
(Louis): Qu'est-ce qu'il y a Hazza ? Tu sais bien que je déteste te voir comme ça ! (Harry): Je sais mais c'est juste que...
Je lui jetais un regard lourd de sous-entendu.
(Louis): C'est à cause de l'autre là ?
Et oui il savait que je parlais d'Amy car j'étais au courant de tout depuis le début, bien avant tout le monde et que ça le mettait hors de lui de voir que son meilleur ami n'était pas bien à cause d'une fille avec qui il n'a envie d'être et surtout parce que la personne qui était vraiment faite pour lui vivait avec nous et attendait qu'elle fasse le premier pas !
(Harry): C'est plus compliqué que ça...
(Louis): Expliques.
(Harry): Quand tu es parti rejoindre Eleanor et que nous sommes retourner à la maison, j'ai reçu un appel et elle m'a dit qu'elle avait appris que j'allais à une exposition sans elle, alors je l'ai laissé parler dans l'air mais après elle m'a tellement soûler avec sa voix que j'ai pété un câble et pour ne plus l'entendre parler, je lui ai dit qu'elle n'avait qu'à venir si ça lui plaisait tant et elle a terminé par un ''super''. Puis quand je suis arrivé dans la salle et quand j'ai vu Heather qui s'est pris un coup comme ça en pleine tronche j'ai senti mon cœur qui a arrêter de battre pendant un moment et je me suis dit que j'étais le plus gros des connards.
(Louis): Pourquoi tu lui as pas dit ?
(Harry): J'ai voulu mais... Je me suis dit que si elle ne le savait pas elle le prendrait moins mal...
(Louis): Bon... Vu que j'ai une copine et que je sais plus ou moins ce que les filles attendent je vais te donner un conseil...
* Point de vue de Louis*:
Et je n'en reviens pas de prononcer cette phrase car je me souviens qu'au début de ma relation avec Eleanor, je demandais tout le temps son avis sur tout car il semblait bien plus caler en la matière que moi mais aujourd'hui je me rends compte que Harry tient vraiment à Heather et pas comme il aurait pu l'être avec l'une de ses ex.
(Louis): Si il y a bien une chose que les filles détestent c'est qu'on leur cache des choses alors quoi que tu fasses, elle l'apprendra donc vaut mieux qu'elle l'apprenne par ta bouche par celle d'une autre. Tu te mets dans la merde alors que vous êtes même pas en couple alors Harry même si c'est un putain de contrat, dès que t'es avec Heather montres lui que c'est elle qui à de l'importance et pas l'autre fausse blonde.
Cette dernière phrase le fit rire et moi aussi je le suivis.
(Louis): Mais sérieusement Harry, ne la laisse pas. Tu sais ce qu'elle a vécu et si tu joues avec ses sentiments elle s'en remettra pas. Elle a déjà beaucoup trop souffert Harry. Elle ne mérite pas ça.
(Harry): Je ne veux pas lui faire de mal... Avec elle c'est différent mais différent... En bien.
Je souris devant l'honnêteté de jeune brun à ce moment-là. Une étincelle s'était allumée dans ses yeux et ses fossettes réapparurent.
(Harry): Je lui parlerai quand on rentrera.
Je lui souris à nouveau et il se retourna près à repartir à table mais je lui le retins une dernière fois.
(Louis): Harry ?
(Harry): Oui ?
(Louis): Tu sais que quoi qu'il arrive, je serais toujours la pour toi *léger sourire* (Harry): Je sais.
Ses fossettes se retracèrent sur son visage et cette fois-ci, nous allions de nouveau manger.
****
* Point de vue d'Harry: *
Les garçons étaient affalés sur le canapé se disputant pour savoir qui allait avoir la télécommande pour voir la chaîne que nous allions mettre. Je me laissais tomber vers le fond – c'était la seule place qui restait – et j'étais à côté d'Heather. J'ai senti qu'elle s'était raidi rien qu'à l'effleurement de mon bras avec le sien. Je ne sais pas pourquoi mais bizarrement mon cœur battait plus vite et j'essayai de calmer ma respiration qui s'était accélérée aussi.
'' Respire Harry... Respire...''
Quand le film fut terminé, nous nous dîmes tous bonne nuit et le moment que j'attendais depuis le début de la soirée tomba à pic. Quand Heather s'approcha de moi pour me faire la bise, je la retins par le bras, attendant que tous les garçons partent pour lui parler.
(Heather): Qu'est-ce que tu veux Harry ?
(Harry): M'excuser.
(Heather): C'est trop facile de faire des conneries et de venir dire pardon après. (Harry): Je ne savais pas que tu...
Elle ne me laissa pas terminer ma phrase et lâcha sèchement:
(Heather): Il fallait penser aux conséquences avant...
Elle voulut me tourner le dos pour partir mais je ne la laissais pas faire. La retenant par le bras, je lui demandais de me faire face.
(Harry): Il faut qu'on parle Heather...
(Heather): Pour dire quoi ? Que comme d'habitude tu t'excuses et que tu ne voulais pas me faire de mal. Que je me fasse embobinée par tes mensonges et que je te laisse m'embrasser pour qu'ensuite tout redevienne comme avant ? Non Harry, ça c'est trop simple !
Elle lâcha un rire sarcastique et attendit que je réponde mais rien ne sortait de ma bouche car elle m'avait cloué le bec. Elle avait raison, c'était trop simple ce que je faisais. Elle soupira et avant de partir chuchota un ''Je devais m'en douter''. C'est seulement quand je ne sentis plus son contact que je me rendais compte que je ne pouvais pas la laisser partir comme ça.
(Harry): Non attends Heather.
Elle se retourna et ce que je vis me fendis le cœur. Les larmes aux yeux et la bouche tremblante, elle essayait tant bien que mal de se retenir et savoir que c'est moi qui la mettais dans cet état me mettait hors de moi.
(Harry): Ne pleure pas s'il te plaît je ne voulais pas...
(Heather): Mais merde je suis pas d'humeur à parler ! J'en ai marre et je ne suis pas bien.
(Harry): Qu'est-ce que tu as ?
(Heather): Rien qui ne t'intéresses.
Mais elle ne savait pas que c'était faux car tout ce qui se rapporte à elle me tient à cœur. Je ne peux pas la laisser comme ça.
(Harry): Écoute moi au moins... Juste... Accorde moi quelques minutes. C'est tout ce que je te demande...
Elle poussa un long soupir et croisa les bras sur sa poitrine, signe que j'avais toute son attention. J'inspirais et entama mon monologue nerveux.
(Harry): Je ne savais pas qu'elle voudrait venir. Quand j'ai reçu cet appel, je me suis dit au début que j'allais te mettre au courant mais ensuite j'ai réfléchi et je me suis dit que je ne voulais pas te faire de la peine. C'était une façon de te protéger pour moi.
* Point de vue d'Heather *:
« C'était une façon pour moi de te protéger ». Ses mots résonnaient dans ma tête car c'était exactement ce que Zayn m'avait dit hier au Nando's. Je voyais les lèvres de Harry se mouver devant moi mais je n'entendais plus rien, trop perdue dans mes pensées. C'est seulement quand j'entendis qu'il m'appelait que je me ressaisis.
(Heather): Ce qui m'a fait le plus mal, c'est que tu me le caches. Si tu me l'aurais dit, j'aurais pu me préparer à la voir se coller à toi mais je me suis sentis trahie quand je t'ai vu.
(Harry): Je comprends. Je me rends compte seulement maintenant de ma bêtise.
Il baissa la tête et poussa un soupir, prenant ses mains l'une dans l'autre derrière son dos. Et même si cette scène me rendait triste, je savais que je ne devais pas me laisser encore une fois avoir. Je prétendais une excuse.
(Heather): Je suis désolée mais je vais me coucher. Je suis littéralement crevée... (Harry): D'accord...
Je me dirigeais vers ma chambre et quand je voulus rentrer, il me rattrapa le bras et me fit me tourner vers lui. Quand je le vis s'approcher, j'appréhendai son geste mais il me fit un simple baiser sur le front et me dit de passer une bonne nuit.
Je me laissais tomber sur mon lit et m'endormi dans la seconde, épuisée par tous les événements de la journée.
* Mercredi 11 Décembre 2012 ; 15h30: *
J'avais passé mon après-midi avec Lucas. Il m'avait envoyé un message, et voulant me changer les idées, j'avais accepté son invitation à aller le voir à son entraînement de foot, Il se donnait à fond et les quelques rares fois où il faisait une pause, il venait près de moi pour me parler et me demander comment j'allais. C'est un garçon attentionné.
* Point de vue de Harry*:
Elle était partie. Sans même prendre la peine de reprendre notre discussion d'hier. Je lui en voulais. Je lui en voulais parce qu'elle était partie avec ce mec que je ne supporte pas.
* Éclipse de 10 jours *:
* Samedi 21 décembre 2012, point de vue extérieur*:
10 jours. 10 jours que Harry et Heather ne se parlaient pas et s'évitaient mutuellement. 10 jours que le morale de l'un comme de l'autre n'était pas au top. Chacun ressentait un vide en lui, comme si on leur avait enlevé une partie d'eux-même. A 3 jours de l'anniversaire de Louis, tout le reste du groupe ne supportait les tensions entre la brune et le jeune bouclé qui ne faisait que sortir le soir et se montrer en compagnie d'Amy la journée. Il rentrait le matin à l'aube, éméché par tout cet alcool absorbé.
Il fallait faire quelque chose. Niall, Liam, Zayn et Louis ne pouvaient plus voir leur meilleur ami dans cet état. Jamais une fille n'avait fait autant de dégât chez Harry.Jamais.
C'est en cette matinée neigeuse que Louis prit les devant et appela les deux adolescents. Quand ils se retrouvèrent l'un face à l'autre, ils firent les gros yeux.
(Louis): Bon maintenant, il en y a marre ! Vous allez régler vos différents parce que je veux pas vous voir tirez la tronche à mon anniversaire !
(Heather): Mais...
Elle n'eut pas le temps d'ajouter un mot que le mécheux les poussa dans une chambre au hasard et avant de fermer la porte à clé, les prévenant:
(Louis): Si toute cette histoire n'est pas arrangée quand je reviens, je vous laisse enfermer et je le ferais !
On entendit le ''clic '' du verrou et plus personne ne fit un bruit.
(Harry): Bon...
* Point de vue d'Heather*:
Je me dirigeais dans un coin de la pièce et me laissais glisser contre le mur, atterrissant sur le sol, mes jambes repliées sur mon torse et ma tête posée sur mes genoux. Je ne voulais pas lui parler, ni le voir et encore moins entendre le son de sa voix car je savais que si je l'entendais, je me laisserais aller et tous ce que j'avais accumulé pendant 10 jours allaient être évacuer. Je tâchais à ne pas faire de bruit afin qu'il m'oublie mais je ne crois pas ça possible.
(Harry): Est-ce que tu comptes me parler ou non ?
(Heather): A quoi ça servirait ?
(Harry): Dis moi au moins pourquoi tu as passé toutes tes journées avec lui ! (Heather): Mais ça ne te regarde pas putain ! Je t'ai rien dit moi quand tu sortais avec cette pouf, quand tu allais te saouler la gueule et quand je t'entendais vomir tes tripes le matin !
(Harry): C'est ma vie je fais ce que je veux !
(Heather): Je fais pareil pour la mienne !
Il ne disait plus rien mais me regardait dans les yeux sans les quitter. Je pouvais voir qu'il se mordait l'intérieur de sa joue. Je remontais lentement mon regard vers ses yeux. ''Ce vert tellement pur et... Merde arrête Heather reprends toi ! '' Je coupais cette connexion qu'il y avait entre nous et tournais ma tête sur le côté, faisant mine de m'intéresser au CD qui se trouvait sur l'étagère et c'est seulement à cet instant que je me suis rendue compte qu'on était dans SA chambre. Pas celle de Niall, ni de Liam, ni aucun autre des garçons mais sa chambre à lui, avec son lit et l'odeur de son parfum ou plutôt son odeur qui envahissait la pièce. Je respirais à grand coup mais sans que je n'entende le moindre bruit, il me tapait légèrement l'épaule et quand je lui fis face, il n'était qu'à quelques centimètres de mon visage et nous voir aussi proche me faisait perdre mes moyens. Il me regardait avec des yeux d'enfant triste, pinçant sa lèvre inférieur entre ses dents.
(Harry): J'ai besoin de savoir Heath'...
Cette phrase restait en suspend dans l'air tout autour de nous. Je ne voulais pas lui dire le pourquoi de sa question car de toute façon, la réponse ne concernait que lui du moins les premiers jours parce que les jours suivants, Lucas avait réussi à me remonter le moral et je lui confiais mes humeurs chaque jour. Mais une fois que j'avais la réalité en face de moi, je ne pouvais plus y échapper.
(Heather): Qu'est-ce que ça peut bien te faire, hein ? Tu n'as eu besoin de savoir pendant ces 10 jours. Au contraire, tu as très bien su t'amuser autrement.
Il inspira profondément et s'essaya à mes côtés, regardant devant lui aussi.
(Harry): Tu sais, j'ai compris que j'ai fait des erreurs et sortir n'était pas la solution mais quand je te voyais rentrer à la maison le sourire aux lèvres après que tu aies passer toute ta journée avec Lucas, je me disais que peut-être que tu étais plus heureuse maintenant et moi, je me renfermais sur moi-même. La seule idée qui m'est venue à l'esprit c'était de sortir et de boire pour tout oublier mais quand je te croisais le matin et avec la façon dont tu me regardais, la pièce a fini par tomber et j'ai compris que je devais arrêter tous ça si je ne voulais pas te perdre.
Ce fut cette dernière phrase qui me fit comprendre que si moi aussi je ne voulais pas le perdre, je devais mettre ma fierté de côté. Alors délicatement mais sûrement, je posais ma tête sur son épaule. Il déposa son bras autour des miennes et soupira de soulagement.
(Harry): Je suis désolé.
Ces quelques mots étaient si sincère que toute la pression que j'avais ressenti ces 10 derniers jours, relâcha et je me jetais dans ses bras en pleurant, plaçant ma tête dans son cou pour y laisser tous aller. Je sentis qu'il me soulevait de terre et me posais sur son lit, venant à la seconde coller son torse contre mon dos et m'entourer de ses bras pendant que je pleurais encore. ''Je suis désolé'' cette phrase, je l'ai entendue au moins une bonne vingtaine de fois durant l'heure qui suivit où je ne fis qu'être dans ses bras et laisser glisser ses perles salées sur mes joues comme un véritable enfant.
Une fois que je fus calmée, j'étais tellement fatiguée d'avoir verser autant de larmes et je n'eus qu'à fermer les yeux pour m'endormir.
****
Je battais plusieurs fois des cils afin de bien me réveiller et remarquais que Harry était juste en face de moi, j'eus un sourire en voyant son visage. Comme d'habitude, on aurait un petit bébé qui dormait paisiblement. Je caressais doucement sa joue du bout des doigts pour ne pas risquer de le réveiller mais en vain car il ouvrit les yeux et me sourit immédiatement en me voyant. Je le lui rendis et écrasa un bâillement qui le fit lâcher un rire. Le réveil indiquait 15h30 et quand je me retournais vers lui, il ne me laissa pas le temps de parler qu'il me dit:
(Harry): Tu sais, quand je sortais, je buvais pour me sentir moins seul et arrêté de penser à toi sans arrêt parce que même si tu as cru le contraire, tu étais tout le temps dans ma tête. Tu m'as manqué... Vraiment. Même si on se croisait au moins une fois par jour.
Je lâchai un rire et il me suivit. C'est du Harry tout cracher ça. Même dans les pires situation, il arrive à vous faire rire.
(Harry): Bon on se lève, j'ai quelque chose à te montrer.
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