XLVIII
Chapitre XLVIII: '' Je te retrouverai et je te tuerai. ''
// Ce chapitre peut contenir un langage vulgaire ! //
* Point de vue d'Harry*: ...
A ce moment-là, j'ai bien cru que mon monde allait s'écrouler. Ce connard s'en était pris à ma petite amie, à mon enfant... Mon bébé... Notre bébé. Il les avait mis en danger tous les deux s'en penser une seule minute aux conséquences. La rage qui naissait dans mon ventre, me tordait les entrailles si bien que je me levais et claquais la porte quand je sortais de la chambre.
J'avais sur moi, mon portefeuille et mon portable si on devait me joindre et même pas cinq minutes après que je sois sorti, on m'appelait déjà. Voyant le surnom de ma petite amie sur l'écran, je décidais de ne pas répondre. Il fallait que je me concentre et que je ne pense pas à son beau visage même si tout ce que j'allais faire était pour elle, pour notre bébé.
Il ne fut pas difficile de trouver une boutique de vente d'arme. On ne me demanda même pas un pièce d'identité juste de garder le silence sur cette boutique si, on ne sait jamais, des policiers venaient à m'interroger. J'étais actuellement au volant de ma voiture, j'avais mis le GPS sur mon smartphone. Heather m'avait décrit plus tôt dans la journée, l'endroit où on l'avait retenue. Je passais donc le chemin de fer, la vitesse de mon véhicule dépassant les 100km/h. Aucune patrouille de police n'était en vue donc j'en profitai. Plus tôt cette affaire sera finie, plus vite je pourrais retrouver la femme qui fait battre mon cœur.
Je me garais devant une ancienne cabane délabrée, où l'odeur du bois humide et d'herbes sauvage se mélangeaient. Je remontais ma veste sur mes épaules et serais le flingue qui était dans ma poche. Je savais me servir d'un revolver parce que quand j'étais petit, mon père m'avait emmené dans un stand de tir. J'avais tellement adoré que j'y retournais au moins deux fois par semaine. Je m'avançais vers l'habitacle, la nuit commençait à tomber et mon ventre criait famine alors que je n'avais rien mangé de toute la journée. Mes jambes et mes mains tremblaient quelque peu mais je passai outre et continuai de marcher. J'ouvris la porte dans un fracas et rentrai à l'intérieur, éclairant le couloir qui s'offrait à moi avec mon téléphone. Je l'avais mis sur silencieux pour être sûr de ne pas être déranger ni même repérer. Sur tout le long, plusieurs portes étaient disposées ça et là et je les ouvrais toutes sans hésitation. Il n' avait rien. Aucune trace de vie ici. J'allais rebrousser chemin quand je remarquais une dernière dans un coin plus éloigner. Je m'en approchai et quand je l'entre-baillais, un escalier se présentait à moi. Je descendais les marches une par une. Le stress montait en moi et je n'en revenais pas du courage que j'avais à faire tout ça. Je pense que si il y a encore quelques mois on m'aurait dit que j'aurais fait tous ça par amour, je n'aurais pas cru la personne qui me l'aurait raconté et pourtant, j'étais bien là, à rechercher ce connard de première juste pour avoir le plaisir de le voir tomber devant moi. Rien que pour lui faire subir ce qu'Heather a enduré.
Je me retrouvais à présent dans une cave où un matelas à même le sol et une chaise étaient présents. Une corde était posée dans un coin et aucune fenêtre n'était là. La pièce était plongée dans le noir de faite qu'on ne voyait pas même une ombre passer mais une ampoule était suspendue au plafond. Soudain, un bruit se fit entendre derrière et je me retournais, serrant le revolver qui se trouvait dans ma poche. La lumière se fit et un homme apparut devant moi.
..: Je t'attendais.
****
* Point de vue d'Heather *:
Les larmes coulaient à flot sur mon visage et je tremblais de partout. J'étais tellement malheureuse que je pouvais entendre mon cœur se briser en mille morceaux dans ma poitrine. Harry était partout sans rien dire, il avait emporté avec lui ma joie et mon sourire. Harry ne voulait pas être père, il voulait profiter de sa jeunesse et vivre sans penser au lendemain. Il n'avait pas besoin de se mettre un enfant à charge et encore moins de devoir s'occuper d'une femme enceinte qui deviendra bientôt aussi grosse qu'une vache.
Me relevant de mon lit, j'essuyais les perles salées visibles sur mes joues. Je marchais vers la salle de bain et regardais mon reflet dans la glace. Mes yeux étaient rouge et bouffis. J'inspirais un bon coup et attachais mes cheveux en une queue de cheval basse. J'ouvrais tous les tiroirs afin de trouver se dont j'avais besoin et enfin, quand je tombais par hasard dessus, je me rapprochais en face de la glace et d'un coup de ciseau, coupais ma queue à partir de la base au-dessus de l'élastique. Mes cheveux arrivaient désormais à la fin de ma nuque et ils partaient dans tous les sens étant donné que je ne les avais pas lisser. Je lâchais un soupir et observais quelques instants mon œuvre avant de retourner dans ma chambre et prendre ma valise. J'ouvrais en grand les armoires face à moi et prenais mes vêtements afin de les ranger dans le gros sac. Je parcourais mes t-shirt quand je tombais sur un d'Harry. Je le portais à mon nez et en humais l'odeur. Le parfum du bouclé était imprégné dessus. J'hésitais à le prendre mais finalement, le redéposais à sa place. Je n'avais pas besoin de souvenir si je voulais l'oublier. J'avais bien compris qu'Harry ne voulait plus ni de moi ni de ce bébé. Moi non plus je ne me sentais pas prête à être mère et pourtant, je ne me défilais pas et il faut dire que je ne saurais jamais ôter la vie à un bébé, qu'il soit cellule, embryon ou quoi que ce soit. Je prenais une grande bouffée d'air refermais la grosse valise pleine de vêtements mais surtout de souvenirs.
Je me levais et me dirigeais vers la porte, tirant le gros compartiment. Je regardais une dernière fois la pièce. Les garçons allaient me manquer, la tournée allait me manquer, leur rire et blagues allaient manquer mais Harry passait avant tout. Je l'aime tellement et pourtant...
* Point de vue d'Harry *:
(Harry): Je vais te tuer fils de pute !
J'attrapais Marc par le col de sa blouse et le plaquais contre le mur froid et sale de la pièce.
(Harry): Tu l'avais enlevé ! Tu me l'avais prise !
(Marc): Et cette salope à réussi à s'en sortir !
Je lui donnais un coup de poing dans le ventre, qui le fit se plier en deux.
(Harry): Cette salope comme tu dis, c'est ma petite amie enfoiré !
(Marc): Une belle pute cette Heather.
Un autre coup mais dans le visage cette fois-ci. Un filet de sang coulait de son nez mais il gardait toujours un sourire arrogant sur le visage .
(Harry): Tu n'es qu'une merde !
(Marc): Tu l'es plus que moi Harry !
(Harry): Non ! Je suis honnête !
(Marc): Tu es en train de tabasser un homme qui a une femme et des enfants ! (Harry): Tu n'as pas d'enfant !
(Marc): Tu n'en sais rien !
Il me poussa violemment. Je faillis trébucher mais me reprenais vite et sortais mon arme de ma poche, le voyant s'approcher de moi.
(Marc): C'est quoi ton intention Harry ? Hein ! Tu veux me tuer ? Tu n'auras jamais le courage !
Mes mains tremblaient alors qu'il continuait de marcher vers moi. Ses bras baillait de part et d'autre de son corps, il était salement amoché au niveau du visage. Il titubait.
(Marc): Alors le bouclé. Qu'est-ce que tu veux faire ?!
Il criait littéralement et moi, dans mon cerveau, tout était confus. Tout se mélangeait et se brouillait. Il continuait de me chercher, me traitant de tous les noms.
(Marc): J'espère qu'elle est bonne au lit ta p'tite pute !
Ce fut la goutte de trop, le coup partit tout seul et toucha un poing sensible. Il s'écroula devant moi, le sang coulant de partout.
(Marc): Cette...histoire n'est...pas...prête...de...se...terminer.
Je ne savais que faire et quand je m'approchais de lui pour sentir son pouls, rien ne se faisait. Il était mort. Et c'était de ma faute.
****
Je roulais vite.
Trop vite.
Mais je devais à tout prix me débarrasser du corps qui était dans mon coffre avant que quelqu'un ne me remarque. Je trouvais, assez loin de la ville, une ancienne usine délabrée, elle n'était plus utilisée et je défonçais la porte afin de rentrer à l'intérieur. Je déposais le corps de Marc dans un grand siphon et retournais dans ma voiture, effaçant toute trace de sang ou d'indice de ma voiture. Heureusement que j'avais un t-shirt de rechange dans le coffre de ma voiture. Je l'enfilais et brûlais l'autre avec un briquet que j'avais trouvé dans ma voiture. Je me remettais au volant de mon véhicule et partis à toute vitesse de cet endroit qui me donnait la chair de poule.
****
* Point de vue d'Heather *:
J'étais sur le point de partir quand la porte s'ouvrit face à moi et laissa place à un Harry frustré qui passait sans arrêt la main dans ses cheveux. Quand il releva le visage vers moi, il fronça les sourcils en voyant la valise que je tirais.
(Harry): Tu fais quoi mon cœur ?
Mon cœur ? Il ne m'en voulait donc pas ? Cette fois-ci, ce fut que mon tour de froncer les sourcils.
(Harry): Qu'est-ce que tu fais ?
(Heather): Je pensais que tu voulais... Enfin que tu ne voulais plus me revoir après t'avoir annoncé que j'étais enceinte...
(Harry): Quoi ? Non mais qu'est-ce que tu vas penser !
Il me prit dans ses bras et déposa un baiser sur le haut de mon crâne.
(Harry): Je suis heureux au contraire. C'est vrai que nous sommes jeunes et que nous ne sommes pas encore près mais jamais je ne te quitterai pour ça ! C'est notre bébé.
Je me jetais encore plus contre lui, prenant son visage entre mes mains, je l'embrassa aussi fort que possible, mettant toutes mes forces dans ce baiser.
(Heather): Je t'aime.
(Harry): Je t'aime aussi bébé.
****
Le lendemain matin, nous patientions dans la salle d'attente comme prévu. Je tenais la main d'Harry. Mon pied tapait frénétiquement contre le sol blanc de l'hôpital. Il m'avait demandé pourquoi j'avais coupé mais je n'avais aucune explication. Je l'avais fait sur un coup de tête. Et maintenant, il plaisantait sur le fait que quand il passait sa main dans mes cheveux, il n'y avait plus beaucoup de masse.
(Harry): Toutes tes visites se feront ici ?
(Heather): Non celle-ci c'est juste pour voir si le bébé va bien et après, le dossier sera envoyé à mon médecin traitant à Londres.
(Harry): Tu devras donc arrêter la tournée ?
(Heather): Je ne sais pas, il faut que je m'arrange avec Paul.
Nous n'avions pas le temps de continuer notre conversation que le docteur Faulk nous appela. J'entrais dans son cabinet et elle nous serra la main à chacun de nous deux. Elle eu un sourire en nous voyant main dans la main.
(Dr.Faulk): Je savais que vous n'aviez pas à vous en faire, dit-elle en me faisant un clin d'œil.
Elle me demanda de monter sur la table d'examen et ajouta que je devais relever mon t-shirt.
(Dr.Faulk): Ce sera un peu froid.
Elle posa un gel sur mon ventre et l'étala grâce à une sonde. Sur l'écran à côté de nous, apparut l'image en noir et blanc. Elle nous montra un petit rond sur l'écran.
(Dr.Faulk): L'embryon n'est pas encore développé mais vous pouvez quand même le voir.
Harry regardait l'écran avec attention, il avait des étoiles dans les yeux et la bouche entre-ouverte.
(Harry): C'est... notre bébé...
(Dr.Faulk): Félicitations à vous deux.
****
La journée avec été longue et rude en émotion. Harry n'arrêtais pas de parler du bébé tandis que moi, je regardais avec émerveillement la photo de l'échographie. Nous avions décidé tous les deux d'attendre un peu avant de le dire à tout le monde. Seul Paul serrait au courant car je devais parler avec lui pour cause administrative.
Alors que nous pénétrions dans la chambre de l'hôtel car demain tout reprendrais son cours, je sentis mon téléphone vibrer. Je n'eus pas le temps de répondre mais un message s'afficha sur mon écran, me signalant un message vocal. J'entrais le code et l'écoutais.
* Message vocale:
Salut... Je sais que tu ne t'attendais pas du tout à entendre ma voix, mais j'avais besoin de t'appelé. Et ce, même si je sais pertinemment que tu es en train de dormir. Je me souviens d'avant, quand tu t'endormais à 21 heures. J'en riais, me moquant de toi, de cette manie à dormir si tôt. Mais aujourd'hui, je t'envie d'avoir ce sommeil-là. Depuis que tu es partie, je ne ferme plus l'œil. Tu peux le remarquer à l'heure où je te laisse ce message. Je n'ai pas pu m'en empêcher. Ça fait trop longtemps que je me retiens, que j'hésite, composant ton numéro, mais finissant la plupart du temps par l'effacer. J'ai essayé de te rayer de mon répertoire, mais c'était peine perdue, je connais ton numéro par cœur. C'est con, hein ? Tu me le disais souvent, ça aussi, que j'étais con. Et ça me manque. Tu me manques. Je me suis comporté comme le pire des salauds et je m'en rends compte, ne laissant pas un jour défilé sans que je ne le regrette. Je t'ai trompé, trahie, traînée dans la boue. Je ne mérite même pas que tu écoutes ce message entièrement, mais j'espère que tu le feras. Parce que mon égaux et ma fierté ne me permettront pas de te redire tout ça une deuxième fois. J'ai cherché dans les yeux de toutes ces autres filles que j'ai connu, après l'échec de notre relation, cet amour déraisonnable que tu me portais. Mais aucune n'a fait le poids. Aucune ne me paraissait si belle, ne m'apaisait dans ces moments de colère, aucune n'a su pénétrer mon cœur et intégrer la place que tu y avais. J'ai voulu joué le connard sans sentiments et tout ce que j'y ai récolté c'est ta perte. Je te demande pardon pour tout. Je t'ai fait subir des choses que tu méritais pas. Tu as toujours été à mes côtés, surpassant toutes les blessures que j'ai fait. Mais il fut un moment où tu as dû dire stop. Et je le comprends. Je ne cherche pas à revenir dans ta vie avec ce message vocal. Je veux juste m'excuser pour tout. J'espère qu'à présent tu es plus heureuse, avec quelqu'un d'autre. J'espère qu'il te donne tout ce que j'aurais dû te donner. Peut-être bien qu'un jour on se recroisera au coin d'une rue, et je constaterai par moi-même, de ton si beau sourire, que je ne suis qu'une pièce de ton passé. Alors je vais juste te dire à bientôt... Bonne nuit. *
Je pourrais reconnaître cette voix entre mille. C'était Jackson.
* Point de vue externe *:
Harry a un secret, Heather en a un aussi et pourtant les deux jeunes amoureux préfèrent le garder secret. Ils pensent quand le cachant, ce sera bénéfique pour tout le monde mais les deux tourtereaux ne vont pas tarder à apprendre le passé vous traque comme la peste et qu'il ressort toujours au moment où on ne s'y attend pas.
Leur couple sera-t-il assez fort pour comprendre leurs anciens démons ?
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