XLIV
Chapitre XLIV: " Le problème des personnes sincères c'est qu'elles croient trop souvent que les autres le sont aussi. "
(Harry): Lui ? cracha-t-il la colère se faisait sentir.
Je ne répondis rien et baissais la tête. Je ne voulais pas le déranger avec mes problèmes. Il avait les siens, il n'avait pas besoin des miens. Pourtant, quand je sentis ses doigts sur mon menton afin qu'il relève mon v...isage vers lui, un léger sourire apparut sur mes lèvres.
(Harry): Eh... Je suis désolé de m'être emporter. C'est juste que... Tu ne devrais pas penser à ce mec. Il ne fait plus parti de ta vie alors oublie le.
Il ajouta un clin d'œil à la fin de sa phrase et déposa un baiser sur mes lèvres. Je sentis mes intestins se tordre mais ça n'avait rien de désagréable, au contraire. Une chaleur apaisante se propageait dans mon estomac et alors que je me mettais à califourchon sur lui, toujours en l'embrassant, des papillons prirent d'assaut mon ventre, papillonnant dans tous les sens. Ma bouche se dirigea vers son cou et alors que j'y déposais des baisers, je sentis ses mains remonter vers mes cuisses, les pinçant légèrement quand je mordis son épaule.
Derrière cette fille simple et timide, se cache un amour inconditionnel qui ne demande qu'à être extériorisé.
****
Ma tête était posée sur son torse de façon à ce que je puisse écouter les battements reposants de son cœur. Un sourire béat sur les lèvres en repensant à notre moment d'intimité. Sa main allait et venait dans mes cheveux dans un mouvement lent. Je déposais un baiser sur son torse et enfouis mon visage dans son cou. Son rire emplit mes oreilles et je plongeais mon regard dans le sien.
(Heather): Qu'est-ce qui te fait rire ? demandais-je
(Harry): Tu me chatouillais avec ton nez.
Un sourire taquin apparut sur mes lèvres. Je grimpais sur lui et commençais à le chatouiller de partout alors qu'il bougeait dans tous les sens pour pouvoir se libérer mais en vain. Il était peut être plus fort que moi mais pour une fois, j'étais plus rapide. Alors, rigolant comme une folle jusqu'à en attraper des crampes, je profitais de notre moment car il était assez rare avec le planning que nous avions. Un seul moment de distraction et il prit l'avantage sur moi, me faisant rouler et me positionna sous lui. Je plongeais mes yeux dans les siens.
(Harry): On fait moins la maligne là, rigola-t-il.
(Heather): Je ne vois pas de quoi tu parles, plaidais-je faisant comme si de rien n'était.
(Harry): Je vais te rafraichir la mémoire.
(Heather): Non, non ! C'est bon !
Mais il ne me laissa pas le temps de finir que déjà, il se jetait sur mon ventre et me le titilla. Les larmes aux yeux me montèrent et je ne pus les retenir tellement c'était plus fort que moi. Les chatouilles étaient mon point faible et je pense qu'il a bien du le comprendre.
(Heather): Attends ! A-attends !, réussis-je à articuler.
Il stoppa ce qu'il faisait mais gardais mes poignets enfermer dans ses mains pour être sûr que je n'essayerais pas de l'avoir.
(Harry): Hmm ?
(Heather): J'ai un pacte à te proposer ?
(Harry): Cause toujours, sourit-il.
(Heather): Non, je suis sérieuse.
(Harry): Ok... Vas-y.
(Heather): Si tu arrêtes de me chatouiller, je te prépare à manger.
(Harry): Hum... Sans façon merci, dit-il avec un grand sourire lors qu'il s'apprêtait à recommencer.
(Heather): Non attends ! Je te promets que ce seront les meilleures pâtes que tu n'auras jamais mangé !
(Harry): Alors là, ça change tout !
Alors qu'il se relevait, j'essuyais les quelques larmes qu'il restait au coin de mes yeux et partis en direction de la salle de bain. Je me lavais et m'habillais simplement (http://www.polyvore.com/tenue_heather_34/set?id=124975120 ). Je me dirigeais vers la cuisine et une fois près du réfrigérateur, je pris ce dont j'avais besoin. Harry débarquait quelques minutes plus tard, son parfum envahit la pièce.
(Heather): Pourquoi on est pas dans le car de la tournée ?
(Harry): On a préféré dormir dans de vrais lits pour une nuit, déclara-t-il.
Je ne répondis rien, trop occuper à couper les poivrons en dés ni trop gros, ni trop petit et quand enfin je vis le résultat, j'affichais un sourire. Le plat composé de pâte, de saumon, poivron et de soja était enfin prêt et quand je le déposais sur la table, Harry le regarda suspicieux.
(Heather): Avant de juger, goûtes ! lui intimais-je.
Il ne fit aucun commentaire et prit une bouchée. Les autres ne se firent pas attendre et alors qu'il finissait son assiette, il me la tendit, voulant que je lui en resserve encore une part.
(Heather): Alors ça te plaît ?
(Harry): C'est trop bon ! Faudra faire goûter ça aux autres !
(Heather): Pas de problème ! souris-je.
(Harry): Mais avant, j'aimerais bien qu'on fasse un peu les magasins avant d'aller répéter pour le concert.
(Heather): Ok.
J'enfilais mes converses et le suivis vers la sortie. Nous fûmes accueillit par les fans qui étaient tassées devant l'entrée de l'hôtel. Harry prit le temps de faire des photos avec quelques unes d'entre elles mais il devait faire vite car nous n'avions qu'une heure pour faire du shopping. Nous nous retrouvâmes bien vite dans le centre et alors que l'on pensait pouvoir se faire discret, plusieurs Directioners le reconnurent et les gardes du corps n'ont pas trouvés de meilleures choses que de nous enfermer dans une boutique pour leur sécurité et la nôtre. Je ne sais même pas si on pouvait qualifier ça de boutique. C'était plutôt un centre de voyance. Une vieille dame nous accueil, le sourire aux lèvres. Elle portait de drôles de vêtements et avait un foulard mauve noués autour de son front. Son rouge à lèvres rouge, faisait ressortir ses yeux noirs et sa peau mate. Je jetais un coup d'œil à Harry pas très rassurer mais celui-ci observait la femme.
(Voyante): Que venez-vous faire ici mes enfants ?
(Heather): Nous avons du être enfermer car les fans d'Harry nous on suivit pour..., Harry ne me laissa pas finir ma phrase.
(Harry): Est-ce qu'on peut faire une séance s'il vous plaît ?
(Voyante): Bien sûr ! Suivez-moi.
Avant qu'il ne fasse un pas de plus, je le retenais pas le bras.
(Heather): Harry...
(Harry): Qu'est-ce qu'il y a babe ?
(Heather): Je ne suis pas très rassurée de faire ça...
(Harry): Ne t'inquiète pas bébé. Je suis là, dit-il avec un clin d'œil.
Je le suivis tant bien que mal derrière une petite arrière boutique où se trouvait une table et des cartes poser dessus. La voyante était assise et deux chaises étaient placées de l'autre côté de la table, en face d'elle. Nous prîmes places. Elle commença avec Harry. Il du choisir deux cartes. Sur la première, on voyait un télescope, diriger vers une étoile. Il y avait à ses pieds un hibou et d'autres objets. Sur la deuxième, on pouvait voir un village où au dessus, il y avait un nuage qui lançait des éclairs. La voyante prit la parole.
(Voyante): La première carte que vous avez pêché signifie que vous allez découvrir quelque chose qui va changer votre vie. Elle vous donnera un œil nouveau sur le monde. La deuxième signifie que que votre vie va brutalement changer par un évènement inattendu. Prenez garde.
Elle se tournait vers moi, m'offrant un sourire et me dit de pêcher à mon tour deux carte, ce que je fis mais quelque peu anxieuse. Quand elle les retourna, son regard se glaça et elle crispa la mâchoire. Sur une, on voyait deux épée entrechoquer et sur l'autre, une énième épée avec un serpent enroulé autour.
(Voyante): Voulez vous bien en pêcher une autre s'il vous plaît.
La troisième qu'elle retourna me coupa le souffle. Un squelette avec des membres de corps humains jonchant le sol étaient dessinés. Le tas d'os dessinait au sol, une ligne droite.
(Heather): Qu'est-ce que cela signifie ?, la panique se sentait dans ma voix. (Voyante): Un malheur. Un horrible malheur. Quelqu'un cherche à se venger de vous. Un accident arrivera et une personne sera tuée. Méfiez-vous de tout le monde, les gens sont faux et hypocrites.
Je tentais au mieux de ravaler la bile que j'avais dans la gorge. Se venger, un accident, un mort ? Qui m'en voulait à ce point ? J'étais perdue dans mes pensées, je ne comprenais plus rien de ce qu'il se passait autour de moi. Mais, quand je relevais le regard, elle me tendait le paquet, me forçant à en prendre une dernière et son sourire fut immense en la retournant.
(Voyante): Vous allez devoir traverser de dur épreuve ma jeune demoiselle mais l'amour sera au rendez-vous. Vous aurez une personne sur qui vous épauler et qui vous aime plus que tout. Cette personne là vous viendra en aide et vous délivrera du mal.
S'en était trop pour moi. Je me relevais, pris mon sac et sortis de la boutique sans porter attention au filles autour de moi. J'avais du mal à respirer et je pouvais sentir mon dos en sueur. Les mots de cette vieille dame me résonnait dans la tête et alors que je ne regardais pas au j'allais, je sentis qu'on m'attrapait le bras et qu'on me reculait en arrière, juste à temps alors qu'une voiture fonçait droit sur moi. Je récoltais des klaxons en retour.
(Harry): Non mai ça va pas ? il criait. Tu allais te faire écraser je te signale ! (Heather): C'est de ta faute !
(Harry): Quoi ?
(Heather): Je t'avais dit que je ne voulais pas y aller et tu ne m'as pas écouté ! Je ne voulais pas savoir mon avenir ! J'étais très bien dans le présent !
(Harry): Heather, ce ne sont que des conneries tout ça ! Je pensais que ça te ferais rire.
(Heather): Et bien pas du tout alors la prochaine fois, toi et tes idées, vous vous abstenez !
(Harry): D'accord.
Il partit sans se retourner, marchant droit et regardant devant lui. Je lâchais un soupir et ravalais tant bien que mal la boule qui s'était formée dans ma gorge. Je rebroussais chemin et rentrais à nouveau dans le petit établissement, déterminée à avoir les réponses à mes questions. La voyante m'accueillit avec un sourire sur les lèvres.
(Voyante): Que puis-je faire pour vous mademoiselle ?
(Heather): Je... Est-ce que vous pouvez me dire quand cet accident se passera ? (Voyante): Je suis désolée mais ceci n'est pas dans me cordes. Je prédis juste l'avenir.
(Heather): Vous ne pouvez pas me donnez un indication de plus ?
(Voyante): J'en suis navrée désolée.
(Heather): Très bien. Merci quand même.
Elle m'offrit un sourire chaleureux et je partis.
* Point de vue de Harry*:
Il fallait que tout ça s'arrête. Je n'en pouvais plus de toutes ces histoires. Tout à l'heure, quand je me suis un peu emporté avec Heather, la seule chose à laquelle j'avais pensé pour la faire terre et que cette querelle cesse, était de l'embrasser . Je n'avais dieu que pour ses lèvres qui me cherchaient et me titillaient. Mais bien sûr, je n'aurais pu car à cause de ce foutu contrat, je devais ne pas me montrer avec une autre qu'Amy. Alors, prenant sur moi durant le long du chemin, je me faisais un scénario de ce qui allait suivre: J'allais aller trouver Paul et lui dire que s'en était fini. Je ne voulais plus avoir à faire avec Amy et que je voulais rompre le contrat quitte à payer, je m'en contrefichais ! Je voyais déjà l'incompréhension sur son visage et son froncements de sourcils. J'entendais déjà son discours pour me faire la moral mais je savais qu'il céderait. Je savais exactement quels arguments choisir et quoi faire pour qu'il accepte.
Mon plan était prévu, bâclé et bien pensé. J'avais tout prévu. Tout sauf qu'il me le refuse. Il était catégorique, non c'est non. Pour lui, je devais continuer à rester avec cette satané blonde pour faire disparaitre des médias, le fait que je cite, je sois un 'coureur de jupon' et un 'bourreau des cœurs'. Il me disait qu'un an ce n'était pas long, que tout ça passerait vite mais j'avais juste une envie c'était de lui cracher à la figure mes quatre vérités. Lui, il avait sa famille et ses enfants, il était heureux, il s'en fiche de moi, de mon amour ! Il n'en a rien à foutre du fait que J'AIME une fille qui n'est autre qu'Heather et qui en plus de tout cela était bien patiente. J'étais encore même étonné qu'elle ne m'avait pas largué..
Après cette discussion, j'étais tellement en colère la seule chose que je sus faire, était de shooter dans le premières objets au sol que je trouvais. Si je tapais du point dans un mur, je risquais de me faire engueuler. Ils auraient trouvés comme excuses que je ne maitrisais pas ma colère. Me laissant glisser contre le premier que je vis, je plongeais mon visage dans mes mains et poussais un soupir. Ce n'est que quand je sentis que quelqu'un s'asseyait à côté de moi, que je relevais la tête. Le regard inquiet de Liam fut la première chose que je vis.
(Liam): Eh Harry... Ça ne vas pas ?
(Harry): Rien ne va Liam !
(Liam): Pourquoi ? Qu'est-ce que tu as ?
Je me mordis la lèvre inférieur. Devrais-je vraiment lui dire ?
(Harry): J'en peux plus de cette fille.
(Liam):Qui ? Amy ?
(Harry): Ouais...
(Liam): Pourquoi tu la remballes pas une bonne fois pour toute ?
(Harry): Je le fais ! Mais elle revient tout le temps à la charge !
(Liam): Hmm hmm... Dis moi Harry, est-ce qu'Heather est jalouse ?
(Harry): Pardon ?! je tournais mon visage blanc comme un linge face à lui. Il m'offrit un sourire.
(Liam): Non je veux dire... quand tu vois comment elle vous a littéralement fusiller du regard à l'anniversaire de Louis et au Brit... il se passe quoi entre vous ?
(Harry): Rien...
(Liam): Tu ne serais pas me mentir Harry.
Je pinçais ma lèvre, ne sachant plus trouver d'excuses.
(Liam): Vous êtes ensemble ?
Je hochais de la tête. Un magnifique sourire se dessinait sur son visage.
(Liam): C'est super ! Je suis heureux pour vous ! Vous avez bien cacher votre jeu en tout cas ! Enfin... A part ce matin ! rit-il
Je fis les gros yeux.
(Harry): Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
(Liam): Bah... Juste que la prochaine fois, je prendrais plus la chambre à côté de la tienne et que si j'étais toi, j'irais mollo sur les coups de bassin.
Soudain, un rire s'échappa de mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler. Une larme, puis deux, puis trois et enfin un flot s'échappa de mes orbes. J'étais tellement pris dans mon fou rire que je n'entendais pas celui de Liam. Je n'avais non plus remarquer que j'étais plié en deux, mes bras de part et d'autre sur mon bassin. Les crampes prirent le dessus et je tentais tant bien que mal de m'arrêter. Liam, Daddy direction ou la seule personne qui puissent vous faire rire quand ça ne va pas. Qui vous écoute sans vous juger. Liam.
* Point de vue d'Heather*:
J'étais dans le car, essoufflée de cette longue marche que j'avais fait. J'avais marché plus vite que d'habitude, ne voulant pas être arrêter par une quelconque personne. Quand je sentis la chaleur de l'intérieur du van, je poussais un soupir de soulagement et prenais place dans l'un des fauteuils en face de la télévision. Niall et Zayn jouaient à Fifa.
(Niall): Salut Heath', me lança Niall tout sourire.
(Heather): Salut Niall.
(Niall): Ça va ? T'as le nez tout rouge, c'est trop meuuugnon, rit-il.
(Heather): Ohh ça va hein ! plaisantais-je.
Il rit à chaude voix et le métis m'offrit un petit sourire gêné comme à son habitude.
(Niall): Tu veux jouer ?
(Heather): Tu sais très bien que je suis nulle à ça.
(Niall): Ohhh allez ! J'aimerai bien te battre !
(Heather): Merci Niall... C'est très gentil et charment de ta part, répondis-je en levant les yeux au ciel.
(Zayn): Viens je vais t'apprendre.
Je me levais un peu hésitante et m'installais à ses côtés. Il se plaça derrière moi et mit la manette entre mes mains, prenant cette dernière dans les siennes. Cette proximité me mettais mal à l'aise mais je me voyais mal me dégager de ses bras brusquement et alors que je m'apprêtais à le faire, la porte s'ouvrit sur Louis et Harry. Le bouclé crispa la mâchoire et les poings en me voyant, les jointures de ses mains devinrent blanches. Son regard lançait des éclairs. Je me levais à la hâte , risquant de tomber en même temps mais me rattrapais au canapé. Zayn, mal à l'aise, se levait à son tour et se dirigeait vers le coin cuisine. Les yeux d'Harry le suivirent le long du chemin, assassin et noir. Puis, il se retournait vers moi, ouvrant la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussi vite et sortit du véhicule. Tous les regards se tournèrent vers moi. La boule que j'avais dans la gorge et les larmes qui menaçaient de sortir n'arrangeait en rien le fait que mes joues prirent une teinte plus rosée que d'ordinaire.
(Heather): Je... Je...
Les mots ne sortaient de ma bouche, coincer au fond de ma trachée. Louis m'offrit un regard de tristesse mais pourtant un sourire compatissant était dessiné sur ses lèvres.
(Louis): Vas le voir. Parle lui.
J'hôchais de la tête et avant de sortir à mon tour, prenait Louis dans mes bras. Je lui chuchotais un merci à l'oreille avant qu'il ne me redise de rejoindre le brun.
( A lire avec ceci: Ps: J'en ai eu des frissons, écoutez la vraiment s'il vous plaît ! )
Dehors, le froid commençait à peser sur Manchester. Je resserrais autour de mon petit corps ma veste. Le vent soufflait fort, faisant s'envoler mes cheveux dans tous les sens. Je poussais un soupir, je tremblais. Mon regard se dirigeais dans tous le sens, en vain, je ne trouvais pas ses boucles que j'aimais tant. Mes intestins se tordirent dans mon ventre. Savoir que c'était à cause de moi qu'il était partit comme ça, me retournait l'estomac. Je me rendais malade parce que si c'était moi qui l'avais retrouvé ainsi avec Amy, j'aurais pété un câble. Harry ne méritait pas ça. Les larmes brouillaient ma vue. J'avais vraiment été conne sur ce coup et je m'en voulais.
Après quelques minutes de marche autour de l'Arena, je le retrouvais enfin. Il était assis sur un banc, un peu à l'écart des personnes, son dos me faisait face et je m'en approchais sans faire de bruit. Je pris place à côté de lui, mon cœur battait la chamade dans ma cage thoracique et j'essayais tant bien que mal de calmer ma respiration. Nous ne nous regardions pas, chacun le regard river devant soi. Je n'osais pas prendre la parole car si je le faisais, je savais que j'allais pleurer parce que j'avais un trop plein de tout. Cette journée avait été dur pour moi après cette après-midi et je ne voulais pas que Harry m'en veuille pour une stupidité. Prenant mon courage à deux mains, je glissais ma main dans la sienne, resserrant mes doigts sur les siens. A ma plus grande surprise, il ne dégagea pas la sienne et resta impassible. Deuxièmement, j'inspirais un bon coup et me tournais vers lui.
(Heather): Écoute... Je pense que... Je sais que j'ai fait une connerie... Mais tu dois me croire, on ne faisait rien de mal ! Je ne voulais en aucun cas te faire du mal Harry... Tu dois me croire... Mon amour, je... Je suis tellement désolée...
Il ne me laissa pas terminé ma phrase qu'il prit mon visage entre ses mains et plaqua ses lèvres contre les miennes. Sa langue pénétrait à l'intérieur de ma bouche pour débuter une lente et douce danse avec la mienne. Je lui mordis sa lippe inférieure, souriant contre sa bouche. Un feu d'artifice prit d'assaut mon ventre, explosant de milles feux.
(Heather): Tu... Tu ne m'en veux pas ?
(Harry): Non.. J'ai été jaloux sur le moment mais je sais que Zayn est l'un de mes meilleurs amis et qu'il ne me volerait jamais ma petite amie.
Je lui offris un sourire et me jetais dans ses bras, humant son odeur que j'adorais tant. Oui, j'avais raison. Mon petit ami est la personne la plus extraordinaire du monde. C'est une personne bonne et gentille, qui connait ses principes. Il a son caractère, il est jaloux, il est possessif mais je l'aime pour ça. Oui... Je l'aime. Je dois vous dire que ça ne m'était jamais arrivé. Jamais moi, Heather Black, je ne suis tombée éperdument amoureuse d'un homme. Mais maintenant, je sais ce que je ressens pour lui, je ne peux pas le cacher, je sais que cela entrainera des complications, que ce ne sera pas tous les jours simple mais je l'aime et c'est le plus important. Il ne reste plus qu'à lui dire mais... Pas maintenant. Non. Le moment viendra, j'attendrais le bon moment.
(Harry): Heather, je...
(Heather): Oui ?
(Harry): Non rien laisse tomber, me sourit-il.
- Il était pourtant si près... -
****
(Liam): Tu viens Heath' ?
(Heather): Non je vais rester ici ce soir.
(Louis): Ok. Amuses toi bien devant la télé ! rit-il. Les garçons m'offrirent tous un signe de main, et Harry ajouta un clin d'œil au sien.
Le soulagement s'empara de moi quand je fus seule, au calme, enfermée dans le van. Je faisais défilé les films enregistrés sur une clé USB par Liam et m'arrêta sur un du nom de ' 2012 '. Intriguée par ce titre, je le mettais en marche et fus plongée dans l'ambiance dès les premières images. Quand le film fut fini et que les garçons n'étaient toujours pas rentrés, les bras de Morphée me bercèrent vers de doux rêves.
* Point de vue extérieur, du côté de Marc*:
A quelques kilomètres de là, un homme d'une trentaine d'années continuait son plan pour détruire son ennemie. Les moindres détails étaient prévus et ce dernier n'avait pas droit à l'erreur. Il l'avait calculé encore et encore jusqu'à en être sur à cent pour cent. Affichant un sourire triomphant sur son visage, il regardait la photo qui s'affichait sur l'écran de son ordinateur portable. Cette capture, c'était Brandon et Bryan qui lui avait fourni. On pouvait voir en gros plan cette petite peste d'Heather et ce pauvre type, comment s'appelait-il déjà ? Ah oui ! Harry... Ces deux adolescents qui s'embrassaient à pleine bouche sans retenue. Ça l'écœurait. Cette pétasse allait payer et rien qu'à savoir qu'il ne fallait patienter qu'encore quelques petits temps, son sourire ne fit que redoubler.
Cliquant sur le bouton 'envoyer', il n'attendait plus que sa victoire n'arrive. Le New York Times et le Daily News allait bientôt avoir une nouvelle croustillante à raconter.
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