XLIII

Chapitre XLIII : « Profites de l'instant présent car tu ne sais pas se qu'il se passera demain »

Son visage apparu livide, blanc et avec des cernes sous ses yeux comme si il n'avait plus dormi depuis des jours.

(Heather): Zayn ! , j'étais tellement inquiète pour lui que je le pris dans mes bras et le serrai le plus fort que je pouvais. ...
(Heather): Qu'est-ce que tu as ?

Il ne dit rien, me regardait simplement comme ci il était perdu. Jetant des regards de gauche à droite. Je refermais la porte derrière nous et nous nous laissâmes glisser contre le mur en face de nous, assis l'un à coté de l'autre. Il lui fallut quelques minutes avant de parler.

(Zayn): J'y arriverai pas.
(Heather): Comment..., il ne me laissa pas terminer ma phrase.
(Zayn): J'ai... Ma famille me manque alors que ça fait seulement 8 jours.
(Heather): C'est normal Zayn...
(Zayn): Non tu ne comprends pas. C'est la première fois qu'on fait une tournée. C'est la première fois que je vais être éloigner d'eux aussi longtemps et j'appréhende tout. Je n'arrête pas de penser à comment va se dérouler chaque concert où qu'est-ce que je ferais si jamais je chante mal une note ou tout simplement si j'arrive à...
(Heather): Hé stop ! Calme toi et respire.

Il fit ce que je lui dis et plongea son regard dans le mien. J'attrapais une bouteille d'eau qui se trouvait près de nous et la lui tendit. Il but calmement.

(Heather): Ça va mieux ?

Il hocha simplement la tête et reporta son attention sur une affiche coller au mur en face de nous.

(Heather): Tu sais... Je comprends ce que tu ressens. C'est pas facile de devoir se détacher de sa famille que ce soit pour une journée, un mois ou six. Ce sont tes piliers, ils te soutiennent et tu te dis que sans eux, tu ne seras rien mais pense qu'ils verront des concerts que ce soit des vidéos ou de simples photos. Quoi que tu fasses Zayn, ils seront toujours fiers de toi parce que tu es leur fils et que quoi qu'il arrive il y aura toujours ce lien indestructible entre vous.

Il dirigea son regard vers mon visage et un petit apparu sur ses lèvres. Et bon sang qu'est-ce que ça faisait du bien de le voir sourire !

(Zayn): Tu as raison.
(Heather): Bien sûr ! Allez viens, il te reste deux minutes avant de monter sur scène. (Zayn): Merci Heath'.
(Heather): De rien Zaynou, je serai toujours la pour toi, ajoutais-je avec un sourire.

Il me prit dans ses bras et nous repartîmes dans la loges où tout le monde l'attendait et lui sauta dessus dès qu'ils le virent. Je regardais la scène et je sursautais légèrement quand j'entendis Niall me murmurer à l'oreille.

(Niall): Je sais pas comment t'as fait mais merci Heath' !
(Heather): Secret *clin d'œil*

****

Rire. C'était tout ce que nous faisions. Tout le monde rigolait de la chute de Louis qui avait eu lieu un peu plus tôt durant le concert et il faut bien avouer que ce dernier avait une énorme marque rouge sur les fesses que les garçons ne manquaient pas de crier assez fort pour que tout le monde l'entende et pouffe de rire une fois Louis devant eux. Je ne pus m'empêcher moi aussi de rire de temps en temps face à la tête qu'il faisait.

(Louis): Rigolez bien ! On verra qu'elle tête vous ferez quand ce sera votre tour ! Et toi !, il pointa son doigt vers Harry. N'oublie pas qu'à presque chaque concert tu te ramasses un tampon ou un soutif dans la gueule alors je ne rigolerais pas si j'étais toi !

Nous redoublâmes de rire face aux mécheux qui essayait de se défendre du mieux qu'il pouvait.

(Paul): Les gars !

Ils se retournèrent tous vers lui et attendirent la suite.

(Paul): Il faut que vous retourniez dans les loges pour que Louise vous retouche un peu et après, vous devez voir quelques fans pour le Meet and Greet alors on se bouge !

Il avait dit tout ça gentiment mais un brin d'autorité était quand même visible dans sa voix alors pour une fois, les garçons s'exécutèrent sans faire la moindre protestation. Niall sautait partout, Liam et Harry rigolaient ensemble pendant que je préparais mon matériel pour prendre des photos.

(Louis): Tu sais pourquoi Zayn n'allait pas bien tout à l'heure ?

Je sursautais face aux mécheux que je n'avais pas entendu arriver derrière moi. Il avait une mine plutôt inquiète qu'il essayait de cacher tant bien que mal.

(Heather): Le stress. Le pire ennemi de l'homme après la mort.

Même si j'avais dit cette phrase en rigolant, elle était sincère car c'était tout simplement la vérité. Ce qui vous empêche de faire quelque chose la plus tard du temps est votre peur et malheureusement, certain n'arrive pas à la controler.

(Louis): Tu m'écoutes ?
(Heather): Hmm ?, je n'avais rien entendu de ce qu'il venait de me dire, encore une fois trop perdue dans mes pensées. Il fallait vraiment que j'arrête d'être dans mon monde quand on me parle. - Je suis désolée, tu disais ?
(Louis): Rien d'important. Il faut que tu ailles prendre les photos, moi je vais aller me placer.

Il m'offrit un léger sourire et à ce moment là, je me disais que j'avais raté quelque chose d'important et qu'il fallait que je le sache. J'essayerais de lui parler plus tard quand nous ne serons peut être que tous les deux.

****

(Heather): Niall un peu plus à gauche... Voilà comme ça. Zayn fais juste un pas en avant... Voilà c'est parfait ! Faites tous un grand sourire... Perfect !

Heureuse de mes clichés, j'allais les montrer aux fans qui étaient toutes excitées.

(Heather): Alors elles vous plaisent ?
(Fans): Oh oui beaucoup ! Merci !
(Heather): De rien répondis-je avec un léger sourire.

Le reste de la séance de déroula dans la bonne humeur et je faisais mon boulot comme on me l'avait demandé. Paul était content de mon travail et souriait à pleine dent. De temps en temps, mon regard croisait celui d'Harry et il m'offrait de sublime sourire auquel je répondais.

Une heure plus tard, nous avions terminé et les garçons proposèrent de manger un mcdo'. Malheureusement, Zayn n'était pas au meilleur de sa forme et refusa l'invitation. Je décidais de rester avec lui pour ne pas qu'il s'ennuie de trop. Voyant le regard d'Harry peser sur moi, je détournais les yeux mais je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Il était de lui.

* De Hazza : Pas de bêtise ? *

* A Hazza: Promis *

Il releva la tête et m'offrit un sourire que je lui rendis. Puis, pour ne pas que quelqu'un nous voit, je détournais les yeux vers Zayn.

****

( Zayn): Aller boire un verre rien que tous les deux ça te dit ?

Je relevais les yeux du livre que je lisais alors que le pakistanais me regardais tout sourire.

(Heather): Pourquoi pas ! Mais il faut que j'aille me changer parce que ma tenue ne fais pas habiller.
(Zayn): Pas de problème ! On se retrouve ici dans vingt minutes.

Et sans que je ne puisse ajouter un mot, il monta dans sa chambre. Je montais alors à mon tour dans la mienne et regardais dans ma valise ce que j'avais. Je décidais de mettre une simple robe noire et grise ni trop lourde ni trop fine. Mes cheveux qui était en bataille étaient ramenés sur toute une de mes épaules. Trouvant un chapeau dans je l'enfilais à la hâte et ne me rendis compte qu'une fois que je sentis l'odeur que c'était celui d'Harry ( http://www.polyvore.com/tenue_heather_33/set?id=124259446 ).

Une fois que je fus prête, j'appliquais un peu de parfum sur mon cou et pris mon sac, descendant les escaliers pour me retrouver dans le salon du mini-appartement des garçons. Zayn n'était pas là mais il apparut quelques minutes plus tard dans son jeans noir et sa veste en cuire, fidèle à lui. Je lui souris et nous nous dirigeâmes vers l'arrière de la batisse, là où le garage se trouvait. Il y avait deux grosses Range Rover noire et une moto dans le coin. Je fus surprise de voir qu'il se dirigeait vers le mobile à deux roues.

(Heather): On ne prend pas la voiture ?
(Zayn): Pourquoi la prendre alors que nous avons un moyen beaucoup amusant pour nous rendre jusqu'au bar ?

Tout en prononçant cette phrase, il me tendit un casque que je ne refusais pas. Comment pouvait-on ne pas craquer devant le sourire ravageur de Zayn Malik ? Alors que j'enfourchais le bolide, je m'accrochais à lui, passant mes bras autour de son corps.

(Zayn): Si tout ne serais pas aussi clair entre nous, j'aurais pris ça pour une avance, rit-il.

Je ne me mêlais pas avec lui. Je ne trouvais pas ça drôle surtout qu'il savait ce qu'il c'était passé. Le fait de savoir qu'il m'avait embrassé me donna des picotements au lèvres et je me mordis l'inférieur pendant qu'il démarrait. Mais une fois sur la route, quand je sentis l'air fouetter mon corps et l'adrénaline me monter, je pris plus confiance en moi. Nous nous arrêtâmes devant l'enceinte. Je fus surprise de voir que c'était un pub reposant qui n'avait rien avoir avec les boîtes de nuits où la musique vous pètent le tympans et que vous aillez peur de vous faire violer. Zayn m'ouvrit la porte et me fis passer la première.

A l'intérieur, la chaleur nous envahissait et quelques jeunes étaient réunis autour de tables rondes. Les Irlandais ont la réputation de savoir faire la fête et boire comme des trous mais l'ambiance qui régnait ici était différente. C'était calme et relaxant avec un coin un peu plus éloigné pour être un peu plus en paix et Zayn m'y conduisit, m'asseyant sur le fauteuil qui faisons le contour de la table.

(Zayn): Tu veux boire quoi ?
(Heather): Un café s'il te plaît.
(Zayn): Sérieusement Heather, rit-il. Décoince-toi un peu cocotte.

Je lâchais un soupir et passais en revu les alcools que je connaissais et en choisis un seulement pour lui faire plaisir.

(Heather): Amène moi un gin fizz.
(Zayn): Oui chef !

Le temps qu'il partit vers le bar, je pris mon cellulaire et jetais un coup d'œil à l'écran pour voir si j'avais un message. Rien.

(Zayn): Et voilà !

Il posa mon verre devant moi et pris une gorgée de sa tequila sunrise. Je lui offris un petit sourire et laissa moi aussi le liquide coulé le long de ma gorge laissant une petite trace piquante sur tout son parcours.

(Zayn): Je voulais te remercier pour tout à l'heure. Je sais que parfois je peux vraiment être chiant.
(Heather): Tout le monde à peur. C'est un sentiment comme un autre.
(Zayn): Oui mais d'habitude j'essaye de me contrôler.
(Heather): Ne t'inquiète pas Zayn, je n'en parlerais à personne si c'est ce que tu veux savoir, ajoutais-je en lui faisant un clin d'œil et prenant une gorgée de mon alcool.
(Zayn): Et alors... Tu l'aimes vraiment beaucoup Harry, non ?

A cet instant précis, je crus m'étouffer avec ma boisson. Le liquide se coinça dans ma gorge et je toussais fortement essayant de l'avaler tant bien que mal. Zayn me tapait légèrement le dos pour m'aider. Je repris une bouffée d'air et plongeais mon regard dans le sien.

(Heather): Pardon ?
(Zayn): Heather, si il y a bien une chose que tu ne peux pas cacher, c'est bien la nature de tes sentiments pour Harry.

Je déglutis.

* Point de vue Louis*:

Mon meilleur ami ne se prêtait pas à la soirée comme il l'aurait fait auparavant et je savais que le nous étions dans l'un des établissement qu'Harry adorait par-dessus tout. Pourtant, j'avais une petite idée quand au fait de ses tracas. Je me penchais vers lui, voyant qu'il observait l'écran verrouillé de son portable discrètement sous la table.

(Louis): Hazza ?
(Harry): Hmm ?
(Louis): T'es sûr que tout va bien ?
(Harry): Oui pourquoi ?
(Louis): Je sais pas... Peut-être parce que t'es absent depuis tout à l'heure, que tu n'as pas prononcé un seul mot depuis eu l'on était dans la voiture et que tu as à peine toucher à tes frites.
(Harry): J'ai pas faim, répondit-il.
(Niall): Je m'en occupe !

Le blond ne se fit pas prier pour lui prendre son plateau et commença à l'entamer alors qu'il avait un peu plus tôt avant terminer le sien.

(Louis): Alors ? reportais-je mon attention sur le bouclé.
(Harry): C'est rien...
(Louis): Harry...
(Harry): Je... peux pas te le dire.
(Louis): Bonjour l'amitié !

Vexé, je me concentrais sur mon hamburger à moité entamé mais je n'avais plus faim. Il m'avait coupé l'appétit.

(Harry): Louis je suis désolée.
(Louis): Laisse tomber. C'est vrai qu'après tout c'est pas comme si j'étais ton meilleur ami.

Il poussa un soupir et me tapota le bras pour que je le regarde, ce que je fis.

(Harry): On peut sortir s'il te plaît ?

Je hochais la tête et je le suivis jusque derrière le bâtiment. S'assurant qu'il n'y avait personne autour de nous, il commença à faire les cent pas, regardant le sol perdu dans ses pensées.

(Harry): Je comprends pas Lou'... J'ai jamais eu ça et maintenant ça me tombe dessus comme ça. J'ai l'impression de plus rien contrôler ! Ni mes sentiments ni mais gestes. C'est comme si je dépendais d'elle tout entier.

Et là, le déclic se fit dans ma tête. Il parlait d'Heather. C'est à cause d'elle qu'il était ainsi et il faut avouer qu'il avait raison. Je n'avais jamais vu le brun dans un tel état. Passant une main dans ses cheveux bouclé et tirant légèrement dessus comme si il pouvait faire évacuer tous ses problèmes grâce à ce geste. Je m'approchais de lui et posais mes mains sur ses épaules pour qu'il me regarde.

(Louis): Bon déjà tu vas commencer par te calmer et ensuite, tu vas tout m'expliquer.

Il me raconta tout de son histoire depuis le début, leurs premiers baisers, les fois où ils avaient dormis ensemble, la discussion avec sa mère mais aussi le fait qu'il lui ai montré sa maison. Je l'écoutais avec la plus grande attention. Il avait besoin d'être épauler car on voyait bien qu'il était perdu. Harry n'avait jamais vraiment eu de relation sérieuse.

(Louis): Et vous... Enfin tu vois ce que je veux dire..., le questionnais-je en faisant de drôles de gestes avec mes mains.
(Harry): Oui... Une fois seulement.
(Louis): Et qu'est-ce que tu as ressentis ?

C'était peut-être gênant de lui poser toutes ces questions mais c'était pour vérifier si mes soupçons était fondés. Il sembla quelques peu déstabilisé puis, prenant une grande goulée d'air, il se lança dans son monologue.

(Harry): C'était... Il n'y a pas de mots pour le décrire. C'était sans aucun doute ma meilleure fois ! Et puis... Je sais pas c'était si fort que... Que... Il se tut, ne sachant que dire de plus. Un léger sourire prit place sur mes lèvres.

(Louis): C'est pas compliqué Harry.
(Harry): Hein ?
(Louis): T'es amoureux banane !

Il fit le gros yeux et ravala difficilement.

(Harry): Non c'est... Je l'ai jamais été...
(Louis): Tu t'attendais à quoi Harry ? Il fallait bien que ça arrive, lui dis-je en ajoutant un sourire.
(Harry): Je... S'il te plaît ne dis rien à personne. Je ne suis pas encore prêt et je suis ne pas assez courageux pour déjà lui dire.
(Louis): D'accord mais si je peux te donner un conseil, n'attends pas trop longtemps non plus sinon elle pensera que tu ne l'aimes pas et ça créera des tensions entre vous.

Il hocha la tête et me sourit. Nous retournions à l'intérieur et je finissais de manger tandis qu'Harry touchait à peine à sa glace. Il était amoureux et pourtant si inconscient de la chance qu'il avait.

* Point de vue d'Heather *:

La soirée avec Zayn c'était fini dans une bonne humeur. Il n'avait pas trop bu car c'était le seul de nous deux à savoir conduire une moto. Nous avions parlé de tout et de rien, je lui avais dit que je voulais éviter le sujet ' Harry ' car il ne se passait rien entre nous même si c'était un mensonge... Alors que je me changeais, j'entendis qu'on toquait à ma porte. Enfilant en vitesse mon t-shirt, j'allais ouvrir et fus étonnée de découvrir Harry qui n'hésita pas à me prendre dans ses bras et me lever du sol pour me faire tourner et poser sa bouche sur la mienne. Je souris contre ses lèvres, ne comprenant pas pourquoi tant de joie mais me laissais quand même faire car j'adorais ce moment. N'ayant plus de souffle, je reculais mon visage du sien et le regardais en souriant.

(Heather): Est-ce que ça va ?
(Harry): Super ! Tu es prête ?
(Heather) Oui je viens juste de boucler ma valise ! *sourire*

Il me dévoila sa dentition et me fit un léger baiser sur ma joue. Nous devions partir pour Manchester cette nuit car les garçons avaient un concert le lendemain après-midi.

Sortant de ma chambre au côté d'Harry, je fis un signe de tête aux garçons pour les saluer. Niall me gratifia d'un grand sourire et le reste fit pareil. Paul arriva vers nous, on pouvait lire sur les traits de son visage de la panique et de la colère mélanger. Il nous prévint que nous devions passer par le devant de l'hôtel car la porte de derrière était bloquée. Les garçons enfilèrent leur capuche et lunette. Je préférais ne rien mettre. Je n'étais pas une star, je ne voulais pas me cacher. Harry m'offrit un sourire et je sentis une légère pression sur ma main de sa part quand personne ne regardait. Les flashs dehors étaient aveuglant et je faisais de mon mieux pour baisser la tête et ne pas être éblouie mais quand nous fûmes près du bus de la tournée et que je pouvais enfin marcher sans risque d'être bousculer, je me figeais sur place.

Un peu plus loin, un garçon me fixait. Son visage me disait quelque chose même si avec le noir de la nuit, on ne pouvait pas bien le discerner. Je fis deux pas en sa direction mais il en fit plusieurs en arrière. Encore plus intriguée, j'allais me mettre à marcher vers lui quand on me retint le bras. Je me retournais et fis face à Louis.

(Louis): Tu fais quoi Heath' ?
(Heather): Je... Il y a quelqu'un là-bas.

Mais quand je me retournais pour montrer l'inconnu au mécheux, ce dernier n'était plus là. Louis fronça les sourcils et me regarda.

(Louis): T'es sûre que ça va ? Il y a personne là. Je crois que la fatigue se fait ressentir, sur cette dernière phrase il ajouta un sourire.
(Heather): Tu as certainement raison.

Je le gratifiais d'un sourire et lui dis que je le suivais. Avant de m'engouffrer dans le mobile, je jetais un dernier coup d'œil dehors. Peut être avait-il raison ? Mon imagination me jouait des tours.

Poussant un soupir d'apaisement quand je sentis la douce chaleur émanant du bus m'envelopper, je me trouvais une place un peu à part, près d'une fenêtre, loin de tous bruits, là où je pouvais réfléchir tranquillement.

* Point de vue extérieur, du côté de Brandon et Bryan *:

(Brandon): C'est bon là ? On a fini ?
(Bryan): Non. On doit attendre qu'ils partent. V...Voilà c'est bon !

Lâchant un ' C'est pas trop tôt ! ' Brandon, démarra la voiture et se lança sur la route. La fixant du regard, on aurait dit qu'il était concentré mais dans sa tête c'était le chaos total. Il n'était pas habitué à faire ça. Non. Jamais de sa vie, il n'avait eu a surveiller des gens qu'il ne connaissait pas 24h/24, il n'avait jamais du essayé de séduire une fille pour mieux la détruire. Non, Brandon était un garçon simple sans problème enfin.. Jusqu'à maintenant. Ces derniers jours, il avait du faire des tonnes de choses contre son gré. Après tout, il n'était qu'un simple pion.

Le silence régnait dans la voiture, aucun des deux garçons ne sortaient mots et ce n'était pas pour déplaire mais au fond d'eux, ils savaient que l'un ou l'autre allait bientôt craquer et ce fut Brandon pour le plus grand plaisir de Bryan.

(Brandon): Tu t'es jamais dit que si on se faisait choper, on serait mal... Très mal... (Bryan): J'y ai pensé mais.. Marc sait ce qu'il fait. Il faut juste pas qu'on foire ses plans.
(Brandon): Ouais... Plus facile à dire qu'à faire.. C'est sur que séquestrer une meuf qu'on connait pas pour sa propre petite vengeance c'est joyeux ! , dit-il sur un ton ironique.

Bryan ne rigolait pas. Il ne souriait pas non plus. Au plus profond de lui même, il ne pouvait pas ignorer la boule qui s'était formée dans son ventre. Rien qu'à l'idée de savoir qu'Heather souffrirait, ça lui retournai l'estomac. Mais pourquoi ? Pourquoi avoir cette sensation ? La réponse il ne la connaissait que trop bien. Elle était innocente voilà pourquoi. Une merveilleuse vie s'annonçait devant elle et pourtant, une personne voulait y mettre fin. Il déglutit.

* Point de vue d'Heather *:
* Samedi 16 Mars 2012 , 10h30 *:

Une chaleur m'enveloppais de partout et ce n'était pas pour me déplaire. Étant froide comme d'habitude, je ne me rapprochais de la source de chaleur et me blottis contre deux bras encerclant ma taille. Une odeur familière me chatouillait les narines. J'aurais pu la reconnaître entre milles. Sans ouvrir les yeux, je me retournais pour avoir le torse d'Harry en face de mon visage et pour pouvoir m'y enfouir afin de mieux humer son parfum. Je déposais un léger baiser sur son torse et me reconcentrais sur un rêve que j'avais fait.

Dedans, il y avait ce mystérieux garçon qui me fixait. Cette fois-ci, il ne bougeait pas quand je m'approchais de lui mais le noir était tellement complet que je ne voyais rien. Plus je marchais et moins je pouvais apercevoir son visage. Sans m'en rendre compte, mes pieds prirent un rythme plus rapide et je courrais à en perdre haleine mais il paraissait toujours plus loin et plus sombre qu'au début. Des gouttes de sueurs perlèrent sur mon front mais je n'y prêtais pas attention, bien trop occuper à essayer ne serais-ce que de voir la couleur des yeux de l'inconnu.

Puis, soudain, plus rien. Le noir complet, mon plus grand ennemi. Je regardais de gauche à droite autour de moi. Mais rien. Le néant, le vide. La panique commençait a prendre possession de mon corps petit à petit et à cet instant précis, j'aurais aimé avoir Harry près de moi rien que pour me blottir dans ses bras. Mais ce ne fut pas Harry qui apparut. Non. C'était Marc. Je le dévisageais, pleine de colère envers lui. Il avait un sourire narquois sur les lèvres.

(Marc): Tu as peur ?
(Heather): Peur de toi ? Pfff... Laisse moi rire.

Je ne vis pas le revolver qu'il sortit de sa poche. Je n'entendis pas le coup de feu et je ne vis pas la balle arriver en plein milieu de ma poitrine.

Mes yeux se rouvrirent à une vitesse fulgurante. Je me relevais d'un coup, la respiration accélérer et le cœur battant la chamade. Mon cauchemar semblait tellement réel. A côté de moi, Harry ouvrit péniblement les yeux et me dévisagea. Voyant la panique dans mon visage, il ouvrit ses bras et je ne refusais pas son invitation.

(Harry): Hey... Qu'est-ce qu'il y a babe ? demanda-t-il tout en passant sa main dans mes cheveux.
(Heather): Je... Harry c'était tellement horrible !
(Harry): Qu'est-ce qui était horrible ?
(Heather): Mon cauchemar ! Il semblait tellement... Tellement vrai !
(Harry): Tu veux me le raconter ?
(Heather): Je.. Je me suis vue mourir...
(Harry): Quoi ?
(Heather): Marc... Marc m'avait tiré dessus, ses yeux s'écarquillèrent de surprise.
(Harry): Lui ? cracha-t-il la colère se faisait sentir.

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