III (partie 1)
Chapitre III ( Première partie): Tout n'est que souvenirs...
Dès le lendemain, Marc (mon patron) m'avait déjà arrangé une séance avec une certaine Kim Kardashian. Je n'avais jamais vu cette femme et à vrai dire, je ne connaissais même pas son existence jusqu'à ce qu'il me la présente. Elle était plutôt sympathique. Grande langue, mais sympa. Elle prenait bien la pose et on aurait dit que l'appare...il photo l'adorait. Après plusieurs clichés d'elle, elle alla se rhabiller et revient près de moi.
(Kim): Tu as l'air d'être sympa. Ça te dit qu'on aille boire un verre ensemble . Ça fait longtemps que je n'ai plus parlé à quelqu'un de "normal" et ça me manque ! En plus, tu ne cries pas mon nom 24h/24.
(Heather): Hum... Euh...
Je n'eus pas le temps de répondre que Marc m'interrompit. Il me fit une tape su l'épaule et répondit à ma place:
- Bien sur qu'elle accepte !
Je le foudroyai du regard. Il me rendit un clin d'oeil. Je n'aime pas être en compagnie de personne encore plus quand la personne en question est une star de renommée Mondial comme j'avais pu le comprendre.
<<Mais dans quoi je me suis embarquée moi ! Je ne survivrais jamais devant les tonnes de paparazzis ! Déjà que je déteste que l'on me prenne en photo et si en plus c'est avec une des soeurs Kardashian, c'est encore pire !>>
À peine sommes nous sorties dehors, que tous ne furent que flash et paparazzis ! La lumière m'aveuglait et ils n'arrêtaient pas de crier dans tous les sens. C'était des questions stupides. En quelques minutes, ils voulaient déjà savoir tout de ma vie. Le métier de mes parents, mon prénom, ... Tous se résumaient à ma famille et je ne pouvais supporter ça plus longtemps. Je me stoppais net en plein milieu de la foule. Je m'excusais auprès de Kim qui ne comprenait pas ce qui se passait et je courus les larmes aux yeux en direction de chez moi.
Une fois dans mon lit, je laissais les larmes coulées. Encore une journée de plus où je n'arrête pas de penser à eux. Quoi que je fasse, quoi que je dise, tout se rapporte systématiquement à eux ! Je ne pouvais supporter le regard des autres sur moi, les questions qu'ils posaient pour mieux me connaître. Je préférais qu'on se confie à moi plutôt que l'inverse. La vie de célébrité n'était pas faite pour moi. Je n'aimais pas être sous les feux des projecteurs. Je préférais être dans mon lit en compagnie de mon journal et y écrire tous ce qui se bouscule dans ma tête.
La seule fois où on entendit parler de moi, fut à la mort de ma famille. L'histoire avait été placardé sur tous les murs et écrit sur les plus grands journaux. Tout d'un coup, je passais de la fille méconnue qui vit tranquillement avec sa petite famille, à celle qui se retrouvait toute seule et dont les gens avaient pitié. La pitié des gens, je n'en avais pas besoin ! C'était peu pour moi. Je voulais que l'on me laisse tranquille, que l'on me foute la paix et que je puisse vivre ma vie dans mon coin toute seule !
Je me souviens qu'au début où l'on m'avait placé dans l'orphelinat, toutes les adultes venaient me voir dans ma chambre si tout se passait bien. En fait, c'était un gros mensonge. Eux me disaient ça mais ils venaient plus voir si je ne tentais pas de me suicider ou d'essayer d'autre plan pour que ma mort à moi aussi soit plus proche.
La mort ? J'y ai souvent pensé. Pourquoi ? Car je la trouve cruelle. Pourquoi enlever la vie à des personnes qui ne le méritent pas. Pourquoi mes parents, pourquoi mon frère et ma soeur ? Pourquoi pas moi ? J'avais déjà pensé à me suicider mais je n'en avais pas eu le courage. Savoir que l'une fois qu'on ferme les yeux, il n'y a plus de bruit, plus d'images, plus de couleurs, ... NON ! C'est vrai que ma famille me manquait, mais je ne pense pas qu'ils auraient voulu que je meurs dans des conditions pareilles.
Comme chaque jour, je vidais mon corps de larmes. Pleurer, pleurer. Je crois que c'est la seule chose que je fais de mieux. Après tout, quand vous voyez votre famille périrent, que voulez-vous faire d'autres ? Je pris mon journal, le posa sur mes genoux et commença à écrire. Quoi ? Tous ce que je pensais. Ma famille, mon métier, ma vie... J'écrivais tout jusqu'à ce que je sente mon GSM vibrer...
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