II
Chapitre II: Les souvenirs sont une partie de notre mémoire qui ne disparaît jamais.
Je ne savais ce que je devais faire. Je voulais à tout prix continuer de prendre mes photos à ma façon avec leurs caractéristiques, leurs personnalités mais le fait de photographier des célébrités était très attirant aussi. De toute façon, il me reste la semaine pour y réfléchir. Je pris mon appareil dans mon sac..., m'installa sur un banc et observèrent les personnes. Un jeune couple se trouvait sous un arbre, le garçon posait de délicats baisers sur les lèvres de sa petite amie qui ne lâchait pas ses doigts entremêlés aux siens. Plus loin, une vieille dame était assise sur un banc et racontait des histoires à une petite fille. Je capturais tous ces moments pour que l'image n'est pas de fin. La photographie est extraordinaire, les moments que l'on aime mais que l'on ne veut pas perdre ni oublier, il vous suffit de cliquer sur un bouton pour que ce moment reste gravé à jamais. Les couleurs et les contrastes peuvent devenir magnifiques si vous le choisissez avec la bonne personne et le bon moment.
Je refoulais mes pensées, me levais du banc et me mis en route vers l'orphelinat. Sur mon chemin, je n'écoute que rarement de la musique. Vous allez me dire que pour une " ado " c'est bizarre mais pour moi, non. Les morceaux que je choisis sont toujours les mêmes et ils sont tous très vieux. En fait, ce sont les chansons préférées de ma défunte famille.
J'étais enfin arrivée dans ma chambre. Je m'y enfermais et laissais tomber mon sac à terre. Je me posais sur mon lit et pris dans mon bureau un cahier. Je commençais à écrire tout ce que je ressentais. Tout ce que j'avais sur le coeur. C'était comme un psychologue sauf que je suis bien trop timide pour parler avec une personne pareil et que je n'avais en aucun cas les moyens. Au fur et à mesure que j'écrivais, les larmes coulaient sur mes joues pour terminées écrasées sur les pages de mon livre. J'y racontais tout. Mes souvenirs, mon humeur, les propositions et rarement, les points positifs de ma vie. On pouvait les compter sur les 5 doigts d'une main sauf qu'il n'y en avait seulement que 2:
le premier, mon amitié avec ma meilleure amie. C'était ma confidente, ma moitié, c'était une soeur. Je pouvais tout lui raconter sans avoir peur d'être jugée. Elle me comprenait, je la comprenais, nos chemins étaient fait pour se rencontrer un jour où l'autre, sauf que le jour où j'ai perdu ma famille, j'ai tout envoyé balader. Elle y comprise. Je sais que j'aurais me confier comme l'aurait fait toute personne normale mais je n'y arrivais pas. C'était trop difficile pour moi. Je ne pouvais pas lui raconter l'accident, l'hôpital, l'orphelinat. Il y avait tant de choses.
La deuxième fut mon " histoire d'amour " avec Jackson. À 15 ans, j'avais décidé de remonter la pente, je me disais : " Vas-y, tu es jeune. Profites de la vie !" mais je me suis bien trompée. Nous étions sortis ensemble pendant 1 an, jusqu'à ce que je découvre que le jour où nous devions fêter nos 1 an ensemble, il me trompait avec une soi-disant une fausse blonde bien plus sexy que moi, comme il aimait le dire. J'avais été anéantie. Mes journées se résumaient à pleurer et pleurer. Je ne faisais que ça. Je voulais remonter la pente, m'en sortir mais il m'avait fait souffrir et j'étais blessée, j'avais mal. Quand je sortais dans la rue , j'avais l'impression d'avoir une étiquette sur le front où il était marqué : " la cruche". Il m'avait fallu plusieurs mois pour me reconstruire mais la plaie était encore légèrement ouverte.
Tout en écrivant ces lignes. Je réfléchis quelques instants, referma mon cahier des deux mains et me précipita vers la porte de ma chambre. J'arrivais quelques minutes plus tard au studio. Je passai essoufflé car j'avais couru pour venir jusqu'ici, devant la secrétaire qui me regarda intriguée et ouvrit la porte du patron. Assis sur son bureau, il me regarda de ses yeux mystérieux et les seuls mots que je sus dire furent:
- C'est d'accord...
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