Alors qu'ils venaient d'atterrir, le Directeur s'exclama:
- Nous sommes arrivés. Cally, CZ,OM et KC, avec moi ! Les autres, vous gardez le vaisseau. Je vous laisse un émetteur. A la moindre alerte, nous revenons alors tenez-vous prêts à redécoller au plus vite.
Les quatre Death Troopers se préparèrent et quand tout fût prêt, ils partirent. Ils ne machèrent pas longtemps, à peine un quart d'heure, avant d'atteindre l'endroit où Krennic devrait récupérer son document. Une fois sa mission terminée, il répartit, suivit de près par son escorte.
Soudain, alors qu'ils allaient atteindre la navette, un homme surgit de la foule et braqua un fusil blaster en direction de Krennic.
- J'aurais ces plans, dit-il. Vous ne gagnerez jamais !
Et il tira sur le Directeur, avant de s'enfuir, pourchassé par une patrouille de Stormtroopers.
Calysta agît alors instinctivement et se jeta​ en avant, interceptant le tir. Elle eut tout juste le temps d'entendre Max crier "Non !" avant de tomber, inanimée, dans les bras de Krennic, qui la rattrapade justesse. Elle ne se réveilla qu'une fois qu'ils eurent atteint la navette,pour repartir.
Elle avait mal. Très mal. Cela dit, c'était normal, elle venait de se faire tirer dessus. Mais alors qu'ils allaient arriver à leur destination suivante , elle ressenti une vive douleur puis elle  hurla. Et elle s'évanouit pour la seconde fois de la journée. Ses amis, inquiets, appelèrent le médecin de bord. D'après son diagnostic, ce n'était pas étonnant qu'elle aille très mal: le blaster, qui n'était pas du même type que celui du Directeur, tirait des balles d'argent, et elle en avait une logée entre deux côtes, juste sous le cœur.
- Il va falloir l'extraire, dit le médecin lorsque Calysta reprit connaissance, je dois t'anesthésier.
Elle fut donc soignée et suspendue pendant deux jours, le temps d'être complètement remise de ses blessures. Lorsqu'elle pût enfin revenir en service, le Directeur lui dit:
- Cally ! Comment vas tu ?
- Très bien, merci. Ouah ! Je ne suis partie que deux jours mais vous m'avez tous manqués.
- Merci, merci. Toi aussi tu nous a manqué. dit Max, qui venait d'arriver.
Calysta jeta un coup d'oeil à OM (ou Owen ) et fit remarquer qu'apparemment, ce n'était pas le cas pour tout le monde.
- Je l'avais bien dit, renchérit ce dernier, qu'une fille dans l'équipe ça allait nous retarder ! Ça se blesse tout le temps et après, ça va pleurer !
- Ah parce que j'ai l'air de pleurer ? OMG! Owen voit des choses qui n'existent pas ! Mais c'est magnifique !   s'exclama Calysta avec ironie.
Et sur ce, tout le monde éclata de rire. Sauf Owen évidement.
Soudain, alors que Calysta allait parler, elle fut prise de vertiges, sa vue devint troubla et tout devint noir.

    Lorsque la lumière revint, Calysta était à nouveau en pyjama, dans son lit et elle se sentait comme une jeune fille de treize ans au réveil. D'ailleurs, son réveil était justement en train de sonner. Neuf heures vingt deux... Vite, elle allait être en retard au collège ! Elle enfila rapidement un jean, un t-shirt et des sandales, prit son sac et courut dans le salon.
- Bonne journée ! cria-t-elle à ses parents en attrapant un croissant au vol.
Et sur ce, elle fila. Lorsqu'elle arriva, vingt minutes plus tard, devant la grille du collège, il n'y avait personne sauf Jess, sa meilleure amie. Jess ce n'était pas son vrai nom, elle s'appelait Jessica Hawkins mais tous ses amis utilisaient son surnom.
- Hey ! lança Jess. On commence à onze heures au final. Tu viens chez moi ?
Jessica avait la chance d'habiter à cinq minutes du collège. Calysta opina de la tête et la suivit. Arrivée chez son amie, elle annonça :
- Jess... Je dois te dire un truc. J'ai fait un rêve vraiment chelou hier soir. Ça parlait de...
- Chut ! Ne dis rien. Ça parlait de Krennic hein ? Ça fait une semaine que tu est allée voir ce foutu film et depuis, tu n'arrête pas de me parler de Krennic. Allez raconte !
Calysta lui raconta donc son rêve. À la fin, Jess s'exclama :
- Non ! Sérieux ? Tu t'es vraiment évanouie dans ses bras ?
À ces mots, Calysta se sentit rougir comme une pivoine.
- Et ce n'est pas tout, dit-elle. Il s'est réalisé. Ça fait trois ans que ça ne m'arrive plus, et là, boum ! Je m'y attendais pas du tout. D'ailleurs ça se voit, regarde : on pourrait sans problème comparer mes cernes au Grand Canyon.
Soudain, sa montre sonna : c'était l'heure d'aller en cours. La journée se passa donc sans encombres, malgré quelques remarques de ses professeurs car elle dormait en cours. Elle rentra ensuite chez elle et, n'ayant pas faim, elle monta se coucher sans manger, puis sombra dans un sommeil de plomb.