Chapitre 25
Je pars vers cet endroit avec l’espoir de ne pas me tromper ou de ne pas arrivée en retard…je cours sans m’arrêtée. J’ai mal aux jambes mais qui est le plus important mes jambes ou lui ? Pour l’instant et surement pour le restant de ma vie c’est lui sans aucun doute. Je cours jusque là-bas, de loin je ne vois rien. Je ne distingue rien mais ne pars espoir et continue de tracée ma vie vers le rebord de cette falaise. Je crois qu’il a déjà sauté et puis une ombre ce distingue. Il n’y a jamais beaucoup de monde là-bas mais en fin de soirée, au moment du couché du soleil il y en a encore moins. Cette personne qui a plutôt la carrure d’un homme est très près du bord, la peur m’attrapant l’estomac et le compressant, le serrant, me ralentit mais je ne m’arrête pas pour autant. Sa vie est plus importante que la mienne. Je cours, je vois le dos de cette personne. Je reconnaitrais ce dos entre mille. C’est le sien. Je cours et puis ralentis d’un seul coup, sans aucune raison. Je ne sais pas ce qui me prend, je ne devrais pas. Il ne m’a pas entendu. Je suis si discrète que ça, je ne pense pas. Il doit être tellement dans ses pensées qu’il ne m’a pas entendu. Je m’approche doucement, toujours discrètement, enfin le plus possible. Je ne sais pas quoi faire, le retenir maintenant, ou plus tard ou même le laisser sauter. Je le laisse partir j’aurais sa mort sur ma conscience et de toute façon je me demande comment je pourrais laisser faire ça, comment j’ai pue avoir une telle idée. Je suis un monstre rien que d’avoir pensé ça. Ce n’est pas mon ennemi mais juste mon ex petit-ami que je compte bien récupérer avant qu’il ne fasse le saut de l’ange. J’aurais due le faire, j’aurais due sautée il y a des années. Il ne m’aura pas revu et ne sera pas mal, pas autant qu’il ne l’est maintenant. Je l’ai détruit plus que lui il me l’a fait. Je suis un monstre d’avoir jouée à ce jeu. Je me sens si sale, si monstrueuse, si accablante, si horrible d’avoir faire ça. Je regrette ce jeu. Je le regrette amèrement. Je me sens si coupable. Je devais lui tendre la main et non tiré la sienne qu’il me tendait pour le suspendre dans le vide. Je ne sais pas qu’elle est ma place sur terre, qu’elle est ma classe sociale, qu’elle est mon grade pour avoir fait et pensé une chose pareille. Je me sens si mal, plus que jamais. Je ne savais pas que ce jeu pouvait aller si loin, si vite. Je me suis brûlée les ailes. Je ne sais plus volée, je ne sais plus vivre sans lui. Mon rêve dans la prairie aurait du être réel. Je m’en veux de lui avoir fait ça. Je ne suis qu’une ingrate, une égoïste. Je ne devrais pas vivre dans le même monde que lui. Je devrais être encore dans la rue. Je devrais encore vivre par mes propres moyens dans la merde de cette crasse me pourrissant la vie, l’existence. Je devrais y retournée mais l’instant est crucial. Je dois le sauvé mais je n’ose pas m’approcher. Je n’ose pas, j’ai trop peur qu’au dernier moment, qu’au moment où j’allais le retenir, il ne saute, qu’il ne saute dans les bras de la mort, qu’il ne saute dans l’espace du vide, qu’il ne s’envole vers d’autres cieux. Je cours vers lui de manière définitive. Il n’y a plus de retour en arrière. C’est ma dernière chance de ma racheter, de me rattraper, de me sauver, de la sauver. Je le retiens par le bras. Il ne retourne même pas. Je le teins fermement au cas où il partirait d’un seul coup. Ou bien je partirais avec lui dans le vide ou bien il restera avec moi sur la terre ferme. Il y a deux possibilités et j’ai déjà ma préférée. Je veux vivre mais pas seule, avec lui, lui et lui seul. Je veux qu’on soit deux contre le monde, qu’il y ait plus rien pour interférer entre nous, pour nous séparer.
Moi : …

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Suite à un commentaire et un vote. Merci de me lire, encore. :) Never Chance, est à sa fin. Merci de continuer de la lire. :) Je vous posterais, deux autres nouvelles que j'ai écrites. :)