Chapitre 38 - Ineffablement 2/2

Scène spicy, mais pas crue !

   Le soir, je portai délicatement Neven. Les étoiles dans l'œil, elle me regardait avec tendresse et amour, se délectant déjà de notre nuit. Les voiles de sa robe dansaient sous la lune, accompagnées par les bourrasques fraîches de l'automne.

Je grimpai sur le pont et entrai dans notre cabine que je refermai à clef. La bibliothèque et nos caisses de vêtements se trouvaient désormais à droite, près du porte-manteau, et notre lit à gauche. Je m'approchai des rideaux noirs et translucides qui suivaient les contours de notre couche. Je les tirai et déposai Neven sur la couverture couverte de pétales.

« C'est toi qui as eu l'idée ? supposa-t-elle en les touchant du bout des doigts, le regard curieux et attendri.

— Je voulais te faire plaisir, souris-je en lui donnant un baiser. »

Je la dévêtis du vêtement de Célestin que j'accrochai au porte-manteau et je déposai mon fourreau dans un coin. J'allumai quelques bougies, puis je me glissai sur le lit. Nous refermâmes les rideaux.

Face à elle, je caressais son visage du bout des doigts, le sourire amoureux.

« Tu as passé une belle journée ? questionnai-je. »

Elle hocha vivement la tête :

« Oui ! Beaucoup plus que ce que j'imaginais !

— Oh ?

— J'avais peur de faire une bêtise, rit-elle. Les mariages, tout ça... ça ne m'a jamais trop intéressée, tu sais ? Alors j'ai posé beaucoup de questions à mes parents pour comprendre comment ça se déroulait, ce que je devais faire ou ne pas faire... et j'ai si peu l'habitude de porter des robes ! J'avais peur de trébucher, ou que le vent soulève mes jupes, ou je ne sais quoi ! Mais tout s'est bien passé, finalement. Je suis soulagée, me confia-t-elle.

— Ça n'aurait pas été grave si tu avais fait une bêtise, la rassurai-je.

— C'était un jour important.

— Et alors ? L'important, c'est toi, moi, et notre amour. Et nos proches. Le reste, on s'en moque. »

Elle finit par me concéder un sourire tendre.

« Je t'aime, tu sais ? Je veux dire... c'est plus que quelques mots, ce que je ressens pour toi, murmura-t-elle, les joues rosies. Je ne sais pas comment t'exprimer à quel point je t'aime...

— Tu peux dire que tu m'aimes d'un amour ineffable. Comme moi pour toi. »

Elle plissa l'œil :

« Monsieur Corwett pourrait-il définir ce drôle de mot à Madame Corwett ? »

Je ris et l'embrassai tendrement :

« Pardon, ma chérie. Ça signifie que ce n'est pas exprimable en mots. »

Elle écarquilla l'œil.

« Oui ! C'est exactement ce que je ressens ! »

Elle s'accrocha à mon cou et se rapprocha de mon visage.

« Malo... je t'aime ineffablement... »

Je souris.

« Moi aussi, Neven. Ineffablement. »

Doucement, nous nous embrassâmes. Je n'osais pas la renverser sur le lit, craignant de déchirer sa robe. Alors, je me concentrai sur ses lèvres chaudes. Sur l'odeur de fleur qui embaumait mes narines. Puis sur nos langues qui commençaient à chavirer ensemble.

Elle se redressa, releva sa robe et s'installa à califourchon sur mes cuisses. Tout en continuant de m'embrasser, elle suivait les lignes de mes abdominaux du bout des ongles, me provoquant déjà quelques frissons.

Doucement, Neven attrapa mes mains pour les plaquer sur sa poitrine. Nous sourîmes : c'était toujours elle qui m'aidait à faire le premier pas. Je craignais trop de l'embarrasser ou de lui infliger quoi que ce soit de non consenti, alors je préférais la laisser me pousser à son corps.

En constatant que je ne bougeais pas, elle appuya mes mains sur ses seins en m'embrassant avec plus de fougue encore. Je commençai à mouvoir mes doigts le long de sa taille et de ses hanches, glissant brièvement sur ses cuisses avant de retourner à sa poitrine. Contentée, elle se reconcentra sur nos baisers en s'accrochant à mon cou d'une main, et en tirant sur ma chemise de l'autre. Sa paume taquine caressait mon flanc, remontait jusqu'à mon thorax. Elle s'amusa particulièrement avec mes tétons : nous avions appris que j'y étais particulièrement sensible. Et, à vrai dire, j'en ressentais déjà les effets.

Nous nous donnions des baisers de plus en plus langoureux, salivant de désir et d'envie qui nous submergeaient peu à peu.

Quelques instants plus tard, ma chemise était ouverte et ma pirate avait planté ses crocs dans mon cou. Entre les morsures et les baisers qu'elle distillait, je respirais de plus en plus fort, les mains sur ses genoux que je caressais. Elle s'en prit à mon torse et mes tétons, du bout de la langue. Elle me connaissait de mieux en mieux, et le désir montait plus vite que la marée une nuit de pleine lune.

« Neven... »

Mes doigts remontèrent jusqu'à l'intérieur de ses cuisses qui frémirent. Cambrée, elle continuait à me rendre fou de désir alors que je titillais sa peau brûlante.

Elle me laissa quelques instants de répit en m'embrassant, la langue entre nos lèvres, le corps brûlant de désir contre le mien. Je libérai sa chevelure de son voile et je le posai sur le bureau à nos côtés. Je repris l'exploration de ses cuisses qui s'ouvraient volontiers à mes avances.

Son corps se tendait dès que j'approchais trop de son intimité, et je me délectais de la taquiner avec mes mains. Je m'amusais à suivre le contour de sa lingerie, tirant les bords avec douceur, glissant le bout de mes doigts sur sa peau avant de m'éloigner, lui arrachant un geignement de supplice.

Elle lâcha mes lèvres dans un susurre :

« J'ai envie...

— Je sais. »

Je lui souris avec malice, et elle me suivit dans un rire :

« Je ne te connaissais pas taquin...

— C'est amusant de te voir si fébrile à chaque caresse... »

J'accompagnai mes mots d'une glissade sur le tissu humide qui couvrait son intimité, la faisant inspirer plus fort.

« Idiot que j'aime...

— Ineffablement. »

Le regard plus défiant, elle s'écarta et glissa ses mains dans son dos :

« À moi de jouer... »

Sa robe définissait de moins en moins ses courbes, glissant de son corps comme une goutte d'eau sur ses formes. Alors qu'elle allait jeter son vêtement sur le sol, je le rattrapai à temps :

« Ne l'abîmons pas. »

Elle leva l'œil au ciel.

« Pourquoi es-tu maniaque pendant notre nuit de noce ?

— Tu n'aimerais pas qu'on déchire ta robe de mariage ? supposai-je en la pliant soigneusement.

— Certes... »

Je la posai sur le bureau, en profitai pour récupérer quelques protections que je glissai non loin de nous quand nous en aurions besoin. Retourné dans notre cocon, mes yeux glissèrent sur sa poitrine que seules quelques bandes de tissus retenaient encore avant de remonter sur son visage.

Je caressai sa joue, puis frôlai le bandeau blanc qui couvrait son œil blessé. Je fronçai les sourcils : c'était drôlement rugueux.

« Tu peux le retirer, tu sais ? Ça n'a pas l'air confortable. »

Elle haussa un sourcil :

« Pas beau à voir, je n'ai pas envie que ça coupe l'appétit de mon pêcheur... »

Je souris avec tendresse :

« Ton œil ne me dérange pas. Tu es belle comme tu es. Vraiment. »

Elle détourna le regard, les bras croisés sur sa poitrine :

« Oui, mais...

— Le plus important est de profiter d'une belle nuit de noces, n'est-ce pas ? Tu as dû supporter ce bandeau toute la journée, repris-je en glissant mes doigts dans sa chevelure. Laisse-moi te libérer de ça... »

Délicatement, je le retirai et le posai sur le bureau.

Timide, elle fermait son œil à la paupière barrée d'une cicatrice, sans oser me regarder. Je glissai mon pouce dessus avec douceur :

« Fais-moi confiance pour notre nuit... Je t'aime ineffablement. »

Cette mention la fit sourire, et bien que mal à l'aise, elle ouvrit l'œil. Ce n'était pas tous les jours qu'on ne voyait qu'une orbite, c'était vrai, mais je passerais outre.

« Tu es magnifique. »

Je l'embrassai longuement, le regard ancré dans le sien.

« Merci... souffla-t-elle avant de s'accrocher à mon cou pour m'embrasser encore. »

Cette fois, je l'allongeai sur notre lit. En prenant garde à n'écraser ni son corps ni ses longs cheveux, je me plaçai au-dessus d'elle, les coudes posés aux côtés de son visage. Le torse contre sa poitrine qui se soulevaient en rythme, nous nous dévorions du regard en recommençant à nous embrasser.

Du bout des pieds, elle poussait mon pantalon pour essayer de le faire descendre dans des soupirs impatients. J'attrapai ses chevilles, les plaçai autour de ma taille, et je déboutonnai mon vêtement. Quelques instants plus tard, il était plié sur le sol avec ma chemise.

Je redressai la tête vers Neven qui se mordait la lèvre inférieure. Je l'interrogeai du regard en retrouvant ses bras.

« Tu ne sais pas à quel point tu es attirant quand tu déboutonnes ton pantalon... j'ai envie d'arracher les derniers tissus qui te restent... »

Un sourire désireux prit place sur ses lèvres une fois installé contre elle :

« A priori tu dois me trouver drôlement attirante aussi...

— Tu ne sais pas à quel point, soufflai-je en caressant sa joue avant de l'embrasser. »

Tout en l'aimant des lèvres, je chérissais sa poitrine de plus en plus dénudée du bout des doigts tandis qu'elle redressait son bassin contre le mien par appuis réguliers, tendant de plus en plus mon sous-vêtement. Frissonnant et désireux, je prenais le temps d'apprécier la chaleur de sa peau, reconnaissant les cicatrices qui la barraient, que je chérissais plus tendrement à coup de caresses.

Je relâchai sa bouche pour titiller sa gorge de baisers, et elle noua ses jambes autour de mes hanches, comme pour me demander de rester contre elle. Plus doucement et timidement, je jouais avec ses seins, fébriles à chaque effleurement du bout de la langue. Je les empoignais et les caressais, totalement libérés de tissus, concentré sur ses respirations qui allaient et venaient au rythme de mes doigts.

Plus timidement encore, j'embrassai son ventre, ses hanches, puis le dernier tissu qui lui restait, humide. Je caressai le lin brodé du bout des doigts, suivant ses formes jusqu'à taquiner la perle qui y était renfermée, lui volant quelques souffles à chaque fois. Je la laissai détendre son corps en me concentrant sur l'intérieur de ses cuisses brûlantes qui continuaient de frémir à chaque baiser.

« Neven... est-ce que je peux ? murmurai-je en tirant sur son sous-vêtement.

— Je n'attends que ça...

— Je veux dire... quelque chose de nouveau. Tu m'as déjà fait profité de ça... j'ai envie d'essayer de te rendre la pareille, soufflai-je en baisant encore le tissu. »

Elle écarquilla l'œil, les joues plus roses :

« Tu ne te forces pas ?

— Non, j'en ai envie. Alors, si tu en as envie aussi... ce serait avec plaisir.

— Eh bien... d-d'accord...

— Tu as déjà essayé ? »

J'essayais de comprendre ce qui la perturbait tout en retirant lentement sa dernière barrière de tissus.

« Oui, mais... comment dire... c'était pas son truc du tout, et ça a été si court que je ne sais pas trop si j'apprécie...

— On peut essayer si tu veux.

— Je veux bien...

— Tu m'arrêtes si ça ne va pas, d'accord ?

— D'accord. »

Pour commencer, je jouais avec mes doigts, dans des gestes habituels et tendres, pour la rassurer autant que possible. Elle se cambrait déjà sous mes caresses et titillements, et ses soupirs avaient le don de me faire frissonner aussi. Au fil du temps, j'avais appris à quelle intensité je devais appuyer, où, comment, à quelle durée, et elle n'avait presque plus besoin de me donner d'indications.

Ses gémissements étouffés et sensuels qui susurraient à mes oreilles au rythme de mes caresses firent courir des frissons le long de mon corps, et particulièrement dans le bas de mon ventre de plus en plus chaleureux.

Je me reconcentrai sur le trésor que m'offrait Neven, et tout en continuant de l'aimer du bout de l'index, j'approchai mes lèvres. Elle sursauta, mais m'encouragea à continuer d'un mouvement de hanches. À peine commençais-je à jouer du bout de la langue que sa voix monta d'un cran dans le plaisir.

Au fil des minutes où je prenais peu à peu mes marques, elle m'avait agrippé la tête, les doigts crispés et le corps tendu par le plaisir de plus en plus palpable entre ses cuisses brûlantes et humides du nectar que je goûtais. Du bout des doigts, je caressais sa poitrine sans cesser de la faire tourner de l'œil avec ma langue.

Elle s'essoufflait, la voix plus forte et intense à chaque soupir. Elle appuya encore et encore sur ma tête, comme si elle cherchait plus encore de plaisir et de pression contre sa perle, un désir auquel je m'attelais.

La pièce se remplit de gémissements de plus en plus brefs et stridents, et lorsqu'elle eut le souffle coupé, le corps crispé et plein de spasmes, elle se hâta de redresser ma tête ; trop sensible juste après l'extase, m'avait-elle expliqué.

Perdue, le corps ruisselant de sueur et de désir, toute tremblante, elle fixait la lointaine lueur des bougies d'un air absent. Sa respiration avait du mal à ralentir, alors, tendrement, je me replaçai au-dessus d'elle pour l'embrasser du bout des lèvres. Elle concentra son œil sur mon visage, et un léger sourire transparut sur son visage rouge et transpirant.

« Je suppose... je suppose que j'aime beaucoup... haleta-t-elle.

— Je suppose aussi.

— Merci... »

Je l'embrassai tout doucement :

« Je suis heureux d'avoir pu te donner autant de plaisir...

— Merci, merci... répéta-t-elle en m'embrassant de plus en plus rapidement.

— Prends le temps de t'en remettre. On peut même s'arrêter là, ce n'est pas...

— Pff ! Je suis plus endurante que ce que tu crois ! sourit-elle avec amusement. »

Quelques instants plus tard, elle avait noué ses jambes autour de mes hanches pour me ramener à son entrejambe. Elle gloussa à mon contact :

« Ne t'en fais pas, je vais m'occuper de toi tout aussi bien... »

Je frémis et l'embrassai avec plus de fougue encore, suivant ses courbes du bout des doigts, redescendant parfois jusqu'à la perle qui réagissait de façon de moins en moins virulente à un simple effleurement.

Quelques instants après, nous étions nus, l'un contre l'autre, à nous embrasser avec l'envie entre les cuisses qui gonflait de plus en plus. À ses mouvements de hanche, elle semblait déterminée à replonger dans le plaisir à mes côtés.

Tout en m'embrassant langoureusement, elle jouait avec moi du bout des doigts, me faisant soupirer plus fort contre sa bouche. Si je n'écoutais que mon désir, nous serions déjà unis, mais elle semblait vouloir faire grimper la tension autant que possible, et que c'était délicieux d'être esclave de ses mains.

Elle jouait avec mon membre, le faisant glisser vers son intimité brûlante et humide qui m'appelait jusqu'à mes entrailles bouillonnantes de désir. Entre deux baisers, je soufflai :

« Attends... une protection... avant que je ne fasse une bêtise... »

Elle haussa un sourcil :

« Tu ne veux pas que je te rende la pareille après ce que tu m'as offert ?

— Pas besoin, répondis-je en l'embrassant langoureusement. J'ai tellement, tellement envie de toi déjà...

— Une prochaine fois, alors, murmura-t-elle en me retenant contre sa bouche. »

J'attrapai ses jambes qui entouraient mes hanches pour les dénouer doucement et j'attrapai une protection que j'enfilai avec attention. Une fois prêt, je me rallongeai contre elle, et ses mains glissèrent au niveau de mes fesses, nous faisant esquisser un sourire complice.

« Prête ?

— Prête. »

Tout en l'embrassant longuement, je pris le temps de me placer, et tout doucement, de plonger avec elle. Je m'efforçais de rester patient et d'attendre ses appuis contre mes hanches dès qu'elle était prête à franchir un palier supplémentaire. Une fois complètement submergés, nous commençâmes notre valse de l'amour avec lenteur et douceur, le désir brûlant au fond de nous. Peu à peu, la danse devint plus rapide et rythmée, tellement rythmée que les pas claquaient de plus en plus fort, au gré d'une musique de gémissements harmonieux.

Dans des soupirs plus secs et plus vifs, le clappement final acheva de me bloquer la respiration lors d'un dernier mouvement.

« Malo... encore... quémanda-t-elle alors que j'étais perdu contre ses lèvres, les hanches crispées et frissonnantes. »

Aussitôt, je repris ma danse tant que je le pouvais encore tout en glissant mes doigts vers la perle encore désireuse d'étinceler. Ses soupirs résonnaient dans notre chambre dans la douceur et le plaisir, plus rapides et plus forts au fil de la dernière valse que je pouvais lui offrir.

Ses jambes se dérobèrent brusquement sur le lit.

« C'est bon... oh... merci... merci... »

Elle m'embrassa avec tant de fougue que j'oubliais de respirer.

Une fois plus calmes, je me détachai de Neven avec précaution et je m'effondrai à ses côtés. Elle se blottit tout de suite dans mes bras, le dos ruisselant de sueur. Je haletais encore, le plaisir irradiait toujours mon corps des pieds à la tête, me plongeant dans un état de somnolence et de béatitude intense.

« Tu as aimé ? murmura-t-elle en baisant mon cou.

— C'était... parfait. Comme toujours... et toi ? »

Son œil brilla :

« J'ai adoré ! Merci de m'avoir donné autant de plaisir... et deux fois... merci... cette nuit... est superbe. »

Je baisai son front humide :

« Merci à toi aussi, mon amour... Je t'aime... ineffablement...

— Je t'aime aussi... ineffablement. »


Le lendemain, je me réveillai dans la chaleur, les muscles engourdis par notre nuit plus que mouvementée. En jetant un œil près de moi, je retrouvai Neven toujours blottie dans mes bras, bavant sur mon torse, une jambe entourant la mienne. Je souris : comme je l'aimais, ma petite pirate.

J'attrapai la couverture que nous avions visiblement délaissée pour nous en recouvrir.

« Hm... Malo...

— Oui, ma chérie ?

— Je t'aime, bâilla-t-elle en se recollant à moi.

— Moi aussi. Tu as bien dormi ?

— Trop, trop bien... »

Et elle semblait partie pour y retourner.

« Malo... ça te dit qu'on prenne des vacances pour quelques semaines ? Je crois que les gens appellent ça « lune de miel ».

— Des vacances ? répétai-je.

— On pourrait continuer de naviguer, mais plus aborder... juste nous détendre... bredouilla-t-elle, encore embrumée par la somnolence.

— Ça me semble être une bonne idée, souris-je.

— Mais pas longtemps, hein. On est quand ? Le six octobre, je crois ? La remise du titre, c'est le trente-et-un décembre... alors seulement deux ou trois semaines. Ensuite, pour les mois restants, il faut qu'on reprenne nos activités. Je dois avoir mon titre de Souverain... il le faut... souffla-t-elle en replongeant dans les méandres du sommeil.

— Je suis sûr que tu l'auras. »

J'espère que cette scène d'amour vous a plu !

Elle est plus longue que la première, mais plus entrecoupée aussi de dialogues.

J'ai essayé quelque chose d'un peu plus descriptif sans aller dans le cru non plus, donc j'espère que c'est allé !

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top