Chapitre 26 - Sous les combats

Je souris à pleines dents :

« Il est vivant !

— Je suis soulagé ! souffla Issan. On a encore une chance !

— Et on va la saisir ! complétai-je en saisissant sa main. »

Une poignée aussi ferme que notre détermination. Vingt minutes plus tard, La Mora passa près de nous. Mathurin portait mon tricorne et se tenait dos au port : autant leur faire croire que j'étais encore aux mains de mon navire. Ils ralentirent la cadence et manœuvrèrent pour partir en direction de l'Ouest, vers le Repaire. Du côté du port, les navires avaient remarqué le passage de La Mora, et surtout, de mon inséparable chapeau. Si les marchands semblaient annuler leur départ en mer, les soldats, eux, s'agitaient. Ils hésitaient, pointant mon navire du doigt. Les corsaires et marines aussi.

« Il y a des risques pour que plusieurs navires poursuivent La Mora.

— Il y en a un qui part, regarde ! »

J'observai attentivement. Tenues mauves, mais peu décorés. Des corsaires. Lorsqu'ils commencèrent à s'éloigner de nous et à rattraper La Mora, Arguy donna l'ordre de lever les voiles au plus vite ! C'était sûrement notre cible ! Nous aidâmes à déferler les voiles aux côtés des gabiers. Nous prenions en vitesse. Je jetai un œil du côté du port, un autre navire se préparait à prendre la mer, mais il s'agissait d'un mélange de soldats et de corsaires. Ils avaient probablement besoin de bras. Les soldats seraient sans doute peu efficaces en mer, c'était bien différent du combat sur terre.

La Mora s'était arrêtée pour faire face au navire à voiles blanches. Mes hommes étaient armés jusqu'aux dents, attendant les ordres pour se battre, tandis que Mathurin discutait avec le capitaine du navire, un homme vêtu de violet de la tête aux pieds. Il racontait probablement qu'il y avait eu une mutinerie contre moi.

Deux minutes plus tard, les corsaires se rendirent compte que nous étions beaucoup trop proches pour être simplement de passage. Eh oui, vous étiez coincés entre nos navires ! Ils donnèrent l'ordre d'attaquer au plus vite. Je jetai un œil derrière moi : le bateau des soldats arriverait bientôt, il faudrait également s'en occuper, mais ce n'était pas de mon ressort.

« Alors, Neven, prête à aborder ? »

Célestin nous avait rejoints sur la vergue.

« On attend qu'ils se dispersent un peu et qu'une partie des hommes soit sur le pont pour y aller, proposai-je en observant attentivement l'écoutille.

— Tu penses qu'il est dans les cales ?

— Où, sinon ? »

Je me relevai et marchai prudemment jusqu'au bout de la vergue, me retenant à un cordage. Une vingtaine d'hommes sur le pont, certains sur La Mora, d'autres sur l'Irrévérence.

« On y va ! lançai-je en me jetant en première sur le navire. »

Balancée en avant, je glissai avec rapidité le long du cordage. Poignard sorti, j'atterris sur le pont dans une roulade, et je me redressai au plus vite. J'esquivai un coup d'épée perdu et me ruai vers l'écoutille en évitant les combats. Les corsaires ne semblaient pas m'avoir remarquée, trop concentrés à protéger leur vie. Je grognai en atterrissant sur le pont inférieur : je ne voyais rien. En garde, je me concentrais sur les bruits alentours en attendant mes compagnons : je préférais ne pas me risquer devant et me faire tuer à cause de l'obscurité.

L'instant d'après, on sauta auprès de moi.

« J'ai bien fait d'emmener une lanterne... chuchota Célestin. »

La coursive fut illuminée. Issan prit notre lumière, et nous avançâmes prudemment, moi devant, Célestin derrière, pour protéger mon matelot. Le bout du couloir débouchait sur une grande salle. Bien que j'eusse posé prudemment le pied, je me fis violemment planter dans l'épaule, ayant eu le réflexe de me tourner pour éviter la poitrine. Trois hommes attendaient en silence de part et d'autre du couloir.

« Tuez-les ! »

Je m'écartai d'un bond, l'ennemi arrachant l'épée au passage :

« Ils sont trois ! annonçai-je en saisissant plus fermement mon poignard. »

Célestin avait dégainé sa rapière et se tenait à mes côtés.

« On massacre, soufflai-je en observant les trois hommes s'avancer vers nous.

— Je prends le premier ! lança-t-il. »

Agile, il se battait surtout en parant et en contre-attaquant, sans oublier de faire quelques coups bas dès qu'il en avait l'occasion. Un homme mourut sous un coup de Célestin, blessé à la poitrine. Je m'avançai pour l'aider. Prenant à part l'un des deux restants, je parvins à le désarmer, le plaquer contre le mur et l'achever d'un coup dans la gorge. Il s'effondra sur le sol. Le capitaine en avait déjà terminé avec l'autre. Célestin décida de prendre les devants tandis que je tâtais mon épaule. Elle me faisait mal, je peinais à la bouger, et malheureusement, il s'agissait de la droite, celle que j'utilisais donc le plus.

« Tu vas bien ?

— Oui, ça ira. »

Je m'en occuperais plus tard, Malaury était plus important. Nous remarquâmes que cette salle était a priori l'endroit où se reposaient les marins : de nombreux hamacs étaient tassés dans un coin, mais rien d'autre.

« Plus bas, alors. »

Nous nous dirigeâmes vers une échelle. Je grognai en sentant que mon épaule n'appréciait guère que je force avec. Le sang coulait encore, le coup d'épée avait peut-être sectionné quelque chose qui ne fallait pas, mais cette blessure ne m'arrêterait pas.

Arrivés au pont inférieur, nous avançâmes silencieusement dans une large pièce qui semblait vide. De nombreux tonneaux étaient entreposés ici, il s'agissait probablement de leurs réserves. Je ne pus m'empêcher de soulever des couvertures pour éventuellement trouver quelque chose d'intéressant – pourquoi pas des bijoux – mais rien de particulier.

Où aller ? Deux couloirs différents. Je me tournai vers mes compagnons. Célestin observa mon épaule avec attention, puis il nous fit signe de le suivre dans celui face à nous : il ne me jaugeait peut-être pas assez en forme pour affronter des ennemis si l'on se séparait. À vrai dire, cette décision me rassurait : si j'avais pu agiter mon poignard tout à l'heure, je n'étais pas certaine de pouvoir livrer un combat long.

Lorsque nous arrivâmes au bout du couloir, nous nous retrouvâmes face à une porte. Célestin ne me laissa pas le temps de sortir de quoi crocheter qu'il l'avait déjà enfoncée d'un coup d'épaule. Garde-manger. Retour en arrière, nous prîmes l'autre couloir, et une nouvelle échelle nous attendait. Mon ami s'y glissa le premier et je suivis, évitant de trop me retenir du bras droit.

Issan voulut parler, mais je lui intimai de se taire en glissant mon index sur mes lèvres : autant tenter de les prendre par surprise. Nos mouvements étaient probablement couverts par le bruit du combat plus haut, nous pouvions en tirer parti.

Nous avançâmes dans le seul couloir qui nous était présenté. Diverses portes apparaissaient à mesure que nous marchions, mais nous n'entendions rien de particulier, et le fond était vide. Célestin pointa la porte la plus éloignée de l'échelle. Il tenta de l'ouvrir, mais elle était verrouillée, alors il donna quelques coups d'épaule jusqu'à réussir à l'enfoncer. La pièce était vide. Encore une dizaine de portes.

A la quatrième, nous trouvâmes un homme aux mains nouées dans le dos, habillée de haillons, l'air épuisé. Célestin le secoua, et il peina à ouvrir les yeux.

« Eh, tu m'entends ? Il y a d'autres prisonniers ici ? »

Il voulut parler, mais il ne parvint qu'à hocher la tête. Issan le détacha d'un coup d'épée et se remit à suivre le capitaine. Nous trouvâmes encore d'autres prisonniers, mais toujours pas de Malaury. Soucieuse, j'observais Célestin se masser l'épaule, avant d'enfoncer l'avant-dernière porte. Elle s'ouvrit violemment.

Un profond soulagement m'envahit. Je poussai mon ami pour me précipiter à l'intérieur et je soulevai délicatement le visage de mon second. Ses lèvres étaient sèches, rougies de sang. Une arcade éclatée, le visage parsemé de bleus, des cernes, et une profonde fatigue. Torse nu, de nombreuses marques ressemblant à des coups de couteau et de fouet le martelaient, parfois fraîches et sanguinolentes.

« Malo ? appelai-je en commençant à couper les liens qui le retenaient à une chaise. »

Soudain, il bougea, ouvrit les yeux, et hoqueta de surprise, avant de tousser, sèchement. Il avait l'air assoiffé et épuisé.

« Eh ? Malo ? souris-je désormais en glissant mes mains sur ses joues, le front contre le sien. Tu vas bien ?

— Je... je suis content de te revoir... »

Ses yeux brillaient de bonheur.

« Moi aussi... On part d'ici, on rentre chez nous, viens, murmurai-je en tendant mon bras vers lui. »

Il s'y accrocha, se redressa, mais manqua de tomber. Je le retins de toutes mes forces, grimaçant car il s'appuyait sur mon épaule blessée.

« Pardon... je suis... faible...

— On va te sortir de là, soufflai-je en l'accompagnant. Ne parle pas, avance, ça va aller. »

Issan soupira de soulagement et glissa un bras autour de sa taille pour l'aider à avancer. Malaury voulut ronchonner, mais il se ravisa en se mettant à tousser.

« Content de te revoir, Malo, lança Célestin avec un grand sourire en lui donnant une tape sur le bras. Allez, on y va vite, j'espère que tout se passe bien là-haut. »

Mon ami monta en premier et nous aida à soulever Malaury jusqu'à lui. Je laissai Issan passer, et les rejoignis en soupirant de douleur : j'avais oublié mon épaule pendant un instant.

« On dirait que ta blessure te gêne...

— Je me ferai soigner après, ça ira. »

Je ne m'arrêterais pas, pas alors que Malaury venait d'être retrouvé ! Nous guidâmes le colosse jusqu'à l'échelle suivante, procédant de la même façon.

Arrivés à la dernière échelle, Célestin chuchota :

« L'opération sera plus risquée, on ne connaît pas la situation sur le pont... ce que je vous propose : je sors, je me bats et libère la place autour de l'écoutille. Dès que je te le dis, Issan, tu suis, et tu tires Malaury avec toi. Neven, tu fermes la marche, et tu te concentres sur ta protection. Nous, on gère Malo. Compris ? »

Nous acquiesçâmes. Célestin avait toujours su improviser en combat et s'en sortir sans trop de blessures, alors je lui faisais confiance. Grimpé, des coups de sabre tintèrent au-dessus de nous.

« Allez ! Vite ! »

Issan se précipita vers l'échelle avec Malaury. Il le tira de toutes ses forces vers lui, mon second se hissant du mieux qu'il le pouvait sur le pont, et je grimpai à mon tour. J'observai rapidement autour de nous : le navire de soldats s'en était pris à l'Irrévérence, sauvagement gardée par les hommes de Célestin : le combat en mer ne réussissait clairement pas à ces habitués de la terre ferme. Je reconnus certains de mes hommes autour de moi. La Mora semblait avoir été prise d'assaut également, mais nous étions en supériorité numérique.

« Toi ! hurla-t-on dans mon dos. »

Je gémis : un coup de couteau près de ma nuque. La douleur me sonna quelque peu, et frissonnante, je me retournai, ma capuche s'échouant sur mes épaules à cause d'une bourrasque. Je croisai deux pupilles sombres, celles du capitaine des corsaires, habillé de mauve, à trois pas de moi. Un éclair de satisfaction parcourut ses yeux tandis que je le foudroyais du regard, resserrant mes doigts sur ma dague. Il hurla :

« On se replie ! On peut piéger Neven l'Écarlate ! »

Je retirai le poignard dans un grognement, ma vision se troubla et mes jambes s'affaiblirent. Je me sentais chaude et froide à la fois. Le sang coulant abondamment le long de mon dos me faisait frissonner. Je commençais à me mettre en garde face à la foule d'hommes et de brumes : je n'étais pas en état de me battre, je me sentais frêle, capable de tomber d'un instant à l'autre, mais je n'avais guère le choix.

« Eh ! Viens vite ! »

Issan me tira vers lui, un bras autour de ma taille.

« Protégez-la ! mugit Célestin, un pied sur les bastingages. »

Une main serrant un cordage, les cheveux en vent, il jaugeait la situation sur le pont, repoussant les ennemis d'un coup de rapière bien placé dès que l'on s'approchait trop de lui. Il donnait des ordres dans la masse du combat pour aider ses hommes à se rapprocher de lui et fuir.

Je m'efforçai de me concentrer pour me ressaisir. Ce n'était pas le moment de m'évanouir. Je suivis plus vigoureusement mes compagnons, entourée par des hommes de La Mora et de l'Irrévérence, prêts à me protéger au péril de leur vie. Précipités vers des cordages, j'en attrapai un, et sur le point de m'élancer vers le bateau de Célestin, un hurlement m'empêcha de sauter. Issan.

Agenouillé, il pressait ses mains sur le côté de son visage, saignant par grandes gerbes. Il couinait, soupirant, gémissant, tremblant. Une oreille gisait sur le sol. Le capitaine des corsaires dressa son sabre pour l'achever, mais j'eus la vivacité de lui balancer son poignard au visage. Il s'écarta pour esquiver, et j'en profitai pour tirer Issan vers moi, le tenant par le bras, et je m'élançai vers l'Irrévérence. Mon épaule droite m'avait fait grimacer durant la traversée, et nous atterrîmes sur le pont en catastrophe, effondrés sur le sol.

« Eh ! interpellai-je. On a un blessé ! Il a besoin de soins !

— Tu peux t'enfuir, pirate ! hurla le capitaine ennemi dans mon dos. T'es bientôt morte ! C'en est bientôt fini de toi ! Bientôt, tu... »

Il s'interrompit dans un cri de douleur. Je me reconcentrai sur mon marin. J'eus du mal à me relever, me sentant trembler quand je forçais, mon épaule me relançait par piques répétitives. Je tirai lentement mais sûrement Issan dans un coin où il serait plus en sécurité que vers les bastingages. Il pleurait, criait, la douleur dans sa voix me déchirait, les mains toujours plaquées contre ce qui était autrefois son oreille.

« Là, là ! Je suis là ! répétai-je pour le rassurer. »

Je l'adossai contre un tonneau.

« On va s'occuper de toi ! Regarde-moi ! »

Il ne m'écoutait pas, il respirait vite, il ne parvenait pas à se calmer. Je jetai un œil autour de moi. Célestin venait de réussir à embarquer Malaury avec lui sur le navire. Je me précipitai vers mon second pour le tirer au plus vite vers le petit coin que j'avais trouvé pour Issan. Qu'il était lourd !

Je m'effondrai à plat ventre, une douleur cinglante à l'arrière de ma cuisse. Brûlante, coupante, sûrement un coup d'épée. Malaury voulut se redresser, mais je me retournai plus vite et bloquai de justesse le coup de sabre d'un corsaire. Violent coup de pied dans les chevilles, il ne trébucha pas. Alors qu'il tentait à nouveau de m'attaquer, je parai puis saisis la lame à pleine main, tirant vers moi pour le faire basculer. Au sol, je l'achevai d'un coup de poignard dans le torse et poussai le corps sur le côté.

Je grognai en sentant mes blessures me tirailler. La fièvre était de retour, je me sentais fébrile et brûlante, ma vision s'assombrissait. Je me tournai vers Malaury qui tentait de se redresser pour avancer. Avec toute la peine du monde, je me relevai, et je recommençai à tirer mon second à bout de bras. Je grommelais sous la douleur, mais je ne devais pas cesser, je devais le mettre en sécurité. J'ignorais comment j'arrivais encore à faire preuve d'un semblant de force, je me sentais lessivée et fragile, tenant à peine sur mes jambes.

Je m'effondrai finalement aux côtés de Malaury une fois notre endroit de repli atteint. Ma vision se troublait, je respirais fort. La blessure du coup porté par le capitaine était encore vivace, je saignais probablement, je me sentais épuisée.

« Eh, reste avec moi... un médecin va venir... tenta de me rassurer Malaury. Toi aussi, Issan. On est sains et saufs, ça va aller... eh, ça va aller... continuait de répéter mon second, serrant fermement nos bras. »

Il toussa. Je hochai la tête, me concentrant pour ne pas perdre connaissance, probablement dû à la perte de sang. Malaury semblait lessivé, mais il nous observait avec inquiétude. Une belle bande de bras cassés... cette pensée me fit rire légèrement. On était sains et saufs. À peu près.

Du mouvement attira mon œil. Le drapeau noir était hissé, c'était le signal de repli. Je voyais si flou... je me sentais encore plus partir. Je jetai un regard inquiet vers Malaury. Il sembla comprendre, et il me tira délicatement jusqu'à lui. Je laissai ma tête glisser sur son épaule, mon œil commençant à se refermer sans que je ne puisse le contrôler.

« Non ! Reste là ! »

Je me concentrai sur la voix de Malaury, sur les glapissements d'Issan. Un certain calme semblait être revenu sur le pont. Sans doute avait-on repoussé les derniers soldats et corsaires et pris la mer.

« Les médecins arrivent... tiens encore un peu, qu'on prenne soin de toi... »

Il se remit à tousser.

« La Mora ? parvins-je à souffler.

— Ils sont loin devant, ça va... on ne nous suit pas...

— Qu'un marin nous apporte des vivres ici ! De l'eau fraîche et de la nourriture ! cria une voix grave. »

L'homme reprit d'une voix moins forte, s'adressant probablement à un autre :

« On s'occupera mieux de Malaury après, il va déjà pouvoir se réhydrater, le pire sera évité. Je m'occupe d'Issan, et toi, de la capitaine Neven, d'accord, Louis ?

— Oui ! »

L'instant d'après, un homme d'à peine vingt ans me parlait avec douceur :

« Je vais vous soigner. Restez calme, et concentrez-vous sur ma voix... »

Je voulus acquiescer, mais je sombrai contre l'épaule de Malaury.

Alors... pour l'anecdote, je comptais vraiment tuer Malaury... mais il m'a trop manqué. C'est pour cette raison que j'ai inventé Célestin (et qu'il semble peut-être sortir de nulle part - arrangé à la réécriture car je le cite au tome 1, en train de longer la route où Malo est tombé d'ailleurs) ! J'ai pu vraiment le développer dans cette version (et je vais encore le développer d'ailleurs !) j'en suis très contente ^-^ !

Une de mes premières idées (finalement abandonnée), c'était aussi que Célestin avait déjà récupéré Malo, et que Malo se ratait en sautant sur le navire de Neven, et qu'elle le rejoignait dans l'eau et l'embrassait, sous les yeux de tous.

Mais... je me suis dit qu'un peu plus d'enjeux serait plus intéressant ! :)

Là on va partir sur la réécriture des 10 derniers chapitres ("totale" si je puis dire, car j'aimerais tout remanier, à part les 2 ou 3 derniers chapitres !). J'ai beaucoup d'idées, mais peu de jours (dans le roman) pour les placer, donc je vais me laisser porter par l'instinct ! 

Au programme : du développement Neven / Malo niveau relation, quid du bébé (si elle en parle !), du développement de Mora, et je dois développer encore mon cher Célestin ! :3

Donc pour l'instant, on part doucement sur 1 chapitre par semaine. Si je vois que j'ai beaucoup d'avance, le rythme accélèrera ! :)

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