La mission vient de s'achever, l'équipe Gai se dirige vers le village mais en cours de route l'averse tombe, la pluie fait rage les obligeant à s'arrêter et trouver un abri.

Neji active son byakugan pour repérer un endroit où s'abriter.

— Là bas, dit-il en se dirigeant vers le lieu.

Les autres derrière le suivent.

Ils sont dans une grotte assez profonde mais ils préfèrent ne pas s'aventurer plus loin.

Tenten regarde la pluie tomber, ça n'a pas l'air de vouloir s'arrêter d'aussitot.

Gai et Lee plus loin disent de profiter de l'attente pour faire des exercices. Ces deux là sont vraiment pas possible. Quant à Neji, il s'assied en tailleur contre la paroi de la grotte les yeux fermés.

La pluie tombe de plus en plus fort, c'est sur qu'ils en ont encore pour longtemps ici.

La nuit tombe, il fait froid, très froid. Ils font du feu grâce à l'armurie de Tenten et se réunissent autour.

Plus tard, Lee et Gai finissent par s'endormir du à leur exercice et le froid qui devient vif.

Tenten et Neji sont silencieux, seul l'averse qui frappe brise ce silence.

Elle grelotte et serre ses mains contre elle.

— Tu as froid ?

— Oui, répond t'elle en frissonnant.

— Tu devrais te rapprocher du feu.

Elle s'exécute et s'avance près du feu et de lui par la même occasion.

— Tu n'as pas sommeil ? demande t'elle.

— Pas vraiment.

La chaleur du feu la réchauffe quelque peu.

Elle laisse glisser sa main lentement sur la paroi du sol mais celle-ci rencontre un obstacle.

Elle sent quelque chose de chaud, des doigts... C'est la main de Neji.

Elle rougit.

Bizarrement il n'éloigne pas sa main, elles restent ainsi proche et elle sent des picotements à cet endroit.

Lentement, les doigts de Neji se renferment sur les siennes.

Son cœur s'affole, pourquoi est-ce qu'il fait ça ?

Elle tente un regard sur leur main entrelacés, et remonte doucement les yeux pour le regarder.

Elle capte son regard, il la fixe aussi. Il ne parle pas, il plonge juste ses yeux dans les siens.

Ils se fixent l'un l'autre sans ouvrir la bouche. Ça aurait pu la gêner mais elle se sent bien contre son regard chaud qui fait battre son cœur.

Ils se rapprochent, sans trop savoir pourquoi et Neji serre plus fort sa main contre la sienne.

Elle sent ses yeux lui parcourir puis s'arrêter sur ses lèvres. Elle se mort celle inférieur et il soupire.

Vient-elle de voir l'envie dans ses yeux ou c'est juste son imagination ?

Ils sont plus proche, ne le remarquent-ils pas ?

Leur regard sont différent, ils s'attirent et ne veulent plus se lâcher.

Aucun mot ne s'échange, juste le bruit de l'averse qui brise ce silence un peu chaud ?

De plus en plus ils sentent chacun leur souffle sur leur peau, chatouillant avec torture ou délice leur visage plus que près.

Neji lui donne chaud, son regard lui donne chaud, son souffle l'a fait frissonner mais pas de froid, mais de désir.

Lentement, très lentement, leur yeux se ferment, leur lèvres se rapprochent, se touchent et puis se mouvent.

Leur bouche s'ouvrent, soupirent d'aise, se séparent puis se rapprochent avec plus de fougue.

Il caresse sa joue, et elle passe sa main derrière sa nuque et il en frisonne.

Il aime son touché un peu maladroit, un peu hésitant mais fascinant et délicat.

Elle a prit froid mais lui il lui donne chaud.

Ils n'entendent plus le plouc et plac de la pluie mais leur cœur qui battent à l'unisson.

Il aurait voulu juste caresser sa main mais la tiédeur de sa peau a fait tomber ses barrières. Il se laisse aller et il en est pas déçu.

Neji souffle contre ses lèvres la faisant frissonner, se détachent d'elle et la regarde dans les yeux.

Ses joues sont rouges et ses lèvres gonflées. Il les caresse de son pouce et elle suit son regard.

— Neji...

Il secoue sa tête. Pas d'explication il en a pas - Si il en a une mais n'ose l'avouer.

Il se couche avec elle et la serre contre lui. Il se laisse aller à un désir refoulé.

* * * * *

Tenten se réveille le matin, elle ne sent plus ses bras, c'est vide à côté d'elle.

Peut-être qu'elle a rêvé, mais les souvenirs sont réels, elle ressent encore la chaleur de ses lèvres contre les siennes.

Lee lui demande de se lever pour rentrer au village.

Elle le cherche des yeux et le voit.

Il ne la regarde pas - Au fait si mais avec son air impassible. Il ne va quand même pas faire ça ? Comme si rien ne s'est passé.

Elle ne peut pas oublier ses lèvres contre les siennes, elle ne peut pas oublier son regard entré dans le sien, et surtout pas qu'elle a dormi dans ses bras.

Il ne l'a jette pas un regard, même pas un seul. Pas ça. Il ne peut pas faire ça.

Ils sortent, l'air est frais voir glaciale. Il a plu une bonne partie de la nuit.

— Quel froid ! J'ai cru que j'allais gelé la nuit, se plaint Lee.

Gai approuve.

— T'es pas d'accord Tenten ? demande Lee.

— Euh... Je... J'ai pas vraiment eu froid, dit-elle en regardant Neji en pensant à leur deux corps contre l'autre.

Aucune réaction, rien, il continue d'avancer.

Elle sent ses yeux se mouillés mais elle ne risque pas de pleurer, pas ici en tout cas.

* * * * *

Ils arrivent à konoha, ils font leur rapport puis se séparent, il lui dit juste aurevoir, comme d'habitude.

Tenten arrive chez elle, se couche dans le lit. Peut-être quel a rêvé au final mais elle sait que c'est réel, ses yeux pleurent.

Trois jours passent, elle s'énerve de plus en plus contre lui pendant les entraînements.

Lee et Gai ne comprennent pas.

— Pourquoi est-ce que tu T'énerve contre lui comme ça ? Il n'a rien fait, s'exclame Lee.

— Si, il m'a fait quelque chose, répond t'elle, en colère.

Le visage de Neji se crispe, c'est une première.

Il n'aurait pas dû faire ça, il le sait. Mais ses barrières qu'ils errigent chaque jour sont revenus à l'assaut, ce même lendemain alors qu'elle les a fait tomber la veille.

— On devrait vous laissez, dit Gai sensei.

— Il n'a rien à me dire, j'ai bien compris le message.

Toutefois, Lee et Gai partent et les laissent seuls.

Tenten le regarde, elle risque de pleurer. Pas devant lui. Jamais.

Elle s'avance pour s'en aller et passe près de lui. Il lui retient la main et la force à le regarder.

— Lâche moi, je sais bien que le grand Neji Hyuaga n'a d'explication à donner à personne.

— Je ne sais pas ce qui m'a pris.

— Et c'est tout ? Tu aurais mieux fait de ne rien dire. Tu m'ignores pendant trois jours après m'avoir embrassé pour me sortir ça ?

— Je me suis laissé aller ce soir là sur quelque chose que j'ai toujours rêvé. Oui je sais après j'ai fais l'idiot, j'aurais dû venir te parler.

Le ciel s'assombre. Va t'il pleuvoir ?

Neji la prend dans ses bras et lui chuchote à l'oreille.

— Je suis désolé.

Il est si sincère, elle le sent au son de sa voix. Son cœur flanche.

Pourquoi est-ce qu'elle l'excuse ? Aussi vite ? Elle veut l'en vouloir encore un peu.

Mais elle l'aime, et lui pardonne de l'avoir blessé ainsi.

— Tu m'as blessé.

— Tu peux me détester.

— Non... Je ne veux pas, dit moi juste pourquoi tu m'as embrassé et que pour toi ce n'était pas un jeu.

— Ce n'était pas un jeu Tenten, je ne ferais jamais ça. Comprend juste que je t'aime et que...

— Tu m'aimes ? le coupe t'elle.

Elle se détache de lui et le regarde, le même regard que cette nuit là.

Son cœur s'affole, il bat fort, très fort. Quand il acquiesce, il pose ses lèvres sur les siennes.

Le ciel gronde, et des perles d'eau frappent leur corps, il pleut mais pourtant ils n'ont pas l'air de s'en soucier.

Elle veut répondre mais il l'en empêche.

— J'ai déjà eu ma réponse, dit-il.

Elle sourit et elle l'embrasse à nouveau.

Ils ont l'impression que le bruit de la pluie est si lointain, ils ne voient qu'eux et ne ressentent que leur émotions qui parlent.

Ils n'ont pas besoin de mot, leur yeux parlent à leur place, leur toucher exprime ce qu'il y'a au fond de leur cœur.

Il glisse sa main sur son fin visage qui est froid à cause des gouttes de pluie.

Il tient son visage entre ses mains qui se réchauffe sous ses doigts.

Il se rapproche d'elle, frôlant son nez de ses lèvres, sa joue, ses pommettes.

Elle lâche de faible soupir et pose délicatement ses mains contre son torse.

Il est mouillé, tous les deux en fait. Mais ils s'en foutent un peu, ils aiment juste ce moment et ne peuvent pas le briser.

Enfin, il presse ses lèvres contre les siennes puis elle se serre contre lui, il fait froid.

— Neji ?

— Hmm ?

— Il pleut.

— On rentre un peu plus tard.

Pourquoi mettre fin à cette instant maintenant ? Ils se sentent bien tous les deux.

La pluie tombe sur leur deux corps enlacés.

..........

L'écriture est au présent ( même s'il y'a des mots au passé xd )

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6 novembre

Marie