Le matin tôt, je me réveille et vais directement prendre une douche, je réveille Illan et vais à la cuisine pour lui faire à manger.

Il me rejoint une fois finis.

Lui : tu es prête ?

Moi : ouais, je vais aller chercher un bon local aujourd'hui.

Lui : tu ne m'avais rien dit.

Moi : si hier matin, tu oublies vite idiot.

Lui : ok mangeons-moi, je te dépose.

Moi : d'accord.

Ensuite, l'on mange dans le silence, ce qui est très rare, mais bon.

Moi : le canapé devrait être purifié.

Il rigole.

Lui : j'y pensais aussi, tu es partante pour tout, je pense que jamais, je n'aurai mieux que toi.

Moi : je t'aime.

Je lui fais un bisou.

Illan: on y va, prépare-toi rapidement.

Il part s'installer dans le séjour et je monte m'habiller.

Je mets un jean et une chemise avec des escarpins.

Ilan : tu fais vite s'il te plait.

Je descends le retrouver.

Lui : tu comptes aller où comme ça bébé ?

Moi : avec toi bien sûr.

Lui : ce jean moule trop tes fesses, c'est grave.

Moi : Illan, je sors comme ça, tu m'as connu comme ça.

Illan: je t'ai connue avec une robe ample et des pompons brefs.

Moi : allons-y bébé.

Il rigole

Lui : que ferai-je de toi.

Moi : rien mon chou.

On sort et il me dépose devant le local, j'ai passé toute la journée faire différent local pour trouver où je pourrais monter mon cabinet d'avocat.

L'architecte qui m'a accompagné à essayer de me conseiller se chargera de la décoration et de l'ameublement.

Moussa : je pense que l'on a enfin trouvé un qui sera top.

Moi : oui cet appartement est énorme et si on l'aménage bien, ce sera très bien, la deuxième chambre sera une salle de réunion et je veux trois boxes, on va démarrer à petite échelle.

Moussa : oui ça peut se faire, je vais tout faire inchallah demain, je commence à t'envoyer les plans pour que l'on puisse commencer les achats.

Moi : merci beaucoup mec ça me fait tellement plaisir.

Je regarde ma montre, on avait payé la caution et les deux premiers mois.

Il était 21 heures quand moussa m'a déposé devant chez moi, j'étais en plein stress, Illan était au balcon et moussa m'a ouvert la porte et est venue me saluer avant de partir au lieu de prendre l'ascenseur, je prends les escaliers, j'avais une boule dans le ventre et pleins d'appels manqués, je sens fichus iPhone avec sa batterie qui ne tient jamais longtemps.

J'ouvre avec mes clés.

Moi : bonsoir bébé.

Son visage était vraiment serré.

Illan: marietou, je veux mon dîner d'ici à 20 minutes.

Il se lève et quitte là salon.

Il ne m'a pas engueulé, s'il ne dit rien, c'est parce qu'il est en colère.

Lui : au lieu de réfléchir, tu ferais mieux de te dépêcher, tu as 17 minutes.

C'est quoi le probléme?

Je lâche mon sac et enlève mes talons, je me dirige vers la cuisine. Je sors le méchoui que j'avais mis dans le four ce matin et l'y remet pour que ça chauffe. Je me fais des sauces à l'oignon rapidement et des frites. Je me suis prisé pour un flash ce soir, j'ai enfin fini, je sors la viande, dresse la table et installe tout.

Moi : bébé vient s'il te plaît.

Je le vis descendre torse nu en jogging TUEZ-MOI IL EST TROP SEXY.

Moi : tu, tu, tu peux venir t'installer.

Lui : tu as vu l'assiette dans le levier, c'est moi qui me suis fait à manger à force de t'attendre.

Moi : tu n'es pas sérieux.

Lui : très sérieux, je veux du thé

Moi : quoi ?

Lui : tu entends mal ou quoi ?

J'étais tellement fatiguée et choquée.

Moi : Illan, tu sais comment je suis fatiguée aujourd'hui, je t'en prie, je me suis tué pour faire vite et que tu ne sois pas déçu de moi, tu me dis que tu n'en veux pas, que tu sais ce que ça me fait.

Illan: bébé, je veux du thé.

Moi : je m'en fous, tu vas aller te dire ton thé toi-même sale con.

Illan: uno, tu ne me parles pas comme ça.

Moi : Illan bouge.

Je monte dans ma chambre et me dirige vers les toilettes, je prends une longue douche et je me prépare rapidement et descend, je me sers et m'assois dans la cuisine pour manger une fois finis, je garde le reste dans le frigo et vais me brosser, je me couche sur le lit.

Le problème, c'est qu'il s'en fout tellement je ne sais même pas quoi faire, moi qui rêve de lui raconter ma journée et les plans, mais bon, à quoi bon.

Il entre dans la chambre et prend ses coussins et une couette et sors de la chambre.

Moi : Illan, tu vas où s'il te plaît.

Lui : je n'ai rien à faire dans ton lit vu que tu ne te comportes pas comme ma femme.

Moi : du thé Illan toi, il t'arrive quoi.

Il entre dans l'autre chambre et s'installe, je vais m'assoir au pied du lit
.

Moi : mon amour, tu as quoi ?

Lui : bonne nuit bébé.

Moi : ARRÊTE DE DIRE BÉBÉ ÇA FAIT UN MOIS TU ME PARLES DE DÉSERTER LA CHAMBRE CEST QUOI ÇA ILLAN TU NE M'AVAIS PAS PROMIS ÇA.
TU M'AS MIS DANS CE MARIAGE POURQUOI À CHAQUE FOIS QUE JE VAIS RENTRER TARD JE VAIS VIVRE ÇA ILLAN.

LUI : JE TE RAPPELLE QUE J'AI ATTENDU TOUTES MA VIE DONC TU N'AS RIEN À DIRE.

MOI : QUI T'A DEMANDÉ D'ATTENDRE Ce N'EST PAS MOI JE NE SAVAIS PAS EN PLUS PUTAIN ?

Lui : sors de cette chambre bébé.

Moi : Illan, j'ai déclaré non.

Lui : eh bien reste, mais tu ne dors pas avec moi

Une heure plus tard, il s'endort, je me mets sur lui et le serre dans mes bras et dors avec lui, je commence à flipper, mais tellement.

Deux mois plus tard.

Rien ne s'est arrangé, Illan rentre tard alors que toute la journée, il m'envoie des messages de, tu me manques et bla bla bla, mais quand il rentre, c'est comme si l'on me l'avait changé.

Je devais aller voir la sœur de ma mère aujourd'hui, je n'en pouvais plus, j'étouffe dans cet appartement. Mes bureaux sont prêts et l'on a commencé à bosser, j'ai pris deux garçons et une fille qui étudie en droit comme stagiaire moi. J'étais en stress tous les jours, je ne sais jamais ce qui m'attend à la maison, j'allais voir ses parents.
Je me rappelle sa mère m'a dit avant-hier avec Illan.

Elle : Illan, elle a quoi ma belle fille?  Elle a maigri.

J'ai tellement pleuré ce soir-là, car même lui n'avais pas remarqué que j'étais à ce stade de ma vie, j'aime cet homme, est-ce que vous savez comment j'aime cet homme, je n'arrive plus à me le sortir de la tête, tout le monde pense que tout va très bien, j'essaie de le réconcilier avec Razack mais à force, j'ai arrêté, j'en ai eut marre.

J'étais dans le taxi pour aller chez ma tante.

Quand il m'appelle.

Moi : allô.

Illan: bébé

Moi : oui Illan

Lui : je ne sais pas ce qui m'arrive je te jure là, j'ai vraiment envie de te voir te porter, te faire l'amour. Je ne sais plus, je ne sais pas ce qu'il y a dans là maison, mais quand j'y arrive, j'ai des envies de te tuer.

iMoi: Illan moi, je ne sais pas ce qui guérit cela.

Lui : je dois en parler à ma mère.

Moi : d'accord au revoir.

Lui : je sais que tu sais que je ne suis pas comme ça.

Moi : je t'aime Illan et quand on a connu quelqu'un et qu'après, on voit autre chose avec son comportement, j'ai raison de me poser des questions.

Lui : je vais arranger ça s'il le faut, on déménage.

Moi : comme tu veux.

Lui : je suis tellement désolé

Moi : moi aussi mon amour

Lui : on se capte après

Le mot (je t'aime) n'arrive toujours pas à quitter ses lèvres.

J'arrive et vois ma tante dans le salon.

Elle : Jeanne, tu nous as manquée.

Moi : et toi donc ?

Elle : et ton chéri fou ?

Moi : il va bien maman

J'ai passé une si bonne journée avant de rentrer, elle a voulu me tirer les cartes, c'est ce qu'elle fait.

Moi : non non.

Elle : assieds-toi.

Elle sort les cartes et me demande de choisir.

Elle : ces temps-ci la situation est compliqué à la maison.

Moi : oui.

Elle : Illan t'aime énormément, mais il est enchaîné, je ne sais pas si tu comprends, ton mari est sous l'effet de la magie noire, tout au fond de ses yeux, il ne te veut que toi, dans sa vie, des gens viennent souvent chez toi.

Moi : non, juste une fois.

Elle : cherche bien dans ton salon, il y a quelque chose qui sème la discorde entre vous mon bébé, quelqu'un ne veut pas vous voir ensemble.

Moi : je fais quoi mon Dieu, quelle est cette méchanceté ?
Je suis fatiguée, c'était pareil avec Bachir maman, je ne veux plus souffrir comme ça, je vais arrêter ce mariage, je ne mérite pas dieu le sais.

Elle : m'a chéri, tu ne vas pas rendre cet homme fou en le quittant, car si tu le fais, tu condamnes, je peux l'aider, je vais en Casamance le mois prochain, je vais régler la situation.

Moi : d'ici à un mois, ma tante.

Elle : m'a chérie, tu connais personne vers qui t'ira pleurer, je suis la seule famille, ton père est couchée, laisse-moi t'aider, si tu vas voir ses charlatans, ils vont manger ton fric.

Moi : tu auras besoin de combien.

Elle : rien, je vais régler ce problème.

Moi : si dieu le veut.

Elle : tu pars plus à l'église toi.

Moi : je sais, j'aimerais faire un truc si tout cela passe inch'Allah.

Elle : ton père va te renier.

Moi : il l'a fait depuis si longtemps à cause d'une femme.

Je rentre chez moi, une boule dans le ventre, je jette tous les bagages et commence à chercher dans le salon, je soulève le gros canapé et vis un sachet avec un talisman à l'intérieur.

Moi : oh mon Dieu.

Je prends un gant et je prends ce truc, je prends un taxi et me dirige vers la corniche, je jette ça là ba.

Je rentre et range tout et me prépare, je me fais belle, on dîne chez ma belle-mère aujourd'hui.

Il rentre et me trouve assise à l'attendre.

Lui : tu m'as manqué.

Je me lève et pose mes lèvres sur les siennes, il m'embrasse tellement tendrement et me serre dans ses bras.

Lui : je me sens vraiment bien.

Moi : je suis contente.

Lui : je suis désolé mon bébé.

Moi : Ne t'inquiètes pas, Razack sera là, tu ferais mieux de lui parler.

Lui : j'essayerai pour toi inch'Allah.

Moi : on y va.

Lui : laisse-moi me changer.

Il redescend si beau, je lui prends la main et on n'a pas arrêté de parler en une nuit, je sentais mes problèmes s'en aller un à un derrière moi et je me disais un seul truc, quel serais la deuxième étape à affronter.

On a passé une très belle soirée jusqu'à l'arrivée de sa cousine qui n'a cessé de me lancer des piques même quand je sortais des toilettes.

Elle : tu es enceinte ou quoi ?

Je ne lui réponds même pas.

Elle : un jour, il sera à moi.

Moi : pour l'instant va téter ta maman, car lui ce sont mes seins qu'il tète. Va te chercher un qui t'appartient gamine, puisque lui là, il est déjà pris, et cela, dans tous les sens du terme. En passant ce soir aussi, tu aurais aimé être dans son lit. Malheureusement pour toi lorsqu'il jouit il n'a que mon prénom en bouche, bonne nuit ma beauté.

Je vais retrouver Illan et une fois à la maison, il me fit l'amour toute la nuit le lendemain matin, je lui fais à manger, il n'y a pas boulot aujourd'hui et je mets un string et un soutif, je me mets entre ses jambes et le prend dans ma bouche, il se réveille d'un coup, il met sa main dans mes cheveux.

Lui : ouah bébé.

Il serre mes cheveux dans ses mains et je lui fais une gorge profonde, il jouit instantanément dans ma bouche, je vais me rincer dans la douche et je le vis devant la porte.

Lui : quoi ce n'est pas fini.

Il me porte et me jette sur le lit.

Moi : Illan nuisette bo fi khoti ding ko faye
(si tu déchires ma nuisette, tu la paies).

Lui : je t'achète une nouvelle collection si veux.

Il déchire mon string et me pénètre durement entre souffle entrecoupé, on a déjeuné tard, je retrouvais peu à peu mon homme, peut-être un long combat est à mener pour cette relation. Pourtant, il m'a attendu 17 ans, je ne risque pas de fuir en quatre mois.

Bonne nuit ❤️ plus que 8 chapitre le prochain ne risque pas de vous plaire