Née pour être prostituée
Quelques semaines après
Toc toc..
Un bruit venant de la porte me sort de mon sommeil. Nous sommes déjà le matin et le soleil fait déjà face. Je me lève et enfile ma peignoir pour voir de qui il s'agit.
- Oh Antonio.
Antonio est là début devant moi. Un plateau de fruits, accompagné de quelques tranches de pain,des œufs,du jus à la mangue et du beurre. Tout cela me semble délicieux.
Je me précipite en lui arrachant presque le plateau de ses mains avant de le faire entrer dans ma chambre.
Il s'introduit et se place sur le lit devant moi,me fixant entrain de déguster mon déjeuner.
- Tu l'aimes?? Demande t-il
J'acquiesce avec de la nourriture en bouche.
Tout est vraiment délicieux. Je prends du pain,étale un peu de beurre sur la surface puis place l'oeuf au déçu. Un véritable délice.
J'avais mangé comme ça il y a vraiment longtemps. J'ai perdu habitude à cela.
- Tu ne comptes plus y retourner avec ton oncle ? Me demande t-il
Je m'arrête instantanément dans ma dégustation. Le sourire que j'avais avant s'enfuit,ne sachant pas quoi répondre je détourne mes yeux de lui.
Il comprend au sitôt mon gêne et arrête de parler pendant un moment. Le silence devient peu à peu inconfortable,que je me presse de dire la première chose qui me vient en tête.
- Ne t'inquiètes pas. Je ne vais pas rester éternellement chez toi. J'ai juste besoin d'un peu de temps. Dis je
Il balance sa tête comme pour montrer sa contestation .
- Ici c'est chez toi. Tu peux y rester éternellement comme tu veux.
Il prend mes mains entre ses mains et les caressent d'une manière rassurante.
- Je ne vais jamais te chasser d'ici. Cette maison est à toi comme tous les autres choses. Rajoute t-il.
Je lui souris ne sachant pas comment le remercier.
Beaucoup de gens m'ont demandé pourquoi j'ai quitté mon oncle...ça n'a pas été aussi simple ni facile...mais heureusement j'ai pû le faire.
Flashback
- Je ne veux plus le faire. Lache moi tout de suite Crie je.
- Tais toi sale imbécile. Espèce de pute sans vergogne. Crie t-il à son tour.
Il me tire de force vers lui et m'écrase sur le mur. Un fort coup à la tête me fait un peu basculer.
- Je ne veux plus le faire. tu ne comprends pas.
Mes paroles n'ont aucun effet sur lui. Il me maintient entre lui et le mur. Et par sa main droite n'hésite pas à essayer de m'égorger.
Au début il le fait pour me menacer mais en voyant que rien ne change,il exerce une pression assez forte sur ma gorge.
- Sale Diable lâche moi. Tu vas me tuer. Crie je de toute mes forces.
Mon oncle ne paraît pas déstabiliser par mes cris ou encore par mes paroles. Il continue à serrer sa main contre mon cou malgré mes protestations.
- Petite pute... Tu te pousses des ailes que je dois couper. Ton métier ici c'est de salir ton corps pour l'argent et non le contraire.
J'arrive à peine à me débattre. Ma respiration devient difficile que ce monstre continue à m'égorger encore plus fort.
- Dès lors où tu as accepté que j'utilise ton corps comme bon me semble, je peux en faire tout ce que je veux. Rajoute t-il.
Je le pousse avec force,il trébuche sur le canapé avant de tomber au sol.
Je me précipite de prendre fuite et me dirige vers la porte mais il me rattrape facilement et me balance au mur encore une fois.
- Petite sote où compte tu aller.
Je peux sentir la peur m'envahir. Ses mains fortes me mobilisent,sa bouche chuchotant à mon oreille
- Tu es à moi. Ton corps est à moi. Tu m'appartiens. Je t'ai élevé et tu es ma propriété. Dit-il
Propriété ??? Je ne suis la propriété de personne. Il n'est ni mon maître,ni mon gardien... pour dire cela.
- Mon oncle laisse moi s'il te plaît. Dis je d'une voix faible.
Je perds peu à peu mes forces. Les coups que j'ai reçu sur le corps m'ont laissé quelques marques.
- Tais toi imbécile.
Il remonte ses mains vers mes seins,et les appuie , puis il descend vers mes mes fesses.
- Utilise ça pour attirer les hommes. Tu as un beau corps tu peux tout avoir si tu l'utilise à ton avantage.
Je regarde avec dédain,les larmes coulant de plus en plus de mes yeux.
- Ne t'inquiètes pas. Ton oncle va t'aider à attirer ces hommes.
Il me regarde avec un regard perçant puis se met à rire.
- Tu m'appartiens...ohh oui tu m'appartiens...et je vais te faire devenir la plus grande prostituée de toute la ville.
Il se met petit à petit à me relacher avant de me tirer les yeux.
- Aujourd'hui je t'ai épargné mais si tu refais ça,je te ferai vivre un cauchemar. Dit il
Je le repousse encore une fois avec une force de lionne. Ne sachant pas l'origine.
Il se cogne fortement sur la table en verre qui se trouve à proximité,se blessant au niveau de la jambe.
- Arrgghh grogne t-il. Espèce de petite sote. Reviens ici.
Je décide alors de prendre ma valise et me diriger vers la porte pour partir. Et fort heureusement que cette fois il n'a pas pu me rattraper à cause de sa blessure.
- N'importe où tu y iras,je te suivrai et je t'attraperai.
Je ne me soucie guère de ce qu'il me dit, continuant ma route vers ma liberté.
- Tu es Née pour être prostituée et tu resteras prostituée.
Fin du flashback.
Voilà comment j'ai atterri ici chez Antonio. C'est vrai que je suis pas totalement en sécurité mais fort heureusement que mon oncle ne connait pas Antonio ni où il vit.
Une bonne distance nous sépare de mon oncle et il faut faire pas mal d'heures avant d'arriver.
C'est un peu tragique mais je m'y suis habituée.
- Regarde moi ça. Dit Antonio me faisant sortir de mes pensées.
Devant moi, deux cartes bien dévorées.
Je ne pris pas la peine de lire que je lui demande.
- C'est quoi ça ??
Il me regarde avec un sourire, comme si il venait de gagner au loto.
- Mais regarde et lis. Dit il
Je lui arrache la feuille de ses mains et me met à lire à haute voix.
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Je termine à lire. Ne comprenant pas très bien. Où peut être que je comprends mais je veux qu'il le dise de lui même.
Il me regarde enfin avant de parler.
- Ça te tente ?? Deux billets pour nous. En plus c'est sur les côtes du pays.
Je le fixe toujours,ne sachant pas comment lui exprimer ma joie.
- Si tu ne veux pas. Je peux annuler. Dit il.
Mais il est dingue lui. Qui ne voudrait pas aller vers les côtes du pays et visiter,voir les merveilles de la nature.
Je saute sur lui en lui faisant un grand câlin doux et chaleureux.
- Tu es le meilleur. Merci pour tout.
Il me sert lui aussi à son tour avant de me chuchoter à l'oreille.
- Je peux tout faire pour te voir heureuse.
Je me dépêche de finir mon déjeuner,puis nous continuons à rire, à causer... pour notre plus grand plaisir.
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