Arès...

Ça fait plusieurs jours que je suis enfermée dans ce taudis... Je ne sais même plus quel jour nous sommes ou la durée du jour et de la nuit. Ma vie est devenue sombre,le noir est devenu mon quotidien.

Je ne sais même plus quand j'ai eu quelque chose à mettre sous la dent.
Et oui,je n'ai ni mangé,ni bu de l'eau durant ses jours de souffrance.

Je commence petit à petit à perdre mes forces...je n'ai plus de force pour me défendre ou pour faire quoi ce soit.

J'ai l'impression que je vais mourir, mourir de faim,de fatigue,de soif ...je vais mourir de tout.

Et mes bébés,je ne sais même pas leurs états.
Je ne peux arrêter de m'indiquer pour eux mais qu'est ce que je peux faire,je suis impuissante dans cette situation.

Il y a des moments où j'ai des petites douleurs au ventre,mais j'arrive à les supporter. J'espère juste que rien n'est arrivé à mes bébés.

Je suis allongée au sol,profitant de la fraîcheur que ça apporte.
Mon ventre gargouille énormément mais je fais l'effort de ne pas m'en soucier.

- Ce n'est rien...je peux supporter la faim.

Est la phrase que je me dis à chaque fois que mon ventre réclame quelque chose mais que je suis dans l'incapacité de manger.

Je tourne sur le sol, essayant au moins de dormir,mais avec cette souffrance le sommeil ne me vient pas.

Je fais au moins l'effort jusqu'à fermer pendant quelques minutes mes yeux.

**

- C'est quoi ça ...

J'ouvre les yeux pour me voir toute trempée.
Mon oncle devant moi,avec un seau d'eau en main.

- Debout la belle au bois dormant. Tu penses quoi que tu es ici pour dormir ??

Il me soulève par l'épaule, avant de me déposer brutalement. Heureusement,j'opte pour un atterrissage calme évitant de tomber ou de cogner mon ventre contre un mur.

- Comme prévu,tu pourras commencer à manger dès la semaine prochaine. Pour l'instant,tu dois d'abord perdre du poids et peut être perdre l'enfant que tu as en toi...

En l'entendant dire ça je sens mon sang devenir froid en moi.

Quoi ?? Mes bébés ?? Il veux que je puisse perdre mes bébés.

- Jamais...je ne perdrais mon enfant...

Je ne veux pas lui dire que je porte des jumeaux,sinon qui sait ce qu'il pourra bien me faire.

- Oh ne t'inquiètes,si tu veux garder ton bébé Alors tu devras satisfaire mes clients dans ton état. A toi de choisir... Soit tu perds ton bébé et te prostitue sans, soit tu te prostitue avec ton bébé.

- Jamais...je ne ferai plus ce métier même si tu m'obliges. Je préfère mourir que de le faire.

Je me mets face à mon oncle,le visage ferme.
Je ne peux pas le laisser prendre le dessus sur moi.

Par colère,il sort un arme de sa veste pour le pointer sur ma tête.

- Si c'est ta volonté qui suis je pour refuser ?

Il fait semblant d'appuyer sur la détente.

- Ahhh...Ahh...ma chère nièce... malheureusement ce n'est pas encore l'heure pour toi de mourir. Sinon qui va me rapporter de l'argent...

Il continue à rire seul de sa propre mauvaise blague.

- Tu pensais vraiment que j'allais te tuer ?? Je ne suis pas si cruel que ça.

Il décide enfin de remettre l'arme dans sa veste avant de reprendre à parler.
Mais cette fois,son sourire s'efface pour laisser place à la terreur.

- Cette fois je t'ai épargné... prochainement si tu oses encore me parler sur ce ton... alors très chère nièce,tu vas aller rencontrer ton père et ta mère et ça pour ne plus revenir.

À l'annonce de mon père et de ma mère,une goutte de larme coule sur ma joue.

Si papa et maman étaient encore en vie,je ne pense pas que mon oncle aurait le courage de faire tout ce qu'il fait maintenant.

- Pleure, continue à pleurer...évacue t'es souffrances puis que bientôt tu ne pourras plus pleurer... Ajoute t-il avant de partir avec un grand sourire.

Il se tourne,puis se dirige vers la porte. Mais avant de partir,il s'entretient avec le monsieur qui est censé me surveiller.

Je n'entends pas tellement la discussion,mais je peux quand même écouter quelques mots.

- Tu peux faire tout ce que tu veux d'elle... Si tu veux te distraire elle est toute à toi.

Le jeune homme la tête baissé, acquise juste
par des mouvements de tête.

- Mais va doucement avec elle. Elle attend un enfant. Dit mon oncle avec sarcasme.

Il s'en fou de moi complètement. Il s'en fou si je vais bien ou si mes enfants se portent bien.

Quelques heures après

Je suis allongée au sol, consumé par la faim,la soif...

J'ai perdu tous mes sens. J'ai juste besoin de manger. Mon ventre gargouille mais je ne peux rien mettre sous ma dent.

Tout d'un coup j'entends la porte de mon appartement s'ouvrir.

Je n'ai pas de force pour lever mes yeux et voir de qui il s'agit,je continue à essayer d'oublier ma souffrance, pensant à tout ce qu'a dit mon oncle

"Cette fois je t'ai épargné... prochainement si tu oses encore me parler sur ce ton... alors très chère nièce,tu vas aller rencontrer ton père et ta mère et ça pour ne plus revenir."

Je ne sais pas quoi faire...et si il essaie vraiment de me tuer... comment vais faire pour sortir d'ici.

La personne qui est entrée dans la pièce, s'approche peu à peu près de moi mais je ne lui prête pas attention.

J'entends juste un bruit d'une assiette en métal qui se pose sur le sol.

La personne s'approche de moi, avant de me faire face.

- J'ai vu comment ton oncle te maltraite...Je ne peux pas le laisser s'en prendre à toi ou à l'enfant que tu portes,donc je t'ai apporté un peu de nourriture.

Je regarde d'abord l'homme, avant de regarder l'assiette devant moi.

Je ne sais pas si je peux faire confiance à ce monsieur ou si je dois me méfier.

J'hésite, n'accordant pas d'importance à la nourriture devant moi malgré ma faim.

Mais mon ventre,lui,s'en fou de mon hésitation qu'il gronde fort.

Le beau monsieur devant moi sourit à mon expression avant de continuer.

- Tu peux me faire confiance. Je veux t'aider...

Il me tend la nourriture et là,je ne peux pas m'en pêcher.
Je lui arrache l'assiette et commence à manger sans me préoccuper de lui.

Le repas est délicieux. La nourriture est trop bonne. Je ne tarde pas à terminer mon assiette rapidement.

- Tu aimes? Me pose t-il

Maintenant que j'ai bien mangé,je peux enfin parler.

- Oui...merci. Dis je d'une voix timide.

Il me sourit avant de se rappeler d'une chose.

- Oh désolé...je ne me suis pas présenté.
Je suis Arès Dawn vilang

Il me tend la main comme signe pour faire connaissance.

- Moi c'est Malia.

Arès ?? C'est lui le fameux Arès dont j'ai entendu parler. Intéressant.
Je l'examine de la tête au pied même si il est assis.

- Charmant,Beau... intéressant...

Oh nonn..je viens de dire ça à haute voix.
Non c'est pas possible.

Je le regarde avec une honte sur mon visage,mais lui paraît amusé.

- Merci... Venant d'une belle dame ça me touche.

Je place mon visage entre mes mains avant de rire à mon tour.
C'est très marrant.

- Ton bébé va bien ?

Je le regarde, avant de regarder mon gros ventre.

- Oui ils vont bien. Dis je avec un grand sourire.

D'abord il ne comprend pas,mais petit à petit il fait un lien.

- Félicitations.

Je lui souris,reconnaissante pour tout son aide.

Après,il me tend un verre d'eau plein.

- L'eau est bon pour la digestion après le repas.

Je prends et d'une gorgée,je l'avale. Il m'en ajoute au tant de fois que je lui donne.

Mais même si il m'a aidé,une question me perturbe toujours la tête.

Pourquoi m'a t-il aidé ?

Je redeviens immédiatement sérieuse, réfléchissant pour trouver une réponse à mon équation.

Mais Arès finit par comprendre qu'il y a quelque chose qui me dérange sans que je puisse lui dire.

- Tu te demandes pourquoi je t'ai aidé ?

En entendant ce qu'il dit,je reste perplexe.
Comment a t-il pu lire dans mes pensées ?

Mon étonnement lui faire sourire et confirme ce qu'il vient de dire.

- Et bien...Au début,je ne savais pas que je devais séquestrer une femme pour lui faire du mal ou profiter d'elle.
J'ai accepté ce boulot puisse que ton oncle avait dit que nous allons juste surveiller une belle demoiselle.
Et il allait bien nous payer pour ça.
J'ai une petite fille de 7ans et je me bats pour qu'elle puisse avoir une bonne éducation. Et ma mère était gravement malade que j'avais besoin d'argent pour ses soins en ville.
Personnellement je ne gagne pas assez dans mon travail que j'avais. J'ai donc accepté la proposition de ton oncle sans vérifier...

Je reste figée, entendant toute son histoire.
Mon oncle a utilisé ses pauvres personnes juste pour son intérêt égoïste.
Mais quel Salaud celui là.

- Continue...Dis je

Il prend une profonde inspiration avant de continuer son histoire.

- Et pour Julian,il avait besoin d'argent pour continuer ses études. Il est le seul fils de sa famille et il a 5 petites sœurs derrière lui qu'il doit payer leurs frais.
Ses parents sont morts quand il n'avait que 15 ans et à partir de là,il est devenu un visage paternel pour ses sœurs.

Je me sens à présent triste pour eux. Ils n'ont rien demandé mais la vie a été injuste envers eux.

- Je ne peux pas supporter voir souffrir un femme en plus de cela,tu portes en toi des etres innocents en toi. Alors nous avons décidé moi et Julian de t'aider à te sortir d'ici même si cela va nous coûter nos vies.

C'est à ce moment que les larmes coulent de mes yeux. Je m'approche de lui et lui fais un grand câlin.

- Je ne vous laisserai pas mourir pour moi. On a tous sortir d'ici un jour.

Il me prend dans une étreinte réconfortante , avant de caresser mon ventre rond puis me laisser me reposer.

- Je te vois après.
Dit il avant de se lever et partir.

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