35. Il est temps..
Le temps passait lentement. Tellement lentement qu'il semblait être sur arrêt. Voir mort. Le silence régnait en maître attendant un adversaire pour le briser. Sasuke avait fini de raconter son rêve. Tout le monde avait écouter attentivement chaque bride de son histoire. L'Uchiwa avait eu raison, tout était plus claire maintenant. Dans leurs regards on pouvait y lire l'admiration de l'endurance qu'il avait fait preuve face à ce qu'il avait subit. De la tristesse face aux moments déchirants. Et même de la malice face au schéma de carrière et à l'intelligence de ce dernier. Le silence froid était devenu de la compréhension et la compréhension était devenu de l'extase. Ils comprenaient tous, comment ça devait être difficile de quitter cette illusion si idéal, quoi que déchirante. Et même si les enfants ne faisaient pas parti de ce monde lorsqu'il en était parti, ils savaient très bien que par la suite ils auraient été intégrés.
Mikasa : « merci papa. »
Fut les seuls mots de la fillette. Quoi que bien court, elle y avait mit dans ces deux petits mots toute la gratitude qu'elle avait en elle. Les explications de son père lui avait enlevé un poids si lourd, qu'elle gardait, depuis qu'il était dans le coma. L'épée de Damoclès au dessus de sa tête, qui menaçait de tomber, disparu avec tout les mauvaises ondes qu'elle gardait enfoui en elle. Elle fit un léger sourire invisible aux yeux de tous, excepté son père. Il lui retourna le même.
Naruto : « bon et bien je pense que c'est à mon tour à présent. »
Sasuke : « oui en effet. »
FLASH BACK
C'était une journée ensoleillée comme on en trouvait beaucoup durant l'été. Sasuke et sa petite famille avait décidé de passer les vacances dans leur maison près de la plage. C'était une belle villa de deux étages faites en bois. Donnant tout droit sur la mer. Un petit coin de paradis où l'on pouvait se ressourcer en toute tranquillité, puisque la plage leur était privatisée. Une douce odeur d'air marin surplombait les horizons et les rires d'enfants s'étendaient jusqu'à très loin. Sasuke était allé chercher de quoi se rafraîchir pendant que sa femme, qui était sous le porche, surveillait les enfants s'amusant sur la plage. Qu'est-ce qui faisait bon de vivre dans ces moments là. Et ni le mari, ni la femme voulait échanger leur place. Du moins jusqu'à l'instant fatidique..
Naruto et Sakura, ami d'enfance de Sasuke était dans la voiture. Heureux, ils chantèrent des chansons de leurs enfances et se rappelaient des souvenirs d'antan. La nostalgie des années passées procuraient un sentiment de mélancolie aux deux jeunes gens. Qu'ils avaient pu s'amuser durant ces années chargées de rires, de disputes et de joies. Sakura avait le sourire vicé au lèvre. Naruto, lui, se retenait de verser une larme rempli de bons sentiments.
Ils arrivèrent au alentours de 11h30. Le rire de leurs filleuls résonnèrent jusqu'à leurs oreilles. Qu'est-ce qui faisait bon de vivre.
Pdv Naruto :
Je me sentais heureux d'être ici. Encore hier nous étions que des enfants et regardez ce qu'on était devenu ? Je visais le poste de maire de ma commune. Sakura était infirmière. Et Sasuke.. ah mon cher vieil ami.. lui était archéologue international. Ces voyages nous donnait rarement le temps de se voir mais quand l'occasion se présentait, vous pouvez être sûr qu'on ne la manquait pas. Une vague de souvenir qui me donna un violent coup de vieux. Mais à ce moment là, qu'il était bon de vieillir. Je regardais du coin de l'œil mon acolyte de voyage. Elle aussi avait l'air contente de retrouver Sasuke. Elle souriait de toutes ses dents, ce qui n'était pas habituel de sa part. Elle, qui arborait souvent un air stricte et fâchée. Non, là elle avait plutôt l'air excitée, telle une enfant à qui on aurait promis une glace. Un petit pincement au cœur se fit ressentir. J'aurai aimé être à la place de mon ami car au fond de moi je savais que ça lui était destiné. Même si j'étais avec Ino depuis 1 an déjà et que je l'aimais d'un amour sincère, il m'arrivait je l'avoue de repenser à Sakura de temps en temps. Nous avions vécu une idylle le temps d'un été, lors de notre adolescence, il y a de cela bien longtemps maintenant. Ça n'avait pas collé car nous étions trop différents. Néanmoins notre relation avec été intense et passionnante assez pour que 10 ans après j'y repense encore.
Nous avions traversé la porte quand ça s'est passé. Sakura marchait devant moi, traversant le salon pour rejoindre les autres dehors. Elle me tournait le dos mais je voyais son excitation grandissante. Elle sautillait comme une enfant. Ce qui me lassa très rapidement. Elle avait tendance à toujours tout exagérer ce qui me donnait envie de la gifler. C'est ce que je lui reprochais, elle n'avait toujours pas mûri dans sa tête et se permettait d'avoir des attitudes d'enfants pourri gâtées qui m'agaçais très régulièrement. Elle était insupportable. J'étais trop occupé de fulminer que je n'ai pas compris ce qui a déraillé.
Pdv Sakura.
Waf waf waf waf waf waf
Pdv Naruto.
Insupportable, qu'est que je disais.
Pdv Sakura
(J'arrête les mauvaises blagues 😏)
J'étais heureuse. Le moment que j'attendais depuis si longtemps était enfin arrivée. Retrouver Sasuke me rendais euphorique. Je souriais sans m'en rendre. C'était un sourire à m'en arracher la mâchoire. Ça faisait deux ans maintenant que l'on s'était pas revu. Mon cœur se déchirait en y repensant. Deux longues et horribles années. Nous qui étions si proche durant notre enfance. Naruto était à mes côtés. Mais sa présence m'indifféra à ce moment. Bien-sûr nous étions amis. Néanmoins à force de le voir tout les jours, je m'en étais un peu lassé. C'était comme une sorte de vieux jouets avec lequel on s'amusait depuis beaucoup trop longtemps et qui finissait par nous écœurer rien qu'en posant les yeux dessus. C'était des propos monstrueux que j'avais envers mon meilleur ami, j'en étais consciente. Mais la vérité, même la plus cru, est toujours bonne à dire. N'est-ce pas ? Pourquoi m'en cacher ? Je savais très bien que je l'agaçais aussi. Alors rendu pour rendu, où était le mal ?
Mon excitation grandissante, je ne pu m'empêcher de sautiller. J'étais trop pressée. Beaucoup trop enthousiaste. Enfin ce jour arrivait. J'avais devancé Naruto, qui était trop lent à mon goût et traversa le salon d'un pas déterminé. Hinata était là, dos à moi. Cheveux dans les vents, faisant la surveillance de ses enfants. Ses enfants.. sa beauté se faisait transperçante, même de derrière. Fascinant. Il était temps.. de mon petit pantalon crayon couleur crème, je sorti un calibre. 9mm pour être exacte. Je l'avais volé à ma coloc Tenten, fan d'armes en tout genre. Je visais la femme qui se trouvait devant moi. Non pas que je la déteste. Au contraire, j'avais pour elle une sorte d'admiration. Du moins au début par la suite cela c'était transformé en obsession. Le seul point que je lui reprochais c'était d'avoir volé ma vie. Pas seulement Sasuke mais aussi ses enfants, sa grâce, cette maison. TOUT d'elle devait être à moi. D'un sourire presque fou j'appuya sur la détente. Si elle disparaissait ça serait plus facile de prendre sa place. A mon tour on pourrait m'appeler Hinata. Je pourrait enfin être Hinata. Mais mon rictus disparu d'un coup quand il se passa ce qui se passa. J'avais à peine eu le temps de cligner des yeux que tout avait déraillé.
Pdv Naruto.
Elle avait tiré en direction d'hinata. De dos je pouvais ressentir son regard aveuglé par la folie. Ce sentiment m'avait glacé le sang parcourant la longueur de ma colonne vertébrale. Elle avait tiré en direction d'hinata mais Sasuke avait été plus rapide. La scène s'était déroulée si vite. Mon ami surgissant de nul part pour que la balle vienne se loger dans son corps à la place de celui de sa femme. Le cris des enfants effrayés par cette scène traumatisante qui résonnait jusqu'à l'entrée de mes tympans. Le visage grimaçant d'horreur qui se figeait chez Hinata, comprenant ce qui était entrain de se passer. Les tremblements d'incompréhension de Sakura qui voyait que ce qu'elle avait imaginé partait en cendre après que le feu intense de ses sombres désires l'ai consumé. Le bruit lourd d'un corps qui frappait le sol. Cette phrase que j'avais osé penser quelques minutes auparavant. « Qu'est-ce qui faisait bon de vivre dans ces moments ? » n'avait plus aucun sens. Non car à se moment précis j'aurais aimé me retrouver n'importe où ailleurs qu'à cet endroit. J'aurais aimé ne jamais à avoir vivre cette scène. Car je savais très bien ce que tout cela signifiait la fin d'une longue et belle amitié. Mais pourquoi avait-elle fait ça ? Pourquoi avoir tout gâché ? Même dans ce moment si déchirant..
FIN DU FLASHBACK
Naruto : « ..elle trouvait le moyen de se comporter comme une gamine capricieuse. »
Sasuke : « et comment a-t-elle réagis ? Vu que ce n'était pas moi la cible. »
Naruto : « elle s'est mit à se recroqueviller sur elle même. Inconsolable, elle pleurait en répétant des non, en se bouchant les oreilles et en secouant la tête. Elle semblait folle. »
Sasuke : « et après ? »
Naruto : « t'as été inconscient et a fini par tomber dans le coma. Quand les flics sont venus pour embarquer Sakura. Il lui on lu ses droit et l'ont interpellés par son prénom. C'est à se moment qu'on a comprit qu'elle avait complètement disjoncté. Ces propos montraient une femme dérangée. »
Sasuke : « c'est à dire ? Quels étaient ses propos ? »
Naruto jeta un regard à Hinata, mal-à-l'aise. Voyant qu'il n'allait pas continuer, la jeune fille décida de terminer.
Hinata : « non. Laissez moi, laissez-moi. Je suis Hinata ! Je suis Hinata ! »
Sasuke arriva à peine à déglutir. Enfaite qu'elle soit dans son rêve ou dans la réalité, elle restait fêlée. Mais une dernière question lui rongea les lèvres. Même si il se doutait de la réponse.
Sasuke : « elle est où maintenant ? »
Naruto : « à l'hôpital psychiatrique Matsuzawa, attendant son procès. Elle était tellement incontrôlable qu'ils n'ont pas pu la placer en détention provisoire. Si elle est reconnu coupable et saine d'esprit elle sera condamnée à mort. Du moins c'est la peine qu'elle encourait quand tu étais encore dans le coma. Maintenant que tu en es sorti, le juge sera peut-être plus clément. »
La conversation sur le sujet s'en était arrêtée là. Et plus aucune personne, dans la pièce, n'osa en reparler classant l'affaire tabou.
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