1 mois c'était écoulé depuis ce fameux soir. Sasuke et Hinata avaient fait comme si cela ne s'était jamais produit. Mais leur relation s'était tout de même nettement améliorée. La jeune fille faisait régulièrement la cuisine, au plus grand bonheur de Sasuke. Elle faisait des onigiris (boule de riz souvent en triangle avec principalement une lamelle d'algue), des unajû (anguille grillée sur du riz), des sanuki udon (sorte de grosses nouilles), des kushikatsu (brochettes de différents goûts), des ikayaki (omelette japonaise), des mochis (gâteau de riz fourré à l'haricot rouge) et des gyoza (ravioli poilé à la viande, crevette, etc..).

Lui, faisait plus de balade avec elle, ce qui la rendait pétillante. Il lui avait fait découvrir Okinawa, le mont Fuji, Arashinawa, Kyoto, Nara, Kamakura, Nikko et bien entendu des marches dans les quartiers calmes de Tokyo.

Tout se passait pour le mieux. Alors bien-sûr les cauchemars de Sasuke persistaient, mais comme tout, il avait fini par s'y habitué. Cette nouvelle avancée, le faisait sentir plus mûr. C'est vrai qu'il était un peu plus en vie depuis qu'elle était là, qu'il avait apprit à évoluer. Mais il restait encore sur ses gardes comme si le faites de se lâcher complètement avec elle était comme signer la fin d'une chose. Il n'arrivait pas à expliquer quoi mais ce doute était persistant.

C'est quand même le cœur un peu moins lourd que l'Uchiwa ouvrit les yeux. Ce matin c'était une odeur de toast grillé et d'œuf qui envahissait la maison. Il s'étira de toute sa forme dans son lit puis prit la direction de la cuisine. Hinata était là, d'humeur joyeuse, fredonnant une musique d'un artiste inconnu, cheveux lâchés, dos à lui. Il était vrai que c'était un beau spectacle à voir.  Hinata se retourna, poil en main, pour souhaiter le bonjour à son hôte.

Hinata : « hey ! Bien dormi ? »

Sasuke : « ça peut aller. »

Hinata : « j'ai fais des toasts avec des œufs ! Ça te dis ? »

Sasuke : « volontiers. »

Hinata : « tiens sers-toi autant que tu le souhaites ! Je suis entrain de faire des pancakes art aussi ! »

Sasuke : « des pancakes arts ? »

Hinata : « oui c'est une nouvelle tendance. T'utilise tes pancakes comme toile et tu dessines tout ce que tu veux ! J'ai vu ça sur YouTube ! Je vais faire des lunes et des soleils pour commencer, en clin d'oeil a notre rencontre ! »

Sasuke : « je laisse parler votre imagination. »

Hinata : « très bonne idée ! J'ai hâte de voir le rendu, pas toi ? »

Sasuke : « si si. »

Hinata : « hii c'est si excitant ! »

Voilà ce qui résumait les petits déjeuners des deux jeunes gens depuis environs un mois.

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Il était environs 10h quand, d'un pas décidé, Neji Hyûga rentra dans le bureau de l'uchiwa. Son visage était fermé et il arborait un air strict. Mais cela ne suffisait pas à démonter Sasuke, lui même étant de nature froid et distant. Ils restèrent là, à se jauger pendant 10 bonnes secondes lorsque le pdg de la boîte décida d'ouvrir le bal.

Sasuke : « Monsieur Hyûga que me vaut l'honneur de cette visite surprise. »

Neji : « j'ai été mis au courant de ce que vous complotez Monsieur Uchiwa ! »

Sasuke : « hm. Pouvez-vous juste me dire quel genre de complot je manigance au juste ? »

Neji : « je sais très bien que vous êtes l'homme qui héberge ma jeune sœur ! »

Sasuke : « et bien, elle est venu de son plein gré me demander de l'aide, je n'allais pas la laisser à la rue. Puis elle est majeur, alors je ne vois pas où est le problème. »

Neji : « le problème c'est que je suis son grand-frère et que je refuse qu'elle dorme sous le même toit qu'un homme dont elle n'est même pas marié ! »

Sasuke : « si votre inquiétude est de savoir si je l'ai touché, la réponse est non. »

Neji : « encore heureux ! Vous n'auriez plus de bras à l'heure qu'il est ! »

Sasuke : « vous préférez savoir votre sœur dehors, que chez moi ? Ce n'est pas un peu extrême ? »

Neji : « ce qui est extrême c'est qu'elle se comporte comme une dévergondée ! »

Sasuke : « je ne vous permets pas de parler d'elle de cette façon ! »

Neji : « vous n'avez rien à dire sur la façon dont je traite ma sœur Monsieur Uchiwa ! N'oubliez pas que dans cette pièce je suis le seul à être de sa famille ! »

Sasuke : « écoutez, cette conversation ne mène visiblement à rien. Je ne peux pas et ne veux pas laissez Hinata dormir dehors, alors que suis-je censé faire ? »

Neji : « je vais vous le dire moi ! Tout d'abord.. »

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Neji partit comme il était arrivé aussi chaleureux et réconfortant qu'un iceberg. Sasuke lui se massait le crâne, essayant de se remettre de ses idées. Que venait-il de se passer au juste ? S'était-il fait vraiment sermonner par le frère de sa colocataire ? Pourtant il ne vivait pas d'idylle avec cette dernière. Mais aux yeux de Neji c'était tout comme. Pourtant cette journée avait si bien démarré, pourquoi fallait-il que ce genre de chose arrive ? Et il n'était pas au bout de ces surprises.

A 13h30 lorsque Karin revint de la pause de midi, elle fût accueillie par Mlle Yakumo. La jeune fille qui était parti en pleure il y a de cela un mois. Elle avait le visage fermé et semblait bouillir de rage. La secrétaire avança, tout en restant sur ses gardes, vers la brunette.

Karin : « bonjour Mlle Yakumo, puis-je vous aider ? »

Yakumo : « oui ! J'ai besoin de voir votre patron de tout urgence ! »

Karin : « avez-vous un rendez-vous ? »

Yakumo : « non mais comme je l'ai dis c'est une urgence ! »

Karin : « je crains que sans rendez-vous ça ne soit possible ! »

Le visage de Yakumo devenait rouge de colère, la rouge voyait bien qu'elle commençait à perdre patience mais le but d'un rendez-vous n'était pas là pour faire fleur.

Yakumo : « je m'en fou de votre rendez-vous ! Je le verrais avec ou sans ! »

Karin : « ce n'es pas vous qui décidez mademoiselle. Si vous n'avez pas de rendez-vous vous ne pouvez pas vous entretenir avec lui ! »

A vrai dire bon nombre de personne était venu voir son patron sans prévenir de leur venu. Simplement Karin ne pouvait pas se voir cette pimbêche en peinture alors elle ne voulait pas qu'elle s'entretienne avec son patron. Sauf que, Yakumo ne l'entendait pas de cette oreille. Elle attrapa le col de Karin et vint la plaquer contre le mur.

Yakumo : « écoute moi bien petite idiote. Tu n'es que le menu fretin de cette entreprise. Si je le voulais je terminerai ta carrière en un claquement doigt. Alors tu as le choix entre me laisser voir Sasuke ou alors je fais de ta vie un enfer. »

Yakumo la regardait avec une moue dégoûtée, elle lui jetait des éclaires par le biais de ses yeux. Mais sa réplique n'eu pas le rendu escompté puisque Karin explosa d'un rire qui lui glaça le sang avant de la fusiller du regard.

Karin : *tout en lui tordant le bras* « alors c'est toi qui va m'écouter la traînée. Si tu crois que je suis l'une de ces filles qui vit pour leur travail tu te trompes complètement. Évite tes petites menaces avec moi car ce n'est pas parce que je suis en poste que je ne peux pas t'arracher tes extensions. Va t'assoir sur une chaise et ferme là ! Je vais voir si mon patron peut te prendre immédiatement, ça m'éviteras d'avoir ta face pendant 1 heure. Ah oui j'allais oublié la prochaine fois que tu l'appelle Sasuke je te pete le bras , compris ? Pour toi c'est Monsieur Uchiwa ! »

Puis elle la propulsa au sol pour lui montrer que son contrôle était inutil ici. Karin prit le téléphone échangea, deux trois mots, avant de s'assoir à son bureau pour continuer son travail. Tout en ignorant l'autre femme qui se trouvait encore au sol.  Sasuke, ouvrit la porte de son bureau, toujours avec un visage impassible. Voir Yakumo au sol, ne lui fit pas changer d'expression, il se retourna pour retourner s'assoir, lui aussi, à son bureau. La porte avait été laissé ouverte pour inviter la brune à le suivre. Ce qu'elle fit immédiatement pour ne pas le faire attendre.

Sasuke : « ma secrétaire m'a dit que vous vouliez me voir d'urgence je vous écoute ? »

Yakumo : « effectivement. Mais en premier lieu laissez-moi vous dire que garder ce genre de personne dans vos locaux alors qu'elle traite vos collaborateurs aussi mal, pourrait garnir votre image. »

Sasuke : « hm. Je vais faire simple. Nous ne sommes ni collaborateurs ni associés pour l'instant. Ensuite vous êtes uniquement ici pour faire la pub de Toyzu, pas pour me donner des conseils comme au bistrot du coin. Et enfin je ne vais pas porter plainte contre vous pour agression envers une de mes salariés, simplement parce que Karin me l'a demandé. Mais la prochaine fois attendez vous à avoir des problèmes avec la justice Mlle Yakumo. »

Yakumo : « mais enfin c'est elle voyons qui m'a agressé ! Et menacé qui plus est. Je n'y suis absolument pour rien ! »

Sasuke : « si on observe les caméras de surveillance nous verrons simplement de la légitime défense. Bien. Assez ! Ne me faites pas regrettez de vous laissez une chance et venez en au fait sur votre venue ! »

Yakumo : « grrr très bien ! Je viens me retirer du projet de Toyzu mon entreprise ne travaillera pas pour la votre ! »

Sasuke : « bien. Autre chose ? Si c'était juste pour ça un mail aurait largement suffit ! »

Yakumo : « vous ne me demandez pas pourquoi ? »

Sasuke : « non. Vous avez vos raisons. Sujet clos. »

Yakumo : *mettant les mains sur le bureau* « et bien je vais vous les dire moi les raisons. La dernière fois que vous m'aviez repoussé je pensais vraiment que c'était parce que je ne vous plaisais pas. »

Sasuke : « c'est le cas. »

Yakumo : « puis une chose en amenant une autre, j'ai réfléchi et je me suis dis que c'était tout bonnement impossible. Alors j'ai engagé un détective pour enquêter sur vous. Et quelle était ma surprise quand j'ai su que vous fréquentiez une fille. Une des filles Hyûga qui plus est ! Je me suis empressée de le dire à son frère, anonymement bien entendu et j'ai laissé la bombe agir. »

Sasuke : « hm. »

Yakumo : « votre manque de réaction me déçoit beaucoup sasu.. Monsieur Uchiwa. Que diriez-vous si je laisse échapper ce scoop à la presse ? Seriez-vous plus expressif ? »

Sasuke : « faites ce qui vous chante Mlle Yakumo. Évidemment je vous poursuivrais en justice pour violation de la vie privée. »

Yakumo : « vous n'avez rien pour m'inculpez ! »

Sasuke : « vous le croyez vraiment ? Chaque entretiens se passe sous enregistrement audio pour éviter toute sorte de mal-entendu. Hm. Je suis soulagé de ne pas faire affaire avec une personne comme vous finalement. Les gens envieux, mauvais et manipulateur ne peuvent pas aller bien loin dans la vie, vous savez. Bien, j'en ai assez entendu. Sortez d'ici. »

Prise sur le faite Yakumo ne savait plus quoi dire. Encore une fois elle venait de se faire jeter par l'homme pour qui elle avait jeté son dévolu. Des larmes vinrent à la naissance de ses yeux et se mirent à couler comme la dernière fois. Honteuse de s'être fait avoir à son propre piège elle parti loin de cette endroit. Une chose était sûr c'est que plus jamais elle ne voulait remettre les pieds ici. En passant devant le bureau de Karin, la secrétaire fixait son écran avec un grand sourire et un doigt levé, c'était le coup de grâce pour elle. Jamais elle reviendrait, jamais.

Sasuke était irrité par ces événements. Cette journée avait été de pire en pire et il ne pouvait plus le supporter. Qu'on mette un frein au projet qu'il espérait tant mettre sur le marché, lui était inconcevable. D'abord Neji qui menaçait de foirer ses importations dans les autres pays et cette idiote qui lui avait fait perdre un temps fou. Toyzu était presque fini et aucunes pubs n'avaient encore été faites sur le robot. S'en était trop pour l'Uchiwa qui n'arrivait pas à gérer le stresse. Il regarda sa montre : 18h. Et puis merde, le jeune homme prit sa veste et sortie au plus vite dehors. Il marchait le long du trottoir dans le froid hivernale de Tokyo. Mais même la fraîcheur ne l'aidait pas à se remettre les idées en place. Il était énervé. En colère. Furieux par l'audace des gens. Il ne comprenait pas pourquoi certaines personnes mélangeaient vie privée et vie professionnelle. À quoi cela ça servait ? Si ils voulaient du scandale et du scoop, ils avaient qu'à s'inscrire dans l'une de ses émissions pour adolescents mettant en scène des absurdités, de la nudités et des chamailleries. Mais là, c'était d'une société qu'on parlait dont la valeur du siège s'élevait à plus de 80 milliards de dollars. On ne pouvait pas jouer comme dans une cour de récréation, ce n'était ni l'endroit ni l'âge pour ça.

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Il ouvrit la porte de son appartement. Là, attendait Hinata, assit jambes croisées, sur le canapé. Il mit sa veste sur le porte-manteau et posa sa serviette ( = un porte documents ) au sol. Il comptait passer et ignorer la jeune femme mais elle n'avait pas les mêmes idées en tête.

Hinata : « mon frère a appelé à midi. »

Sasuke : « hm. »

Hinata : « il m'a dit que vous vous étiez entretenu à mon sujet. »

Sasuke : « on peut dire ça. »

Hinata : « pourquoi lui as-tu dis que j'étais ici ? »

Sasuke : « je n'y suis pour rien. »

Hinata : « ça sert à rien de nier ! »

Sasuke : « écoutez Hinata, je n'ai pas passé une excellente journée alors vous êtes gentille mais pour les sermons on y repassera. »

Hinata : « ah parce que moi j'ai passé une bonne journée peut-être ? Tu as dit à mon frère que j'avais emménagé ici alors que l'on se connaissait pas ! Et que cela durait depuis 1 moi ! Pourquoi avoir fais cela ?! »

Sasuke : « vous ne voulez pas parler moins fort ? Vous me donnez mal à la tête.  Je n'ai rien dis de tel à votre frère mais bon pourquoi me justifier alors que je n'ai rien à me reprocher ? »

Hinata : « c'est cela oui ! continue ton monsieur je m'en foutisme ! Si tu voulais que je partes, fallait-me le dire directement au lieu de salir mon image ! »

Sasuke : « mais je l'ai dis dès le début que je ne voulais pas que je voulais plus vous voir ! Depuis que vous êtes rentré dans ma vie, je vis un véritable enfer ! Vous êtes la pire chose qui me sois arrivé ! Vous le comprenez ça ? J'aimerais que notre rencontre ne ce soit jamais produite ! Alors foutez-moi la paix avec vos enfantillages ! »

Hinata resta estomaquée par cette dernière phrase. Des larmes coulaient le long de ses joues, sans qu'elle essaye de les dissimuler. Elle s'était pris une dague en pleins cœur et se sentait vide. Atrocement vide. Elle avait mal. Les dernières paroles du jeune homme résonnait dans sa tête comme un mal de crâne. Tout ce qu'elle voulait était partir de cet endroit de malheur. Elle regarda le visage de Sasuke cherchant désespérément une raison de rester. Mais mise à part la haine et la colère elle ne lisait rien d'autre. Ne pouvant sortir un seul mot de sa bouche, elle prit sa valise, qu'elle avait préalablement préparé et partie de l'appartement. Laissant le brun seul au milieu de la pièce.

Lui, qui, ne voulait absolument pas déverser sa colère sur elle, avait fait tout l'inverse. Son self-control avait totalement disparu et la haine avait parlé à sa place. Mais pour lui, c'était la goutte de trop. Qu'on l'accuse d'une chose qu'il n'avait pas commise et qu'on refuse de l'écouter, avait été l'élément déclencheur. La rage était présente au fond de ses entrailles. Sans réfléchir il prit la table basse et la fit valdinguer contre le mur. Seulement ce meuble ne suffisait pas à le calmer. Alors tel un renard enragé il commença à refaire toute la déco de son appartement.

Voilà la suite comme promis. Un peu courte mais j'ai fais au plus long. C'est assez paradoxal. 😅
Je sais que je le dis souvent mais je vous en supplie ne m'en voulez pas 😭 Promis dans le prochain chapitre ça va s'améliorer 🙍🏽‍♀️
Dites-moi un peu ce que vous en pensez, n'hésitez pas ! Toute critique est bonne à prendre ! Bonne lecture ! (C'est complètement idiot de dire ça à la fin alors que logiquement, vous avez déjà fini 😂)