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Chiara&Katja

Aimé par ValentinaZenere et 348 autres personnes.

Chiara&Katja 🧚🏾‍♀️✨💓💓

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Passage dans la vraie vie

- Karol. Hey Karol.

Karol fronça les sourcils et ouvra les yeux pour se retrouver dans un endroit étrange. Elle chercha la voix qui l'appelait.

- Karol, derrière toi.

Elle se retourna et croisa quelqu'un qu'elle connaissait bien, mais qu'elle n'avait pas vu depuis très longtemps.

- José ? C'est toi ?

- C'est moi. - Lui sourît-il. - Ça me fait plaisir de te voir.

- Moi aussi. Ça fait une éternité. Je suis désolée pour ce qu'il s'est passé, tu ne méritais pas de mourir comme ça. - Lui dît-elle avec peine.

- Je suis mort en sauvant la personne que j'aime, ça en valait le coup. Et puis si je le méritais. J'ai très mal agis.

- Non, ne dis pas ça. Tu as beaucoup changé après.

- Mais ça n'efface pas tout ce que j'ai fait avant Karol. - Lui dît-il en sentant les larmes lui montaient aux yeux. - Et je suis désolé d'avoir participé à ces horreurs Karol. Avec tout ce que tu as vécu...

- Après tout ce que j'ai vécu, ce que tu m'as fait toi c'était rien. - Rît-elle doucement.

- Ne dis pas ça. Je n'ai jamais pu me regarder à nouveau dans une glace depuis que je me suis rendu compte de mes erreurs. Tu avais raison, ma plus grande souffrance c'est ça. Je m'en mords les doigts aujourd'hui. Et j'ai mérité de mourir malgré ce que j'ai vécu. J'ai fait subir la même chose à plein d'autres filles.

Karol ne savait pas quoi répondre à ça. Elle acquiesça simplement.

- Je ne suis pas venu seul Karol.

- Comment ça ?

Elle vit alors sa mère Carolina, son père Diego et sa petite sœur Renata apparaître. Les larmes s'accumulèrent rapidement dans ses yeux et elle couru directement dans leurs bras. Les quatre pleuraient.

- Papa, maman...

- Ma chérie, mon amour. Je suis tellement désolé ma puce. - Lui dît son père en sanglotant. - Je ne me suis jamais rendu compte des intentions de Javier. On vous a laissé tous seuls avec ce malade. Je suis vraiment désolé...

- Ce n'est pas de votre faute. Il vous a manipulé aussi.

- Ma petite princesse. - Lui sourît sa mère avec les larmes aux yeux.

- Maman ! - Elle se réfugia dans ses bras. - Tu m'as tellement manqué maman.

- Toi aussi ma chérie. Tu ne sais pas combien. Je t'aime tellement. - Lui caressa-t-elle son dos.

- Karolita ! - S'exclama la petite sœur à côté.

La brune se pencha à la hauteur de sa petite sœur et la serra dans ses bras.

- Renata, ma rose, mon petit chaton. Je suis tellement désolée. On n'a pas réussi à te sauver. - Pleura Karol.

- Non grande sœur, c'est moi qui suit désolée. À cause de moi vous avez beaucoup souffert Agustin et toi. - Dît Renata en la serrant.

- Bien-sûr que non, ce n'est pas de ta faute. - Lui caressa-t-elle sa joue et les deux sœurs se sourirent.

Ils se refirent un câlin tous les quatre. José les regarda avec un sourire.

- Mais... si je suis là... est-ce que.. est-ce que je suis morte ? - Demanda Karol en paniquant un peu après s'être détachée de l'étreinte familiale qui lui a manqué toute sa vie.

- Non, non, tu n'es pas morte. Tu es dans le coma. - Lui informa son père. - Tu es entre la vie et la mort, en attendant que les médecins terminent de te soigner. Et ensuite tu feras ton choix.

- Mon choix ? - Fronça-t-elle les sourcils.

- Oui, vivre ou mourir. - Murmura José. - Mais tu vas vivre, n'est-ce pas ?

Karol resta paralysée pendant un moment. Elle se souvint qu'elle avait dit à Ruggero qu'elle reviendrait. Mais lorsqu'elle tourna sa tête vers son père, sa mère et sa sœur elle eut un doute.

- Je ne sais pas...

- Quoi ?

- Vous êtes là, tous les trois. J'ai toujours rêvé de vous revoir. C'est l'occasion de vous retrouver. - Expliqua-t-elle.

- Karol, ma puce. Tu as toute une vie à vivre. - Lui dît sa mère.

- Vous appelez ça une vie ? Vous voulez vraiment que je retourne là-bas après tout ce qu'il s'est passé ?

- Oui, parce qu'il y a quelqu'un qui t'attend avec impatience. - Lui répond-elle.

- Il peut vivre sans moi. Il sera mieux sans mes problèmes.

- Tu ne le sens pas ? - Demanda Renata en s'approchant d'elle.

- Quoi donc ?

- Ferme les yeux Karol. - Lui dît José. - Concentre-toi sur ce qu'il se passe autour de toi. Tu vas le sentir.

La mexicaine fit ce qu'on lui dit et ferma ses yeux verts émeraudes. Elle fronça les sourcils lorsqu'elle ne sentit absolument rien.

- Ne lâches pas, continue d'essayer de sentir ce qu'il se passe autour de toi. - Poursuivit José.

Karol soupira et se concentra davantage. Elle entendit soudainement des pleurs.

- Il y a quelqu'un qui pleure.

- Continue. - L'encouragea sa petite sœur.

- Je sens quelqu'un trembler sur moi. - Décrit-elle. - Je reconnais son odeur, c'est.. c'est Ruggero.

- Est-ce que tu sens toute sa souffrance ? - Lui demanda sa petite sœur en lui prenant la main.

- Oui...

- Tu veux vraiment le laisser ?

Karol ouvrit ses yeux et une larme coula de ceux-ci jusqu'à couler sur sa joue.

- J'ai peur. Je ne veux plus souffrir. J'en ai assez. - Éclata-t-elle en sanglot et tout le monde vint la serrer dans leurs bras. - À quoi ça sert de continuer à vivre si c'est pour souffrir ?

- Mon cœur, tu dois continuer à vivre. Tu es forte ma fille, tu l'as toujours démontré. Et je comprends parfaitement ce que tu ressens. N'importe qui a ta place aurait envie de mourir après tout ce que tu as vécu. C'était horrible et tu ne méritais pas une seule seconde de violence. Tu es une personne incroyable, avec un cœur énorme. - Commença son père. - Et ça me rend malade de savoir qu'une personne aussi bienveillante que toi ait autant souffert. Je ne veux pas que tu partes de ce monde sans avoir goûter au bonheur.

- On t'a vu tomber amoureuse et on a vu que c'était la plus belle chose qui t'était arrivée. Et je dois dire qu'il est très beau. - Ajouta sa mère. - Je crois vraiment que tu vas pouvoir être heureuse comme tu as toujours voulu avec lui. C'est une bonne personne.

- Je sais. C'est l'homme le plus adorable qui existe. Il a toujours été là pour moi et il me donne tout son amour. - Sourît-elle. - Je ne le mérite pas.

- Tu as tellement tort. - Intervînt José. - S'il y a bien une personne qui mérite Ruggero Pasquarelli c'est bien toi Karol. Vous êtes faits l'un pour l'autre. J'ai vu son amour pour toi mais j'ai aussi vu ton amour pour lui. Je dois admettre que je n'ai jamais vu deux personnes s'aimer autant. Il passe son temps à réfléchir à la meilleure façon de t'aider et de t'aimer et toi tu passes ton temps à le protéger et à lui donner ton amour. Vous avez besoin de l'un de l'autre. Sans toi, il est vide. Pendant six ans où il croyait que tu étais morte, il était mort aussi à l'intérieur. Et pendant six ans que tu as souffert des atrocités et des horreurs, il est la seule chose qui t'a donné un peu d'espoir. Et il n'y a que le véritable amour qui peut faire ça. Je n'ai pas raison ?

Karol hocha la tête alors que plus de larmes s'échappaient de ses yeux.

- Mais vous allez me manquer...

- On sera toujours dans ton cœur mon petit ange. - Lui dît son père en prenant son visage dans ses mains. - Tu es une personne exceptionnelle. Promets-moi une chose. Ne laisse plus personne te faire du mal, plus personne.

- Tu ne sais pas combien j'aimerais me le promettre à moi même aussi. - Dît-elle en pleurant.

Son père la serra tellement fort comme elle avait toujours rêvé qu'elle ne savait pas si c'était réel.

- Dites, est-ce que je suis en train de rêver où est-ce que vous êtes vraiment là ? - Demanda-t-elle. -

- À toi de choisir de ce que tu préfères ma chérie. - Lui sourît sa mère. - Ce qui te rend heureuse.








✨♦️✨








Hello !♦️
Voilà le cinquante-huitième chapitre de la deuxième partie de cette histoire ✨
Ne vous fiez pas aux apparences 🤫

Karol a retrouvé sa famille et José. A-t-elle rêvé ou les a-t-elle vraiment vu ? On ne le saura jamais 🤫💭💓

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