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AnaJaraMartinez


AnaJaraMartinez Je n'aurais jamais cru réaliser mon rêve d'enfant. Je suis devenue mannequin, et plus que ça, je suis devenue la patronne d'une grande marque de vêtement grâce à un ami.
Avec l'autorisation des propriétaires de la marque, monsieur et madame Antonella et Bruno Pasquarelli, et l'ancien patron, Ruggero Pasquarelli, la marque Pasquarelli change de nom et devient Unshamedly.
Pour ce nouveau départ, je souhaite que la marque se focalise sur l'authenticité et le naturel de ses mannequins pour changer ces idées ces critères superficiels de la beauté qu'on croit tous devoir suivre pour être parfait.
On veut montrer des mannequins différents, au teint de peau diffèrent, au taille, au poids différent, de n'importe quel âge. Avec des boutons, des rides, des points noirs, des complexes.
Sentez-vous beaux et belles et libres de porter ce que vous souhaiter. Par exemple les filles, n'ayez pas honte de porter une robe ou une jupe parce que vous pensez avoir des jambes trop engourdies. La réalité est que personne n'a des jambes parfaites. Et si vous voyez que c'est tout à fait normal sur les mannequins au lieu d'une grosse couche de crème et de maquillage pour cacher tout ce qu'on appelle "imperfections", vous n'aurez plus de complexe.
Dans notre boutique, vous n'avez plus de complexes à avoir, Unashamedly .

Merci à mes parents de m'avoir toujours soutenue.

Merci à mes amis de m'accompagner dans cette nouvelle aventure.

Merci à mes supérieurs Antonella et Bruna Pasquarelli de me faire confiance.

Merci à @RuggeroPasquarelli de m'avoir donné cette opportunité et de me conseiller au mieux tous les jours.

Merci à @JorgeLopez pour tout le soutien et les idées.

J'espère que ce nouvel air chez Unashamedly vous plaira. 👗☺️

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Passage dans la vraie vie

L'équipe médicale avait accordée une pause à Karol dans ces chimiothérapies car son corps n'était pas capable de supporter autant d'opérations. Sa leucémie, qui était la maladie la plus dure à vaincre pour elle, a finalement était guérie. Après ça, il ne manquait plus qu'à lui faire une greffe de foie pour son cancer. Mais tout cela devait attendre, afin qu'elle puisse se reposer convenablement et de remettre de ces anciennes opérations.

L'espoir qu'elle puisse guérir de ces cancers étaient revenus dans son entourage et même pour Karol. Malgré les effets secondaires avec la fatigue et les maux de tête, les résultats étaient positifs et tout le monde en était ravi.

Cependant, la partie la plus difficile était son état psychologique qui ne s'améliorait pas.
Les cauchemars avec son oncle continuaient durant la nuit, la peur d'être toujours coincés chez lui ou dans cette cave avec ces complices la terrifiaient. Elle avait peur que tout ça ne soit qu'un rêve et qu'elle se réveille encore chez son oncle au final.
Ruggero faisait de son mieux pour la calmer, pour lui prouver qu'il était là et qu'elle ne serait plus jamais en danger. De plus, l'italien avait réfléchi et trouvé une idée pour aider sa petite amie de ses tourments.

***

Un cauchemar de plus, et Karol ouvrit les yeux avec des larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues. Elle se releva doucement pour ne pas réveiller Ruggero qui dormait toujours. Elle en avait assez de lui faire passer de nuits blanches à lui aussi à cause de ses mauvais rêves. Elle sorti son casque de musique de sa table de nuit pour le mettre sur ses oreilles afin qu'il ne soit pas dérangé dans son sommeil.

Elle se leva ensuite du lit et entra dans la salle de bain. Elle s'approcha du lavabo et mis de l'eau sur son visage pour se calmer. Elle se regarda dans le miroir et son image ne lui reflétait que du dégoût. Elle avait perdu beaucoup de poids et aussi tous ses cheveux, et son visage était submergée par les cernes et la pâleur. Elle était dégoûtée d'elle-même. Les hauts-le-cœur ne tardèrent pas à venir et elle courut jusqu'aux toilettes derrière elle placer sa tête au-dessus de la cuvette. Elle sentait les violents spasmes habituels la traversaient et elle vida rapidement le contenu entier de son estomac.
Elle releva sa tête après plusieurs longues minutes, et resta assise contre le mur pour reprendre son souffle. Sa tête tournait et sa vision était un peu floue.

- Ah ! Tu es là ma chère nièce. - S'exclama Javier en débarquant dans la salle de bain.

Karol se leva, choquée de le voir devant elle.

- Non.. c'est... c'est impossible que tu sois là. Tu es en prison. - Chuchota-t-elle.

- Tu crois que c'est aussi simple de te débarrasser de moi ?

Javier s'approcha dangereusement de sa nièce et celle-ci mis ses mains devant elle mais quand elle les retira, son oncle n'était plus là. Karol regarda de chaque côté de la salle de bain, mais il n'y avait personne.

Elle soupira et secoua la tête pour chasser ses hallucinations. Elle essaya de se lever pour se diriger au lavabo mais ses jambes tremblaient. Il lui fallut plusieurs minutes avant de réussir à se lever et d'arriver devant le miroir où elle vit le reflet de Javier derrière elle. Elle sursauta et se tourna en tremblant, mais il n'y avait toujours personne. Encore une hallucination.

Elle se retourna vers le robinet pour se rincer la bouche, se brosser les dents et nettoyer son visage. Lorsqu'elle avait la tête sous l'eau, elle sentit quelqu'un lui caresser le bras de manière étrange. Elle se retourna brusquement mais comme les autres fois, il n'y avait personne.

La mexicaine commença à paniquer. Elle ne savait plus si c'était des hallucinations ou pas. Était-il là ? S'était-il échappé ? Elle devait le vérifier.

***

Karol était submergée par tellement d'émotions qu'elle avait perdu le contrôle. Sa raison ne répondait plus et c'était pour ça qu'elle s'était retrouvée devant son ancien chez elle à trois heures du matin avec un couteau à la main.

Elle voulait être sûre que son oncle ne soit pas là et qu'il ne reviendrait pas. Elle était tellement convaincue qu'il réapparaîtrait à un moment ou un autre pour lui gâcher encore la vie. Elle voulait en finir avec lui, ce qui expliquait le couteau dans sa main.

La maison semblait être abandonnée depuis plusieurs années. Personne ne vivait dedans depuis que Karol avait disparu. La brune rentra à l'intérieur avec prudence en regardant autour d'elle. Chaque recoin était égal à un mauvais souvenir et ses hallucinations la rendaient confuses.
Elle avait l'impression de le voir absolument partout alors que la maison était vide.
Elle pouvait sentir sa présence sur son corps et Karol commença à s'agiter.

- Ne me touches pas ! - Cria-t-elle en agitant ses mains dans tous les sens. - Ne me touches pas ! Va t'en ! Ça suffit !

Elle continuait de crier en sentant son souffle dans son cou, ses mains sur son postérieur. Elle descendit elle-même son pantalon alors qu'elle pensait que c'était Javier qui le faisait.

- Non pas encore. Arrête ! Arrête ! Laisse-moi ! Stop ! - Hurlait-elle en s'écroulant au sol comme si elle pouvait sentir les coups de son oncle.

Souvenirs et hallucinations se mélangeaient dans sa tête. Elle se cogna contre le mur en pensant qu'il était derrière lui et qu'il la collait. Elle glissa doucement au sol en hurlant et en commençant à pleurer. Elle tapa des pieds et des mains sur les carreaux jusqu'à ce que son hallucination disparaisse à cause d'un bruit qui venait de la porte d'entrée.

Elle se releva en tremblant, avec les larmes qui perlaient sur ses joues et observa partout autour d'elle. Elle prit le couteau dans sa poche et le mis devant elle.

- Je sais que tu es là... Montre-toi... qu'on en finisse.. - Chuchota-t-elle. - Aller ! - Dît-elle plus fort.

- Karol ? - Une silhouette entra davantage dans la maison. La brune recula de peur alors que la personne s'avançait. - Karol, c'est toi ? C'est Agus.

- Agustin ? - Demanda Karol s'approchant de lui.

- Je l'ai trouvé Val. Je la ramène chez Rugge. Prévient-le. - Dît-il avant de raccrocher et d'avancer vers Karol pour la prendre dans ses bras. - Karol ! Tu es folle ? Pourquoi tu es partie comme ça en pleine nuit ? Ruggero est fou d'inquiétude ! - Agustin arrêta de parler lorsqu'il sentit que sa sœur le serrait de plus en plus fort.

- Il était là Agus, Javier, il était dans la salle de bain et après il était là dans le salon, il se cache. Je sais qu'il est là.  Il est là pour moi. - Lui dît-elle en panique ce qui inquiéta Agustin.

- Karol, regarde-moi. - Il prend son visage dans ses mains. - Il n'y a personne. Javier est en prison tu le sais.

- Je ne sais pas... une seconde il est là, je le sens sur moi et l'instant d'après il n'est plus là, il disparaît. - Lui expliqua-t-il avant d'éclater en sanglots.

Agustin ne prit pas une seconde pour la prendre dans ses bras et la serrer fort contre lui.

- Chut, ce n'est pas réel. Il n'est pas là et il ne reviendra jamais. Tu es en sécurité maintenant, il ne faut plus que tu t'inquiètes. - La rassura-t-il en lui caressant sa tête.

- Comment tu fais Agus ? Comment tu fais pour vivre avec tous ces affreux souvenirs ? - Pleurait-elle contre son torse.

- Petit ange, déjà j'ai eu six ans de plus que toi pour m'en remettre et je n'ai pas vécu le quart de ce que tu as vécu dans cette cave. Et sache que, quand ces mauvais moments reviennent à moi, je pense à la seule chose qui m'a rendu heureux pendant toutes ces années, toi. - Lui caressa-t-il la joue. - Tu es le seul bon souvenir de cet endroit.

- J'aimerais tellement pouvoir tout oublier. Appuyer sur un bouton et que toute la souffrance disparaisse. - Dît-elle alors ses pleurs se calmèrent grâce à son frère qui la berçait.

- Si tu savais comment je voudrais inventer ce bouton pour toi petit ange. - L'embrassa-t-il sur le front.

- Je t'aime Agus. Merci d'être là.

- Toujours. Je t'aime aussi Karolita.







✨♦️✨







Hello !♦️
Voilà le cinquantième chapitre de la deuxième partie de cette histoire ✨
Ne vous fiez pas aux apparences 🤫

Ana, la nouvelle patronne de ashamedly✨.

Pauvre Karol, toujours tourmentée par son vécu. 😖

Une scène Agusrol avec le frère qui réconforte sa petite sœur. 🥺💓

Je sais que la situation de Karol traîne depuis de nombreux chapitres mais elle ne peut pas guérir du jour au lendemain. Sa situation n'est pas commune et est très difficile.

Néanmoins, j'ai eu pleins de superbes idées que j'ai hâte de vous faire découvrir.
Si je prends du temps à écrire c'est à cause des cours, sinon les idées sont là, il me faut juste du temps libre.

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