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JorgeLopez
« Liberté, expression, passion 🥀 »
Aimé par GiovannaReynaud et 442 autres personnes.
JorgeLopez En Argentine avec les potos 😙💚💚 @RuggeroPasquarelli @AgusSevilla
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KarolSevilla Mon frère ❤️, mon Best🤎 et mon amour 🖤
↪️JorgeLopez Ma best 🤎
↪️AgusSevilla Ma sœur ❤️
↪️RuggeroPasquarelli Mon ange 🖤
ValentinaZenere Je valide ce trio 🤪🤪💙💙😘😘 au passage bébé t'es trop beau 😍
↪️JorgeLopez Yes, une belle bande. 😌
↪️AgusSevilla Merci mon cœur 💖😘
↪️JorgeLopez Et il y a moi qui suis celib 😢😂
AgusSevilla Content d'avoir un nouveau pote 🤙💙😉😂
↪️JorgeLopez De même Agus 🤙💙
Chiara&Katja Jorgitouuuuuu 😚😚🤗🤗❤️❤️
↪️JorgeLopez Mes chéries 🤗🤗🤗❤️❤️❤️
IsabelaSouza Beaux 💛💛😙
↪️JorgeLopez Merci.
GiovannaReynaud RAMENEZ MON KOALA JE VEUX LA VOIR 🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰
↪️JorgeLopez Et moi ? Tu ne veux pas me voir ? 😕😑
↪️GiovannaReynaud Si si aussi 😅 mais j'ai très envie de voir Karol 🥺❤️
↪️JorgeLopez T'inquiètes, je plaisantais 😂
PasqualeDiNuzzo Bienvenu Jorge 😂💜💜
↪️JorgeLopez Merci mec 💜😂
RuggeroPasquarelli Nouveau bro 😉💙💙
↪️JorgeLopez 💙💙
Passage dans la vraie vie
Karol allait avoir sa première séance de psychologie dans un cabinet spécialisé dans les traumatismes de viol. En plus de son traitement médical, elle devait traiter ses traumatisme pour pouvoir guérir correctement car son état psychologique influait sur son état physique.
Karol ne disait rien mais elle appréhendait énormément. Agustin et Ruggero avaient proposé de l'accompagner. Durant tout le trajet en voiture jusqu'au cabinet, la mexicaine gardait son calme alors qu'au fond elle voulait sauter de la voiture en marche et courir très loin pour échapper à tout ça. Elle ne voulait pas parler de ces traumatismes et de ce qu'elle avait vécu à quelqu'un. Elle avait peur d'être jugée, elle ne voulait pas se rappeler encore et encore de ses horribles souvenirs. Mais elle savait aussi qu'elle devait le faire si elle voulait aller mieux et rassurer les autres. Elle devait faire un effort pour sa santé quand les autres se donnaient autant de mal pour la faire sentir mieux.
Durant le trajet, Ruggero prit la main de Karol alors qu'il conduisait et la serra fort pour lui montrer son soutient. Il savait qu'elle était angoissée, il savait tout d'elle.
En arrivant devant le cabinet, l'italien demanda à son meilleur ami de l'enregistrer auprès du secrétariat pendant qu'il allait parler à sa petite amie. Agustin sortit donc de la voiture et laissa les deux amoureux seuls.
- Aller viens-là. - Dît-il en l'attirant dans une étreinte. - Ça va bien se passer tu sais. Ça va être dur de parler mais ça va te faire du bien.
- Je sais, je n'ai pas peur. Je sais que j'en ai besoin et grâce à ça je vais guérir plus vite. - Dît-elle tellement sûre d'elle que n'importe qui aurait pu croire qu'elle était vraiment sereine.
Mais Ruggero savait lire entre les lignes. Il savait lire en elle comme dans un livre ouvert. Ses yeux reflétaient l'angoisse, il le savait. Et malgré le sourire qu'elle lui offrait, il pouvait la voir avaler durement sa salive, signe d'angoisse chez elle.
- Pas à moi mon ange. Détends-toi. - Lui dît-il en caressant doucement sa joue.
- Je suis calme... - Dît-elle dans un murmure.
- C'est un faux calme. Le style où tu retiens tes émotions. Tu sais qu'avec moi tu n'as pas à les cacher.
- Je sais, mais je veux arrêter d'être un poids pour toi et pour les autres. Je veux réussir à guérir pour vous. -
- Très mauvaise réponse. - Intervint-il en secouant la tête. - Déjà, tu n'es un poids pour personne. On s'inquiète tous pour toi parce qu'on t'aime et tout ce qu'on veut c'est que tu ailles mieux. Mais on ne veut pas que tu le fasses pour nous, on le fait pour toi. Parce que tu mérites de te sentir bien et d'être heureuse. Et pour ça, il faut que tu passes par ces séances pour que tu puisses te libérer de ce qui te traumatise tant. Et tout ça on veut que tu le fasses pour toi, pour que tu puisses oublier le passé et vivre bien. - Poursuivit-il en la serrant contre lui.
- Mais je ne sais pas si je vais y arriver ou alors pas tout de suite, il y a tellement de choses. - Avoua-t-elle avec les larmes aux yeux.
- Rien ne presse mon amour. Ça prendra le temps qu'il faut et je resterai toujours à tes côtés. - L'embrassa-t-il sur le front.
- Mais si t'en as marre un jour et...
Ruggero secoua la tête et posa un doigt sur ses douces lèvres.
- Arrête de répéter ça. Je ne partirai jamais, je serai toujours là et tu ne pourras jamais te débarrasser de moi tu m'entends, jamais. - La regarda-t-il dans les yeux. - Je t'aime.
- T'es la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie tu le sais ça. - Lui dît-elle en posant sa main sur la joue de son petit ami. - Je t'aime tellement.
Les deux amoureux s'approchèrent l'un de l'autre pour sceller leurs lèvres mais Agustin tapa sur la vitre de la voiture, un peu embarrassé d'arriver à ce moment là.
- Désolé d'interrompre ce moment, mais c'est ton tour Karol.
Cette dernière déglutit difficilement et secoua la tête en commençant à paniquer. Ruggero attrapa directement sa main et la caressa pour essayer de la calmer.
- Je ne veux pas... je ne peux pas...
- Tu veux qu'on vienne avec toi ? - Lui proposa Agustin en ouvrant la portière de la voiture.
- Je ne veux pas vous déran...
- On est là pour ça ! Enfin, arrête de dire ça ! - S'exclama Agustin en s'abaissant à sa hauteur dans la voiture alors que l'italien en sortit pour en faire le tour. - On ne te laissera pas toute seule. Tu viens ? - Lui tendît-il sa main.
Karol prit une grande inspiration puis hocha la tête en attrapant la main de son frère. Celui-ci la serra doucement dans ses bras mais son petit ami lui prit son autre main libre et ils avancèrent tous les trois vers l'entrée du cabinet de psychologie. À l'intérieur, la psychologue les attendait.
- Bonjour Karol Sevilla. - Salua la femme aux cheveux châtains avec un sourire rassurant.
- Bon.. Bonjour. Ils peuvent... m'accompagner...? - Demanda-t-elle en bégayant.
- Bien-sûr, si ça peut te mettre à l'aise. - Acquiesça-t-elle. - Suivez-moi.
Karol émis une pression plus forte dans les mains de son frère et de son petit ami et ceux-ci resserrèrent leur emprise également pour lui montrer qu'ils étaient là et qu'ils n'allaient pas s'en aller. La brune regarda son petit ami dans les yeux avant de se retourna vers son frère.
- Pardon Agustin. - Dît-elle avant de se ruer sur les lèvres de Ruggero pour y prendre de la force. C'était une des seules choses qui la calmait. L'italien répondit directement à son baiser en caressant doucement sa joue avec son autre main. - Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime. - Lui sourît-il.
Après ça, ils rentrèrent tous les trois dans une pièce de taille moyenne où se trouvait un canapé face à deux fauteuils avec une table basse en plein milieu. Ils s'assirent sur le canapé tandis que la psychologue s'assit sur un des fauteuils. Elle prit son porte bloc et une feuille pour être prête à écrire.
- Alors, on peut commencer. Tu peux te présenter si tu en as envie, m'expliquer pourquoi tu viens me voir et ce que tu as vécu. - Lui énuméra-t-elle. - Si tu as besoin qu'un des deux garçons parlent pour toi, c'est possible mais n'hésite pas à les reprendre s'ils disent quelque chose qui ne te va pas et surtout il faudra que tu me parles de tes ressentis.
Karol hocha la tête. Elle commença son récit par sa tendre enfance avec ses parents puis essaya de parler de l'accident mais aucun mot ne sortit. La dernière fois qu'elle avait parlé de ça c'était avec Ruggero à l'hôpital et elle avait réussi parce que c'était à lui qu'il s'adressait mais la psychologue ce n'était pas pareil. Elle se tourna vers son petit ami, car elle savait aussi que son frère ne pourrait pas le raconter. L'italien prit alors les devant et raconta l'histoire en serrant sa petite amie et son meilleur ami dans ses bras.
La séance se déroula ainsi, dès que Karol avait du mal à parler, Ruggero ou Agustin prenait la parole pour elle. Elle raconta à la psychologue comment ils s'étaient retrouvés chez leur oncle et comment ils avaient subi de la violence physique et sexuelle au quotidien. La psychologue était déjà choquée de tout ce qu'elle avait entendu alors que Karol n'était pas encore arrivée à la partie de son récit où Pasquale avait découvert leur vrai vie.
C'était une longue séance avec des histoires bouleversantes et choquantes entre des sanglots, des pleurs et des larmes. Agustin pleurait aussi et Ruggero essayait tant bien que mal de contrôler ses larmes.
Enfin, Karol arriva à la partie de son kidnapping, de sa fausse mort et parla un peu des viols et des tortures qu'elle subissait.
- Je leur suppliais d'arrêter à chaque fois mais ils étaient sans pitié. Chaque jour c'était plus fort, chaque jour ils étaient plus cruels, chaque jour ils abusaient de moi. Je sens encore leurs mains sur moi parfois ou leurs langues, ou leur semence... J'entends encore leurs rires alors que je criais de douleur. Ils étaient plus de trente et ils continuaient chaque jour, les tortures, les coups, les viols... tout. Ils m'ont même mis enceinte et ils m'ont fait avorter de la pire des manières. Parfois ils étaient plusieurs sur moi, toutes mes parties intimes étaient occupées par plusieurs hommes...
<<ils faisaient comme ça : trois hommes tentaient de me pénétrer par l'avant tandis que deux l'avaient déjà fait par l'arrière. Quatre hommes se précipitaient pour enfoncer leurs parties intimes dans la bouche. Quatre autres hommes se mettaient au-dessus de moi pour se masturber. J'étais encerclée par quinze hommes qui abusaient de mon corps. Et après que chacun ait jouit en moi ou sur moi, ils échangeaient leur place avec les quinze autres hommes qui attendaient patiemment pour profiter de mon corps.
Elle sanglotait en se réfugiant dans les bras de Ruggero qui pleurait silencieusement en entendant les récits des viols qu'elle avait raconté. Agustin était choqué d'entendre tout ça. Eux d'eux ensemble n'avaient jamais vécu une telle violence. Elle avait pris bien plus cher toute seule en six ans que tous les deux depuis qu'ils étaient avec leur oncle. Le frère s'approcha de sa sœur et la serra aussi contre lui, désolé qu'elle ait vécu tant de choses aussi horribles.
La pièce était restée silencieuse pendant plusieurs minutes après que Karol ait raconté son histoire. Ruggero embrassa plusieurs fois sa petite amie sur le front alors qu'elle pleurait. La psychologue prit alors la parole.
- Je sais que ça paraît évident mais il faut quand même que vous sachiez que ce vous avez vécu n'est pas normal. J'inclus Agustin dedans car j'ai cru comprendre que tu avais aussi subi cette violence physique et sexuelle durant ton adolescence. Pour vous, cette violence elle est presque normale parce que vous avez été habitués à ça mais ce n'est pas normal. Vous devez le savoir. Il faut arrêter de se dire que c'est la vie que vous devez vivre et que vous ne pouvez rien faire pour la changer. C'est complètement faux. Vous devez impérativement vous éloigner de tout ça et poursuivre votre oncle et tous les responsables de ces violences en justice.
<<Ensuite, vous devez comprendre que toute votre adolescence a été aveuglée par une violence sans nom. Et surtout toi Karol qui a vécu six ans soit plus de 1200 jours à subir des violences plus atroces les unes que les autres. Utilisez ces mots là, vous n'avez pas à minimiser les choses. Donc ni Agustin ni toi n'avez vraiment pu profiter de votre adolescence pour découvrir des choses dans cette période de la vie où vous n'avez pas encore de soucis ni de problèmes. Vous avez raté cette période où vous devriez juste commencer à vous chercher, à comprendre les émotions, à comprendre mieux l'amitié, à découvrir l'amour, à faire des erreurs, des expériences, à connaître l'échec et la réussite.
<<Vous avez raté toutes ces choses. Alors voici mon conseil : Forgez vous des objectifs, des souhaits, des rêves et vivez pour les réaliser. Accordez-vous le droit au bonheur et à l'épanouissement. Accordez-vous le droit de connaître tout ce qui vous a été empêché de découvrir.
<<En ce qui concerne les traumatismes, vous ne pourrez jamais oublier de tels événements mais vous pouvez faire en sorte qu'ils deviennent des souvenirs lointains, et pour ça il faut que vous vous construisez un tout autre environnement pour que votre esprit pense qu'il se trouve dans une toute autre vie. Ce processus prend du temps et quelques séances de plus. Il faut s'entourer des bonnes personnes et s'éloigner de celles qui vous veulent du mal.
<<Votre unique objectif doit être de trouver le bonheur.
- Mais ça n'arrivera jamais. Chaque fois qu'on croit atteindre un peu de ce qui vous appelez le "bonheur" quelque chose se passe et on souffre. Je n'ai plus envie d'espérer être heureuse si c'est pour me retrouver encore entre les filets de mon oncle. Je ne crois plus au bonheur. Je ne l'ai jamais vécu. Il n'existe pas, en tout cas pas dans ma vie. - Dît Karol avec certitude en regardant le sol.
- Écoute..
- Non ! Je vous ai déjà écoutée - S'exclama Karol en se levant après avoir interrompue la psychologue. - Vous lâchez un discours soit disant encourageant en pensant que ça va tout régler parce que vous avez fait des études mais vous ignorez complètement ce que c'est que d'être au milieu d'un viol et d'être manipulée par trente hommes au-dessus de soi. Aucune de vos études ne vous donnera la solution à mon problème alors arrêtez de dire n'importe quoi.
- Je sais très bien que je n'ai pas vécu ce que tu as vécu mais je sais comment surmonter ça. - Lui dît-elle calmement.
- Vous ne savez strictement rien ! Vous n'avez aucune idée de ce que je ressens. Ici, il n'y a qu'Agustin qui pourrait comprendre et encore... Alors laissez-moi tranquille ! - S'exclama Karol avant de sortir du cabinet.
Agustin comprenait complètement la réaction de Karol car il était dans le même état qu'elle. Les autres ne pouvaient pas comprendre ce que ça faisait tant qu'ils n'avaient pas vécu la même chose.
Ruggero sortit directement du cabinet pour suivre sa petite amie qui courait sans but à l'extérieur.
- Karol ! Arrête-toi s'il te plaît ! - Cria-t-il en courant après elle.
- Laisse-moi s'il te plaît ! - Cria-t-elle en retour sans arrêter de courir alors que sa respiration était saccadée.
- Tu es encore trop faible pour courir ! Tu risques de te faire mal ou de faire un malaise s'il te plaît arrête toi ! - S'exclama-t-il inquiet en arrivant à l'attraper. - Respire avec moi, tout va bien. - Essaya-t-il de la calmer.
- C'est faux ! Rien ne va ! Elle veut que je cherche le bonheur ! Mais mon oncle et ses complices ne sont même pas en prison et je sais qu'à tout moment ils vont me retrouver et ça va recommencer ! Et même si on arrivait à les mettre derrière les barreaux, j'ai tellement de traitements à suivre et des chimiothérapies qui arrivent derrière que mes chances de rester en vie après tout ça sont quasiment nulles. Je n'aurais jamais une vie normale, jamais ! J'ai des cicatrices qui ne partiront jamais et des souvenirs qui ne deviendront pas lointains ! Ils seront toujours là et ils me hanteront jusqu'à la fin de ma vie ! J'attends juste qu'elle me succombe comme elle a toujours eu envie de le faire ! - S'exclama-t-elle en tombant à genoux. - Qu'est-ce que tu attends la vie ?! Viens te débarrasser de moi, je t'attends !! -
Ruggero tomba à genoux avec elle et la serra très fort contre lui en laissant ses larmes couler sur ses joues. Il lui caressait les cheveux et lui déposait de doux baisers près de sa tempe en lui chuchotant des mots doux de temps à autre dans l'oreille.
- Je suis là. Chut. Calme-toi mon amour. Ça n'arrivera plus. Je te le promets. Si la vie ne veut pas te rendre heureuse, je le ferai à sa place. - Lui dît-il sincèrement ce qui fit redoubler les larmes de Karol. - Je ferai tout pour toi. Et je te prouverai que le bonheur existe. Je te le promets. - Il s'écarta un petit peu d'elle pour prendre son visage entre ses mains et l'embrasser avec tendresse et amour.
- Excuse-moi d'avoir crié, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. - Pleura-t-elle en baissant la tête avec la respiration agitée à cause des sanglots.
- Chut. Ne t'excuses pas. C'est normal. Tu as le droit de crier, de hurler, de pleurer, tout ce que tu veux. Mais laisse-moi juste être avec toi quand ça arrive. D'accord ? - Lui caressa-t-il sa joue alors qu'elle acquiesça en approchant à nouveau son visage pour embrasser son petit ami.
- Je t'aime tellement. - Dît-elle sur ses lèvres.
- Moi aussi je t'aime mon amour. Tellement, tellement. - Colla-t-il son front contre le sien.
✨♦️✨
Hello !♦️
Voilà le trente-cinquième chapitre de la deuxième partie de cette histoire ✨
Ne vous fiez pas aux apparences 🤫
🥺🥺
Première séance chez la psychologue 😥
Ruggero 😍
Ruggarol 🥰
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