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Chiara&Katja
« La réalité est toute autre 💭 »
Aimé par AgusSevilla et 333 autres personnes.
Chiara&Katja Profitons des derniers moments à deux avant d'être trois. Plus que sept semaines 👶💓
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RuggeroPasquarelli J'ai hâte de rencontrer votre petit ou petite 🤗🤗❤️❤️
↪️Chiara&Katja Nous aussi on a hâte de la ou le rencontrer 🤗🤗❤️
ValentinaZenere Je vais être tellement gaga de votre enfant vous allez voir 💖😻😻😻😻
↪️Chiara&Katja On en est convaincues 💓
PasqualeDiNuzzo Vous êtes super belles les filles 😘
↪️Chiara&Katja Merci Pasqualou 😘
MalenaRatner Deux mamans, mais où va le monde ? 😵
↪️Chiara&Katja Le monde est trop étroit pour quelqu'un comme toi.
GiovannaReynaud Deux futures mamans radieuses 😘💓💓
↪️Chiara&Katja Oww trop gentille 😘😘😚
JorgeLopez J'ai hâte de vous voir les filles 😚😚💓
↪️Chiara&Katja Tu viens quand alors ? 💓
↪️JorgeLopez Bientôt. Et puis s'il y a un problème, il est là pour s'en occuper. 💓
↪️Chiara&Katja Donne-nous des nouvelles régulièrement. 💓
↪️PasqualeDiNuzzo Vous parlez de quoi ? 🤨
IsabelaSouza Magnifiques 💗💗
❤️
Passage dans la vraie vie
- Je n'arrive pas à croire que je fait ça. - Dît Ana en arrivant devant une maison inconnue.
La rousse était un peu remontée contre Ruggero car celui-ci l'avait laissée toute seule s'occuper de ses magasins et des mannequins sans jamais venir une seule fois depuis qu'il était au Mexique. De plus, les autres mannequins se moquaient d'elle à cause de sa petite taille et elle ne se sentait vraiment pas à l'aise là-bas toute seule.
Elle en avait parlé à son amie Carolina, et évidemment, celle-ci lui avait conseillé de traquer Ruggero et de le trouver pour lui parler. Elle disait à Ana qu'elle s'inquiétait du fait qu'il l'exploite mais on savait tous que l'argentine voulait surtout savoir où se trouvait l'italien car elle n'arrivait pas à le localiser. L'Argentine était bien trop loin pour trouver quelqu'un qui était au Mexique.
Carolina avait donné un logiciel de traçage à Ana. Au début, la rousse avait traité sa meilleure amie de folle mais la brune avait réussi à la convaincre. Et voila que la jeune mannequin de vingt et un an toquait à la porte d'une maison inconnue. La porte s'ouvrît sur un jeune homme aux cheveux bien bouclés avec un pinceau à la main.
- Bonjour. Je peux vous aider ? - La salua-t-il en fronçant les sourcils.
- Bonjour. Je m'appelle Ana. Je cherche Ruggero Pasquarelli. Je suis une amie et collègue. - Répondît-t'elle poliment.
- Euh... veuillez patienter quelques minutes. Je reviens. - Prévint le garçon avant de refermer la porte et de se diriger vers la chambre d'ami où Ruggero et Karol s'y trouvaient. - Ruggero ? - Dît-il en frappant doucement la porte au cas où la mexicaine dormait.
- Oui ? - Répondît-il en se levant du lit pour ouvrir la porte.
- Il y a.. il y a quelqu'un à la porte qui veut te voir. -
- Qui ça ? - Demanda-t-il confus.
- Ana. Elle dit être ton amie et ta collègue. Elle est rousse. - Expliqua Jorge.
- Oh merde ! J'avais oublié !
- Qui est-ce ? - Demanda Karol encore allongée sur le lit.
- C'est une mannequin que j'ai engagé récemment dans la boîte et je l'ai emmené ici comme couverture pour te voir. Mais je l'ai laissé s'occuper toute seule de tout le travail depuis le début.. J'ai oublié en fait.. - Raconta-t-il à sa petite amie. - Mais attend... comment elle a fait pour me retrouver ?
- Je t'ai localisé avec ton Insta. - Répondît Ana en apparaissant derrière Jorge. - Désolée mais tu prenais beaucoup trop de temps et j'ai besoin de parler à mon employeur. - Dît-elle au chilien avant de se tourner vers Ruggero. - Vraiment, je pensais que tu étais un autre genre de patron. Ça fait une semaine et demi que je me tape tout le travail et que j'invente des excuses pour justifier l'endroit où tu te trouves mais après tout retombe sur moi ! Je sais que tu es le patron et que tu fais ce que tu veux entre guillemets mais il y a des limites quand même. Tu ne t'es même pas présenté une fois au travail. Est-ce que tu sais ce que c'est que d'être nouvelle dans la boîte et que tout le monde te regarde comme ci tu étais une extraterrestre ? Les autres ne croyaient pas que je faisais partie de la marque parce que tu n'étais pas là pour me présenter !
Un long silence s'installa lorsqu'Ana termina son discours. Ruggero commença à gratter sa nuque en se sentant coupable. Il n'avait pas été très sympa avec la rousse. Il ne l'avait pas emmené ici pour travailler mais pour l'aider à cacher une vérité qu'elle-même ne connaissait pas et au final elle n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là et elle devait se taper tout le boulot qui était censé lui revenir à lui.
Alors qu'il allait parler, les yeux d'Ana se dirigèrent sur l'intérieur de la chambre et elle vit la même fille qu'il y avait sur les cadres photos dans le bureau de Ruggero.
- Oh mon dieu... - Murmura-t-elle choquée. - C'est..
L'italien ferma les yeux en jurant dans sa tête puis rouvrit les yeux pour se concentrer sur Ana et la suppliait du regard.
- Je suis désolé. Tu as raison, je n'ai pas été sympa avec toi. Si je t'ai fait venir ici c'est pour que tu me couvres en quelques sortes. Je voulais qu'on croit que j'étais parti au Mexique pour le travail pour ne pas que certaines personnes sachent que je venais la voir. - Expliqua-t-il en essayant de rester calme.
- Mais... je croyais que... enfin... tu m'as dis qu'elle était décédée.. - Essayait-elle de dire encore sous le choc.
- C'est ce que je croyais, en fait c'est ce qu'on croyait tous. Mais c'était un mensonge et un plan de son oncle. Elle était vivante tout ce temps mais elle était séquestrée.
- Oh mon dieu ! C'est horrible ! Vous.. vous allez bien ? - Demanda Ana à Karol en la regardant horrifiée.
- Je me récupère grâce à lui. - Dît la mexicaine faiblement en regardant amoureusement Ruggero.
La rousse sentit un petit coup dans son cœur mais l'ignora. Elle sentit aussi la culpabilité grandir en elle et retourna son attention sur son patron.
- Je.. je m'excuse. Je n'aurais pas dû te crier dessus...
- Non non. Tu avais raison. Je n'aurais pas dû te laisser toute seule là-bas. C'est vrai que le monde de la mode est un endroit qui peut être assez cruel, en plus c'était ta première fois. J'ai été égoïste. Je te demande pardon. - La coupa-t-il pour s'excuser.
- Je comprends. Tu aurais pu juste me dire que tu y allais pour un problème personnel ou familial et que je devais venir pour te couvrir et j'aurais compris. Je t'aurais même aidé.
<<Mais là je me suis sentie un peu abandonnée, tout le monde n'est pas très sympa là-bas...
- Je sais bien. Je te redemande pardon. La prochaine fois je te dirai. Mais personne ne doit savoir que Karol est vivante pour l'instant. Même pas Agustin ni nos autres amis. On est en train de régler les problèmes avec la justice pour prouver qu'elle est vivante et attaquer son oncle et tout ceux qui ont contribué à sa séquestration en justice. Est-ce que je peux te demander de garder le secret et de n'en parler à personne ? - Lui demanda-t-il sincèrement.
Ana réfléchît quelques secondes en passant son regard de Karol à Ruggero rapidement. Rien que là, elle pouvait voir l'amour qui les unissait. Elle le regardait comme la huitième merveille du monde et lui la protégeait d'une façon tellement tendre que ça donnait envie de pleurer d'émotion. Elle soupira et hocha la tête.
- Tu peux compter sur moi. Je ne dirai rien. - Lui sourît-elle faiblement.
- Merci beaucoup.
- Bon, je vais partir alors..
- Tu peux rester ici quelques jours si tu veux. - Lui proposa Jorge ce qui étonna la rousse. - Je veux dire, maintenant que tu sais la raison pour laquelle Ruggero t'a emmené ici et que tu connais le secret, tu peux rester si tu veux. Enfin, si vous êtes d'accord évidement ? - Demanda-t-il aux autres.
- Tu es chez toi. - Dît Ruggero en levant les mains en l'air.
- Euh.. d'accord alors. Mais il faut juste que j'aille chercher mes affaires à l'hôtel.
Jorge raccompagna la rousse à la porte. En partant, il lui dît quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas.
- Tu l'aimes bien, non ?
- Quoi ?
- Ruggero, tu l'aimes bien. - Répéta-t-il.
- D'où tu sors ça ? N'importe quoi !- S'exclama Ana.
- Pas besoin de mentir. Je l'ai vu dans tes yeux et sur ton visage. Tu l'aimes bien. - Rît-il doucement.
- Et alors ? Pourquoi tu m'as proposé de rester en sachant ça ? Pour te moquer de moi ?
- Quoi ? Non ! C'est parce que je ne veux pas que tu sois triste toute seule de ton côté. - Lui sourît-il doucement ce qui la fit sourire un peu.
- Tu es gentil, et très observateur.
- Merci. C'est un don. Je suis peintre et j'observe tout autour de moi pour capturer les détails de la moindre des choses. - Expliqua-t-il alors qu'Ana appela un taxi. En attendant, il lui faisait la conversation. - Tu es mannequin, c'est ça ? Il faut avoir beaucoup d'assurance pour faire ce métier et être fort mentalement pour ne pas se laisser affecter par les commentaires des autres. Surtout ce qu'on dit sur ton corps.
- Ouais. Il faut être très confiant et ne pas montrer la moindre trace de doute. Il faut être parfait. - Dît-elle comme si elle récitait une leçon.
- Je trouve ça dommage de montrer cette "perfection" à travers les magazines ou les photos car elle est fausse. J'aimerais des mannequins authentiques qui représenteraient tout type de personnes. - Commenta Jorge.
- Impossible. Les représentants des marques cherchent des mannequins à la corpulence et à la beauté parfaites.
- Mais c'est quoi une corpulence parfaite ? C'est quoi une beauté parfaite ? - Questionna le chilien ce qui fit réfléchir Ana.
- C'est une très bonne question. Tu sembles très intelligent. - Lui dît-elle alors que son taxi arrivait.
- Toi aussi tu sembles intelligente. Et tu n'as pas l'air d'être le genre de filles hautaines et prétentieuses comme le sont la plupart des mannequins même si tu prétends le contraire sur les réseaux.
- Je ne sais pas trop le genre de fille que je suis en fait. - Lui dît honnêtement.
- Tu as encore le temps d'apprendre à te connaître.
Ana hocha la tête en souriant avant qu'ils se saluent pour qu'elle monte dans le taxi en direction de l'hôtel pour récupérer ses affaires. Sur la route, elle réfléchissait à ce que Jorge lui avait dit. Quel genre de fille elle était ? Les mannequins étaient toujours très focalisés sur leur apparence et à ce qu'ils devaient montrer. Mais qu'est-ce qu'ils étaient vraiment à l'intérieur ? Quelle était leur vraie nature ?
Au bout de quelques minutes, elle reçut un message de Carolina qui lui demanda si elle avait découvert quelque chose sur Ruggero. La rousse se demanda si elle pouvait au moins le dire à sa meilleure amie mais se rappela du regard suppliant de l'italien lorsqu'il lui avait demandé de ne rien dire à personne et décida de mentir à son amie en lui disant qu'elle ne l'avait pas trouvé.
Même si il était avec une autre, elle ne le trahirait pas celui qu'elle aime.
✨♦️✨
Hello !♦️
Voilà le vingt-neuvième chapitre de la deuxième partie de cette histoire ✨
Ne vous fiez pas aux apparences 🤫
Ana a découvert que Karol était en vie ? 🤭
Va-t-elle garder le secret ? 😶
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