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ValentinaZenere
« Cœur abimé ❤️🩹 »
Aimé par AgusSevilla et 656 autres personnes.
ValentinaZenere Ya tendré que entender que en las guerras de amor siempre hay balas pedidas. 💥
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Je devrais comprendre que dans les guerres d'amour il y a toujours des balles perdues. 💥
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AnaJaraMartinez Pude haber sido yo la que tiene tu corazón guardado 💗
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Ça aurait pu être moi celle qui aurait pu gardé ton cœur. 💗
❤️
GiovannaReynaud Une bombe mon chat 🤤💖🥰
↪️ValentinaZenere On est des bombasses chérie 🤤💖🥰
↪️GiovannaReynaud Ça va les chevilles Valu 😂🥰💖
Chiara&Katja T'es magnifique 😍❤️
↪️ValentinaZenere Merci 🥰🥰😍
JorgeLopez Trop belle 😚😚
↪️ValentinaZenere Merci Jorgitou 😙
AgusSevilla Wow 😳❤️
❤️
PasqualeDiNuzzo Il me semble que quelqu'un a perdu ses mots 😌😂🤭⬆️
↪️ValentinaZenere 🤫🤫😳😳
TiniStoessel J'adore la chanson 😇😇🎶🎶
↪️ValentinaZenere Si tan sólo me hubieras pedido un consejo de amor. 🎶🎶
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Si seulement tu m'avais demandé un conseil sur l'amour. 🎶🎶
RuggeroPasquarelli Ma cousine t'es magnifique 😘✨
↪️ValentinaZenere Merci cousin, la beauté c'est de famille ✨😘
Passage dans la vraie vie
Après avoir fait un autre cauchemar, Karol s'était réveillée en sentant un liquide acide remonter dans sa gorge. Elle l'avait directement déversée dans le seau que Ruggero avait tendu devant elle en la voyant se réveiller brusquement. Il lui caressa les cheveux pour la détendre comme d'habitude avant de l'emmener à la salle de bain pour qu'elle se débarbouille. Mais lorsqu'elle eut la tête penchée vers le lavabo, elle commença à tousser fortement jusqu'à vomir un peu de sang. Elle avait déjà mal à la tête depuis la veille et cette douleur n'était toujours pas partie.
Son petit ami avait eu le courage de lui parler de ces deux maladies : la leucémie et l'hépatite B. Évidemment elle était effrayée mais elle était obligée de l'accepter, qu'est-ce qu'elle pouvait y faire après tout ? Elle était condamnée à souffrir, c'était comme ça.
Après s'être complètement débarbouillée, Ruggero emmena Karol faire ses besoins aux toilettes. Là-bas, elle sentit une horrible douleur dans sa partie intime alors qu'elle urinait. Elle dû se mordre les lèvres pour ne pas pousser un cri qui inquièterait Ruggero. Elle sortit ensuite des toilettes et ils retournèrent dans la salle de bain pour prendre leur douche.
Karol faisait son possible pour ne pas regarder le carnage sur son corps mais lorsque son regard se posa sur son miroir alors qu'elle s'essuyait, elle vit ses horribles hématomes et cicatrices. Elle ne put s'empêcher d'imaginer les hommes qui passaient leur langue partout sur elle. Elle eut un horrible dégoût d'elle-même et ces images tournaient en boucle dans sa tête. Elle sentit à nouveau ce même liquide acide remonter dans sa gorge. Ruggero était encore dans la douche quand il entendit le début d'un vomissement de la part de sa petite amie. Il sortit rapidement de la baignoire en se fichant d'être complètement mouillée lorsqu'il vit ses petites jambes trembler. Il la tint dans ses bras pendant qu'elle vidait à nouveau le contenu son estomac dans le lavabo. Elle tremblait, sa fièvre montait en flèche, son mal de tête était toujours là et elle souffrît de vertiges lorsqu'elle termina de vomir.
Elle soupira exténuée avant de recommencer à se rincer la bouche. Elle n'en pouvait plus de tout cela.
Ruggero l'embrassait dans les cheveux avant de lui caresser les bras pour la réconforter.
- Viens, je vais te donner tes médicaments mon cœur. - Dît-il avant de la porter pour l'allonger dans le lit. Il l'embrassa sur le front et sortit tous les médicaments. La demi heure d'après, il se dédia à lui donner tout ce que les parents de Jorge lui avait prescrit. Tous les cachets, tous les sirops, toutes les crèmes et toutes les piqûres qu'il avait appris à faire.
Après ça, Karol se réfugia dans les bras de celui qu'elle aime et posa sa tête contre son torse.
- Merci beaucoup. Merci d'être là pour moi. Désolée de te faire vivre tout ça. - Lui dît-elle cachée dans son cou.
- Non ma puce, c'est moi qui suit désolé que tu aies à vivre ça. Tu es tellement forte, je t'admire beaucoup. - Lui dît-il en lui caressant la joue tendrement.
- Mais je pleure tout le temps et je ne guéris pas. Je ne suis pas forte. - Baissa-t-elle la tête.
- Bien-sûr que si tu l'es. Tu te réveilles tous les jours dans l'espoir de voir les choses s'améliorer et tu ne renonces pas. Avec tout ce que tu as vécu, c'est de la force et même plus que ça.
- C'est toi ma force tu sais. Chaque jour je gardais l'espoir de te revoir et d'être à nouveau dans tes bras. Et s'il y a une chose qui me fait du bien en ce moment c'est de savoir que même si je fais des cauchemars en pensant que je suis avec eux, je me réveille toujours dans tes bras et ça c'est merveilleux. Parce qu'il y a encore un mois je rêvais d'être dans tes bras mais j'étais entre leurs griffes. Ça change tout et ça fait tellement de bien, vraiment. Je suis là où j'ai toujours voulu être depuis six ans, dans tes bras. - Lui dît-elle en le serrant très fort.
Une petite larme coula sur la joue du brun en entendant ce que sa petite amie lui disait. Il prit son visage entre ses mains et l'embrassa tendrement. Il était fou amoureux de cette fille.
- Mais tu sais j'ai vraiment peur que tu ne sois pas heureux avec moi. J'ai tellement de problèmes et tu es obligé de les subir. Je comprendrais si un jour tu voulais t'en aller. - Reprit-elle en se redressant.
- Je ne veux être nulle part ailleurs qu'avec toi. - Répondît-il en embrassant sa main. - Quand est-ce que tu vas comprendre que je suis heureux avec toi ? Je t'aime plus que tout.
- Je sais mais imagine qu'un jour tu en aies marre de devoir t'occuper de moi. Tu as dis que mon rétablissement allait être long et difficile. Je veux que tu saches que tu ne dois pas te sentir obligé de rester près de moi. Si un jour tu en as marre tu peux partir, je comprendrais. -
Ruggero secoua immédiatement la tête et prit le visage de sa petite amie dans ses mains pour la regarder dans les yeux.
- Jamais je ne partirai. Ma vie sans toi n'a aucun sens. Je m'en fiche des problèmes que tu peux avoir et combien ils seront longs, je serai toujours là. Je veux être avec toi et il n'y a rien sur cette terre qui me fera changer d'avis. J'ai vécu six ans sans toi et c'était les pires années de ma vie. Je ne m'en sortais pas sans toi, pas du tout. J'ai complètement changé, je me suis renfermé sur moi, j'étais en colère contre le monde et contre les autres. On ne me reconnaissait plus. Ton absence me détruisait, il me tuait. J'étais un mort vivant sans toi. Et j'ai réussi à remonter la pente que lorsque j'ai su que tu étais vivante. Là tout s'est illuminé d'un coup et je suis redevenu comme avant. J'ai besoin de toi dans ma vie parce que je t'aime et que tu fais partie de moi. Je t'aime putain je t'aime comme un fou. - Lui dît-il en laissant couler ses larmes.
Karol le regarda dans les yeux avec ses yeux embués de larmes et l'embrassa avec tout l'amour qu'elle avait pour lui. Elle enroula ses mains autour de sa nuque et il posa ses mains sur ses hanches.
- Moi aussi je t'aime. Je ne sais pas comment remercier le ciel de t'avoir mis sur mon chemin. Tout chez toi me plaît, tu es un ange pour moi, mon ange. Je n'imagine pas ma vie sans toi. Mais le plus important pour moi c'est que tu sois heureux. Si tu l'es, je le serai aussi peu importe ce qu'il en sera de moi. Je te dois tout. Chaque jour tu me donnes mille raisons de rester en vie même quand tout est sombre. Tu es ma lumière, la seule lumière qui m'éclaire. Je t'aime de tout mon cœur.
- Tu n'as pas à t'inquiéter je suis très heureux avec toi. Vraiment très heureux.
Ruggero sécha les larmes qui ruisselaient sur les joues de la mexicaine et embrassa chaque partie de son visage avec amour. Karol sourit et cacha son visage dans son cou en y laissant de doux baisers.
- Dis-moi, je peux te poser une question ? - Lui demanda-t-elle en relevant la tête vers lui. - Pourquoi tu es devenu le patron de la marque de tes parents ? Je croyais que tu n'aimais pas être mannequin.
- Oh ça... - Chuchota-t-il en baissant la tête. - Quand vous êtes morts j'ai perdu toute envie de vivre, je n'avais qu'une seule envie c'était de retrouver ton oncle, Stefano et Malena pour les tuer et me venger. Agus et moi on a passé ces six dernières années à haïr le monde. Je n'avais pas envie de continuer à vivre, je n'avais aucune envie de réaliser mes rêves ni rien. Je me suis tournée vers le travail qu'on m'a donné mais je ne ressentais rien. J'étais vide sans vous alors je n'ai pas réussi à rechanter. - Karol regarda son petit ami tristement et passa une main sur sa joue en la caressant doucement. Elle pensa aussi à son frère, il lui manquait tellement. - Je me suis très mal comporté pendant six ans. J'ai tourné le dos à nos autres amis parce que j'étais aveuglé par la haine. Mais je voulais juste vous venger José et toi pour tout le mal qu'on vous a fait. J'étais devenu odieux et je traitais mal les autres, même ma propre famille. J'ai honte. - Dît-il en cachant sa tête dans ses mains.
Karol lui prit les mains et l'embrassa sur le nez avec amour et le regarda avec compréhension.
- Je te comprends mon cœur. La mort ça fait mal et ça nous change. C'est très dur de l'accepter et on réagit mal la plupart du temps, surtout quand on perd des personnes importantes. - Dît-elle en séchant ses larmes. - Tu es quelqu'un de bien, je n'ai aucun doute. - Il lui sourît tendrement avant de la serrer dans ses bras. - Rugge, tu as dis vous quand tu as parlé de mort... Ça veut dire que José... que José n'a pas survécu... ? - Demanda-t-elle doucement en baissant la tête.
- Tu n'étais pas au courant ? - Elle secoua la tête en regardant le sol. - Non, il n'a pas survécu. Il est mort un jour avant qu'on nous annonce ta mort. On vous a perdu en l'espace de deux jours, c'était horrible. - Dît Ruggero avec les larmes aux yeux.
- Il ne méritait pas de mourir. Il commençait tout juste à être vraiment heureux. C'est injuste. - Dît-elle tristement en relevant le regard vers son petit ami qui laissa une larme s'échapper. - Oh mon amour, je suis désolé, tu as beaucoup souffert. - Colla-t-elle son front avec le sien.
- Ce n'est pas de ta faute. C'est celle de Javier, de Stefano et de Malena. J'espère qu'un jour on arrivera à leur faire payer tout ce qu'ils vous ont fait. - Dît-il en ravalant ses larmes.
- Pour Stefano c'est déjà fait... - Murmura-t-elle. - Il est mort le soir où je me suis échappée de la cave, c'est grâce à ça que j'ai pu partir... il a fait une crise cardiaque. - Ajouta-t-elle doucement. Ruggero la regarda et la prit dans ses bras en l'embrassant sur le front. - Tu sais, parfois j'ai peur que mon oncle me retrouve ou que tout ça ne soit qu'un rêve et que je sois encore là-bas. J'ai tellement peur.
- Écoute moi. - Intervînt-il en lui relevant la tête en passant ses doigts sous son menton. - Il ne te fera rien. Je ne vais pas te lâcher tu m'entends. Et si je dois le faire je ne te laisserai pas seule. Il est hors de question que je laisse cette ordure te faire encore du mal. La prochaine fois qu'on le verra ce sera pour le mettre en prison, je te le promets mon amour. - Karol hocha la tête et se réfugia dans les bras de son petit ami. - Je peux te poser une question à mon tour ? Elle est un peu délicate.
- C'est à propos de quoi ?
- Les médecins m'ont dit une troisième chose importante. Je ne savais pas comment te poser la question, je n'osais pas mais je ne pourrais pas être tranquille tant que je ne l'aurais pas posé. J'imagine que c'est difficile et je comprends si tu ne veux rien me dire, il n'y a aucun problème. Mais... les médecins ont remarqué que... tu avais vécu un avortement violent... - Dît-il difficilement. - Est-ce que... est-ce que tu t'en souviens ..?
Comment ne pas s'en souvenir ? Le rythme de Karol s'accéléra immédiatement et les images de cet horrible événement débarquèrent dans son esprit. Elle se voyait revivre ce moment atroce que lui avaient fait subir son oncle et les hommes de son gang. Les larmes s'accumulèrent dans ses yeux et elle commença à sangloter et à trembler. Rien que d'y penser, plusieurs fortes nausées prirent possession d'elle et elle se tourna vers le seau pour vomir pour la quatrième fois de la journée, mais cette fois-ci de façon violente. Ruggero s'alarma immédiatement et s'approcha rapidement de Karol pour la porter jusqu'aux toilettes avec le seau en main quand il vit à quelle vitesse et à quelle intensité elle vomissait.
La mexicaine revoyait encore et encore les atroces images de l'horrible avortement qu'elle avait vécu. Aussitôt elle eut la tête penchée dans la cuvette, ses vomissements se renforcèrent et elle resta là un bon moment avec un Ruggero qui essayait désespérément de la calmer, en vain.
Elle releva la tête de la cuvette après avoir passé quelques heures là. Elle tremblait, elle essayait de se relever mais elle pouvait à peine tenir sur ses jambes. Ruggero l'aida immédiatement à se relever mais même là ses jambes n'avaient plus de force. Ils restèrent alors accroupis au sol, il la tenait fortement dans ses bras en essayant de la réconforter tandis que ses larmes continuaient de couler et qu'elle avait du mal à respirer.
- Respire mon cœur. Je suis désolé. Je ne voulais pas te mettre dans cet état. Je suis vraiment désolé mon cœur. - Dît-il en posant son menton sur sa tête en caressant délicatement ses bras.
- C'est... c'est... c'était horrible.. - Essayait-elle de dire entre ses sanglots.
- Tu n'es pas obligée de me raconter. Vraiment. Je ne veux pas que tu sois mal.
Elle secoua la tête et prit une grande inspiration pour lui raconter ce qu'il s'était passé.
- Ça s'est passé il y a quelques mois. - Commença-t-elle.
✨♦️✨
Hello !♦️
Voilà le vingt-cinquième chapitre de la deuxième partie de cette histoire ✨
Ne vous fiez pas aux apparences 🤫
L'histoire de l'avortement de Karol sera dans le prochain chapitre. Ce sera un passage mature.🥺⚠️
Un peu de suspens. Vous avez juste à glisser vers le haut. 😉
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