~~ Chapitre Quarante-Sept ~~

Bonsoir les filles, me voici pour la première partie du chapitre 47 ! Je suis heureuse de vous retrouver après toutes ces semaines assez difficiles pour moi. Mais bon les vacances approchent et c'est la période de Noel alors tout ne peut que bien aller ^^ Alors le chapitre est un peu brouillon parce qu'il faut que je me remette dans le bain et que je retrouve le plaisir d'écrire alors soyez indulgentes et tout de même pardon si le chapitre manque de fluidité et si vous remarquez des incohérences. Voilà, sur ces mots, bonne lecture ! :) 


La porte fermée, elle dézippa sa robe et la retira lentement. Après cette longue journée et cette conversation plus que crainte, aussi apaisante la fin soit-elle, elle avait grandement besoin de ces quelques minutes pour elle. Entrant dans la douche, elle actionna le robinet et laissa l'eau chaude faire son travail. Et ce contact espéré lui fit le plus grand bien, la détendant aussitôt.

Isaac avait gentiment accepté ses excuses, tout en lui ordonnant de ne plus jamais ramener le sujet sur table. Et après qu'elle ait accepté de rester parce qu'il ne voulait absolument pas qu'elle parte, elle s'était tassée dans un coin du salon-pièce à coucher traînant sur Facebook puis s'était enfin allée à lui demander si elle pouvait emprunter sa salle de bain.

Et voilà, elle y était, dans sa salle de bain, entourée de produits pour hommes, shampoing, gel douche, mousse à raser, after-shave. Se débarrassant de l'idée qu'elle allait sentir l'odeur d'Isaac, elle déposa une noisette de shampoing dans sa paume et entreprit de se laver les cheveux. La crème blanche dégageait une fragrance exquise. Tandis qu'elle s'appliquait à masser son corps avec le savon qui traînait dans la pièce, toutes sortes d'images qu'elle refusait d'accepter la frappèrent avec plus de vigueur. Elle n'était pas seulement dans une salle de bain. Elle était dans sa salle de bain. Dans celle d'Isaac bon sang.

Et malgré tous les sentiments qu'elle pouvait ressentir  : le plaisir de se doucher, la gêne d'utiliser sa salle de bain, la curiosité d'utiliser tous ces produits masculins, il y en avait bien un qui surpassait tous les autres. L'excitation. Aussi bizarre Julianne soit-elle, elle restait une femme et une femme bien faible face à une pièce aussi intime et aussi évocatrice. Rassurez-vous, elle n'imaginait rien de sexuel.

C'était plutôt une excitation de découvrir et d'en faire un usage similaire à celui qu'il avait certainement fait ce matin même. D'être dans la même situation et de faire les mêmes gestes. Etre nu sous le jet d'eau et se masser le corps...

Et bon sang, si Isaac habillé était déjà un beau spectacle que Mère Nature nous offrait amoureusement à voir, l'imaginer très peu habillé voire pas du tout, cela était ... Elle en perdait son latin.

Une bouffée de chaleur naquit dans son ventre et se propagea dans tout son corps. Elle n'était pas du tout du genre à se demander, quand un garçon lui plaisait, s'il était bien foutu et s'il l'était partout. L'aspect de son corps était secondaire s'il avait un beau visage et une belle personnalité. Mais dans le cas présent, elle avait déjà eu plusieurs aperçus du corps bien bâti d'Isaac et quoi qu'elle fasse, elle ne pouvait s'empêcher de l'imaginer ainsi. Debout dans cette cabine, les cheveux ruisselants, le corps chaud et humide, se massant comme elle le faisait. Magnifique dans sa masculinité.

Elle ferma les yeux tandis qu'elle sentait une tension dans sa poitrine. Une tension sans équivoque.

Il fallait qu'elle se sorte cette image de sa tête et surtout qu'elle n'aille pas imaginer ce qui devait se trouver en bas, pile entre ses jambes. L'heure n'était pas à la découverte secrète du corps d'Isaac. Elle était simplement venue prendre une douche et être propre. Et si elle continuait comme cela, elle avait l'impression que dès qu'elle poserait les pieds dehors, il lui lancerait un  :

« Je sais à quoi tu as pensé, petite coquine. »

Parce qu'il était quand même normal qu'elle y pense, sans en plus qu'il ait besoin de l'apprendre ou de lui en faire une remarque. D'autant plus qu'elle savait, par son sixième sens typiquement féminin, que lui-même l'imaginait certainement nue et mouillée à l'heure actuelle. Isaac n'était qu'un homme après tout.

Sur cette pensée de réciprocité, elle rinça rapidement son corps en détachant le pommeau de douche et le promenant sur sa peau. Elle sortit de la cabine et s'emmitoufla dans la grande serviette blanche qu'Isaac lui avait donné. Elle était toute douce et sentait bon la lessive. Et cette douceur et senteur contre sa peau lui rappela toutes les fois, où sortant de sa douche, elle s'était endormie sur son lit vêtue de son peignoir jaune poussin. Mais elle ne portait pas son peignoir jaune poussin et ne pouvait définitivement pas demander à Isaac de se promener chez lui et ensuite dormir vêtue de cette serviette. Cela ne se faisait pas.

Elle se sécha donc rapidement les cheveux et le corps et remit sa robe, cette fois-ci sans collant. Il y avait bien quelques repousses mais rien qui aurait fait détaler le tenant des lieux. Et puis il était bien trop grand pour remarquer quoi que ce soit sur ses jambes.

Alors, après ce qui lui semblait être une bonne vingtaine de minutes, elle sortit de la pièce et le rejoignit dans le salon d'où s'élevait une bonne odeur de nourriture. Isaac était aux fourneaux tandis que sur la table basse traînait un saladier orange contenant une belle salade colorée faite de cœur de laitue blanche et croquante, de tomates cerises, de morceaux de feta et d'olives. Face à cette vue délicieuse, elle se rendit compte qu'Isaac avait vraiment voulu lui faire plaisir. Idée qui lui fit chaud au cœur.

Elle se servait un verre d'eau lorsqu'il apparut dans la pièce, un grand plat de riz – ses yeux s'écarquillèrent- au poulet indien dans les mains.

Oh non la bonne blague  !

Ignorant le contenu du succulent plat qu'il venait de lui poser sous le nez, elle s'assit sur le tapis gris sur lequel reposait la petite table basse. L'imitant, il s'installa également à même le sol et entreprit de lui servir du riz tandis qu'elle en faisait de même avec la salade. Les cheveux en bataille, les manches de sa chemise blanche retroussées jusqu'aux coudes, il avait tout du bosseur sérieux et rien d'un homme aimant cuisiner.

 Et pourtant là, assis devant cette table basse, à même le sol, il était adorable. Carrément à croquer avec sa moue un peu inquiète quant au goût de ce riz cuisiné. Et pourtant il n'avait rien à craindre, l'odeur alléchante et la couleur du riz en disaient long sur la qualité de sa cuisine. Elle arrêta de l'observer sur cette pensée positive au risque que celles sexy qu'elle avait imaginé sous la douche reviennent au galop. Perdre le fil et se retrouver sur des sentiers dangereusement tentants était bien trop facile avec Isaac. Sans le vouloir, il pouvait vous rendre prisonnier de votre propre fantasme.

- Bon appétit, Julianne. J'espère que tu aimeras.

- A toi aussi, fit-elle en portant sa fourchette à ses lèvres.

La salade était succulente et derrière cette image de commercial drogué de sport, Isaac était vraiment un petit cordon bleu. Ils mangèrent en silence, un de ceux qui était agréable et pas du tout forcé. Dès qu'un verre se vidait, Isaac le remplissait aussitôt et resservait Julianne en tomates et olives, parce qu'il savait qu'elle aimait cela.

- Merci, c'est vraiment bon.

- J'ai essayé de doser le piment pour ne pas à avoir calmer le feu après, expliqua-t-il en passant une main dans sa nuque.

Allusion frontale  !

Elle avala son eau de travers et se mit à tousser de manière très peu féminine tandis que ses yeux s'humidifièrent. Bon sang, elle ne pensait pas qu'il ferait une telle allusion quand bien même tous les deux avaient pensé à cette soirée en voyant le plat au centre de la table.

- Tout va bien  ? Lança-t-il en reprenant le verre qu'elle tenait entre ses mains.

Continuant de tousser elle acquiesça vigoureusement tandis que bon comme un prince, il venait taper dans son dos pour soi-disant l'aider à avaler.

- Ca va mer-ci, fit-elle en repoussant sa main et en s'essuyant la bouche avec la serviette disposée sur la table.

- J'espère bien dis  ! Lâcha-t-il en riant.

Elle sourit à son attention en y mettant toutefois pas beaucoup de conviction. Elle remit ses cheveux en ordre tandis qu'elle le sentit remuer à ses côtés. Bon sang elle ne pensait pas qu'il ferait d'allusion à ce qui s'était passé il y avait quelques mois. Et même s'il était joueur et taquin à toute heure quand il s'agissait d'elle, ils venaient tout juste de sortir d'un gros pétrin. Mais bon malgré la honte, cela signifiait également qu'ils étaient redevenus les deux insouciants d'antan. Et c'était appréciable. Autant que les deux mains qui vinrent se poser sur ses trapèzes et entamèrent un massage revigorant.

Elle laissa échapper un léger soupir avant de se ressaisir et de lui intimer d'un mouvement d'épaules de stopper son geste.

- Profite tant que je suis d'humeur, c'est pas tous les jours que tu te verras offrir un massage par mes mains d'artistes.

Elle pouffa en secouant la tête.

- Et je pense que c'est pas demain la veille que ton égo aussi gonflé qu'un ballon de baudruche dégonflera.

- Aussi, approuva-t-il en souriant avant de saisir son verre.

Elle continua de l'observer, un fébrile sourire aux lèvres, et ne put s'empêcher de continuer lorsqu'il se mit à boire.

Ce n'était pas une analyse, loin de là. Elle se mit à le couver d'un regard reconnaissant, plein de gratitude pour les efforts et la légèreté qu'il avait su faire revenir avec son sourire mutin. Il était beau aussi détendu.

Par contre lorsqu'il porta son verre à ses lèvres, la gratitude disparut pour laisser place à un intérêt naissant. Lorsqu'il releva la tête pour finir son verre et dévoila ainsi son cou large et long, une vue purement masculine, et qu'elle vit les mouvements de sa pomme d'Adam, elle se sentit tout bonnement frissonner.

Elle reconnaissait être bizarre de s'extasier sur la largeur d'un cou, mais une nuque virile et des épaules rondes et musclées l'avaient toujours faite fondre. Ces deux critères étaient son point faible. En plus de mains grandes et larges.

Le verre reposé, il passa ses deux mains dans ses cheveux, les ébouriffant davantage, et entreprit de masses ses dorsaux.

- Je suis content de ce dîner. J'avais peur de foirer un truc, confia-t-il.

- C'est parfait, souffla-t-elle.

Il la remercia en hochant de la tête. Et elle ne sut pas si son « parfait » renvoyait au repas ou bien à cette image d'Isaac dont elle n'arrivait plus à se détourner.

Ses yeux étaient comme hypnotisés par ce spécimen qu'elle connaissait par cœur et pourtant son être souhaitait le connaître du bout des doigts et des lèvres. Le connaître pas cœur.

Sa mâchoire, son cou, sa nuque, tout son buste était un appel aux baisers et elle souhaitait l'en couvrir. Et s'en rendre ivre par la même occasion tant elle sentait que ce ne serait jamais assez.

Attirée comme un aimant par ces paumes larges qui massaient cette peau sensible, complètement emportée par cette chaleur qui naissait en elle, elle s'imagina s'avancer et poser ses lèvres quémandeuses sur cette peau chaude. Y déposer une ribambelle de baisers alternés avec des petites morsures. Cet acte aurait été le déclencheur d'une superbe soirée et d'un tout autre futur de réservé.

Une petite étincelle partagée entre un homme et une femme lambda aurait pu entraîner cette sorte de soirée. Mais elle n'était pas comme les autres et lui encore moins. Alors, sagement, elle recula un tout petit peu, persuadée que mettre quelques centimètres entre eux la protégerait grandement de la foudre qui menaçait de s'abattre sur elle.

Le repas terminé, elle piocha tout de même quelques cornichons acidulées qu'elle mit dans son assiette. L'acidité remettrait ses idées en place. Idées grandement perturbées par la douche qu'elle avait prise et durant laquelle elle s'était laissée aller à imaginer un Isaac très très peu habillé dans cette même cabine de douche. Et, pauvre femme qu'elle était, elle n'arrivait plus à se défaire de cette fébrilité.

- Te fais pas de mal pour rien, ces cornichons sont trop acides, fit-il en tirant son assiette vers lui.

Elle stoppa son geste et ramena son assiette devant elle.

- J'aime bien, ça me ...

- Ca te détends  ? Tu plisses les yeux et grimaces dès que tu en manges un. Arrête ça.

Elle obéit sagement et le regarda renverser ses cornichons dans le saladier orange. Un Isaac concerné devant ses yeux, cela était aussi nouveau pour elle.

Il se leva et se dirigea vers la cuisine pour en revenir avec des liégeois au chocolat et au café. Elle crut halluciner. Elle voulait bien le croire pour les cookies qu'il avait préparé chez Thomas mais un Isaac mangeant des liégeois la faisait rire. Il en avait le droit, évidemment mais cela restait drôle étant donné qu'elle l'avait toujours vu manger sainement. L'ancien quaterback aimait donc de la junk food.

Comme s'il avait suivi le fil de ses pensées, grandement aidé par le sourire qui ornait les lèvres de la brune, il lança  :

- De temps en temps, ça fait de mal à personne et ça fait surtout du bien au moral.

Le monstre Isaac Evans s'humanisait.

- Tu en as le droit, le rassura-t-elle en acceptant le liégeois au chocolat accompagné d'une petite cuillère tendue. Merci de ne pas m'avoir proposé un au café.

- Le chocolat est ta raison de vivre, Juli. Jamais je n'irais te tuer en te proposant du café, s'esclaffa-t-il.

Elle leva les yeux au ciel. Bon, il gardait toujours un humour bizarre.

- On pourrait essayer un truc marrant, Isaac. J'ai des Maltesers dans mon sac, peut-être que c'est bon avec des liégeois. Ca te tente  ?

Il haussa les épaules et elle chercher son sac à main dans lequel reposait le gros paquet rouge. Elle en versa quelques-uns dans son pot de liégeois et reposa le paquet sur la table.

Elle porta une cuillère à sa bouche et dès que sa langue entra en contact avec le croquant du Malteser enrobé de chocolat froid, ce fut merveilleux. Un mélange détonnant.

- C'est trop bon  ! Confia-t-elle.

- Je vois ça, oui.

Et elle remarqua qu'il l'observait attentivement, dardant un regard profond sur elle. Comme s'il l'analysait.

Le même frisson la parcourut mais elle n'y porta plus d'attention.

- Je pourrais en avoir  ? Demanda-t-il.

Avec un hochement de tête, dans la foulée, elle garnit généreusement sa cuillère et la lui présenta mais s'arrêta nette dans son élan, quand elle se souvint que c'était sa propre cuillère qu'elle lui avait tendu.

Gênée, elle ne savait plus si elle devait continuer ou si elle devait replonger la sienne dans le pot et lui en passer une nouvelle. Mais comme d'habitude, Isaac avait réponse à tout et il le lui prouva encore une fois.

Après un ricanement compréhensif, il se rapprocha d'elle, à son grand dam, enroula ses doigts autour des siens et porta lentement la cuillère à sa bouche. Dieu Merci il n'avait pas non plus rivé son regard au sien. La cuillère redevenue propre comme par magie, il déclara que c'était effectivement bon mais ne lui rendit pas sa main.

La chaleur de sa paume traversait sa peau et la rendait toute chose. Comme si toutes les cellules nerveuses de son corps n'étaient maintenant conscientes que d'une chose. De ce contact entre leurs peaux. Sa grande main enveloppait toute la sienne.

- Tu veux goûter le café  ? Proposa-t-il avec un sourire.

- Tu veux finalement me tuer ? Lança-t-elle horrifiée

- Jamais Julianne. Mais s'il t'arrive un problème, je pense qu'il ne sera jamais aussi brûlant que ton riz pimenté. Et comme j'avais trouvé une solution la fois dernière, je pense pouvoir m'en sortir ce soir aussi.

Elle ne releva pas sa dernière remarque. Pas question qu'ils s'embrassent et enveniment la situation. Déjà que loin de lui, elle était obsédée par sa peau, alors si elle en venait à le toucher davantage, elle ne répondrait plus de rien.

- Je veux bien alors.

Gentleman, il saisit une cuillère propre et après l'avoir plongée dans son yaourt la lui tendit.Elle ne s'aventura pas à le regarder droit dans les yeux. Ce n'était pas mauvais, comme elle aurait pu le penser pour quelqu'un qui ne buvait pas de café. Mais elle n'en raffolait pas non plus.

- Alors  ? Questionna-t-il.

- Mouais, fit-elle en s'essuyant la bouche avec sa serviette.

Il s'esclaffa.

- D'accord, Juli.

- Je vais me contenter de mon yaourt.

Elle entreprit de finir son yaourt et remarqua avec surprise et plaisir que c'était avec sa cuillère qu'il avait continué de manger. Sa satisfaction était digne d'une fille de quatorze ans qui croisait le regard de son amoureux mais elle s'en fichait. Avec un personnage comme Isaac, cet acte, en plus de toutes les autres attentions de la soirée, signifiait déjà beaucoup. Et elle était soulagée et contente de cette tournure. D'une légèreté qu'ils n'avaient que rarement connu.

Elle se leva pour débarrasser et lui dit qu'elle ferait la vaisselle. Après tout, il lui avait offert un super repas et une bonne ambiance, donc elle lui devait ça. Elle lava les couverts, les casseroles et ustensiles, nettoya le plan de table et la table basse. Puis au bout de quinze minutes, laissant derrière elle une cuisine brillante, elle retourna dans le salon, un verre d'eau fraîche à la main. Pour y découvrir un Isaac de dos, vêtu d'un débardeur blanc et bas de sport gris en train de plier ses vêtements propres. Ses cheveux encore humides de la douche partaient dans tous les sens et cette vision qui le rajeunissait la fit sourire.

Sourire qui disparut aussitôt lorsqu'elle le vit retirer son débardeur et mettre sous son nez toute cette peau désirable. Ses yeux s'écarquillèrent d'eux-mêmes tandis qu'il se mettait à chercher un vêtement dans son armoire grande ouverte. Il poussait, déplaçait, remettait à la bonne place mais ne parvenait pas à trouver ce qu'il avait en tête. Et elle pendant ce temps là, elle ne pouvait détacher son regard de ces épaules qui se mouvaient, de ce dos large à la peau mate qui bougeait juste devant elle.

Le corps d'Isaac avait été sculpté avec un soin tout particulier. Un soin offert pour plaire à ces Dames, pour les faire languir de promesses chuchotées et de désirs inavouables. Et c'était exactement ce qu'elle ressentait. Il avait un corps à être cajolé, embrassé et aimé. Un qui appelait dangereusement à l'union des corps de la manière la plus bestiale qui soit. Elle imaginait embrasser son cou et mordre sa clavicule tandis qu'elle promènerait ses doigts joueurs sur sa colonne vertébrale.

Rien à qu'à cette idée, elle sentit une chaleur parcourir ses veines et une tension habiter ses seins. La chaleur de la pièce lui montait à la tête et la tension dans sa poitrine devenait douloureuse tant son corps suppliait un contact. Elle massa plusieurs fois son décolleté, espérant atténuer la douleur qui y régnait avant que sa main n'aille se loger sur sa nuque.

Ces désirs propices à la nuit ne devaient pas la perdre et ils ne devaient pas non plus être dévoilés à Isaac, sous peine qu'il s'en moque gentiment ou qu'il en profite pour l'amener sur ce terrain glissant. 


Voilà Voilà pour aujourd'hui. J'espère que ce sera potable. Ca m'a bien amusé de rechercher tous ces gifs haha. 

A bientôt et merci pour tout <3

Votre Célestine. 

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