Chapitre 7.

Hello tout le monde ! J'espère que vous allez tous/ toutes bien ! :) Certain(e)s sont en vacances, d'autres ont repris les cours :) Pour ma part, je suis en vacances, et c'est avec un grand plaisir que je poste ce chapitre :) En espérant qu'il vous plaise ;) Bonne lecture ! 


 « - Et vous, chère Amandine, qu'avez-vous pensé du livre de Mia ? Demanda Julianne à la jeune femme aux belles boucles rousses, assise en face d'elle. .

C'était l'habituel vendredi soir où le groupe de lecture se réunissait chez Rosalie Alonzo, dans son grand salon. Les membres, tous féminins, étaient réunis autour de la table basse, qui était entourée d'un grand canapé beige trois places avec de beaux accoudoirs. En face avaient été placés deux fauteuils marrons et un fauteuil gris, ainsi que deux chaises.La table en verre était posée sur un doux tapis beige et marron.

La maison des Alonzo était assez grande, bien aménagée. La porte d'entrée donnait directement sur le salon, qui donnait lui-même sur une baie vitrée menant au jardin fleuri. Une grande table à manger occupait la partie gauche du salon, vers laquelle se situait la cuisine. Tandis que la partie droite était réservée au coin télévision et détente.

« - Julianne, j'ai bien aimé l'histoire de Mia, quoique je préférais celle de Nell, tout comme vous. Mais j'ai trouvé les passages de leur ébats un peu osés tout de même, confia-t-elle avec un sourire.

- Ah bon ? Questionna Charlotte Martin, maman de deux petites jumelles, et attendant son troisième enfant. Je trouvais ça très excitant : les soupirs de plaisir, la fougue, la passion, et le fait qu'ils ne parviennent presque jamais jusqu'au lit, tant ils sont affamés l'un de l'autre. C'était comment dire ..., elle parût réfléchir au mot approprié, entraînant. Oui, très entraînant. Et vous autres, qu'en avez-vous pensé, Mesdames ?

- Et bien moi, pour tout vous dire, j'ai l'impression d'avoir passé l'âge de ce type de lecture, confia Rosalie en souriant à l'adresse de Julianne qui avait une folle envie de pouffer de rire.

- Moi, en ce qui me concerne, dit Clara Taupin, voisine des Alonzo, j'ai bien aimé la description de ces passages, qui nous montrait bien que malgré le temps ; les dix années que Sam a passé loin de son île natale ; malgré la rancœur qui habite leur cœur et ce mal qui les ronge ; le désir est toujours là, encore plus fort qu'avant.

- Mon commentaire va rejoindre le vôtre, Clara, ajouta Julianne en posant sa tasse de thé sur la table basse, ainsi que son livre. C'est bien le désir qui va les rapprocher avant que le cœur de Mia ne cède. D'ailleurs, Sam le dit à un moment, qu'ils fonctionnaient à l'envers et qu'ils devenaient d'abord amants puis amis.

- Tout à fait, Julianne, renchérit Clara, un sourire chaleureux se dessinant sur ses lèvres. Mia a besoin de combler ses désirs, et seul Sam peut les combler. Par contre elle ne s'autorise ni à l'aimer ni à lui accorder sa confiance.

- De plus, c'est dans ces moments de passion déchaînée, que la tendresse refait aussi surface, et Sam a besoin de celle-ci . Je ne dis pas que Mia n'en a pas besoin, mais le protagoniste masculin montre ses besoins, termina Charlotte, en posant une main sur son ventre arrondi de quatre mois. »

Elles se mirent à parler de l'univers magique de cette œuvre. Julianne se leva et se dirigea vers la cuisine pour réchauffer les plats qu'elles avaient apportés pour dîner ensemble. Elle alluma le four et sortit la salade niçoise du réfrigérateur. Elle enleva le papier aluminium de son saladier en porcelaine blanc cassé. Le contour du saladier était d'un bleu très foncé, tandis que des fleurs bleues reposaient au fond de ce dernier.

Elle disposa le saladier dans un plateau tandis que la quiche aux légumes se réchauffait dans le four. Elle sortit pour déposer le plateau sur la table en verre tandis qu'Amandine et Mélanie apportaient les couverts, ainsi que les beignets aux légumes.

« - Vous pouvez vous rasseoir, je m'en occupe, fit Julianne en souriant. Il ne reste que plus que le riz au poulet et la quiche. »

Elle poussait la porte de la cuisine lorsqu'elle vit Isaac Evans de dos.

« - Mamie, questionna-t-il de dos, est-ce-que vous savez où se trouvent les barres de chocolat ? Questionna-t-il en se retournant et découvrant, avec horreur, Julianne qui refermait la porte derrière lui.

- Oui, mon enfant, susurra-t-elle. Mamie va te passer le chocolat même si tu n'es qu'un monstre.

- Où est ma grand-mère ? Trancha-t-il sèchement.

- Je ne sais pas. Je devais juste m'occuper de la cuisson. Mamie ne m'a pas demandé de surveiller ses faits et gestes.

- Je m'en fiche. Je surveille les tiens. »

Elle le poussa de son bras, et éteignit le four. Elle s'empara des gants jaune de Rosalie et sortit la quiche du four pour la déposer dans le salon. Lorsqu'elle revint, Evans était en train de sortir le riz au poulet indien du micro-onde et le posait sur le plan de travail en bois de la cuisine.

« - Les chocolats sont posés sur le box en bois, au-dessus du micro-onde, Evans.

- C'est du riz au poulet ? Demanda-t-il avec le sourire d'un gamin se retrouvant devant un ballon de football.

- Non, ce sont des tagliatelles aux lardons.

 - Très drôle, railla-t-il. Je peux en prendre ?

- Évidement, répondit-elle d'un ton mielleux. »

  Mais il n'en tint pas compte et se servit du riz. Elle l'observait, adossée au frigo, les bras croisés sur la poitrine. Il avait l'air heureux de manger ce plat, comme si il l'adorait parce que de bons souvenirs y étaient rattachés. Dès la première cuillère, son visage s'illumina et il se retourna, un tendre sourire aux lèvres, vers sa meilleure ennemie.

« - C'est hyper bon ! »

Soudain, une idée farfelue traversa rapidement son esprit et une flamme joueuse, mauvaise se mit à briller dans son regard chocolat, le rendant brillant.

Elle prit un petit bol dans lequel elle mit quelques cuillères à soupe de sauce au yaourt nature qu'elle avait concocté pour accompagner le riz pimenté. Tandis que le jeune homme était occupé, fasciné par le contenu de son assiette, elle saupoudra la sauce de sel et de piment rouge, puis par-dessus elle rajouta une épaisse couche de riz. Elle lui tendit le bol accompagné d'une cuillère.

« - Tiens goûte ça, proposa-t-elle avec un sourire qui s'étendait jusqu'à ses oreilles.

- C'est quoi ça ?

- Du riz au poulet mais de la sauce au yaourt, comme le fait ta Mamie.

- Vraiment ? Super ! S'exclama-t-il aux anges. »

Il posait son assiette à côté du micro-onde tandis que Julianne se mordait la lèvre pour ne pas éclater de rire devant lui. Il prit le bol qu'elle lui tendait, et gourmand qu'il était, il prit une grande bouchée Le sourire idiot qui fleurissait sur son visage disparut pour laisser place à une moue bizarre, et à un froncement des sourcils.

« - Qu'est-ce-qu'il y a ? demanda-t-elle, faussement intéressée.

- C'est bizarre, il y a beaucoup de sel.

- Ah oui ? C'est ta Mamie qui a cuisiné, mentit-elle.

- Mais Mamie n'a jamais ... »

Elle s'avança vers lui et lui prit la cuillère des mains. Elle prit une petite bouchée qu'elle goûta, en ne prenant que du riz. Elle remplit ensuite la cuillère du fond du bol et la dirigea vers la bouche du jeune homme, un sourire aux lèvres. Il la considéra un instant, puis il ouvrit la bouche. Dès que la cuillère quitta sa bouche et que ses lèvres se refermèrent, il comprit rapidement que quelque chose n'allait pas... Le riz était salé et pimenté, trop pimenté... Sa langue devait sans doute chauffer, et ses lèvres le brûler, mais il mâchait tout de même en respirant fort, pour soulager sa bouche.

Face à ce spectacle, la jeune fille n'en put plus et elle éclata de rire face au jeune homme qui mangeait tout de même ce plat immangeable. Elle s'adossa au frigo et tandis qu'un fou rire la prenait, le visage de son cobaye de cuisine vira au rouge tomate et ses yeux se mirent à briller...

« - T'es qu'une gamine...

- Ta tête ! Re-regarde ta tête ! Parvint-elle à aligner entre deux fous rires.

- La ferme ! »

Elle s'arrêta de rire, elle avait mal aux côtes, et ses yeux pleuraient.

« - T'étais tellement content ! Que ça n'avait pas de prix de voir ce doux sourire quitter ton hideux visage et laisser celui-ci s'assombrir. »

Elle baissa la tête, et elle se mit de nouveau à rire, tant elle était amusée et fière de sa manœuvre. Quel plaisir de torturer Isaac Evans ! Sur son propre territoire en plus... Cela n'avait pas de prix ! Soudain, son visage était encerclé par deux mains, tout sauf amicales. La surprise lui fit lever la tête et automatiquement son rire disparut, mais un sourire éclairait toujours son joli minois.

« - Le rire va aussi te quitter, l'Idiote. »

Elle voulut riposter mais ses lèvres furent écrasées par celles du jeune homme, qui étaient tout sauf douces et bienveillantes. Elle se raidit automatiquement... La bouche d'Evans était collée à la sienne... La bouche d'Evans était collée à la sienne !! Surprise, choquée, dégoûtée, elle ferma les yeux et se mit à repousser le jeune homme avec force, mais il ne voulait pas reculer. Sa langue, brûlante, au goût désagréable, caressa, s'enroula avec celle de la jeune fille et elle tourna à l'intérieur de sa bouche.

Il voulait marquer chaque partie de sa bouche du goût horrible qu'il avait dans la sienne. Il voulait qu'elle soit dans le même état que lui, qu'elle cesse de rire comme une folle et qu'elle subisse ce qu'elle subissait. Julianne fut plaquée contre le réfrigérateur et son coude se cogna contre la paroi de celui-ci. Les larmes lui montèrent aux yeux. C'est le moment qu'il choisit pour lui rendre ses lèvres.

« - Bien fait ! Tu ris moins, maintenant. »

Elle le foudroya du regard tandis qu'un sourire mauvais ourlait les lèvres d'Evans. Elle prit du pain dans la corbeille à pain posée sur la table de la cuisine et elle croqua dedans comme une affamée, pour calmer le feu que le jeune homme avait enclenché en elle. Il s'approcha d'elle et lui arracha le pain des mains. Elle coupa une autre tranche et croqua dedans.

« - T'étais pas obligé de m'embrasser ! Lança-t-elle, les joues rouges.

- Je ne t'ai pas embrassé. J'ai partagé mon calvaire avec toi.

- Tu m'as embrassée ! Accusa-t-elle en le pointant du doigt.

- Non ! J'ai partage ma mauvaise expérience avec toi. Tu as envie que je t'embrasse.

- Du tout !

- Mais je pourrais t'embrasser plus tard, si tu le veux, proposa-t-il sans aucun sourire.

- Non, merci, ça ira comme ça. »

La porte de la cuisine s'ouvrit pour laisser apparaître une Rosalie Alonzo, toute souriante, dont le sourire s'agrandit en voyant les deux jeunes gens, ensemble, dans la cuisine.

« - Vous étiez là ? Demanda-t-elle en s'approchant de Julianne.

- Oui, je disais à Ev.. euh à Isaac que ...

- Elle me faisait goûter le riz qu'elle a préparé. »

La jeune fille se tourna vers lui pour le regarder. Comment avait-il deviné ? Elle secoua la tête... Le saladier et le goût du riz n'étaient pas les même. Elle reçut en retour un sourire moqueur.

« - Je peux goûter donc ? Demanda-t-elle Rosalie en tendant sa main vers le bol de riz.

- Non ! Lança Julianne avant de s'en saisir. Goûtez plutôt le riz de l'assiette, Mamie. »

Elle la considéra un moment, puis sourit et prit l'assiette avant de lancer un « c'est délicieux! ». Isaac croisa le regard de la jeune fille et il lui sourit d'un sourire franc. Elle comprit qu'il avait été content de sa réaction et de son acte, et qu'il lui en était reconnaissant...

Il ouvrit la porte et sortit... Alors, sans réfléchir, poussée par un désir nouveau et dangereux, oubliant tous ses plans, elle ouvrit le box en bois et en ressortit la tablette de chocolat. Elle ouvrit la porte et rejoignit le jeune homme qui était au bas des escaliers, menant au premier étage, contenant quatre chambres.

« - Evans, dit-elle en le voyant se retourner, ton chocolat. »

Il le récupéra, et un sourire fendit son visage.

«- Tu en veux ? Proposa-t-il avant de mordre dans le chocolat.

-Je ne mange pas après toi, avoua-t-elle en souriant. »

Il la toisa un moment, amusé par son aveu.

« - Tu acceptes que je t'embrasse, mais tu ne veux pas manger après moi ...

- Il ne me semble pas que tu m' ais déjà demandé la permission avant de te jeter sur moi. »

Il étouffa un rire, elle disait la vérité.

« - Tu ne me la donnerais pas de toute manière, Julianne, lança-t-il en la regardant, un sourire aux lèvres.

- Effectivement. »

Son téléphone se mit à sonner et elle décrocha, un sourire aux lèvres, devant le jeune homme

« -Hey Tae Kim ! »

Le sourire du jeune homme se fana aussitôt.

                                        *                *                *                *

« - On a la maison pour nous toutes seules, Célia ! S'exclama Julianne, après avoir refermé la porte d'entrée, leur commande de pizza en main. »

Elle déposa le dîner sur a grande table en bois de la salle à manger, tandis que Célia sortait de la cuisine avec un plateau contenant deux verres à pieds, un grand sourire aux lèvres. Elle s'assit en face sa meilleure amie qui avait disposé une grosse part de pizza dans son assiette. Julianne alluma son ordinateur portable et sa tablette tandis que Célia remplissait leur verres de jus d'orange.

« - Où sont partis les autres ? Questionna Célia en portant son verre à ses lèvres.

- A Berlin, répondit Julianne en souriant. Nous avons de la famille là-bas. Une cousine de Papa.

- Je vois. Et Vicky ?

- Elle est sortie avec William. Elle en profite tant que Papa n'est pas là, révéla-t-elle en riant et  portant sa part à sa bouche.

- Je le sais bien, lança-t-elle en tendant à Julianne un sopalin qui venait de s'en mettre plein les mains. 

- William est vraiment le gars qui lui fallait, finit par avouer Julianne en mettant un potato dans sa bouche.  

- Moi aussi ! Renchérit Célia avec un sourire. "

Julianne était heureuse de voir que sa meilleure amie et sa soeur étaient heureuses en couple. Ce qui n'était pas vraiment son cas....

" - Au mois, elle et toi, êtes aimées, fit Julianne en prenant son verre de jus, l'air triste. Alors que moi, je suis là, avec un abruti qui ne cherche qu'à me torturer...D'ailleurs, durant notre dernière séance de lecture, il m'a embrassée, elle vit Célia ouvrir grand la bouche, et c'était horrible parce qu'il avait la bouche en feu, j'avais mis du piment dans son assiette. Célia pouffa de rire.

- Il a osé !

- Oui, fit Julianne en tapant de ses petits poings sur la table. Je le déteste cet idiot !

- Allons, Julianne ! Lança Célia en remplissant son verre de jus et en glissant l'assiette de potato vers sa meilleure amie dont le visage venait de s'illuminer en voyant le contenu. On va le torturer ensemble! »

La mine triste qui s'était manifestée s'évapora rapidement, laissant place à une envie de vengeance forte, brûlante, ardente. Les yeux doux de Julianne brillèrent d'une étincelle mauvaise, dangereuse, et ses lèvres s'étirèrent d'une manière étrange, qui n'annonçait rien de bon.

« - C'est cet air là que je veux voir sur ton visage, ma Juli ! Celui d'une fille qui sait ce qu'elle veut, ce qu'elle va faire, et qui sait comment l'obtenir. Ne te sépare jamais de cette détermination, de cette rage farouche et de cet éclat mauvais qui brille dans tes pupilles, ma lionne. On va faire qu'une bouchée d'Evans ! Et que Mamie nous pardonne de faire souffrir son petit-fils, lança Célia en souriant.

- Elle n'en saura rien. Evans ne lui dira jamais ce qui lui arrivera et Mamie ne penserait jamais que je suis à l'origine de tout ça.., fit-elle en s'essuyant les mains et en regardant Célia acquiescer, un grand sourire aux lèvres. »

Célia se et débarrassa la table, elle jette les restes à la poubelle et déposa les verres et les assiettes dans l'évier. Elle retrouva Julianne, qui après avoir essuyé la table, s'était assise sur le rebord de la grande fenêtre de la salle à manger, qui donnait sur la terrasse en béton, pas finie. Était disposée une grande table d'extérieur et les chaises l'accompagnant. Son regard bleu passa de la terrasse à la jeune fille assise. Ses cheveux noirs étaient parfois, légèrement soulevés par le vent.

« - Qu' as-tu à me présenter, Juli ? Demanda Célia en s'asseyant sur une chaise, qu'elle avait placé face à la jeune fille , ordinateur sur les genoux.

-Présente-moi d'abord ton plan, proposa-t-elle en posant son ordinateur sur le rebord de la cheminée, non utilisée, qui se situait tout près de la fenêtre.

-Ça marche ! Sois prête à mon œuvre de génie, Julianne Davis ! ».

Elle tourna son ordinateur vers son interlocutrice, et vit cette dernière, écarquiller ses yeux et ouvrir la bouche .... Elle fit dérouler les pages, heureuse de voir que la mâchoire de son interlocutrice se décrochait vraiment. Plus elle défilant les pages, et plus une joie intérieure grandissait en elle, indéniablement heureuse d'avoir à ce point surpris sa presque sœur par son audace ...

« - Tu m'épates Célia ! Alors là ... Oui vraiment, tu m'épates De La Clairière ! S'exclama Julianne en descendant de son perchoir pour venir s'agenouiller devant Célia et rapprocher l'ordinateur de ses yeux, gourmands de ce trésor ...

- Tu t'y attendais pas, hein ? Lança Célia en passant une main dans ses mèches blondes.

- Du tout ! Mais je suis heureuse ! Comment allons-nous jouer, ma poule ? Fit-elle en s'asseyant à même le sol.

- Voici notre poisson, Davis, déclara Célia en agrandissant l'image d'une jeune fille . On va lui faire croire qu' Evans craque pour elle mais qu'il n'ose pas le lui dire...»

Julianne pouffa de rire en tapant des mains ..

« - C'est super !! Il déteste ça ....

- ...Je lui ai monté la tête en lui faisant croire certaines choses. Elle va devenir entreprenante, un peu trop, et tu sais qu'Evans déteste quand une fille est amoureuse de lui. Il n'aime pas qu'on le colle en public. Elle saura trop de choses sur lui et le lui montrera. Elle a promis de ne rien dévoiler si je l'aidais pour l'opération conquête. Et je sais qu'elle ne fera aucun pas de travers, assura-t-elle avec certitude.

- J'espère. Où habite-t-elle ? Demanda Julianne en détaillant chaque trait de son visage.

- Haha ! C'est une surprise. Tu le découvriras par toi-même quand son chemin croisera le tien, ma Juli ! Déclara-t-elle en tournant son ordinateur vers elle.

- Comme tu voudras ! Comment est-ce-que tu as eu tout ça ? Questionna-t-elle en désignant la page ouverte de la main.

- J'ai fait appel à un hacker. Un ami de Jordan, la mit-elle au courant avec un sourire. Il a promis lui aussi de garder le secret, fit-elle en se mettant à rire face au sourire coquin de Julianne. Puis j'ai pris ses coordonnées et je l'ai baratinée avec cette histoire. Je suis actuellement en possession de toutes les informations du compte d'Evans, et je le lui rendrai dans quelques jours. Il ne verra même pas que son compte à été piraté,il a l'air d'être inactif depuis un moment. "


Elle observa sa meilleure amie quelques secondes, posa son ordinateur sur la chaise d'à côté, avant de s'exclamer joyeusement en prenant le visage de Julianne en coupe entre ses mains.


" Tu as très bien fait de le connaître aussi bien ! Il va devenir dingue ! Il n'y aura plus aucune tranquillité !

- Et qu'importe si tout ceci n'est qu'un mensonge...Tant qu'on malmène la cervelle d'hibou d'Evans !

- Elle s'en remettra, rapidement, assura Célia en hochant de la tête. Il faut qu'on garde toujours en tête notre objectif, qu'importe le peu de souffrance qu'on inflige aux autres .... Les tiens ne sont pas au courant n'est-ce-pas ? Demanda-t-elle en se redressant.

- Non, personne est au courant. Et je ne compte pas le dire à Vicky. Elle n'est pas au courant pour la gifle d'Isaac, avoua-t-elle en regardant le bois du parquet. Je n'ai pas eu le courage de lui dire que sa sœur a reçu une gifle du garçon qu'elle aimait ... De toute manière, elle apprécie beaucoup trop Evans, je n'ai jamais voulu détruire cette amitié juste à cause de ma mésaventure avec lui. Pourtant j'aurai pu le dire à Julien et Vicky... Mais j'ai décidé de ne pas le faire. Nos mauvais rapports ne concernent que nous, et pas la famille. »

Julianne se releva et retourna s'asseoir sur le rebord de la fenêtre. Elle se mit à regarder ses pieds avec insistance, espérant cacher son trouble.

« - Tu sais, je t'ai dit, tout à l'heure qu'Evans ne le dira pas à Mamie, fit-elle en croisant le regard tendre de sa meilleure amie. Je le sais parce qu'Evans sait que je l'ai fait pour lui. Et il me le revaudra, certainement. Il acceptera cette souffrance, et la subira, seul, dans son coin. Mamie ne se doutera jamais de rien.

- C'est tout ce qu'il mérite pour avoir jouer avec une perle comme toi !

- Oui, il mérite ce que tu vas lui faire et plus encore ce que moi, je lui réserve, dit-elle d'une voix pleine de rage.

- Montre-moi ce que tu  vas lui faire, supplia Célia, toute enjouée »

Julianne, un sourire séducteur aux lèvres, prit son ordinateur sur ses genoux et le tourna avec grâce, comme si elle exerçait un tour de magie pour les yeux gourmands de Célia. Au moment où elle présenta son plan d'attaque aux belles pupilles de sa camarade de toujours, elle vit avec une joie non dissimulée, ces dernières, briller d'excitation.

« - Tu ... Tu n'as pas osé, Davis !!? bégaya-t-elle de surprise et de choc face au plan de vengeance de sa meilleure amie. Il va devenir fou ! »

Julianne fit défiler les pages et les photos sur son ordinateur, tandis que les yeux de Célia s'agrandissaient face au culot de la jeune fille. Elle se retint de rire pour conserver un air de femme déterminée. Elle posa ensuite sa tablette sur ses genoux, écran tourné vers son interlocutrice, et lui montra sa dernière œuvre. La jolie blonde plaqua aussitôt sa main sur sa bouche, choquée...Elle fixait de ses yeux ronds la page ouverte devant elle, rouge et noir, avec un zoom sur une photo quelque peu provocante...

« - Il va devenir fou, murmura-t-elle, déboussolée. »

Pour toute réponse, elle eut droit à un clin d'œil qui annonçait de folles péripéties...  


TADAAAAAM !!!  Isaac Evans est cuit ~~ Il n'aurait jamais dû s'en prendre à Juli Et Célia ... ;

Alors ? Qu'en avez-vous pensé ? Avez-vous deviné de quoi elles parlaient ? Et ce qu'elles vont faire ? Si il y a bien une chose que je peux vous dire, pour ne pas les trahir, c'est bien celle-ci : Isaac sera perdu et va devenir fou ! ;) 

A Bientôt, Restez Branché(e)s ! 

Fidèlement vôtre, 

Miss-Key. 


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