Chapitre 3.
Bonsoir à toutes et à tous ! Me voici de retour avec un nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaira :D N'hésitez pas à me dire ce que vous en penserez :) Sur ce, chères lectrices, chers lecteurs, Bonne lecture !
Sans grande surprise, elle avait assisté à de chaleureuses salutations entre son père et son ex petit ami. Il avait dû se passer beaucoup de choses en une année, elle en avait la preuve sous ses yeux. Suite à cette rupture, enfin si couple il y avait eu, elle avait essayé tant bien que mal de reprendre le cours de sa vie, en France. Tachant de se reprendre comme elle le pouvait en effaçant les souvenirs épineux d'une Julianne objet que l'on traînait derrière elle comme une vulgaire valise.
Sentant qu'il était temps de rendre visite à Rosalie, elle s'était rendue chez elle. Au même moment, Rosalie sortait de chez elle pour arroser les plantes de son allée. Elle avait retrouvé avec joie cette même dame souriante et chaleureuse à toute heure de la journée. Des mamies comme on les aime.
« - Je comptais venir vous voir pour papoter sur votre séjour en Corée du Sud, de votre retour en France et d'Isaac. Il n'a pas l'air bien en ce moment. Est-ce-que vous savez ce qu'il a ? s'était-elle enquis, inquiète. »
Julianne avait s'était tue quelques secondes avant de lui avouer une nouvelle qui lui ferait certainement mal.
« - Nous avons rompu, Rosalie. Quand il est venu me chercher à l'aéroport, avait-elle précisé face à ses yeux écarquillés.
- A votre retour ? Avait-elle demandé, l'air de ne pas y croire.
- Oui, mais ça c'est fait dans le calme, il n'y a pas eu de dispute, rassurez-vous. Il a accepté et c'était ce qui m'importait le plus. »
A ces mots, c'était avec un pincement au cœur qu'elle avait noté les yeux qui s'embuaient de la matriarche.
« - N'avez-vous jamais compris qu'il vous aimait ? Il a regretté pendant toute cette année que vous avez passé loin de lui. Il attendait seulement que ...
- Rosalie. s'il-vous-plaît. S'il regrettait à ce point, il aurait pu me contacter par mail ou bien me téléphoner pour s'excuser. L'a-t-il fait ? Non. Il n'y a rien eu en amour tout comme en excuses.
- Ma douce, avait-elle fait en lui prenant les mains, vous savez bien qu'il tient à vous. Il a sa manière de penser, d'agir et d'aimer. Laissez-lui du temps, Julianne, il reviendra.
- Du temps ? Avait-elle répété en laissant échapper un rire nerveux, ayant mal entendu. Mais c'est tout ce que je lui ai donné pour améliorer l'état de notre couple. Du temps pour accepter le fait de m'aimer, du temps pour savoir comment fonctionne un couple, du temps pour me blesser, et enfin du temps pour venir s'excuser. Et qui est-ce qui en a souffert, Rosalie ? Moi et certainement pas Isaac. »
Il avait toute une année pour se manifester et s'en était pas servi. Pourquoi lui aurait-il fallu d'autres semaines ? Rosalie n'avait rien compris à sa situation.
- Il a mal vécu votre départ secret et votre retour n'a rien arrangé, Julianne. Isaac est retombé dans son mutisme.
- Parlons d'autre chose, Rosalie, inutile de s'apitoyer sur cette relation qui touchai tout simplement à sa fin, avait-elle doucement fait part en essuyant les larmes de son amie.
- Ne faites pas ça, Julianne. Isaac tient à vous, plus que vous ne l'imaginez. »
A ces mots, la brune avait esquissé un pas en arrière. Rosalie ne se rendait-elle pas compte à quel point elle la faisait souffrir ?
« - Que souhaitez-vous, Rosalie ? Que je reste attaché à un homme qui se moque complètement de moi ? Qui ne peut dévoiler sa petite amie aux yeux du monde ? Qui a honte de la présenter ?Suis-je laide et humiliante, à votre avis ? Parce que ceci est l'opinion d'Isaac en ce qui me concerne. Ajouté à ça, il m'a forcée au silence et détruit mes rêves et désirs. Je n'ai reçu que blessure sur blessure alors que j'espérais autre chose,avait-elle avoué en étouffant un sanglot et en essuyant d'un geste rageur les larmes qui étaient de la partie. Arrêtez de pleurer,Rosalie, lança-t-elle d'une voix un peu élevée. Vous êtes entrain de pleurer pour votre petit-fils ... A croire que ma douleur ne vous touche pas ...
- Vous vous trompez, Julianne. Votre souffrance à tous les deux me touche. Vous savez l'exprimer tandis que lui ne le sait pas... »
Plus la vieille dame parlait, et plus la jeune fille sentait monter en elle une colère et une rage folle. Elle ne voyait vraiment pas la souffrance que son petit-fils lui infligeait. Vraiment pas ...
« - Julianne, croyez-moi. C'est parce qu'il tient à vous qu'il a très mal vécu votre départ et à votre retour vous lui avez annoncé que vous vouliez rompre. Comment souhaitez-vous qu'il réagisse et qu'il parvienne à vous dire ce qu'il vous pense si vous ne lui laissez même pas le temps de se remettre de tout ce qui vous arrive.
- Ne dîtes plus un mot, quémanda-t-elle en reculant, énervée à l'idée d'être la fautive de l'histoire. Taisez-vous, implora-t-elle.
- C'est pour votre bien à tous les deux, Julianne. Réfléchissez-y de nouveau, je vous en supplie. »
Ces mots l'avaient mise hors d'elle et sans mesure son ton, elle avait lancé un peu fort :
« - Taisez-vous, Rosalie ! Vous ne voulez pas comprendre et votre comportement me dépasse vraiment ! »
Sur ces mots elle avait tourné les talons et s'en était allée, le cœur en lambeaux. Elle qui avait souhaité retrouver l'amitié de Rosalie Alonzo venait de la perdre elle aussi. Les larmes étaient entrain de la menacer de leur présence tandis qu'une boule se formait dans son estomac. Elle avait nullement souhaité être agressive mais les paroles de Rosalie l'avaient énervée. Elle n'avait fait quequelques pas, lorsque une voix avait déchiré le voile de silence qui régnait dans l'allée.
« DAVIS ! »
Le cœur de Julianne avait douloureusement manqué un battement. Ellen'avait pas eu le temps d'aligner deux pensées que d'une poigne redoutable, elle était retournée de force. Durant un quart de secondes, elle n'avait aperçu que deux yeux noirs brillant d'une haine féroce. Puis, tout avait basculé et elle s'était retrouvée contre le grillage, la joue en feu. Secouée par ce geste, son cerveau s'était tout simplement mis en mode off pour quelques secondes pour digérer cette humiliation et laisser son corps s'en imprégner à tout jamais. Durant le silence qui avait suivi, elle avait perçu le bruit d'un brisement d'un verre, puis avait tous simplement compris qu'il ne s'agissait que de son cœur qui venait de voler en éclats.
« - Comment as-tu osé, Davis ?! Siffla-t-il haineux.»
A ce timbre dur, elle était brusquement revenu à la réalité. Isaac s'était tenu devant elle et l'avait toisé, débordant de ressentiment.
Comment diable pouvait-on à ce point haïr quelqu'un ?
« - Oh mon Dieu, avait-murmuré Rosalie en voyant la marque de la gifle et en l'aidant à se relever.
- Ce n'est rien, tout va bien, l'avait-elle soulagée.
- C'est de ma faute, je suis désolée, Julianne ....
- Arrêtez Mamie ! Il n'y a pas de quoi être désolé ! Elle n'a eu que ce qu'elle méritait . »
Faisant face à Isaac, elle avait laissé la haine qu'elle lui portait marquer ses traits et la colère poindre comme jamais.
« - Une gifle, Isaac, avait-elle constaté en se rapprochant de lui. Ca ne m'étonne pas de toi, tu sais. Je me demandais juste quand est-ce que le vrai Isaac allait resurgir.
- Demande pardon sur le champ, Isaac ! Avait exigé Rosalie en le prenant pas le bras.
- Parce que vous pensez, Rosalie, que sa gifle va s'effacer avec une excuse ? Avait-elle lâché la jeune fille en fixant la vieille dame avec une pointe d'ironie.
- Je ne m'excuserai pas devant toi, Davis. Tu es la seule fautive. »
Coup de poignard.
« - Savais-tu au moins, de quoi est-ce que l'on parlait avant que tu ne débarques ?
- Non. Et je ne tiens pas à le savoir. Rien ne t'autorisait à hausser le ton face à ma grand-mère. ».
En plus de l'avoir détruite elle, le jeune homme venait d'envoyer valser la totalité de leur relation. Les sentiments qu'elle lui avait porté, l'espoir qu'elle avait stupidement placé en lui. En quelques secondes, il avait de nouveau tout détruit. Mais cette fois-ci, cela sonnait la véritable fin de leur couple. Sa bonté l'avait perdue, finalement avoir rendu visite à Rosalie ce jour là avait été une très mauvaise idée... Elle avait essayé de se remettre petit à petit et la seule chose que cet imbécile avait trouvé à faire était de la marquer au fer rouge avec cet acte impardonnable en plus des innombrables blessures qu'il avait déjà laissé sur son cœur. Sa joue brûlerait toujours et le souvenir ferait saigner son cœur meurtri. Elle se sentit bouillir face au jeune homme qui la toisait, le regard empli de mépris.
« - Tu pensais avoir le droit de m'humilier seulement parce que tu le voulais ? Tu n'as aucun droit, Evans ! Aucun !avait-elle lancé, détruite.
- Ca vaut également pour toi : Aucun droit d'élever le ton face à ma grand-mère ! Comment as-tu osé lui crier dessus ! Avait-il sifflé, haineux.
- Je n'ai pas..., avait-elle tenté de lui expliquer.
- Je ne veux pas le savoir. Tu ne mérites pas qu'elle t'apprécie autant. Dégage maintenant !».
Impuissante, Rosalie avait étouffé un sanglot.
« - Si tu savais à quel point je regrette de t'avoir connu et de t'avoir attendu ... Je n'étais vraiment qu'une idiote !S'était-elle reproché à elle-même.
- C'est bien que tu regrettes tes désirs, Davis, avait-il admis, mauvais.
- Non. Ce que je regrette, Isaac, c'est d'avoir cru en toi. D'avoir pensé, espéré, qu'un jour tu changerais. »
- Elle l'avait vu tressaillir.
~~~ A Vos claviers nobles lectrices/lecteurs :D ~~~
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