"Bon, ça c'est pas trop mal passé, déclare Pepper en passant la porte de mon appartement.
- T'as pas vu la tête de Zack. Il va me dérouiller si il me trouve seule.
- Zack a une grande gueule. C'est un caniche. Il aboit mais ne mord pas.
- Je me suis déjà fait mordre par un caniche. Crois moi que tu réfléchis à deux fois avant de les emmerdés après.
- Maxime, dit-il avec un ton plus sérieux. Je veux que tu viennes habiter avec moi.
- Pepper... On en a déjà parler... Je veux rester ici.
- Il ne s'agit pas d'argent, Max. Je sais que tu veux garder ton indépendance et tous le reste... Mais c'est pour mieux de protèger.
- Je suis en sécurité chez moi.
- Tu habites dans un quartier mal éclairé, à la périphérie de la ville... C'est trop dangereux.
- Je suis déjà rentré des millions des fois chez moi, toute seule.
- Pas toute seule...
- Quoi?
- Je te suivais. Je ne voulais pas qu'il t'arrive quelleque chose...
- Oh Pepper... dis-je en le prenant dans mes bras, touchée par cette révélation.
- Je te promets que tu garderas ton indépendance. Viens juste habité chez moi... Tu auras ta chambre. Ton lit. Ton dressing...
- Ça me rapelle mon ancienne vie...
- Sauf que là, tu n'as aucune règle. Il est même conseiller de se balader en sous-vêtements sexy quand nous sommes tous les deux à la maison, rigole-t-il."

Je m'écarte de lui. Puis je réfléchis.

Habiter avec lui m'assure une sécurité de plus. Il est vrai que mon quartier n'est pas le plus fréquentable d'Omaha. Mais dans un sens... J'aimerai garder mon indépendance... Et je sais que même si Pepper m'assure que je la garderai, ce ne sera pas le cas... Il voudra tous payer et je me sentirai gênée.

Décisions... Décisions...

Ah! J'ai une idée...

"J'accepte a une condition, dis-je en le faisant face.
- Tous ce que tu veux!"

Avec lenteur, je déboutonne ma petite chemisette laissant apparaître mon soutient-gorge noir en dentelle.

"Tous sauf ça.
- Trop tard... Aller Pepper! Je me sens beaucoup mieux!
- Max.

Je m'approche dangereusement de lui.

- S'il te plait...
- Je. Ne. Craquerai. Pas.
- C'est pas ce que dis ton entrejambe..., je commente.

En effet. Il se peut que mon mini-streaptease ait eu un effet non voulu sur mon copain.

- On y va à ton rythme. Si tu as mal, on arrête. Si tu cris de douleur, on arrête.
- Et si je cris de plaisir?"

Il sourit puis se jette sur mes lèvres. Nous atteignons ma chambre avec difficulté mais en sous-vêtements.

"Aie...
- On arrête.
- Non je rigole! dis-je mort de rire.
- C'est pas drôle Maxime!"

Je l'attire sur moi et continue de l'embrasser.

Nous sommes en plein acte. Je sens tous mon corps se tendre à l'approche de l'orgasme... Qui ne viendra jamais.

Oui. Quelqu'un a sonné.

"Putain. Qui. Est. L'enculé. Qui. A. Sonné., je me plains.
- Crois moi qu'il vaut mieux pas que j'aille voir si tu veux que ton invité surprise reste en vie.
- Attends moi là. On en n'a pas finit.
- Compte sur moi pour finir ce que j'ai commencé chérie.
- J'ai hâte..."

J'attrape ma culotte, ainsi que le t-shirt de Pepper qui m'arrive au dessus des genoux et pars en direction de la porte d'entrée. Je regarde par le trou et péte une durite.

"Non mais t'es sérieux! Mais est-ce-que tu te rends compte de l'heure qu'il est! Tu crois vraiment que ça m'amuse!
- Désolé, je pensais pas dérangé...
- Jack. Je te jure que si tu continues à me harcèler, j'appelle la police.
- C'est bon t'énerve pas! Je venais juste voir comment tu allais.
- Mais qu'est-ce-que ça peut te foutre! j'hurle. C'est onze heures vingt-deux! On est en pleine nuit!
- Alors pourquoi tu dors pas? demande-t-il.

Je craque.

- Parce que je couche avec mon copain! Ça te dérange peut-être?
- Ok ok! Je vois que tu vas mieux. On se voit au lycée, dit-il en s'éloignant.
- N'y compte pas!"

Puis je claque la porte. Je remonte, plus qu'énervé dans la chambre.

"Parce que je couche avec mon copain. Très poétique.
- J'allais dire: parce que je baisse avec mon copain. Mais je me suis retenue.

Je m'assois sur le lit.

- Super. Maintenant je n'ai plus envie de rien...
- Laisse moi arrangé ça..."

Puis il se remet à embrasser mon corps. L'excitation revient instantanément et nous finissons ce que nous avions commencé.