Chapitre 5
Les mains moites et le nez qui coule je m'approche de Marie.
"Comment va t'il? lui demandais-je
- Je n'ai pas pu en apprendre beaucoup mais le docteur ma dit qu'il a reçu la balle dans les côtes. Il a été très chanceux, s'il avait reçu la balle quelques centimètres plus haut il ne s'en aurait pas sorti."
Et puis le silence s'installa entre nous. Elle porte sa main à mon dos en guise de réconfort.
"Est-ce que je peux le voir?" lui dis-je finalement
Ele oche la tête avant de répondre:
- Je suis désolé mais pour l'instant ma chérie, il est en salle d'opération. Dans quelques heures quand tout serra fini et qu'il aura repris conscience, tu pourras aller le voir."
J'enfoui mon visage dans mes mains et laisse échapper un sanglot.
" Tout va bien allé Emma, il est en de très bonne main. Va te reposer quelques heures, tu vas te sentir mieux après."
J'enlève mes mains de mon visage en prenant soin d'essuyer les larmes qui c'étaient écoulée, pour lui répondre:
" Mais si quelque chose lui arrive? S'il y a des complications pendant la chirurgie et qu'il ne s'en sort pas!
- Emma ne dis pas ça, il va s'en sortir aie confiance. Il a le meilleur docteur avec lui. Et si quelque chose arrive j'ai encore ton numéro à quelque part.
- Tu me le jure que tu vas m'appeler si quelque chose arrive?
- Oui Emma, ne t'en fait pas. Va te reposer."
Elle me sourit et retourne ensuite travailler à son poste.
J'essuie mes mains toutes moites sur mon pantalon et me tourne vers la sortie, quand la vielle dame au fond de la salle attrape mon attention.
Je peux la voir me sourire, elle oche ensuite la tête et c'est tout ce qu'il me suffie pour enfin me décider de partir.
Je traverse les portes de l'hôpital et le vent de New York s'empresse de me réconforter. Les sirènes d'ambulance, les klaxons de voiture et les centaines de personnes marchant autour de moi sur les trottoirs et sur les rues me rappelle une journée typique de New York.
Quand j'allais me prendre un café et un croissant tous les matins avant d'aller travailler à l'agence littéraire. Quand j'étais obligé d'aller prendre le métro chaque matin. Ces matins là me manquent beaucoup.
Quelqu'un me fonce dedans, ce qui me ramène brusquement à la réalité.
" Qu'est ce que tu fais planté là, sur le milieu du trottoir? Bouge!" me dit un monsieur habillé en veston cravate. Il s'empresse ensuite de replacer celle-ci avant de me tourner le dos pour continuer sont chemin.
Surprise et choqué qu'il mais dit cela, je mets mes mains dans me poches et commence à marcher.
Certains disent que l'air de New York est pollué et ils ont raison mais elle n'est pas que pollué. Quand je suis à New York j'ai l'impression d'être entouré d'une grande famille, certes je ne connais pas les personnes qui marchent à côté de moi, mais juste le fait d'être entouré me fait sentir moins seule dans le monde.
Je tourne finalement à droite sur un coin de rue et la descend. Je regarde mes pieds tous en marchant. Une mauvaise habitude qui ne m'a jamais quitté quand je suis nerveuse ou juste émotive.
Soudain je percute quelqu'un pour la deuxième fois aujourd'hui. Je laisse échapper un soupir de découragement avant de relever la tête. C'est à cette instant que mon regard rencontre une poubelle. Un sourire se dessine sur mes lèvres, au moins ce n'était pas encore un monsieur stressé par la vie.
Je contourne la poubelle et fait de mon mieux pour garder les yeux vers l'horizon, deux accidents dans une journée c'est assez. Je regarde les magasins autour de moi, les vitrines des petites boutiques où l'on peut acheter des pâtisseries. Je regarde particulièrement la vitrine d'un magazine de beignes quand quelqu'un sort de celle-ci. Je peux sentir l'odeur des pâtisseries, mais seulement pendant quelques secondes avant que la porte se referme avec toute les bonne odeur piégées à l'intérieur.
J'arrête de marcher quand mon regard rencontre trois autos de police garées devant une bâtisse dans la rue voisine. Autour des autos une trentaine de personnes se sont rassemblées. Je remarque aussitôt le nom de l'établissement et mon coeur fait un bond dans ma poitrine.
Alex... Sans prendre le temps de regarder autour de moi je commence à traverser la rue en courant. Je peux entendre quelques klaxons qui me sont adressé, mais je continu quand même ma traverser. Je saute sur le trottoir et me fait un chemin vers le café. Je bouscule quelques personnes mais je m'en fiche, j'ai besoin de savoir qui lui a fait ça.
Je ne fait que quelques mètres quand j'aperçois un agent de sécurité posé derrière un ruban jaune. Je cours vers lui et dit:
" Monsieur s'il vous plait pouvez vous me dire qu'est ce qui c'est passé ici. dis-je un peu trop rapidement. Mon copain c'est fait tirer dessus, je viens de sortir de l'hôpital. Savez-vous qui lui a fait ça?"
Il me regarde pendant quelques instants avant de répondre:
" Nous n'avons pas trouvé de coupable pour l'instant mademoiselle. Le propriétaire est en train de vérifier les caméras de surveillance à l'instant.
- Vous ne pouvez vraiment rien ne me dire? Monsieur s'il vous plaît j'ai besoin de savoir qu'est ce qu'il lui ait arrivé."
Il laisse échapper un soupir et regarde derrière lui avant de répondre:
"Nous croyons que le coupable c'est échappé par la fenêtre des sales de bain. Un client du café avait trouvé votre copain dans le couloir des sales de bain. C'est tous ce qu'on sait pour l'instant. Donnez moi votre numéro de téléphone, je vais vous appeler quand j'en saurais plus.
- Sa serait gentil monsieur, c'est très apprécié."
Il me tend un calepin et un crayon. J'y inscrit mon numéro de téléphone avant de m'éloigner pour essayer de trouver une meilleure vu du café.
Je marche les mains dans mes poches quand quelqu'un derrière moi cria quelque chose.
" Emma attend!"
Je ferme les yeux et soupir. Mais qu'est ce qu'il fait ici encore.
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océan-pacifique🌊
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