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TykenaProduction.©

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2 ans plus tôt.














Je continuais de caresser le dos de Nathanaël.

Je vous jure les filles mais j'étais épuisée physiquement.

Comme si j'avais couru un marathon pendant 20 jours, je ne sais pas pourquoi.

Je regarde Nate qui ne dormait pas mais continuait à regarder la télévision.

Il lève la tête vers moi et me regarde aussi.

Je souris et il penche sa tête vers la gauche en fronçant les sourcils.

Nathanaël - T'es triste tata ?

Lui, au moins il remarque quelque chose. C'est fou comme les enfants sont intelligents.

Je hoche la tête négativement en caressant sa joue.

Pour éviter ses questions, je lui propose de m'accompagner dans la cuisine. Je voulais quitter cet atmosphère d'hypocrisie venant de Naïlam.

Il sourit et descends de mes cuisses avant de me tendre la main pour me "diriger".

Je prends sa petite main et il me dirige donc vers la cuisine.

Je boitais et franchement je ne me le cachais pas.

De toute façon je ne pouvais pas le cacher, la douleur est beaucoup trop forte pour ça.

Arrivé dans la cuisine : je porte Nathanaël pour le déposer sur le plan de travail. J'attrape un paquet de chips se trouvant dans l'armoire et l'ouvre pour ensuite m'asseoir sur la chaise haute, entre les jambes de mon chéri.

- Chloé est gentille avec toi à la maison ?

Chloé qui est la deuxième femme de Warren, rappelez-vous.

Il hoche la tête en prenant un chips

Nathanaël - Mais elle a beaucoup crié avec maman.

- Elle a crié ?

Il hoche la tête positivement

- Elles se sont disputées ?

Nathanaël - Oui.

- Pourquoi ?

Il hausse les épaules tout en mangeant ses chips.

- Papa a fait quoi ?

Nathanaël - Je sais pas mais tu sais que papa a fait bisou à maman ?!

J'écarquille les yeux.

J'en apprend des trucs moi. Et en plus venant de la bouche d'un enfant ça veut dire que c'est toujours la vérité.

- Ah bon ?

Il hoche la tête tout calmement comme si c'était normal, alala les enfants..

- Et tu sais pourquoi toi ?

... - Parce que tu as toujours eu raison ?

Je tourne la tête vers la porte.

Warren - J'ai toujours été amoureux de la mère de Nathanaël et tu l'as toujours su.

Je le regarde avant de me lever et prendre Nathanaël pour le faire descendre du plan de travail.

- On retourne au salon ?

Nathanaël hoche la tête positivement et prend le paquet de chips que je lui tendais.

Nathanaël tiens ma main et on se dirige vers la porte afin de sortir.

Warren attrape mon bras pour m'arrêter.

Je me suis arrêté et j'ai regardé mon bras.

Warren - Bébé va au salon, je dois parler à tata.

Nathanaël s'en va donc.

Warren enlève son bras et je pousse la porte afin de sortir de là.

Mais il me rattrape mais cette fois-ci j'ai regroupé ma haine dans mes bras et je l'ai poussé d'une force inimaginable. Son dos à tapé contre le mur et il m'a regardé choqué.

- Ne me touche plus jamais de toute ta vie.

Il me regarde sans bouger.

- Plus jamais, jusqu'à ce que je puisses mourir et que ma mort soit sur ta conscience.

Il me regarde, contracte sa mâchoire et ferme la porte.

Il se met devant la porte après m'avoir devancé.

Warren - Laisse moi t'expliquer, je sais que tu es énervé contre moi, mais laisse moi-

J'attrape la poignée de la porte mais il a attrapé ma main pour m'arrêter.

Les filles.. quand je vous dis que je lui ai mis la gifle du siècle.

Waouh..

Le bruit était sec, un gros "clac".

Moi gifler Warren un jour ?

Mais je ne l'aurais jamais crue, jamais.

Il tourne la tête et met sa main sur sa joue.

- Ne me touche pas.

Il tourne la tête lentement vers moi.

Je le regarde bien droit dans les yeux avec toute la haine, la rage, la rancoeur dans la gorge.

- Plus jamais.

J'ouvre la porte et sors pour retourner au salon.

Je m'assieds sur le canapé et Nathanaël s'approche de moi.

Il sentait que j'étais un peu contrarié vu qu'il m'a regardé pendant quelques secondes sûrement en se demandant s'il pouvait s'asseoir sur moi ou pas.

Je souffle pour décompresser et lui ouvre mes bras.

Il sourit, monte sur le canapé et ensuite sur mes jambes.

Ma mère se déplace de là où elle était pour venir s'asseoir près de moi.

Maman - Ça va mon bébé ? Depuis tout à l'heure que tu ne parles pas..

Je la regarde et ne dis rien pendant quelques secondes.

Je regarde Naïlam qui me regardait avec ses yeux voulant tout dire. Ils étaient si menaçant.

Je re-regarde ma mère.

- Oui, ça va.

Elle me regarde et caresse ma main.

Maman - Tu es encore fâchée ? Crois-moi que ce couple est p-

- J'ai pas envie de parler maman.

Mon père s'est retourné en entendant la manière à laquelle j'ai répliqué.

- J'ai pas envie.

Papa - Eleyzia.

Je soupire et tourne ma tête vers la télé.

Warren fait son entrée.

Ah oui c'est vrai : j'en ai rien a foutre.

Papa - Eleyzia, regarde moi.

Je le regarde pas. Si je le regarde, je vais pleurer.

Papa - Eleyzia !

De sa voix, je sentais qu'il n'était pas énervé mais qu'il était plutôt inquiet. Peut-être qu'il sentait que quelque chose n'allait pas ?

Maman - On est entrain de te pa-

Warren - Hum hum, maman laisse-là. Elle...- elle est juste très fatiguée à cause du bébé.

Mais oui, ment bien surtout. Aide Naïlam à s'en sortir surtout, aide-le ! Enfant du diable.

Je vous jure qua maintenant je vais l'appeler comme ça.

Maman - Oui mais bon, regarde nous au moins, tes hormones doivent pas te rendre méchante comme ça.

- C'est moi la méchante maintenant ?

Naïlam - Bon ! Nous on va y aller hein !

Je tourne la tête. Il s'était levé pour sûrement couper la discussion et ne pas pouvoir éveiller les soupçons.

Maman - Ohw déjà ?

Je regarde mon père qui me regardait de manière assez intrigante.

J'esquive son regard pour le baisser vers Nathanaël.

Maman - Vous repassez quand vous voulez !

Jamais si possible.

Je me redresse et Nathanaël me regarde.

Nathanaël - Tu pars ?

Je hoche la tête positivement et caresse sa joue.

- Tu peux faire quelque chose pour moi ?

Il hoche la tête positivement.

- Aime-moi pour toujours. Toujours, toujours, toujours !

Il sourit et me fait un gros câlin.

Je souris aussi faiblement pour ensuite regarder Warren qui me regardait en retour.

- *chuchote* Et m'oublie jamais.

Nathanaël me regarde et il me fait un gros bisou sur la bouche.

- Tu peux faire ça pour moi ?

Nathanaël - Oui !

Je souris et lui fais un bisou sur le front.

Naïlam - Chérie ?

Il me tendait sa main pour se faire passer pour le gentleman.

Je le regarde et regarde ensuite Nathanaël. Je le fais descendre et je me lève du canapé sans l'aide de Naïlam.

Naïlam - Bon, on va vous laisser, on repassera promis.

Mon père ne disait rien, toujours sa tête de réflexion.

Naïlam passa sa main sur mon dos pour montrer qu'il est affectueux. Espèce de catfish.

On fit la bise a mes parents.

Naïlam a salué Warren mais moi je l'ai tellement passé. Je lui ai lâché une tornade.

Je fis un bisou volant à Nathanaël qui me salua de sa petite main. Son si joli sourire..

On sortit de la maison et Naïlam ferma la porte derrière nous.

A peine sortie que la peur envahit mon corps pour ne pas changer.

Rester seule avec lui sans personne autour, ça fait tellement peur parce que tu sais que tu vas ramasser.

Il m'ouvre la portière, je rentre et il la referme ensuite.

Il n'est pas content.

Je le sens.

Il fit le tour et monta aussi dans la voiture.

Une fois sa portière fermé, il m'a mit un coup de coude sur le visage.

Eh, j'étais pas prête, préviens moi au moins.

Il ne m'a pas laissé le temps de respirer : il m'a pris par le cou et m'a plaqué contre la vitre.

Et là, volontairement et consciemment, il me mit un coup de poing dans la ventre.

J'étais crispée, une douleur me montait et le fait d'exprimer ma douleur ne m'aidait pas.

Il m'a lâché ensuite le cou et je me suis recroquevillée, toute tremblante avec les deux bras sur mon ventre.

Je saignais du nez aussi mais je misais mon état sur mon ventre.

Il ne dit rien, il me regarda seulement souffrir et démarre sa voiture comme si de rien était.

J'avais mal au ventre, comme si on écrasait mon ventre contre le mur. Putain je n'en peux plus.

Sûrement pour camoufler mes pleurs, il mit de la musique. 

Ce mec n'a aucune compassion, aucune.

La douleur se dissipait petit à petit.

Je me suis redressé lentement pour poser mon dos contre le dossier.

Mes bras et mes pieds tremblaient et ce n'est pas normal.

Je devais aller à l'hôpital.

Je sentais que je devais vraiment aller à l'hôpital.

C'est vital là.

Mais j'avais peur de lui demander, j'avais peur de sa réaction.

Quelques dizaines de minutes après, on arrive enfin dans cette maison qui sera mon tombeau.

Il se gare et il sort de la voiture.

Il m'ouvre la porte et tire sur mes cheveux pour me faire descendre.

J'ai chuté du siège jusqu'au sol.

- Naïlam, le bébé !

Naïlam - J'en ai rien à foutre, lève toi !

J'essaye de me redresser mais je n'avais plus aucune force. Plus aucune !

Naïlam - Debout !

- On doit aller à l'hôpital Naïlam, je ne me sens pas bien..

Naïlam - *rire* Et tu crois que ton état de santé m'importe ?!

- Pourquoi tu me retiens chez toi alors si je peux mourir à tout moment ?!

Il me regarde quelques secondes avant de relever par la taille et me porter jusqu'à la porte de la maison. Il l'ouvre et on rentre à l'intérieur.

Il m'a déposé sur le sol du salon et est parti faire je ne sais quoi.

Je me suis redressé et me suis tenue à la table basse afin de me relever.

Je n'ai pas mangé depuis hier soir, sûrement pour ça.

Naïlam revient avec une ceinture à la main.

Woh, tonton c'est quoi ton plan là ?

Il a cru que j'étais sa gosse ou quoi ?

Je fais un pas en arrière et tombe par manque d'équilibre sur le canapé.

- Qu'est-ce que tu fais ?

De l'autre main, je vois qu'il avait un couteau.

- Naïlam !

Naïlam - Déshabille toi.

Je le regarde choqué par sa demande.

Naïlam - Je t'avais promis que tu allais passer un mauvais moment alors maintenant déshabille toi.

- Non non non Naïlam, tu aggraves ton cas.

Il roule des yeux et s'approche de moi pour attraper le bas de ma robe et essayer de le remonter.

Je l'arrête en tirant ma robe vers le bas de toute mes forces.

Mais bon comme il a une force bien plus imposante que la mienne il a su me la remonter jusqu'à la taille.

Avec son couteau il a fini par faire une déchirure et avec ses sales mains de violeur : il a déchiré ma robe.

J'étais qu'en sous-vêtements face à lui.

Je pris le plaid qui était près de moi et j'ai essayé de cacher mon corps.

Il rigole et tire sur le plaid pour le lancer derrière lui.

J'ai voulue descendre du canapé mais il a collé le couteau sur mon cou m'arrêtant dans tous mouvements.

Naïlam - Bien. Comment maintenant tu es calme, je vais t'expliquer le programme.

Il change de position mettant sa main sur mon cou.

Et là sans m'y attendre.. il taillade mon ventre d'une longue incision non profonde mais assez douloureuse.

J'écarquille les yeux et le regarde.

Naïlam - Je vais mettre des toutes nouvelles règles dans cette maison.

Je porte ma main tremblante jusqu'à mon ventre pour sentir le sang sortant légèrement de cette incision. Ce n'est pas une incision a voir l'intérieur mais plus une balafre. Comme s'il voulait seulement me prévenir.

Naïlam - Tu n'auras de contact avec plus personne de toute ta vie. Ni de ta famille, ni de tes amis, ni même au travail. J'ai envoyé un mail venant de ta part et hop tu as démissionné comme par magie.

La douleur me montait à la tête mais mes yeux n'étaient rivés que sur son visage. J'étais hypnotisé et sûrement choqué par ce qu'il venait de faire sur mon ventre.

Je n'aurais jamais cru qu'il aurait pu utiliser autre chose que ses mains pour me faire du mal.

Naïlam - Tu pourras donner signe de vie à tes parents qu'une seule fois quand je te le permettrais.

Pour me faire réagir, il me fit une autre balafre avec son couteau sur mon ventre.

J'ai sursauté et ai tenu mon ventre encore une fois.

C'était que 2 simples balafres, certes mais ça fait mal.

Il sourit et déchire mon soutien d'une force.

Je hoche la tête négativement pour le dissuader de faire ce qu'il comptait faire.

- *chuchote* S'il te plaît, laisse-moi tranquille, je t'en s-

Il a mit sa main sur ma bouche et m'a fait un clin d'œil.




















2 ans plus tard.





















- Il m'a violé comme si j'étais l'une de ces multiples pétasses. Il m'a fait faire des choses horribles que même- *rire nerveux* même dans un film porno il n'y a pas ça. C'était horrible. Il a fait ça comme si je n'étais même pas enceinte.

Elle me regarde et je voyais dans des yeux qu'elle ne savait rien dire. C'est normal en soit.

- Sous la violence qu'il a fait sur moi : je me suis évanouie.

Je regarde mes doigts qui avait encore quelques griffures.

- Et je me suis réveillé le lendemain dans une voiture roulant sur l'autoroute.

Elle fronce les sourcils.

- Il m'emmenait loin, très très loin de ma ville. Afin que je puisse recommencer une nouvelle vie séquestré et que lui puisse fuir Bryan.

Luna - D'ailleurs.. j'ai été voir la police moi parce que je savais que quelque chose n'allait pas... pourtant, rien n'a bougé, rien du tout..

Je ricane en essuyant une larme.

- La police..

J'essuie une autre larme.

- La police c'est mon frère. Alors toute plainte contre Naïlam disparaissait. Toute plainte.

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E.

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