29
TykenaProduction.©
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2 ans plus tôt.
Je me réveille assommée complètement.
J'étais dans les vapes.
J'ai mal à la tête.
J'ai mal partout, je me rappelle plus de ce qui s'est passé pour que je me trouve dans ces circonstances.
Je tourne légèrement la tête et vois Naïlam endormi.
J'ai sursauté et suis descendue du lit en prenant le drap pour me cacher voyant que j'étais nue.
Non non non..
Il se réveille, ne sentant plus le drap sur lui.
J'étais tétanisée une fois que tous mes souvenirs sont revenus.
Comment ai-je pu m'endormir si calmement..
Il me regarde en fronçant les sourcils dû au soleil qui tapait.
- ...qu'est-ce que tu m'as fait ?
Ma voix était désolée, toute douce mais pas d'une douceur mignonne la, non non, douce de détresse.
Il repose sa tête sur son coussin en soupirant de soulagement.
- QU'EST-CE QUE TU M'AS FAIT ?!
Il prend son téléphone et ose s'en battre totalement les couilles.
Je regarde sur sa table de nuit et vois une seringue.
- ...tu m'as drogué ?
Je regarde mes avant-bras et vois bien un mini-trou microscopique.
Je prends ma chaussure qui était à terre et je le lui lance.
Oui je vais mourir et j'en ai rien à battre pour le moment j'ai rien à perdre.
- RÉPONDS MOI !
Il a regardé la chaussure et m'a regardé ensuite.
Il s'est levé et s'est avancé vers moi.
Heureusement qu'il a un boxer sinon j'allais rigoler à en mourir.
Il m'a plaqué contre le mur par le cou.
Je serrais sur mon drap de toutes mes forces.
Naïlam - Tu veux savoir ce que je t'ai fait ?!
Il prends son téléphone et fait je ne sais quoi avant de tourner le téléphone vers moi.
...
Naïlam - C'EST ÇA QUE JE T'AI FAIT !
Des photos de moi, nue dans des positions obscènes.
Mais quand je dis "position obscène" c'est vraiment position obscène.
Naïlam - Alors oui, sans que tu t'en rende compte pendant que tu pleurais toutes tes larmes, je t'ai drogué et après je me suis bien amusé et j'ai pris ce genre de photo, ça te va ?!
Il défilait les photos et en même temps, ma vie défilait.
Naïlam - Toute ta vie, ta réputation et ton honneur sont entre mes mains. Si tu oses parler à quelqu'un de ce qui se passe sous ce toit : ces photos tourneront de site porno en site porno. Je l'enverrai à Warren, tes parents, tes "amies" et même à Bryan. Ta chatte sera sur les fonds d'écran de tous les pervers de France et moi ça me plaira.
Je le regarde avec rage et lui, regardait les photos avec.. perversion, avec kiff, il aimait me voir dénudé comme ça.
Naïlam - Regarde comment t'es toute bonne putain. Tu me fais bander juste par tes photos.
Humiliant.
Honteux.
Sale.
Naïlam - Et tout ça c'est de ta faute à toi.
- ..t'es qu'un monstre, je te déteste du plus profond de mon coeur, je ne t'aime pas, je t'aimerai jamais et d'ailleurs tu sais quoi ? Je ne t'ai jamais aimé depuis toutes ces années, ça n'a jamais été toi l'homme de ma vie et ça le sera jamais !
Il me regarde et contracte sa mâchoire. Franchement je vais me faire défoncée et je le sais mais là toute ma rage devait sortir, je voulais le détruire moi aussi, je voulais essayer de le casser comme il m'a cassé, je devais tout essayer pour le voir triste.
Est-ce que ça va marcher ? J'en sais rien mais je voulais essayer.
- Qui peut aimer un homme comme toi ? Qui peut aimer un psychopathe, pervers, infidèle, méchant homme comme toi ?! Tu n'es même pas un homme, tu n'es qu'une pute. Tu sais qui est l'homme dans toute cette histoire ?! Tu sais c'est qui ?!
Il lâche mon cou pour mettre un coup contre le mur, énerve toi, oui, vas-y.
Il se retourne en reculant et en mettant ses mains sur ses cheveux.
- C'est Bryan. Il a assumé, il est venu te parler, il t'as tout avoué, il a accepté se faire insulter de tous les noms par une merde comme toi juste parce qu'il est amoureux. Il t'a respecté toutes ces années et il n'est jamais rentré dans notre couple même s'il savait que t'étais qu'un sombre- qu'un sombre fils de pute.
Sa mère n'a rien à voir mais désolé, je ne me suis pas contrôlé.
Il fait tomber la lampe en verre qui se casse.
- C'est lui l'homme.
Démon - Euh.. meuf, tu le chauffes beaucoup trop..
- Je te déteste Naïlam Mumbo O'dom, je te déteste.
Il se retourne vers moi et s'est précipité vers moi pour ensuite me mettre un énorme coup de poing dans le ventre. Toute sa rage était à l'intérieur de ce coup.
Après ce coup je me suis recroquevillée et j'ai protégée mon ventre avec mes bras.
Il me frappait comme si j'étais un homme tout en visant mon ventre. Il savait ce qu'il visait, il savait quel était son but.
Il m'a fait tomber à terre et j'ai pu mieux éviter ses coups.
Je pleurais et criais. Sauf que cette fois-ci je criais la même chose : "Pas mon bébé"
Déjà que c'est le seul que j'aurais de toute ma vie, me l'enlève pas.
Voyant que ses coups étaient inutiles, il décida d'attaquer mon visage.
Je préfère qu'il m'amoche au lieu qu'il tue mon enfant.
Je saignais et ne criais même plus, je manquais tout simplement de force.
A un moment donné, il a arrêté, a tapé sur la table de nuit et s'en est allé en claquant la porte.
Tu te laves même pas, sale garçon.
Je soupir en restant à terre, ma tête "plongée" dans mon sang, avec une vue faible, et une respiration saccadée.
Je suis resté couché pendant quelques minutes, histoire de me calmer.
Mon corps tremblait et le drap que je tenais toujours était taché de mon sang.
Avec beaucoup de difficultés, je me suis redressé et me suis levé ensuite.
Je fis la grimace et suis partie dans la salle de bain tout en me soutenant avec le mur.
J'ai maaaaaal.
Je me regarde au miroir pendant quelques secondes, je regarde le monstre qui est devant moi et je me met à pleurer silencieusement.
Il va finir par me tuer et je ne peux même pas m'en sortir par peur que toute ma vie saute en un claquement de doigt.
Je suis perdue. Je ne peux plus rien dire. Je suis enfermée. Je suis bloquée.
Je me laisse tomber à terre et pleure toutes les larmes de mon corps.
Vous voyez là ? Je serai pas enceinte ? Je m'aurais tellement tuée, t'es pas prête.
Je suis rentrée dans la douche et j'ai allumé le pommeau pour ensuite me mettre assise par terre contre le mur sous l'eau.
Au moins sous l'eau, les larmes sont invisibles.
__
J'ai mis un pyjama et suis descendue.
Une fois en-bas j'ai regardé autour de moi, a la recherche de Naïlam.
- Naïlam ?
Je regarde dans la cuisine et dans le salon et personne.
La joie qui était dans mon cœur.
Je vais vers la porte d'entrée mais elle était fermée à clé, putain.
Je vais au salon et monte sur le canapé pour essayer d'ouvrir une fenêtre mais bizarrement, elles étaient bloquées... par une serrure ?!
Je regarde la fenêtre de plus près et vois que ça a changé, ce n'est plus les mêmes fenêtres.
Je descends du canapé en mettant mes mains sur ma tête.
Putain, putain, putain.
Je regarde autour de moi et vois un tabouret en bois.
Je réfléchis quelques secondes avant de le prendre et de le lancer sur la fenêtre.
Ça n'a cassé rien du tout.
C'est résistant bordel.
Je met un coup de pied de rage sur le tabouret et m'assieds sur le canapé.
Ça ne peut pas durer longtemps, mes proches se rendront compte non ?
Démon - Quels proches ?
...
Démon - Tu n'en n'as pas !
C'est vrai.
Je me lève et vais a la cuisine me faire un petit truc à manger, j'ai terriblement faim.
J'étais assise sur la chaise haute et je mangeais en silence. Comme une vraie pommée.
J'ai entendue la serrure de la porte d'entrée se mettre en mouvement.
Mon coeur à commencé à battre à la chamade mais j'ai continué à manger.
Je le vois entrer dans la cuisine et déposer je ne sais quoi sur le plan de travail.
Au moins j'ai réussi à le blesser tout a l'heure et c'était parfait.
Je sens une main sur mon dos. Je me crispe et arrête de mâcher.
Il fait pivoter ma chaise et me regarde.
Il avait les yeux rouges.
Drogue, pleurs ? Telle est la question.
Naïlam - Je veux qu'on recommence tout.
Il se fout de qui ?
Naïlam - Toute notre histoire, je veux qu'on l'a recommence, qu'on arrête de se disputer, qu'on arrête de se prendre la tête pour un oui ou un non, je veux qu'on recommence tout à zéro.
Je le regarde quelques secondes et j'ai cru comprendre son cas.
Peut-être que Naïlam souffre d'un trouble dissociatif de l'identité, se faisant donc des personnalités différentes tel qu'une personne pour la méchanceté, la violence, etc.. Et une autre pour le vrai Naïlam que j'ai toujours connue.
Ou bien il est bipolaire ?
C'est possible aussi.
Ou bien c'est juste un psychopathe.
Il prend mes mains dans chacune des siennes et les caresse.
Naïlam - Je veux continuer à t'aimer et je veux que tu puisses m'aimer.
C'est pas gagné.
- ...je veux rentrer chez moi, s'il te plaît.
Il me regarde et hoche la tête négativement.
Naïlam - Moi je ne veux pas princesse... comprends moi.
Je détache mes mains des siennes.
Je descend de la chaise et le contourne.
Naïlam - Eleyzia..
Je vais craquer.
Je sors de la cuisine sous un :
Naïlam - ELEYZIA !
Je ne voulais pas pleurer devant lui.
Il me rattrape et me bloque le passage en se mettant devant moi.
Je fais un pas en arrière.
Naïlam - Pourquoi tu ne veux jamais coopérer ?!
- Coopérer ? Alors que je souffre sous tes coups depuis hier ? Alors que tu m'as violé, drogué et que tu m'as pris en photo à mon insu ? Alors que tu me menaces ? Et tu veux que je coopère.. ?
Il ne dit rien.
- Je n'en peux déjà plus Naïlam, j'ai peur, je ne sais même pas si mon bébé survivra, je ne sais même pas si moi même je survivrai et tu veux que je coopère ?
Il me regarde de ses yeux insignifiant.
- Tu me frappes comme si j'étais un homme, j'ai des bleus partout, tu me séquestres ici, je n'ai plus aucun contact et tu veux qu-
Je me suis arrêtée pour faire un pas en arrière et en essuyant mes larmes.
Il s'approche davantage et moi je ne faisais que de reculer.
-...arrête ça, s'il te plaît..
Une fois que mon dos touche le mur, il pose ses mains contre le mur et me regarde.
Je baisse les yeux par peur mais il attrape violemment ma mâchoire afin que je le regarde.
Naïlam - Tu as couché avec Bryan ?
MAIS ?
Le gars je lui parle de A et il me répond Y. C'est quoi ça ?
- Je te par-
Naïlam - Est-ce que tu as couché avec Bryan ?!
- Non, j-
Et il m'a mit une gifle de maçon. Cette gifle était violente, j'ai vue toute ma vie défiler.
Je n'ai rien dit par peur, manque de force et manque de moyen.
J'ai posé ma main sur ma joue et j'ai laissé mes larmes couler. Ma lèvre ne s'arrêtait pas de trembler.
Naïlam - Tu oses me mentir toi ?!
Je regarde à terre en sentant la chaleur de ma joue contre ma main.
Il reprend ma mâchoire entre sa main et lève mon visage.
Naïlam - Je vais te reposer cette question : est-ce que tu as couché avec ce fils de pute de Bryan ?
- *chuchote* Non, je te le jure... je n'ai pas couché avec lui.
Par contre je l'ai embrassée à en mourir, krkr.
Et on sonne à la porte.
Mon coeur s'est remis à battre à la chamade. Je vais finir par faire un infarctus moi.
On a regardé avec synchronisation la porte d'entrée.
Il me regarde.
Naïlam - Un mot de déplacé et je gâche ta vie.
Je hoche la tête et il va vers la porte,
Je reste sur place avec les mains tremblantes. On aurait dit une petite fille qu'on punie.
Naïlam - Oh poto, bien ? Vas-y rentre.
Quelques secondes après, je vois qui ?
Warren entrer dans cette maison.
Seigneur.
2 ans plus tard.
Luna - Avant que tu ne me racontes la suite de l'histoire, quelle est ta relation avec Warren au moment où je te parle ?
- Je ne sais pas qui est Warren.
_
E.
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