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TykenaProduction.©

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2 ans plus tôt.















-...tu peux pas faire ça.

Il m'étranglait et j'avais du mal a parler.

J'essayais de me débattre mais je m'affaiblissais petit à petit.

Naïlam - Ah oui ? *rire* Et qui va m'en empêcher ?

Je réussi à détacher ma main et attrape son poignet, je n'avais plus de souffle !

- ...ma respiration N- Naïlam !

Il me lâche le cou et je me met a tousser en reprenant ma respiration.

Naïlam - Regarde moi.

Je ne lève pas la tête pour autant.

Naïlam - Eleyzia, tu as 3 secondes. Regarde moi.

Je reprenais ma respiration calmement, je ne l'ai pas regardé car mon souffle était primordial en ce moment.

Il m'attrape violemment par la mâchoire et me colle au mur.

Naïlam - Quand je te donne un ordre, le seul truc à faire c'est d'obéir Eleyzia.

Je le pousse avec le peu de force que j'avais.

- Ne me touche pas !

Il hausse un sourcil.

- Tu fais une énorme erreur, une très gr-

Et il m'a mit une énorme gifle.

Ah je l'ai sentie passer celle-là, oulah.

Je me suis tenue avec la porte pour ne pas tomber.

Naïlam - Une erreur ?!

Il attrape mes cheveux et me pousse parterre.

J'ai mis ma main sur mon ventre en faisant la grimace. Ma tête avait tapé contre la porte violemment, quelle douleur.

Naïlam - Tu sais qui a fait la plus grosse erreur entre toi et moi ?

J'essaye de me redresser avec une main mais il a mit un coup de pied dans mon ventre.

J'ai gémi de douleur en essayant de protéger mon ventre.

Naïlam - Qui a fait la plus grosse erreur ici ?! QUI ?!

Je pose une main au sol et le regarde.

J'avais les larmes aux yeux, j'avais peur pour moi et pour mon bébé, c'était horrible.

Je suis vulnérable face à lui.

Démon - Et il le sait *rire*, il le sait..

Naïlam attrape mon cou et me relève toujours en m'étranglant.

Il me colle contre la porte et me regarde de ses yeux sans peine.

Naïlam - Tu sais qui est venu ici il y a quelques jours ?

Je ne le regarde pas dans les yeux, je n'y arrive pas.

Naïlam - Regarde moi !

Je lève les yeux vers lui et il sourit de son sourire moqueur.

Naïlam - Ton petit fils de pute de Bryan.

Mon cœur s'est mis à battre bien plus fort que d'habitude.

Naïlam - Il a porté ses couilles et a osé me dire qu'il était tombé amoureux de toi *rire moqueur*, sérieux tu y crois toi ?

- ...

Naïlam - Comme quoi il a voulu être sincère avec moi, comme quoi il préfère que je sois au courant que par lui et il m'a assumé les choses, il s'est excusé pour le fait qu'il ai flashé sur toi mais comme il a osé dire : on ne contrôle pas l'amour.

Il sourit en regardant mes lèvres.

Je ne savais pas que Bryan allait le dire à Naïlam..

Naïlam - En fin de compte je ne lui en veux, si tu savais le nombre de fois que j'ai baisé sa copine *rire*, on est quitte, on va dire.

Je ferme les yeux par dégoût de ce qu'il me disait.

Naïlam - Je l'ai baisé 1 million de fois derrière ton dos, sans même que tu ne le soupçonnes et j'ai kiffé faire ça. Et même quand elle a quitté Bryan pour partir se marier avec un autre, elle ne faisait que de réclamer ce qui est dans mon pantalon, tu t'en rends compte ?

Je regrette toutes ces années, je donnerai tout pour ne jamais avoir répondu au message de Naïlam il y a 5 ans de ça, je donnerai absolument tout.

Naïlam - Tu sais quel est le pire dans tout ça *rire* c'est que quand je baisais toutes ces petites salopes : je pensais à toi.

Non seulement c'est un psychopathe qui n'assume pas que c'est un psychopathe mais en plus de ça c'est un psychopathe.

Il approche sa bouche de mon oreille.

Naïlam - A chaque moment que je passais la nuit avec une de ces putes je pensais à toi..

Je sentais son souffle sur mon cou et j'avais des frissons. Mais pas des frissons d'envie ou quoi que ce soit, non non, c'était des frissons de peur.

J'ai senti sa main sur ma cuisse.

Ma lèvre se met à trembler et je hoche la tête négativement en le regardant.

Sa main est remontée vers mon entre-jambe. Je serrais mes cuisses entre elles le plus fort possible.

Naïlam - A chaque fois, je pensais à toi, c'est pas un exploit ça ?

Sentant que mes cuisses restaient crispées, il a arrêté sa main sur les plis de mon jogging et me regarde.

- Laisse-moi partir, je t'en supplie.

Naïlam - Tu n'iras nul part.

Il est devenu d'un coup si sérieux.

Naïlam - Tu resteras ici. Tu accoucheras ici. Tu vivras le restant de ta vie ici. Tu éduqueras ton batard d'enfant ici et vous allez mourir tous les deux, ici.

Je le regarde avec.. il n'y a pas d'expression.

L'effroi.

Tout simplement.

Naïlam - Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

- ...tu ne peux pas.

Naïlam - Et qu'est-ce qui m'en empêche Eleyzia ?

Et je sais pas pourquoi mais.. :

- Warren.

Il me regarde et rigole.

Je fronce faiblement les sourcils en le regardant rigoler avec mépris, orgueil, etc..

Comme si..- comme si ce que je venais de lui dire lui était égal.

- Il n'appréciera jamais ça.

Naïlam me regarde et sort son téléphone de sa poche toujours en tenant mon cou fermement.

Après avoir chipoté quelques mini-secondes, il active un vocal et j'ai directement reconnu la voix de Warren.

Warren - Naïlam, je vais te dire sincèrement, Eleyzia c'est une fille qui a besoin d'être dressée et t'as très bien compris ce que je veux dire par là, elle doit savoir qui est le patron, tu vois comment ? *rire* C'est pour son bien igo, elle veut des tartes cette fille.

Je regarde le téléphone ne voulant pas y croire.

Naïlam - Tu as entendue ? Non ? Tu veux alors le réécouter ?

Et il l'a remis.

Je regardais le téléphone en me sentant humiliée par ça.

Naïlam - Warren m'a remit la charge de te dresser. Tu sais ce que ça veut dire ?

Il attrape ma mâchoire et me force à le regarder.

Naïlam - Que tu es la chienne de la famille Ayesa et qu'ils en ont absolument marre de toi.

C'est horrible.

Ses paroles sont horribles.

Mes larmes sont venues au galop et dès qu'il a vu que j'allais pleurer, vous savez ce qu'il a fait ?

Il a sourit.

Il a souri de son plus beau sourire.

D'un sourire satisfait, satisfait de ce qu'il est entrain de me faire.

Je baisse la tête et me met à pleurer silencieusement.

Je me sentais mal.

...

Naïlam - *rire* Tu te sens comment après ça mh ?

Humiliée.

Sale.

Bête.

Naïlam - Tu sais c'est de la faute de qui tout ça ?

Mes larmes coulaient plus vite que je ne respirais.

Naïlam - Regarde moi dans les yeux, je veux te voir pleurer.

Je ne lève pas ma tête.

Naïlam - Je t'ai dit de me regarder !

Je n'ai toujours pas bougé, Naïlam aime beaucoup faire du mal aux gens et je n'aimerai pas subir ça par ses yeux.

Il attrape mes cheveux qu'il tire vers l'arrière afin que je le regarde.

Naïlam - Qu'est-ce que j'ai dit ?!

J'attrape son poignet en le regardant avec toutes les larmes coulant de mes yeux afin de le dissuader de continuer, j'avais tellement mal a la racine capillaire là.

Naïlam - QU'EST-CE QUE JE T'AI DIT ?!

Avec son autre main, il serre sur mon cou.

Un bon combo là : non seulement il m'étrangle mais en plus il tire mes cheveux.

J'avais du mal à respirer mais c'est comme si lui ne le voyait pas.

Je griffais, inconsciemment, le bras de Naïlam afin qu'il me lâche mais rien n'y faisait, rien.

Naïlam - J'AI DIT QUOI ?!

- ...d- de-

A l'entente de mon envie de parler, il a desserré sa main sur mon cou et je me suis mise a tousser afin de clarifier tout ça.

Naïlam - Qu'est-ce que je t'ai dit ?!

- D- de te regarder.

Démon - Et hop, tu as atteint le statut de "femme battue", bienvenue dans cet enfer là où, souvent, la seule clé de sortie chez les femmes est : la mort.

Naïlam - Et pourquoi tu ne l'as pas fait ?!

Je le regarde et ma lèvre se met à trembler.

Naïlam - J'ai dit : pourquoi ?

- ...je sais pas.

Il lâche mes cheveux et fais un pas en arrière en me regardant.

Naïlam - Tout ce qui t'arrives là est de ta putain de faute, tout ça c'est de ta faute, tu m'as rendu violent, tu m'as rendu méchant, t'as fait de moi un monstre, tout ça est de ta faute !

Je baisse les yeux tout en essayant de me calmer en vue de mes mains tremblantes.

Naïlam - On était heureux ensemble et tu as dû tout gâcher.

Il fait un pas vers moi et je recule vers la porte.

Je tends mes mains vers lui afin d'essayer de l'arrêter.

- Tu vas finir par me tuer Naïlam, arrête ça avant que ça n'aille beaucoup trop loin...

Il me regarde et ricane nerveusement.

Naïlam - C'est à moi que tu donnes des ordres ?

- N- non non c'-

Il m'a mis un coup de poing sur le visage.

La douleur est indescriptible.

Je suis tombée à terre et la seule chose que j'ai pu faire une fois à terre, j'ai protégée mon ventre avec mes bras.

Il me met un coup de pied sur le visage comme si.. comme si j'étais un vilain ballon de football.

Comme si j'étais son vulgaire jouet.

Je pleurais, le suppliant en chuchotant d'arrêter.

Il me faisait mal mais ça semblait rien lui faire.

Naïlam - TOUT ÇA C'EST DE TA FAUTE !

J'étais beaucoup trop en pression, mon coeur n'allait plus supporter toutes ses douleurs, il allait lâcher et franchement ? J'espère qu'il lâche.

Naïlam arrête sûrement en voyant que mes bras tremblant continuaient de serrer mon ventre.

Même si il a arrêté de me frapper, je continuais à chuchoter des supplications.

J'étais terrorisé, c'est horrible.

Mes larmes coulaient et mon sang aussi.

Je ne sais plus quoi faire, je suis perdue.

Du coin de l'œil, je le vois me regarder.

Je ne sais pas pourquoi il me regardait de cette manière là, je ne sais pas ce qui se passait dans sa tête et d'ailleurs je ne voulais pas savoir.

Je veux mourir.

Je le vois s'accroupir et je ferme les yeux par peur qu'il me mette un coup.

Je sens une main sur mes cheveux me caressant lentement la tête.

Hein ?

J'ouvre lentement les yeux et je le vois, me regarder.

Naïlam - Shhh.. c'est fini, c'est bon, je te touche plus..

J- what ?

Mais ?

Comment peut-il changer de comportement et de sentiments en seulement quelques petits secondes comme ça ?

Je le regarde et essaye de me redresser avec l'aide de mes mains et surtout, bizarrement, de Naïlam.

Je me pose contre la porte, toujours assise à terre.

J'avais le tournis, je voyais flou, je ne me sentais pas bien, j'avais mal de tête, enfin bref j'allais mourir.

Naïlam - Je n'aurais jamais dû te frapper, je sais.. surtout que tu attends un bébé.

Mes yeux menaçaient de se fermer automatiquement.

Naïlam - Qu'- qu'on attend un bébé.

Je voulais prononcer des mots en sa rencontre mais je n'y arrivais pas. Plus aucun son ne voulait sortir de ma gorge.

Naïlam - Mh ? El-

Je sens mes yeux se révulser en arrière et j'ai sentie mon corps se paralyser.

Naïlam - Eleyzia !













2 ans plus tard.

















Luna - Pourquoi tu n'as jamais pu en parler de tout ça ?

Je pleurais rien qu'en y repensant. Je tremblais faiblement.

Je hausse légèrement les épaules.

- ...j'avais peur de lui.

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E.

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