64. Voici ma vie

J'ai accepté comme si c'était une évidence. Et pour moi s'en est une. Je considère Anne comme ma mère et sa famille est maintenant la mienne. Ils m'acceptent et ça me fait chaud au corps. Personne ne peut ressentir ça ni comprendre sans le vivre.

-Petit garçon ou petite fille ?

Je reste un moment surprise. Le père d'Anne est quelqu'un d'imposant et de robuste. Sa voix douce voire calmante ne correspond pas à l'image qu'on pourrait avoir de lui.

-Un petit garçon.

-Felicitations.

-Merci.

Il me serre à son tour dans ses bras. J'ai envie de pleurer. Tout le monde me soutien. Tout le monde aime mon fils et veut faire partie de sa vie. Sauf ma mère. Je pense que mon père aussi me soutiendrai. On était trop proche pour qu'il me laisse tomber. En revanche je ne dit pas qu'il n'aurait pas été voir Adisson pour lui dire deux mots.

On retourne s'assoir sur les canapés. Je retourne sur mes genoux de Logan. Je ne sais pas pourquoi mais son contact me rassure. Et malgré tout ce que j'essaye de cacher, j'en veux encore à Adisson d'avoir laissé Léa l'embrasser. Malgré ses excuses je n'arrive pas à tourner la page même si je meurs d'envie de l'embrasser.

-Anne nous a dit que tu avais perdu ton père jeune. Vous vous entendiez bien ?

-Je m'entendais mieux avec mon père qu'avec ma mère. Pour elle je n'était qu'une erreur de parcourt. Elle a du m'avoir juste pour faire plaisir à mon père. D'ailleurs je pense qu'elle ne la jamais aimé. Elle ne m'a pas consolé à sa mort puisque c'est Kaeana et mon petit ami qui l'ont fait. Elle n'a pas non plus pleurer. Elle est resté neutre.

-Si ce n'est pas indiscret, comment est il mort ?

Je deglutis a la question de Blandine. Je déteste y repondre. Ce que j'ai vécu est un cauchemar qui me hante même dans les jours heureux.

-Un homme nous a coupé devant.

Je deglutis. Si j'arrive à en parler cela voudrait dire que je commence a panser ma blessure.

-Il a foncé sur le côté de la voiture. Mon père saignait et mon aussi. Je sentais son souffle de plus en plus difficile. Dans un dernier effort il s'est tourné vers moi pour me dire "je t'aime". Ses yeux se sont fermés malgré mais explications pour qu'il les ouvre. Les pompiers sont arrivés et m'ont emmené. Je pleurait parce que je savais que je ne le reverrai plus.

Seul le silence conclu ma déclaration. Je me sens gênée. Ça doit leur faire beaucoup a digérer d'un coup. J'espère ne pas leur faire peur. Je commence à avoir honte de à voir trop dévoilé.

-Je ne sais vraiment pas quoi dire qui soit adapté  à ce genre de nouvelle.

-Qu'aurait souhaité ton père ?

Si Blandine ne trouvait pas, son mari n'a pas hésité. Je trouve même cela rassurant. Ils s'intéressent a moi.

-Il m'a toujours dit qu'il aurait aimé avoir un fils pour lui apprendre le Hans et pourquoi pas le basket. Pour lui j'ai réaliser son rêve d'avoir un enfant handballeur.

- Il aurait donc aimé avoir un petit fils.

-Je pense.

-Alors tu exausse son vœu.

-C'est ce qui me réconforte le plus.

-Comment a réagi ta mère ? Mal si tu es ici.

-Je l'ai découvert dans la semaine. J'ai passé deux trois jours seule chez moi puis elle est entré. Je lui ai dit que mon copain m'avait quitté parce que j'étais enceinte. Elle m'a dit qu'il était tellement amoureux qu'il m'a quitté parce que ce n'était sans doute pas lui le père et que j'étais une.... une.... Une traînée.

Blandine hurle et Henri la prend dans ses bras. Il faut dire que tout mon entourage a eu ma même réaction. Je me demande si j'ai fait la même.

-Commebnt est ce qu'une mère peut dire ça a son enfant ?

-Je... Je ne sais pas... Finalement je me suis rendu ici.

-C'est la meilleure chose que tu avais a faire. C'est pour ça que je t'ai déclaré comme ma fille.

-C'est la meilleure chose que tu avais a faire Anne.

-Merci maman.

-Qui es ton petit copain ?

-On est plus ensemble... Je l'ai surpris en train de se faire embrassé par une amie. Il s'est fait surprendre. J'ai un peu de mal à lui pardonner.

-Pour ton fils tu devrais le faire.

-Mais c'est passer pour une fille facile.

-Vous sortirez ensemble depuis combien de temps ?

-Un an et demi. Mais avant c'était min meilleur ami.

Du coin de l'oeil je vois Adisson qui est mal à l'aise a cause de questions de Blandine.

-Ca a du être dur.

-Tres. Toute ma vie s'est déroulée avec lui. Mais je l'ai mérité en lui cachant ma prise de sang annonçant que j'étais enceinte et que j'avais sûrement un cancer.

-Un cancer ?!

-Papa !!!

Je vois Anne s'énerver un peu. Il faut dire que cette période n'a pas été la meilleure de ma vie.

-J'avais une tumeur au cerveau qu'on a retiré avant qu'elle ne touche l'enfant.

-Heuresement.

-C'est aussi ce qui la fait réagir. On s'est ensuite rapproché puis je suis parti en vacances. Le hasard a voulu qu'on se retrouve. Mais j'ai rencontré Logan qui n'a jamais voulu avouer que j'étais enceinte avant de tomber sur un magasine.

Je lui ebourrife les cheveux et il fait semblant de vouloir me mordre.

-En rentrant on s'est de nouveau rapproché et j'ai fini par le pardonner. Jusqu'à ce baisers.

Ils se contentent de hocher la tête. Je viens de leur résumé rapidement ma vie.

-Donc toi tu es la copain de vacances...

-Et le parrain du petit monsieur.

-Bien... et toi tu es ?...

-Adisson. Le père de l'enfant.

Je remarque alors à quel point cette histoire le touche. Il aime son enfant et en est fier. Ça me réchauffe le coeur.

-Donc tu es le jeune homme qui l'a consolé, soutenu, aimé, abandonné, trompé.

-Oui et je ne suis pas fier des deux derniers.

-Dans ce cas tu nous prouves que tu l'aimes.

-Oui et cest pour ca que je ferais tout pour la reconquérir, la garder et être le meilleur père.

Je souris. Adisson est le meilleur.

~~~~~~~~

Voici un petit chapitre sympathique

Je commence à écrire le tome 2 ce soir et je corrigerais aussi le 1

Comme d'hab commenter, voter, partager.

Svp allez lire ensemble de PatatasFritas19 c'est sa première histoire et c'est moi qui lui donne les idées donc voilà.

A+

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top