Chapitre 26

P.D.V Marinette

J'arrive au bureau. Enfin, sa m'en a l'air. Mais avant que je sorte de la voiture, le conducteur se retourne et bloque les portes puis me dit:

-Faites attention à M.Agreste. Dit-il en me regardant.

Je le regarde surprise puis dit:

-Je... je suis désolé mais je ne vois pas où vous voulez en venir. Dis-je.

Il se retourne et débloque les portières.

-Bonne journée mademoiselle. Dit-il en redémarrant la voiture.

Je le regarde quelques instants puis lui dit:

-Euh... oui... bonne journée à vous aussi. Dis-je déstabilisé.

Je sors de la voiture puis ferme la portière. Je vois la voiture partir, je la suis du regard jusqu'à ce que je ne le puisse plus. Je me retourne et fais face à un grand building avec au-dessus marquer en grande lettre, métallisé. AGRESTE'S.

-Wow... Soupirais-je.

Je baisse la tête puis rentre. Quand je rentre tous les regards sont posés sur moi. J'arrive face à la secrétaire.

-Bonjour. Je voudrais savoir si j'ai un bureau ici ? Demandais-je gentiment.

La secrétaire me regarde de J'ai en bas puis dit:

-Euh... et vous êtes ? Demande-t-elle calmement.

-Marinette Dupain Cheng. Répondais-je.

Elle tape au son ordinateur puis relève la tête vers moi en souriant.

-Oui, ravie que vous soyez de retour permis nous mademoiselle. Dit-elle en se levant. Venez, suivez-moi je vais vous amener à votre bureau. Dit-elle.

Elle m'emmène jusqu'à mon bureau. Nous arrivons dans un silence profond. Elle ouvre la porte puis se recule pour me laisser passer. Je rentre époustouflé face à la beauté des lieux. Ça ne peut pas être mon bureau, c'est beaucoup trop... magnifique.

-Installez-vous, si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas à me joindre. Dit-elle en souriant.

Je me retourne face à la grande baie vitrée et plonge mon regard dans le ciel aussi bleu que l'azur.

Flash Back:

Je me lève brusquement en criant.

-POURQUOI TU NE DIS RIEN ?! Pourquoi tu ne m'explique pas tout une bonne fois pour toutes !!! Criais-je agacer de son silence.

Je le regarde énerver, pourquoi ne pas me donner les réponses que j'attends. Pourquoi me rendre malheureuse de ne pas savoir la vérité ?!

-Je veux savoir Adrien ! Je veux savoir pourquoi tu l'as embrassé ?! Dis-je en parlant avec un ton élevé niveau volume.

Fin du Flash Back.

-Adrien... Dis-je d'une voix tremblante.

Adrien a embrassé une autre fille ? J'étais si en colère. Mais la colère n'était pas aussi forte que la douleur que je ressentais à ce moment. Il m'a blessé, il m'a brisé. Peut-être que ce si je viens d'avoir ce flash back ce n'est pas pour rien. Peut-être... que le destin me prévient de quelques choses. Le regard avec lequel nous nous sommes regardé. Lui et moi étions blessés.

-Nous n'arriverons jamais... jamais à être ensemble. Soufflais-je comme si je savais.

Moi et Adrien c'était il y a longtemps.

Flash Back:

D'un seul coup mon téléphone sonne: { Image }

-Tu vois ? Je ne t'ai pas menti, il t'a bien oublié.

Fin du Flash Back.

Adrien... il m'a trahi. Une profonde déception naît en moi.
Pour le fait qu'il ne m'est rien sit mais aussi qu'il la embrassait. Il m'a bien oublié, et le fait que j'ai eu un accident lui a fait pitié, tellement que quand je le regardais il en souffrait, car il ne m'aimait plus mais ne savais pas comment me le dire. Je sais à présent pourquoi avait-il si triste et distant quand il me regardait. Mais maintenant, nous nous sommes embrassés, nous avons même failli aller plus loin.

Adrien et moi semble être dû passer, pourtant moi j'y vois encore. Comme une sombre idiote.

P.D.V Adrien

-Mec, faut que tu lui dises, ça ne peut pas continuer comme ça. Si tu comptes aller plus loin tu es dans l'obligation de lui dire. Me dit Nino calmement mais sérieusement.

Je souffle et passe ma main dans mes cheveux pour les relevés en arrière.

-Ouais... je sais. Mais comment veux-tu que je lui dise quelque chose qui détruirait la mini-flamme qui vient de se rallumer entre nous. Je n'ai pas envie de gâcher ça. Dis-je.

-Mais si tu ne le dis pas et qu'elle le découvre par elle-meme elle ne te le pardonnera jamais. Hors là il y a une chance, donc ne la gâche pas. Dit-il.

Je ne peux pas lui dire, elle risquerait de beaucoup trop s'énerver. Je ne veux pas la blessée, mais comment puis-je faire autrement.

Marinette et moi ça a toujours été fragile, comme une brindille. Et il a fallu qu'une rafale de vent nommée Lila vienne tout gâcher.
Cette fois-ci je veux qu'on soit réunis, mais pour de bon cette fois. Je ne supporterais pas d'être encore une fois séparé d'elle. Jamais, impossible....

-Bon... il commence à se faire tard, je vais rentrer. Passe une bonne soirée, mec. Et surtout n'oublie pas de lui avoué. Ça et l'autre truc avec Lila. Il te reste deux jours. Dit Nino en se levant.

Je me lève puis le raccompagne vers la sortie. À la porte je lui dis:

-Tu sais je pense pas réussir à surmonter de nouveau cette épreuve si elle me quitte.... Dis-je en baissant la tête.

Il pose ses deux mains sur mes épaules puis dit:

-Tu vas réussir à surmise car elle ne te quittera pas. Tout simplement parce que tu es Adrien Agreste et que personne ne résiste à Adrien Agreste. Dit-il avec une telle force que sa m'en redonne de l'espoir.

-C'est fou comme tu y crois. Dis-je désespérer.

Je l'entends soupirer puis il se retourne. Je lève la tête et le vois partir. Il se retourne quand il arrive près de sa voiture puis dit:

-Tu verras, le destin fait bien les choses. Dit-il avant de rentrée dans sa voiture puis de partir.

Je regarde la voiture partir puis rentre. Je relève le bord de ma chemise pour voir l'heure, 19h46.
Il est tard, ou est-ce qu'elle est ?
L'inquiétude monte en moi. Je monte dans mon bureau pour l'appeler mais un bruit provenant de la cuisine attire mon attention.
Je pars dans la cuisine et découvre avec méfiance...

-Émilie ?! Dis-je surpris.

Elle relève la tête et me sourit de toutes ses dents. Je *facepalm* puis soupire.

{ Je ne savais pas comment l'expliquer ^^* }

-Adrien ! Comment ça va ? Me demande-t-elle en s'approchant de moi les bras ouverts.

Je pose ma main devant et lui dit:

-Tu es bourré Émilie. Soupirais-je en levant les yeux au ciel.

-Et alors ? Je vais bien. Donc, si je vais bien tout va bien. Dit-elle presque en chantant.

À ce moment même la porte de l'entrée retentit. Mais non... pas maintenant. Merde Marinette est là si elle voit ça... comment je vais faire ?!

-Adrien ?! Je suis rentrée. Dit-elle.

Sa voix ! Putain je fonds...

Psychopathe !!

Mais non ! Je suis juste fou d'elle, différent mon ami.

Je ne suis pas ton ami, je suis ta conscience imbécile !

Ah oui ! Tu as raison.

Et BOUM !

Bon... pas la peine de te montrer en spectacle...

-Qui est-ce ? Demande Émilie plus sobrement.

Je tourne la tête vers elle et la regarde en cherchant une solution. Là je vois un placard à ménagerie. Bon... je vois que ça.

Je m'approche d'elle et sans prévenir la pousse dedans. Pile au moment où Marinette entre dans la cuisine. Je me retourne brusquement essoufflé. Elle me regarde interrogée et m'en fait par:

-Adrien ? Tout va bien ? Me demande-t-elle de sa voix cristalline.

Putain j'ai envie de lui faire des choses pas très catholiques à ce moment même.

Reprends-toi Adrien !

Oui... D'accord.
Je repense à Émilie qui se trouve dans le placard derrière moi et retourne la tête vers Marinette qui me regarde inquiète.

-Oui ça va merci. Et toi tu as passé une bonne journée ? Demandais-je en souriant.

Elle me regarde soucieuse puis répond:

-Oui bien... merci. Tu veux que je t'aide à faire quelque chose ? Me demande-t-elle en s'approchant de moi.

Elle arrive face à moi, son parfum sucré se dégage m'attirant plus qu'autre chose. Je plonge dans son regard azur et ne m'en détache plus. Je m'approche d'elle, elle me regarde d'un regard si pur et insouciant. Je parais être un monstre face à elle, mon dieu...

J'approche mon visage tout en la regardant puis ferme les yeux en touchant ses lèvres fines pulpeuses et tellement douces. Les mains dans le dos je ne peux pas la toucher. Elle pose ses mains sur mes joues et approfondit le baiser. Ma langue rentre dans sa bouche et rencontre la sienne. Elles s'enroulent elles-mêmes entre elles et enchaînent un ballet doux mais sensuelle et vorace.

Marinette incruste ses mains dans ma chevelure blonde et commence à jouer avec mes boucles. À un moment je lui mordille la lèvre inférieure, elle gémit à l'intérieure de ma bouche, une erection se fait ressentir dans mon pantalon. Merde !

-Adrien... Dit-elle suppliante en tirant légèrement sur mes cheveux.

Mon pantalon commence à mettre douloureux. Je ne peux pas, Émilie est derrière, si je relâche la porte, elle pourra sortir et Marinette la verra et... oh non je veux pas savoir la suite.

Je l'embrasse langoureusement puis me détache.  Elle semble perdue, je pose délicatement mon front contre le sien puis dit:

-Je... je ne veux pas que tu croies que je... quel je cherche juste à te mettre dans mon lit. Tu veux bien m'attendre dans ta chambre je te rejoins d'accord ? Lui demandais-je les yeux fermés.

-D'accord... Soupire-t-elle sur mes lèvres.

Des milliers de frissons me parcourent. Un bien fou m'envahit. Elle se détache de moi puis s'en va. Je la regarde partir, quand elle est sorti je soupire. C'était moins une. Ce que je viens de lui dire... c'est n'importe quoi et surtout totalement fou. J'ai bel et bien envie de la mettre dans mon lit, mais pas qu'une seule fois. Plusieurs fois.

Gourmand.

Oui, je sais. Mais je suis comme
ça, surtout avec ce que j'aime.
Deux toques se font entendre derrière moi me réveillant de ma rêverie. Émilie.

Je me retourne et s'ouvre les portes.

-Désolé je... Dis-je avant de m'arrêter face à elle.

Elle n'est pas soûle, elle est même loin de l'être, elle remet correctement ses cheveux et sort calmement. Je la regarde surpris puis dit:

-Pourquoi... Tu n'es plus bourré ? Demandais-je.

Elle se retourne puis dit:

-Tu le vois bien non ? Me demande-t-elle.

Je reste con, ouais... vraiment.

-Mais alors pourquoi tu es venues ? Demandais-je légèrement en colère.

-Je voulais te dire que j'ai repéré de drôle de chose proche de chez toi. Fait attention. Dit-elle avant de partir.

Je n'ai même pas le temps de rajouter qu'elle est déjà parti.
Je reprends vite mes esprits et monte dans la chambre, hâte de retrouver ma belle.

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Bonjour !

Bonsoir !

Ça va ?

Moi, oui merci.

J'espère que ce chapitre vous aura plu !

N'hésitez pas à laisser un commentaire !

Bref, bisous.

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