Chapitre 21
P.D.V Marinette
À présent allongée sur mon lit l'air pensive, la tête rejetée en arrière avec l'envie de savoir, je reste fermement dans le noir. Adrien était si proche de moi. Tellement. Et cet homme, qui m'a mis en garde face à lui. Je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'Adrien puisse me faire du mal.
Je m'endors avec toutes ces questions en tête.
P.D.V Adrien
J'étais à seulement quelques centimètres de son visage. J'avais envie de l'embrasser mais non. Elle a été effrayée et à repris ses émotions.
M'empêchant de goûter à ses fines lèvres, sucrées et délicieuses. J'aimerais qu'elle redevienne ma petite amie. Mienne. Mais je sais qu'actuellement c'est impossible. Mais pourquoi ai-je tenu tête à Clowns ? Si je ne l'aurais pas fait, jamais d'accident ne serait arrivé, mais si je ne l'avais pas fait qu'est-ce qu'il aurait fait ? Certainement, la même chose. Il avait dû prévoir ça a l'avance.
Mes yeux se ferment peu à peu et je finis par m'endormir, exténué.
P.D.V Marinette
Je me réveille calmement grâce à la lueur du soleil qui se reflète sur mon visage encore endormi. Tous mes souvenirs reviennent brusquement, Adrien, Clowns, mon accident. Tout, sauf mes souvenirs d'avant.
Je me lève et part me préparer. Je me douche, me sèche et m'habille.
Tenue de Marinette:
Une fois prête-je me dirige vers la porte de ma chambre puis sortie. Un long couloir s'offre à moi horizontalement. Je ne sais pas où aller, je suis perdus. J'avance dans le sens qui me semble être le bon mais non, je me retrouve face à une autre porte. Je ne sais pas quoi faire ? Je l'ouvre ou pas ?
Je décide finalement après plusieurs minutes de tracas d'ouvrir la porte. Je l'ouvre et tombe dans une pièce totalement dans le noir. Je m'avance sans savoir où je suis et brusquement je heurte quelque chose. Je pose mes mains dessus et découvre que c'est une bordure de lit. Je continue d'inspecter avec mes mains et touche un torse. Je me fige. D'un seul coup je suis tiré en avant et projeter dans les bras du jeune inconnu. Je reconnais bizarrement son parfum, Adrien. Ses bras se resserrent autour de moi, m'emprissonant. Étrangement sa ne me dérange pas, je viens même à apprécier. Dans le confort de ses bras je me sens mieux. Comme si mon problème de mémoire n'était plus qu'un second plan. Que seulement lui et ses bras autour de mon corps.
-Humm... grogne Adrien quand sa main vient toucher mon ventre.
J'arrive à apercevoir un sourire sur son visage encore endormi. À l'aide de sa main il caresse mon ventre tout doucement. Ça me fait tellement de bien. Mes muscles se détendent, s'apaise. J'adore cette sensation. Être dans ses bras me libère, m'apaise tellement que je ne me crois plus sur terre.
Il dépose un baiser sur mon front puis descend vers ma bouche mais s'arrête juste au coin. Je rougis brusquement quand il me resserre et place sa main sur ma hanche.
-Marinette... Souffle-t-il contre mes lèvres.
J'ai envie de l'embrasser mais n'ose le faire. Trop gêner, et pas assez de courage. J'approche pourtant un peu mon visage mais on toque brusquement à la porte. D'un geste vif je me projette en arrière. Et glisse sous le lit.
-Marinette ! Cri Adrien inquiet.
Je suis à moitié assommé, brusquement ma vue se trouble et plus rien.
P.D.V Adrien
Elle est été là juste à côté de moi. Dans mes bras même ! J'ai réussi à l'embrasser, peut-être pas sur les lèvres mais sur le visage, c'est déjà ça ! Des papillons me recouvrent l'estomac, je suis si heureux. Et je maudis la personne qui vient de toquer.
Je me lève brusquement lorsque marinette et projeter en arrière hors de mes bras.
-Marinette ! Criais-je en allant dans sa direction.
Je me penche mais elle n'est plus là ! Quoi ?! Mais ce n'est pas possible elle était là, dans mes bras, j'en suis sûr !
On retoque brusquement à la porte, je me lève et pars ouvrir. Je tombe sur Nathalie, sans étonnement.
-Bonjour Nathalie. Dis-je calmement.
-Bonjour M.Agreste. Je venais vous dire qu'aujourd'hui vous avez rendez-vous avec Mme.Birwule, M.Coco...
Je n'écoute plus après.
-Annule-les tous ! Dis-je froidement avant de refermer la porte.
Je me retourne et soupire. Je n'ai pas la tête à travailler aujourd'hui, je me rachèterais plus tard. Pour l'instant je dois retrouver Marinette. Elle n'a pas pu s'en aller comme ça ! Elle était pourtant bien dans mes bras, si ce n'ait pas sa, je commence à m'effrayer moi-même.
P.D.V Marinette
Je reste au sol sous le lit d'Adrien troubler et vide. J'entends des pas proches de moi, mais s'en vais vite dans une autre pièce. Je décide donc de sortir du dessous de lit puis sorti. Je ferme délicatement la porte derrière moi puis m'en vais, le cœur lourd.
***
Assise sur le canapé de la salle principale moderne j'attends. J'attends que le temps passe. Ce qui s'est passé ce matin n'aurait jamais dû se produire ? Je n'arrête pas de repenser aux sentiments qui sont survenus lorsque j'étais dans ses bras. Trop d'émotions en si peu de temps. Je devais bien connaître Adrien avant mon accident.
Je décide d'avoir un peu plus de souvenir et appelle Alya. Je sors mon téléphone et compose son numéro.
La sonnerie retentit plusieurs fois avant que la voix que j'attendais ne résonne de l'autre côté du fil.
-Allô ? Demande Alya.
-Bonjour Alya, c'est Marinette. Dis-je calmement.
-Ah bonjour Marinette, tout va bien ? Demande-t-elle inquiète.
Et si je te répondais non ? Comment réagirais-tu ma chère Alya ?
Que dois-je faire, lui dire où me taire à fin de mieux y réfléchir. Mais sinon pourquoi l'ai-je appelé si ce n'est pas pour le parler de cela ? Non, je devrais lui en parler, peut-être qu'elle m'éclairait un peu mieux qu'à présent.
-Oui, serait-il possible qu'on se voit aujourd'hui ? Demandais-je soucieuse de la suite.
-Oui, bien sur. Mais il faudra aussi que je te parle de quelque chose Marinette. Dit-elle d'une voix qui se voudrait calme.
Elle s'inquiète pour moi ?
-D'accord, on se rejoint où ? Demandais-je ne connaissant plus rien.
Une minute de silence s'écoule avant de recevoir ma réponse.
-Au bistro Chez Papa, je viendrais te chercher vers deux heures trente. D'accord ? Demande-t-elle calmement.
-D'accord, à tout à l'heure. Merci Alya. Dis-je avant de raccrocher.
Je range mon téléphone puis me lève du canapé. Je lève la tête et vois l'horloge indiquer une heure trente. Il me reste assez de temps pour réfléchir aux questions que je lui poserais plus tard.
En parlant de sa je n'ai pas revu Adrien depuis ce matin. Je devrais aller le voir, pour savoir comment il va. Au moins sa.
Je me dirige donc vers sa chambre. En montant les escaliers je me rend compte qu'il n'y a eu aucun bruit à l'étage de toute la matinée. Commençant à m'inquiéter j'accélère le pas. Je me rends rapidement à sa chambre. Je me retrouve face à la porte, j'inspire profondément me redonnant un minimum d'assurance puis toque à la porte doucement.
Aucune réponse n'est faites me laissant soucieuse. J'attends encore quelques instants et si aucune réponse ne se fait, je rentre ou non ?
-Entre Marinette... Réponds la voix grave d'Adrien de l'autre côté de la porte.
Je sursaute mais me reprends vite. J'appuie sur la poignée puis rentre. Je découvre la pièce lumineuse et Adrien sur son lit avec son ordinateur, travaillant je suppose. Je m'avance vers lui, il lève levé le regarde de son ordinateur et me sourit gentiment. Je le lui rends timidement puis détourne le regard en lui posant la question qui me démangeait les lèvres depuis déjà quelques instants.
-Humm... Je peux te poser une question ? Demandais-je timidement.
-Seulement si tu me regardes en face. Répond-il calmement.
Je retourne mon regard vers lui avec timidité. Je déglutis silencieusement puis continue:
-Très bien, alors... je... euh... Commencé-je difficilement.
Change de question Marinette ! Me crient ma conscience et mon cerveau.
-Ou étais-je avant ? Demandais-je finalement changeant de question à la dernière minute.
Adrien semble surpris mais répond calmement tout de même:
-Tu habitais aux État-Unis. Tu es aussi revenue ici pour une collaboration avec ta marque pour confectionner la collection été. Dit-il avec détachement.
Je me retiens de le prévenir que je sais déjà tout ça, mais par ailleurs ça me rappelle que je n'ai en rien continué la collection, que c'est une catastrophe.
Je commence à m'affoler et joue à emmêler mes doigts. Je fais une moue de bébé et regarde au-dessus d'Adrien de façon à ce qu'il ne fasse pas attention à mon anxiété.
-Euh... merci. Je voulais aussi te prévenir que j'ai demandé à Alya de passer l'après-midi avec elle. Ça ne te dérange pas ? Demandais-je en reportant mon regard au sien.
Faites qu'il ne soit pas en colère. J'espère qu'il pense que je n'aime pas sa compagnie, ce n'est en rien ça. Juste, j'aimerais avoir réponse à mes questions, et c'est assez compliqué de communiquer à lui ou même de les lui poser.
-D'accord, vers quelles heures pars-tu et rentres-tu ? Demande-t-il sans émotion et retournant à son occupation.
Il est blessé. Je le vois, mais ce n'était en rien mon intention. J'allais répondre lorsque l'on sonne à la porte. Je referme aussitôt la bouche puis me retourne et sort de la pièce en lui souhaitant une bonne journée.
Je descends avec entrain les escaliers puis arriver face à la porte que j'ouvre précipitamment.
Je saute dans les bras d'Alya la faisant sursauter ne s'y attendant certainement pas.
-Merci d'être arrivé. Chuchotais-je à son oreille la serrant dans mes bras.
-T'inquiète ma poule ! Dit-elle en rigolant.
Je rigole en me détachant d'elle.
Elle me regarde en souriant, je tourne sur moi en souriant puis reprend:
-Je devrais juste avant aller dire à... Dis-je avant d'être coupé par une voix grave dans mon dos.
-Elle est rentré pour quelle heure ? Demande dans mon dos une voix grave et sèche.
Je perds mon sourire puis me retourne et vois Adrien le visage crispé en colère. Je l'ai vraiment blessé, j'ai dû attendre sa fierté. Mais pour si peu ?
-Elle sera rentré vers 19h30. Répond froidement Alya en me prenant la main et m'emmenant vers sa voiture.
Je marche en arrière en regardant Adrien coléreux. Comment une nouvelle si.. banale peut-elle te mettre dans un état si coléreux Adrien...
P.D.V Adrien
Elle veut sortir, pour ne pas me revoir de la journée c'est ça ? Elle m'a à peine vue une soirée qu'elle est déjà lassée de me voir. Et croire que j'étais de bonne humeur avant qu'elle m'annonce cela. À cet instant si j'en avais eu le pouvoir je l'aurais interdit de sortir, et l'aurais emprisonné avec moi ici, dans ma chambre même.
Suite à ma question et à son départ je n'aurai jamais cru qu'elle partirait sans me répondre et pourtant elle la fait. Je suis donc descendus sans avoir soupiré avant pour réclamer ses réponses mais quand j'ai vu Alya ma colère n'a fait que s'agrandir. Pas par rapport qu'elle sorte avec elle ma surtout faite au message qu'elle m'a envoyé hier. Ce message parlait de Marinette et en aucun cas je ne la laisserais faire ça. Marinette et moi n'est pas fini et ce n'est pas un accident qui complétera. Moi et elle sait pour la vie, et plus jamais on me l'arrachera, jamais. Car Marinette est à moi, ouais, et rien qu'à moi. Personne la touche, personne ne la regarde, personne ne l'écoute.
À moi, rien qu'à moi.
Le fait qu'elle sorte avec Alya, dehors. Augmente ma fureur, car si elle sort on va la regarder, l'écouter et qui sait que des petits cons aux trous du cu ficelé ne la frôleraient pas.
Lorsque la porte se ferme, une idée me vient. Et si je les espionnais, pour être sûr. Rien que sa, puis tout se passe bien, je rentrerais, mais si le contraire viendrait à se faire, je casserais la gueule à ceux qui la toucheront ou même la regarderont. J'ai suffisamment de pourvoir pour ça.
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Bonjour à tous, j'espère que ce chapitre vous aura plu, désolée je n'ai pu publier Vendredi ni même samedi.
Ce chapitre est plus long. J'espère qu'il vous va.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
Bref, bisous 😘
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