P.D.V Marinette

Tout ce qui s'est passé depuis ce matin. Tellement de chose ont changé en si peu de temps, c'est dingue. J'ai du mal à me dire que je suis de nouveau avec Adrien. Enfin, d'ailleurs je ne m'étais jamais posée la question. Mais qu'est-ce que nous sommes l'un pour l'autre ? Encore des ex ou un couple.

Nous sommes peut-être que des amis. Peut-être qu'on devrait commencer par ça, être au début amis et si la relation évolue et bien envisager d'aller plus loin.

Assise sur ce fauteuil qui doit valoir le prix de mon loyer aux Etat-Unis je ne cesse de repenser à ses paroles. Elle me l'a dit, j'ai rêvé du futur, mais comment est-ce possible ?

Elle me l'avait pourtant bien dit. Au tout début je ne l'ai pas cru mais après j'ai voulus l'écouter et pour l'instant ça à l'air de bien fonctionner je dirais. Pour l'instant, rien n'est encore gagné !

Un crayon à papier à la main je cherche des idées à présenter à la styliste Agreste qui risque d'arriver d'une minute à l'autre et toujours aucun croquis sur ma feuille. D'un seul coup une idée me vient, je me mets à gribouiller quelques robes quand on toque à la porte. Je me lève et inspire un grand coup avant d'aller ouvrir. J'ouvre la porte avec un grand sourire aux lèvres mais il disparaît automatiquement quand j'aperçois la personne.

P.D.V Adrien

-Je t'ai dit non ! Je ne reviendrais pas Marc, je croyais mettre fais comprendre la dernière fois. Dis-je en colère.

-Mais Adrien je ne te demanderais pas de revenir si ce n'était pas si grave ! Il a déjà tué la moitié du quartier Nord, tu comprends ?! Plus de 1000 personnes en moins sur les champs de bataille, c'est énorme. Son armée ne cesse de grandir au fil du temps et la nôtre ne cesse de baisser en grand nombre. Dit Marc ahurit, désespéré.

-Écoute Marc, je t'ai dit...

-Il va s'en prendre à ceux auquel tu tiens Adrien. Et je te parle bien de...

-Tai- toi ! Pourquoi le ferait-il ? Demandais-je froidement.

-Tu sais très bien, ne fais pas l'idiot. Répond marc agacé.

Le souvenir de la lettre me revient. Il oserait s'en prendre à Marinette. L'idée qu'il lui fasse le moindre mal ou même qu'il pose ses sales pattes sur elle me sort de ses gonds et sans hésiter je réponds :

-Très bien alors. Je reviens. Annonçais-je à marc décider plus que jamais.

Mais comment vais-je l'annoncer à Marinette. Je vais bien trouver un moment pour lui en parler.

Mais d'abord est ce que c'est une bonne idée de lui en parler ? Non, je ne vais rien lui dire pour le moment. Je ne veux pas qu'elle s'inquiète où même que sa gâche quelques chose entre nous. On vient à peine de se réconcilier, je n'ai pas envie qu'on se refasse la guerre.

-Merci Adrien. Dit marc à l'autre bout du fil.

-Je te recontacterais. Dis-je froidement avant de raccrocher.

Je pose le téléphone et tourne mon siège face à ma fenêtre. La vue m'apaise. Les souvenirs de tantôt dans la matinée me reviennent.

J'ai Marinette, enfin. Ça fait si longtemps que je l'attends. Je n'aurais jamais pensé que Ça soit comme Ça. Mais Clows est de retour au même moment où tout va mieux entre moi et Marinette. Comment suis-je censée lui annoncer la nouvelle. Je ne pense pas que lui dire tout de suite soit la bonne solution. Non, je vais attendre. Et quand sera venus le mien je lui dirais ce qu'elle a besoin de savoir. Pour l'instant je vais tout faire pour me racheter, tout ce qu'il faudra pour qu'elle est de nouveau confiance en moi. Comme avant.

P.D.V Marinette

-Lila ?! Dis-je surprise.

Mais qu'est-ce qu'elle fait là, ne me dites pas que c'est la styliste. Je ne vais quand même pas devoir travailler avec elle quand même ?! C'est pas possible, Adrien est au courant ?

Ça veut dire qu'il se voit toujours ?! Ont-ils couché ensemble ? Et si toutes ses paroles n'étaient que futilité. Et si...il m'avait mentis.

Je chasse toute ses mauvaises idées en tête et me reconcentre sur la personne face à moi. Son regard hautain n'a pas changé, toujours aussi moche. Un sourire hypocrite naît sur ses lèvres, elle me dégoûte.

-Comment vas-tu Marinette ? Demande Lila hypocritement, j'aimerais bien lui en coller une.

Ça ne lui ferait pas de mal.

J'ai envie de sortir de cette pièce et surtout de partir de ce building et de rentrer.

-Qu'est-ce que tu fais ici Lila ? Demandais-je froidement, ignorant sa question.

Elle se reprend et lève légèrement la
tête pour me montrer sa supériorité. Elle porte des talons d'au moins 15cm et après elle ose essayer de se montrer supérieur à moi. Pauvre conne.

-Je suis là nouvelle styliste figure toi ! Répond-t-elle en forçant le passage pour rentrer.

Je grogne mais referme la porte derrière son passage. Elle reste comme figé face à mon bureau.

Je m'avance et m'assois sur le bord de mon bureau tout en la regardant les bras croisés contre ma poitrine.

J'ai envie de crier sur tous les toits. Pourquoi Adrien ne m'a pas prévenue. Il avait toutes les occasions, mais comme à son habitude il l'a caché. Mais je compte bien avoir une discussion avec lui plus tard.

-Bon au lieu de gober les mouches qui passe on devrait se mettre au travail. Dis-je en partant m'assoir à une table. Lila me lance un regard haineux, je le lui rends et commence à lui montrer mes croquis.

-Mais non ! Crit-elle dans mes oreilles.

-Mais ne cries pas dans mes oreilles ! Criais-je en me levant brusquement.

Lila a un sourire victorieux sur les lèvres en me regardant avec un air supérieur. Mais ça ne va pas dans sa tête ou quoi ?! Elle a vraiment un problème cette fille, ce n'est pas possible autrement.

-Je sais que je suis belle mais faudrait se remettre au travail ! Dit-elle avec son air de peste.

Je sers les poings en croisant les bras. Ce n'est pas l'envie de lui en mettre une qui ne me traverse pas l'esprit. Pire qu'une peste cette fille. Comment est-ce possible que des gens comme elle peuple la planète.

On n'a besoin de tout pour former un monde comme on dit !

Non on n'a pas besoin de ça. Pas d'elle en tous les cas. Les gens de son espèce pourris notre monde, pourris la planète. On pourrait très bien sans passer.

Je lui lance un regard noir puis me rassois et commence à dessiner pendant qu'elle se lime les ongles, je sens que si ça continue ainsi je vais finir pas la tuer. Et sa ne risque d'arriver....

P.D.V Adrien

TOC* TOC* TOC*

-Entrer. Dis-je froidement en levant la tête de mes documents.

La porte s'ouvre sur Nathalie qui me fait face d'une raideur sans nom. Elle s'avance vers moi, puis arriver à ma hauteur. Elle hoche légèrement la tête. Elle me dit bonjour. Mais sans que je ne m'y attende elle prononce les paroles qui me fâche.

-La styliste qui devait travailler en collaboration avec Mademoiselle Dupaing Cheng à subitement démissionner. Nous l'avons remplacé par Mademoiselle Rossi. Me dit Nathalie blazer.

Ce nom me dit vivement quelque chose. Rossi...Rossi... PUTAIN MAIS NON !!!!

Je me lève brusquement et regarde haineusement Nathalie qui pâlit d'un coup.

-Comment avez-vous pu laisser passer ça ! On ne peut remplacer une styliste par une autre sans me prévenir ! Dis-je froidement.

Mon regard noir la transperce, elle pâlit encore plus. Ma colère commence à faire rage en moi, retient-toi Adrien...aller !

Je sers mes poings puis me redresse fièrement et regarde avec méchanceté Nathalie qui semble avoir peur. Mais quelle est peur, qu'elle me craigne. Je suis à craindre après ce qu'elle vient de faire.

D'un seul coup sans en rajouter je sors de la pièce et me dirige en grande vitesse dans le bureau de Marinette. Putain, faut toujours que des gens viennent gâcher notre bonheur. On vient à peine de se réconcilier et l'autre débarque ! Il ne manque plus que ça, merde !

J'allais rentrer dans le bureau de Marinette quand on m'interpelle.

-Monsieur Agreste ! Nous avons besoin de vous en salle de réunions. Me dit une employée paniquée.

Je souffle et retourne la tête vers la porte et ma main sur la poigné. Je me promets de repasser juste après. Je retourne ma tête vers l'employé et hoche la tête puis la suis.

Promis une fois que j'ai régler sa je passe te voir et réglé tout ce bordel. J'entre dans la salle de réunion, mon regard ce remplie de surprise quand je vois Lucas face à moi. Il discute avec mes associer, je m'avance d'un pas sûr et décider vers eux.

Les regards se tournent vers moi au même moment où je leurs fait face.

-Oh bonjour monsieur Agreste. Dit M.Crame en me serrant la main.

Je lui serre la main puis à tous mes associés et finit par Lucas qui m'offre un sourire hypocrite qui me met sur la défensive.

-Bonjour monsieur Couffaine, que faites-vous ici ? Demandais-je en lui serrant la main le regard noir.

Une froideur s'installe dans la pièce provenant de ma présence. Je dévisage Lucas d'un regard noir attendant sa réponse.

Son regard est le même que le mieux, noir. Au départ de Marinette j'ai revu Lucas, nous nous sommes fréquentés jusqu'à ce que je rentre dans le gang de Marc. J'ai coupé tous les points avec lui, comme avec tout le monde d'ailleurs.

Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression qu'il a changé. Qu'il n'est plus le même depuis que je l'ai rencontré pour la dernière fois. Mais tant que sa n'affecte pas sur le travail je ne préfère rien n'ajouter. Gardons la distance que j'ai installé.

-J'ai appris que Marinette était revenue, j'ai voulu passer pour lui souhaiter la bienvenue. Répond Lucas d'un regard rempli de...malice.

Ça en devient même tordus. Seule l'évocation du nom de Marinette me crispe et m'agace. Tout simplement parce qu'il ne sort pas de ma bouche mais de la sienne. Ça m'énerve, j'ai d'un seul coup une envie de lui balancer mon point, juste pour la manière dont il l'a évoqué et surtout comment il m'a regardé en le disant.

Je sers les dents et répond d'une tonalité glaciale qui en fait pâlir tous mes associer autour.

-Mademoiselle Dupain Cheng est occupée en ce moment même, elle ne peut donc vous recevoir. Dis-je en le regardant d'un regard noirci.

Le silence s'installe je décide de partir de la salle car je n'ai rien à faire ici et ne comprend même pas pourquoi il a fallu que je vienne. Pour aider quoi ? Si je recroise cette employée je la vire sur le champ !

-Bien, il a beaucoup de chose qui m'attende je vous prie donc de m'excuser. Dis-je en les saluant.

Je regarde Lucas d'un regarde remplie de reproche et surtout d'une noirceur que même moi j'en aurais peur. J'hoche la fête légèrement puis sort.

Je me dirige suite à ça vers le bureau de Marinette mais m'arrête quand une idée me traverse l'esprit. Je décide de passer acheter quelques choses avant d'aller la voir, sa lui fera sûrement plaisir. Et me fera pardonner un peu. A coup sûr elle me pardonnera... peut-être... 

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