chapitre 28

Malgré qu'on s'est disputé Livaï et moi je n'ais pas trop le choix que de venir chez lui. De toute façon mes affaires sont chez lui. Je toque à la porte n'ayant pas les clés j'espère que Kenny est là. Au bout de quelques minutes la porte s'ouvre et heureusement c'est lui.

Kenny: Aïnhoa ? Qu'est ce que tu fais là ? T'as pas cours ?

Moi: Je sèche.

Il me laisse entré, je dépose mon sac a l'entrée et vais m'assoir sur le canapé.

Kenny: Tu sais que c'est pas bien de séché Aïnhoa.

Moi: Ne me dites pas que vous avez jamais séché ?

Kenny: Si. Une année j'avais plus d'absence que d'heure de cours ou je suis allé. Mais il le faut jamais faire ça.

Moi: Ne vous inquiétez pas je sécherais juste cette après midi.

Kenny: Ok. Mais où est Livaï ?

Je baisse la tête.

Moi: On s'est disputé toute à l'heure... c'est pour ça que je suis ici.

Kenny: Mais pourquoi ?

Moi: Des personnes essayent de briser notre couple. Ils font tout pour que l'un de nous s'énerve et déclenche une dispute mais malheureusement ça à fonctionner avec Livaï...

Kenny: Et vous vous êtes disputé pour quelle raison ?

Moi: J'ai dis quelque chose à Eren que j'avais l'intention de le dire ce soir à Livaï et que normalement il y avait que lui à le savoir mais j'ai craqué... j'en ai parlé à Eren et il m'a prise dans ses bras pour me rassurer. Bien sûr les personnes qui veulent nous séparé nous ont vus et ils ont en profité pour le dire à Livaï et le mettre en colère contre moi...

Raven: Miaou !

Je tourne la tête et vois son chatons de 4 mois alors je le prends et le mets sur mes genoux tout en le caressant doucement.

Kenny: Tu sais Aïnhoa, Livaï s'énerve vite mais ne t'inquiète pas. Je suis sûr que en ce moment il est en train de réfléchir à ce qu'il c'est passé et ce soir il vas s'excuser. De toute façon s'il le fait pas je lui donnerai un coup de pied au cul pour qu'il le fasse !

Je rigole en pensant à la scène. Ça serait drôle a voir en effet.

Moi: Merci.

Kenny: Ne t'inquiète pas ! C'est normal ! Je veux que ce soit toi la futur femme de Livaï et pas une autre qui se met une tonne de maquillage !

Euh... ok ! Je sais pas comment réagir...

Moi: Ok ! Merci !

Je me lève avec Raven dans mes bras et m'allonge dans le lit de la chambre de Livaï et m'endors doucement dans son lit tout doux avec Raven qui ronronne à mes côtés.

*

Je me réveille doucement quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer. C'est sûrement Livaï. Des voix se fait entendre a travers la maison mais j'arrive pas à savoir ce qu'ils disent. J'entends des pas monté à l'étage et se dirigé vers la porte de la chambre alors je ferme les yeux et fais semblant de dormir.

Raven: Miaou !

Livaï: Salut toi.

J'entends Raven ronronner et sens qu'il revient sur le lit pour se mettre derrière moi cette fois ci. Je sens Livaï s'assoir par terre me regardant "dormir" j'entends sa respiration, il est près de moi, et je sens même son souffle chaud près de mon visage.

Livaï: Je sais que tu ne dors pas.

Mince... j'ouvre les yeux vers lui et vois dans son regard qu'il est désolé. Il pose sa main sur ma joue et la caresse avec son pousse.

Livaï: Je suis désolé... désolé de m'être emporté comme je l'ais fais. Tu as raison. Tu as le droit de parler ce que tu veux à tes amis.

Je rejoinds ma mains à la siennes qui es sur ma joue et appuis avec ma tête sur celle ci. Je me décale jusqu'à la 2e place du lit et l'oblige a lui aussi de s'allonge sur le lit et je met Raven entre nous 2.

Moi: Je vais te raconter ce que j'ai dis à Eren.

Je caresse doucement Raven et raconte ce qu'il s'est passé à la soirée d'hier jusqu'à la fin de son appelle en oubliant aucun détail et aussi ce matin avec la réaction de mon frère. Pendant le récit j'ai pue observé dans son regard de la tristesse, de l'inquiétude et de la haine. Surtout de la haine.

Livaï: J'y crois pas !

Il se redresse brusquement et il veut pour se levé mais j'attrape sa main à temps pour qu'il reste avec moi. Enfin avec nous, n'oublions pas Raven.

Livaï: Comment ils ont pue osé faire ça ? Ils t'ont désinscris de la danse parce que tu étais avec moi ? Enfaite... c'est quand même de ma faute...

Je me redresse aussi et me mets en califourchon sur ses genoux.

Moi: Quoi ?! Non !

Livaï: Si... je t'ai proposé de venir chez moi et du coup t'es arrivé plus tard chez toi.

Moi: Ce n'est pas ta faute ok ? C'est eux qui ne veulent pas que je vois quelqu'un en dehors des cours. Alors ne met pas tout sur ton dos en disant que c'est ta faute car ce n'est pas le cas.

Je prends son visage entre mes mains et l'embrasse doucement.

Livaï: Par contre ton frère.

Moi: Ouais... je pensais qu'il avait changé comme il me l'avait si bien dit. Et apparemment il ma mentit.

Livaï: Oui mais ce que je comprend pas c'est qu'il est gay et que tes parents son homophobe, et il t'a fais rencontré son copain. Donc il a confiance en toi pour avoir fais ça. Il était peut-être sincère ce matin quand il a dit qu'il voulait pas que tu partes.

Moi: Mais alors pourquoi il a rien fais hier soir ?

Livaï: Il avait peut-être peur de tes parents. Et il pensait vraiment que tu voulais être seule.

Moi: Peut-être...

Je sors mon téléphone et regarde le contact de mon frère. J'ai envie de l'appeler mais... je sais pas...

Livaï: Appelle le.

Je le regarde puis mon téléphone et l'appelle.

Appel avec Frérot:

-Allô ?
-Aïnhoa ?
-Oui c'est moi.
-Ça vas ? Tu es où ?
-Oui ça vas je suis... je suis...
-Ne t'inquiète pas je vais pas le dire à nos parents. Je veux juste savoir où tu es.
-Je suis chez Livaï.
-D'accord... j'aimerais que tu reviennes.
-Tu sais que je ne reviendrai pas.
-Oui je sais.
-Sinon avec Oscar ?
-Je...

D'un coup je l'entend éclaté en sanglots ce qui le fais panniquer et je sens les larmes me monté aux yeux. J'ai peur de savoir ce qu'il ce passe entre eux 2.

-Ils ont sue... Aïnhoa ! Je suis seul... ils m'ont forcé à le quitté ! En plus au téléphone ! J'ais dû le faire devant eux ! Si je le faisais pas ils allaient s'en prendre à lui...!

Oh non... le pauvre !... les larmes coulent toute seule pour lui et Oscar. Livaï a surement tout entendu car je vois le triste aussi pour mon frère lui. Il prend mon téléphone et le met en haut parleur.

-Je suis vraiment désolée pour toi... c'est... horrible...
-Aïnhoa ne pleure pas s'il te plaît...
-Je peux pas m'en empêcher... en plus le pire c'est qu'ils t'ont obligé à le faire... au téléphone...
-Oui...
-Tu peux pas resté à la maison ! Par toi aussi !
-Tu sais bien que je peux pas. Et puis tu veux que j'aille où ? Tout ceux que je connais son soit à l'autre bout du pays ou ils sont à l'étranger...
-Ou alors tu vas chez Oscar et tu lui explique tout.
-Je sais pas... tu crois qu'il m'ecoutera ?
-S'il t'aime vraiment oui.
-D'accord merci sœurette ! Reste bien chez Livaï passe lui mon bonjour.
-D'accord ! Aller courage avec Oscar !
-Oui ! Bon je te laisse. Je t'aime sœurette.
-Moi aussi je t'aime frérot.

Je raccroche et met mon téléphone sur la table de nuit. Aucun de nous 2 ne parle. Je suis tellement triste pour mon frère et ce qu'il l'ont obligé à faire avec Oscar. Livaï me prend dans ses bras et me caresse le dos doucement. Au bout de quelques instants je me recule un peu.

Moi: Comment tu aurais réagis si j'était à sa place et toi celle d'Oscar ?

Livaï: Et bien... ne sachant pas pourquoi tu aurais fais ça, juste m'appeler pour me dire que tu me quitter j'aurais été en colère. Très en colère. Limite en rage. Mais si le lendemain tu m'expliquais que c'était à cause de tes parents. Je pense que je t'aurais pardonner après à avoir mis longtemps à réfléchir si ce que tu avais dit était vrai.

Moi: Même si tu connaissais mes parents.

Livaï: Oui...

Heureusement que ce n'est pas le cas pour nous. Mais bon ça ne ma pas trop rassuré pour Oscar et Léo. Le reste de la soiré se passa bien. Je n'ais pas eu de nouvelle de mon frère depuis l'appel mais je pense qu'il lui parlera demain.

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