Chapitre 36

-          Dylan … je t’en prie n’y va pas, tentais-je de convaincre une nouvelle fois

Mais je savais que rien de ce que je dirais n’arrangerais les choses. Il allait partir coute que coute, il allait régler cette histoire une fois pour toute. Mais cette histoire était déjà trop compliquée, son début n’est pas rose et quelque chose me dit que la fin ne le sera pas non plus. J’essayai de me détacher des menottes, mais elles étaient assez solides autour de mes poignets. Je regardai devant moi et remarquai qu’il ne restait plus que Diane, les bras croisées entrain d’observer mes faits et gestes.

-          DIANE !! LIBERE MOI PUTAIN ! TU SAIS QUE C’EST DANGEUREUX ! DYLAN EST QUELQU’UN D’IMPORTANT POUR TOI ET MOI ALORS POURQUOI TU FAIS CA ?! , criais-je en rage

Elle releva un sourcil et s’approcha doucement de moi.

-          Il y a beaucoup de choses que tu ignores Élie et je pense que tu devrais en rester là, soupira-t-elle

-          Diane! Je t’en prie ! Ray va le tuer !

-          Je ne peux pas contester ce que le cavalier dit, je suis désolé, répondit-elle

Je n’arrivais pas à y croire ! C’était insensé tout ça, il fallait que je retrouve Dylan.

-          JE CONNAIS QUELQUE CHOSE SUR ÉMILIE QUE TU NE SAIS PROBABLEMENT PAS ! JE L’AI DÉCOUVERT DANS LE JOURNAL ! , criais-je alors

Je sais que mentir sur un tel sujet n’est pas bien, mais c’était la seule option que j’avais. Et ça avait l’air de très bien fonctionné car elle releva la tête d’un mouvement rapide, agitant ses cheveux bruns courts en même temps. Son regard intéressé me fixait et c’est avec un ton plein d’espoir qu’elle me demanda :

-          Qu’est-ce que tu sais ? Non, non ce n’est pas vrai ! Elle… elle me disait tout ! Je ne te crois pas !, remarqua-t-elle alors

-          Oui, mais elle n’a pas eu le temps de le dire … , dis-je en faisant mon possible pour être crédible

-          Ok vas-y, crache le morceau, me dit-elle

-          Non, tu me libères et tu m’aide à retrouver Dylan et je te le dis … Mais si tu refuses, Dylan va donner le journal a Ray et tu ne pourras plus jamais connaitre un détail important de la vie à ta sœur !! , criais-je en voyant que le temps pressait

Son visage pâlit et je me sentis vraiment très mal à cet instant. Elle croyait vraiment à ce que je disais ! Elle s’approcha doucement de moi et sortit une clé de sa poche, avec laquelle elle me détacha des menottes. Je bondis directement hors du lit et attrapa les poignets de Diane.

-          Diane, j’aurais jamais cru pouvoir te le dire un jour, mais j’ai besoin de toi … Je t’en prie , sais-tu ou il est allé ?

-          Oui, mais … écoute Élie, Laurent est supposé me rejoindre maintenant alors pourquoi on ne l’attendrait pas avant de prendre des décisions, dit-elle indécise

Elle semblait regretter son acte, mais il était évident qu’elle mourait de curiosité à propos de ce que je lui avais dit. J’avais trouvé le point faible de Diane, l’avais manipulé et je savais qu’elle n’allait pas me pardonner de sitôt. Mais je n’avais que Dylan dans les yeux, la tête et le cœur. Je savais que s’il avait menti pour le protéger, il n’allait pas pouvoir se battre en tant que cavalier avec Ray qu’il considère toujours comme son ami.

-          Ne l’attendons pas … Le temps presse Diane, s’il-te-plait , suppliais-je

-          OH c’est bon d’accord, on bouge, se renfrogna-t-elle

Et c’est ainsi que nous sommes sortis de la maison en courant. Je pouvais compter sur cette fille, je le savais. Nous sommes monté dans la voiture a Diane qui était stationné devant la maison et elle prit le volant.

-          Ça va être très difficile de rentrer dans leur repère. Ray a autrefois été un blood eyes et il connait tous nos tactiques … je ne peux pas utiliser des trucs que l’on fait habituellement, soupira-t-elle. Il a toujours été le plus fort d’entre nous tous, mais Dylan l’a dépassé d’une mission et il est devenu cavalier a sa place. Mais ça n’avait jamais dérangé Ray, il était même très content pour son ami.

J’étais intrigué par ce que Diane me disait, je commençais à en savoir plus sur mon copain et sa relation avec le salop qui a tué sur mon père. En parlant de mon père, je sais que ce qu’il a fait à moi et ma mère est impardonnable, mais malgré ça, mon cœur me fait mal quand je sais qu’il est couché dans un lit d’hôpital entre la vie et la mort…

-          Élie ?

-          Oui, j’écoute, répondis-je en sortant de mes pensées

Mon visage s’arrêta alors sur une photo qui était posée sur le miroir de la voiture. Je la détachai et la pris entre mes mains pour mieux voir les deux filles qui étaient représentées dessus. Les deux avaient les cheveux bruns, les mêmes yeux bruns clairs et la seule différence semblait être leurs cheveux et leurs vêtements. La fille à droite, que je reconnue comme Diane, avait les mêmes cheveux courts et portait des vêtements noirs comme toujours. L’autre avait les cheveux longs jusqu’au dos et portait de vives couleurs d’été.

-          Elle te ressemble tellement, mais en même temps… , dis-je a moi-même

Diane m’entendit, car elle fit un léger petit rire et compléta ma phrase :

-          Mais nous sommes tellement différente… Elle était toujours heureuse, faisait sourire tout le monde et dégageait la même aura que toi, elle était débordante d’énergie et tout le monde voulait être avec elle. Mais moi je suis la petite gothique qui était toujours fâché, mais cela ne m’avait jamais dérangé. Car au fond de moi, j’étais heureuse pour ma sœur, je voulais le meilleur pour elle.

-          Comme Ray et Dylan, commentais-je

Elle hocha de la tête tout en me faisant un sourire de compassion.

-          Tu es très belle quand tu souries, tu sais, lui dis-je avec un clin d’œil

Son sourire s’élargie encore plus, mais elle se contenta d’hocher la tête, n’étant pas habitué aux compliments.

-          OH MON DIEU !!!! , m’écriais-je alors la faisant freiner sur le coup

-          Non, mais ça va pas ?!!! , cria-t-elle

-          Je viens d’avoir une idée de génie !  Fais demi-tour on va chez toi !!On va chercher des vêtements pour s’habiller !

-          Euh… je te rappelle que ton copain va se faire tuer et on n’a pas le temps de changer de tenue, répondit-elle avec sarcasme

Je l’ignorai et lui expliqua rapidement ce qu’on allait faire.

1 heure plus tard :

Je regardais Diane de haut en bas pour la millième fois, la bouche grande ouverte. Le résultat était incroyable, je ne pouvais que rester la a admirer.

-          Oh c’est bon arrête de me regarder comme ça, ton copain pourrait être jaloux et crois-moi, il me trouvera et me tuera, bougonna la concerné

J’éclatai de rire, mais me rappelant que Dylan était en danger, je m’arrêtai sur le coup. Je devais garder mon sérieux et avoir confiance en ce que j’allais faire, même si c’était très périlleux pour mon amie .Nous remontâmes dans la voiture, moi et Diane, et nous reprîmes la route. Elle m’expliqua que Ray est l’un des chefs le plus puissant des blackjack et qu’il est très difficile de lui échapper. Ses hommes sont aussi très bien entrainés et ils gardent l’entrée sans laisser passer une mouche.

-          Et bien sûr, il ne fait jamais la même erreur une nouvelle fois, continua-t-elle

Je me rappelais alors  la fois ou nous lui avions fuis moi et Adam par la fenêtre, et qu’il avait barricadé la fenêtre de barres d’acier si solides que la fenêtre ne pourrait plus jamais être ouverte. Une raison de plus pour être vigilante, je ne pouvais me permettre la moindre erreur. Quelques minutes plus tard, nous étions devant le repère  des blackjack et je pus voir la voiture de Dylan stationné devant la grande cabane.

-          Calme-toi, Élie , me dit Diane en me serrant la main

Ce n’est qu’à cet instant que je remarquais que ma respiration s’était accélérée. Il faut que je me calme, me dis-je à moi-même. Nous descendîmes sans faire de bruit et organisèrent pour la dernière fois notre plan.

-          Diane… je vais y aller en premier, lui dis-je. Une fois que j’aurais attiré l’attention des gardes, tu rentreras et feras ce que je t’ai dit. Je te rejoindrais le plus vite possible.

-          Ok, dit-elle en me faisant un magnifique sourire

-          - Oui ! C’est exactement ce sourire que tu devras faire après, lui dis-je avec un clin d’œil. (et la tirant par le poignet) Es-tu sure de vouloir le faire ?

-          Oui, Élie, je vais le faire, car je l’aurais fait aussi pour Émilie, me dit-elle avec un magnifique sourire

Non, mais sérieux, il va falloir que je m’habitue à ce sourire qui avait été si rare dans nos premières journées de rencontre. Rassurée par ses propos, je pris une petite roche et la lança assez loin pour qu’elle atterrisse sur les deux costauds cloitrés à l’entrée. Les deux se retournèrent alors vers la direction et commencèrent à s’approcher. Je courus alors dans les bois et, voyant les feuilles bouger, ils me poursuivirent. J’eus le temps de voir Diane rentrer dans la demeure, mais je n’arrêtai pas de courir, de peur qu’ils ne m’attrapent. Non, mais où était ce foutu repère ou j’avais l’habitude de me cacher ?! Tant pis, je m’accolai derrière un grand arbre, faisant le moins de bruit possible.

-          Cherche-la et je la veux vivante pour qu’on la torture comme il le faut, dit une voix

-          Ok, moi je vais à droite toi à gauche, rugit quelqu’un d’autre

Il y eu d’autres bruits et puis plus rien. Je sortis de derrière l’arbre et m’apprêtais à partir quand l’on me retenu par le bras. La seconde d’après, je sentis un souffle chaud sur ma nuque.

-Je t’ai trouvé, jolie fille , dit l’un des gardes

- Wow, elle est belle cette gamine, commenta son ami qui était debout près de lui

Merde, je ne pouvais pas me permettre la moindre erreur et voilà que je me suis fait attraper. Je me débattis comme une folle, frustrée de m’être fait prendre et de ne rien pouvoir faire. Une gifle assez forte pour m’arrêter me ramena a la réalité.

-          Arrête de gigoter , petite salope ! T’as essayé de faire la maligne, mais la prochaine fois arrange toi de le faire avec des personnes minables comme toi, dit le garde méchamment

-          On la tue ? , demanda le second

-          Non ! Il faut attendre de voir ce que le chef en pense. Allez on l’emmène, ordonna son ami

C’est ainsi que la joue rougie, je fus tirer par les deux costauds vers le bâtiment. Ce n’était pas vraiment la façon avec laquelle je comptais y rentrer…  Je continuais malgré tout a bougé et réussis à donner un violent coup de genoux à mon agresseur. Mais l’autre me rattrapa et me remis bien à ma place, me renversant le bras vers l’arrière. Je poussai un cri d’hystérie, ne supportant pas la douleur. Après avoir reçus une deuxième gifle de l’autre garde, nous pénétrâmes ou plutôt ils me propulsèrent à l’intérieur du bâtiment.

-          C’est bon calmez-vous espèces de connar mal élevé ! , criais-je

Ils m’ignorèrent et me jetèrent derrière une porte ou je tombais tête première sur le plancher. J’étais dans une pièce sombre, avec pour lumière qu’une simple petite lampe accrochée au plafond. Je me relevais avec beaucoup de mal, les genoux endoloris pour m’apercevoir que je venais de m’incruster entre deux grandes personnes. A droite de moi , se trouvait Ray, les yeux rouges de colères ver la personne a ma gauche. Je me retournais alors pour tomber nez a nez avec… Dylan ! Il ne semblait pas avoir été blessé, au contraire, il tenait un pistolet en main qui était maintenant pointé sur moi. Si je n’étais pas venue il aurait tiré sur Ray !

-          ÉLIE ! , cria Dylan en me tirant vers lui par mon bras

Je poussais un gémissement quand la douleur dans mon bras revient. Mon copain fronca les sourcils et ses yeux devinrent presque noirs quand il remarqua le sang qui coulait sur ma mâchoire.

-          Qu’est-ce que …, dit-il sans pouvoir terminé sa phrase

Il se contenta de me regarder avec tellement de concentration tout en essuyant le sang avec son pouce.

-          Tiens, tiens, ma chère Élie, que nous vaut cette visite ? Nous étions justement en train de discuter de toi, moi et ton connar de petit ami, dit-il en souriant

-          TON PÈRE N’ÉTAIT PAS INNOCENT ! ET TU LE SAIS, MAIS TU AS CHOISI DE CROIRE CE QUE DISAIS TON MEILLEUR AMI ET DE TE DÉTOURNER DE LA VÉRITÉ !, criais-je

J’avais marqué un point car son visage devint aussi rouge que ses yeux.

-          ÉLIE ! NE TE MÊLE PAS DE CA ! JE T’AI DIT DE NE PAS T’INTERPOSER, PUTAIN ! POURQUOI T’EN FAIT QU’A TA TÊTE ! , cria aussitôt mon copain

Il semblait très en colère que je sois la et il resserra un bras autour de ma taille comme pour me protéger de je ne sais trop quoi.

-          Dylan … TU N’AVAIS PAS LE DROIT DE ME LAISSER COMME CA ! , gueulais-je alors , n’en pouvant plus

Je sentis son bras se crisper autour de ma taille et il me chuchota à l’oreille :

-          Nous en reparlerons après…

-          Comme c’est mignon … Je me demande quelle aurait été la réaction à Émilie si elle t’aurait vue avec cette pute. Oh c’est vrai, elle est morte, dit-il

-          Tu ne penses pas ce que tu dis, Ray, répondit Dylan

Comme toujours, il n’était pas en colère contre Ray peu importe ce que celui-ci disait.

-          Si je le pense ! Et je pense aussi que tu devrais me donner ce foutu journal avant que je ne m’énerve ! , cria-t-il

-          Dylan ! Il sait , il sait que son père était un criminel et il a tué Émilie ! , criais-je aussi fort que je pus

-          NE SORS PLUS ÉMILIE DE TA BOUCHE, COMPRIS ?! , répliqua Ray méchamment

Non , mais je ne comprenais plus rien. Il l’aimait ou pas ? Alors si oui, pourquoi la tuer si horriblement ! Ce mec était un psychopathe ! Dylan me dit de rester ici et s’approcha doucement de Ray :

-          Tu vas partir d’ici et ne plus jamais revenir… Si jamais je revois ta  gueule dans le coin, je m’occuperais de te faire partir pour de bon, menaça-t-il Ra

Ce dernier fut très étonnée que Dylan lui parle comme ça et il fit un pas de plus vers l’avant, ignorant le pistolet.

-          Tu ne vas rien me faire, répliqua-t-il

Pour lui prouver le contraire, Dylan tira juste près de son oreille, me faisant sursauter sur le coup. Ray comprit alors que Dylan disait vrai, mais tout ce qu’il fit fut rire. En effet, il éclata d’un rire si fort et démoniaque que mon sang se glaça.

-          AHAHAHHAHAHHAHAHAHAAH ! OH MON CHER DYLAN TU CROYAIS VRAIMENT QUE CE SERAIT SI FACILE, continua-t-il à dire

Et c’est à ce moment que je sentis une chose froide et pointue sur mon cou. Mes cheveux furent agrippés violemment et renverser vers l’arrière tandis que mon cou était gravement exposé a la pointe d’acier qui collait ma peau.

-          ÉLIE!!! , cria Dylan en tentant de s’approcher

-          Approche-toi et je dis à mon garde de la tuer , dit Ray avec un sourire

Je sus alors que c’était le garde qui m’avait empoigné de cette manière. Je tentais un petit mouvement, mais un long filet de sang descendit le long de mon cou.

-          ÉLIE , NE BOUGE PLUS PUTAIN !  gueula mon copain

Je fis mon possible pour ne plus faire de geste et mettre tout au claire.

-          Donne-moi le journal, ordonna Ray a Dylan qui ne se fit pas prier et lui donna sans hésiter. Bien et maintenant pose le pistolet à terre et recule.

Dylan sembla hésiter un peu, mais quand le couteau serra un peu plus mon cou, le pistolet fut jeter violemment sur le plancher ce qui fit sourire Ray.

-          JE VAIS TE CASSER LA GUEULE RAY , CROIS-MOI. JE FERAIS DE TOI ET TON PUTAIN DE GARDE DE LA PURÉE … JE VOUS FERAIS REGRETTER CHAQUE GOUTTE DE SANG QUE TU LUI AS FAITE PERDRE, menaça mon copain avec de fortes respirations

-          Je ne penses pas … , dit Ray calmement . Tue la , ordonna-t-il alors a son garde

-          NON ! , cria alors une voix faisant arrêter tout le monde

-          Émilie ?!, dirent Dylan et Ray ensemble

Devant l’entrée se trouvait une magnifique fille, aux cheveux bruns et longs, aux vêtements colorées et au teint éclaircie. Elle était la même que dans la photo que j’avais vue, c’était son incarnation même.

-          Mais… tu … tu es..

-          Morte ? , compléta la jeune fille. Non, je suis vivante, Ray.

Ray tomba alors à genoux, les mains tremblantes et une larme coula sur sa joue.

-          Ce n’était pas moi qui t’as violée ce jour… je ne t’aurais jamais fait le moindre mal, je te le jure. C’était quelqu’un d’autre et je suis resté des années à le chercher. Je n’ai jamais tourné la page, j’ai vraiment pensée que… Émilie tu es… , balbutia Ray

-          C’est impossible… , dit Dylan pour la millième fois

-          Tu ne m’as pas violé ? Je ne me rappelle plus de cette horrible journée… , mais je ne peux pas te croire , Ray , dit Émilie

-          TU SAIS QUE JE NE T’AURAIS JAMAIS FAIT CA ! ÉMILIE JE T’AI AIMÉE JOUR ET NUIT ET J’AI CONTINUÉE A T’AIMER MEME QUAND TU M’AS LAISSÉE TOMBÉE POUR MON MEILLEUR AMI ! , cria-t-il

Alors il ne l’avait pas violée et tué, ce n’était pas lui… Mais alors pourquoi nous avoir menti et pourquoi l’avoir tant ridiculisée ? Pourquoi Ray se comportait comme ça, je ne l’avais pas compris, mais Dylan l’avait su pendant tout ce temps.

-          Ray … Libère Élie , ordonna Émilie

Celui-ci était encore choqué, mais ses yeux se relevèrent soudain avec plein de haine.

-          Attend un peu… comment sais-tu qu’elle s’appelle Élie ? , demanda-t-il

ET avant qu’il ait pu réagir , Dylan avait ramassé le pistolet et tira sur le garde avant qu’il ne m’achève. Celui-ci tomba lourdement à terre tandis que je m’éloignais le plus loin possible du sang. Dylan se mit devant moi et darda sur Émilie de grands yeux noirs.

-          Très beau jeux, Diane , mais la prochaine fois tu te contenteras de faire ce que je t’ai dit.

‘’ Émilie’’ enleva alors sa perruque et elle était redevenue la jolie Diane aux cheveux courts. Nous nous firent un sourire réciproque tandis que Dylan nous lançait des regards si noirs que s’ils pouvaient tuer, nous serons mortes sur le coup. Ray, quant à lui, continuait de sangloter à terre. Alors cet homme impudique et cruel avait des sentiments… Dylan s’approcha doucement de lui avec le pistolet et se baissa à sa hauteur.

-          VAS-Y ! QU’EST-CE QUE T’ATTEND ?! TUE MOI !, criait-il sans relâche

Dylan le regarda en silence et soudainement, il jeta son arme et prit son ami dans ses bras.

-          Je savais que tu n’avais pas tué Émilie… Et je ne peux pas te tuer, tu le sais très bien, lui dit-il avec un clin d’œil

-          Je suis désolé, vraiment, répondit alors Ray

-          Moi aussi , répliqua son ami

Ils se firent une dernière tape amicale et Diane s’approcha doucement de Ray et lui tendit la main pour se relever.

-          Tu n’es pas le meurtrier a ma sœur … Ça me fait plaisir à entendre, soupira celle-ci

Il lui prit la main et tendit la sienne à Dylan qui se releva à son tour. C’est alors que Dylan donna un violent coup de poings à Ray qui le propulsa sur le mur.

-          C’EST QUOI TON PROBLEME ?! , s’écria celui-ci étonné

-          Ça, c’est pour ma copine, bougonna Dylan avec un petit sourire en coin

Ray accepta ce châtiment sans riposter et se retourna vers moi qui étais toujours coller au mur.

-          Je suis désolée, petite, me dit-il

Je m’approchai alors doucement de lui et l’aida à se relever.

-          Alors tu me pardonnes ? , demanda-t-il avec un sourire charmeur

Je lui souris en retour, avant de lui donner un  gros coup dans le ventre, le faisant crisper en deux.

-          Ça, c’est pour mon père.

Deux bras me prirent alors par les épaules et me tournèrent vers eux. Je regardai les deux yeux qui me fixaient avec méchanceté.

- Là, dit Dylan en me touchant la mâchoire. Ici, dit-il en descendant vers mon cou. Et là, finit-il en touchant mes bras endoloris. ENCORE UNE SEULE BLESSURE ET JE TE LE FERAIS PAYER CHER ! S’énerva-t-il alors

Et voilà , ça recommence.

-          Oui et c’est mon corps, répliquais-je

-          C’est moi qui décide, bougonna-t-il avec menace

Non, mais il est cinglé ce mec. Je lui donnai un coup sur le ventre qui me fit pousser un cri de douleur, car mon bras était gravement blessé.

-          Ca… c’est pour m’avoir laissée seule, réussis-je à dire le visage pale

Et là, ça devait être la goutte qui avait fait déborder le vase, car il sortit des menottes de sa poche et, me prenant par surprise, les attacha autour de mes poignets.

-          Ça c’est pour ne plus que tu te fais du mal, dit-il en souriant

J’essayai de le frapper, mais mes mains étant attaché, je perdis l’équilibre et tomba sur lui. Il en profita pour me soulever de terre et me pris dans ses bras comme une princesse.

-          Mmmm… quand je vois tes lèvres si proche…, commença ce pervers en me regardant comme s’il allait me dévorer tout cru

-          Eh les tourtereaux, on est là, s’énerva Diane

-          Diane !! , dit alors une voix.

Nous nous retournâmes tous pour voir Laurent arriver les cheveux en bataille. Il prit violemment Diane dans ses bras et l’embrassa partout. Alors là, j’avais manqué un épisode…

-          Ne me fait plus jamais ça, compris ?!, cria-t-il. Je t’avais dit d’attendre.

-          Oui, mais c’est à cause d’elle, répliqua la peste en me pointant

J’eus le droit à un regard noir de Laurent , mais Dylan me serra plus fort dans ses bras et déposa un baiser sur mon front.

-          Ta femme aura le droit à une très sévère punition pour avoir désobéis au cavalier , annonça alors Dylan. Et mon panda aussi, d’ailleurs, continua-t-il en dardant ses yeux inquiets sur moi

-          Laurent tu ne vas pas le laisser me faire ca ! , tenta de se défendre Diane

-          Ça t’apprendra, ronchonna l’autre.

Il se tourna alors vers Ray encore sur le plancher. Ses yeux étaient devenus plus doux et quelque chose semblait avoir changé en lui. Il était une nouvelle personne, ou plutôt la personne qui avait été le meilleur ami de mon copain.

-          Et lui ? , demanda-t-il

-          Lui , c’est un ami, répondit Dylan avec un sourire avant de sortir avec moi dans ses bras

Je mis ma tête sur son torse et souris dans la noirceur de la nuit.

-          Pourquoi tu souris ? , demanda-t-il

Non, mais comment il m’avait vue ?!

-          Parce que tu es près de moi, répondis-je

Oui, parce que je ne l’avais pas perdue. Parce que cette histoire avait une belle fin et parce que je l’aimais plus que tout. Parce qu’il ferait tout pour moi, parce que je pouvais compter sur lui et parce que jamais je n’avais éprouvé autant d’amour envers quelqu’un. Parce qu’il me donnait chaque jour envie d’être heureuse, mais aussi parce qu’il donnait à ma vie un sens. Et pour toutes ces raisons je l’aimais plus que tout.

-          Mmm , toutes ces raisons, je dois vraiment être parfait , dit alors Dylan

Merde, j’avais exprimé mes pensées fortes comme une idiote. Il avait tout entendu… Gênée, je baissais la tête et colla mes mains sur mon ventre. Mais la pression me fit mal et je poussais un nouveau gémissement. Dylan fronça les sourcils et me déposa sur le dos de sa voiture.

-          Que… fais-tu ?

Il m’ignora et détacha mes menottes tout en enlevant son chandail. Il enroula celui-ci autour de mon bras, le serrant assez solidement, comme un plâtre.  Je gardais la tête baissée, me rappelant ce que j’avais dit tantôt. C’est alors qu’il me releva la tête avec son pouce et quand je voulue descendre, il posa ses deux bras de chaque côté de mon corps. Nos yeux se rencontrèrent et nous restâmes à nous regarder pendant une minute silencieuse. Je regardais ce visage si parfait, ces yeux ensorcelants et ce corps si bien sculpté. Je regardais les lèvres de cet homme qui a elle seule, pouvait m’emmener au septième ciel.

-          Élie… tu veux m’embrasser ?

Et voilà, mes joues s’empourpraient a nouveaux.

-          Moi j’ai envie de t’embrasser et pas seulement ça, m’affirma-t-il comme si c’était la chose la plus normale au monde

-          Je…

-          Tu quoi ? Écoute-moi très bien, je ne veux pas que tu aies honte de me dire ou de me montrer tes sentiments. Je veux tout savoir, même les choses que tu préférerais garder pour toi. Quand je t’entends me dire ce que t’as envie ou ce que tu m’as dit tantôt m’a vraiment fait… quelque chose ! Élie, je veux savoir ce que ton cœur pense, je veux que tu me dises tout tes sentiments…

-          Pour…pourquoi ? , demandais-je alors

-          Parce que tu es la plus belle, gentille, mignonne, courageuse et forte fille que je n’ai jamais rencontrée de toute ma vie! Parce que je veux savoir tout ta vie comme si c’était la mienne, mais aussi parce que je n’aie jamais été aussi honnête envers quelqu’un que toi. Parce que je suis prêt à tout pour toi, parce que je t’aime … , me dit-il

En entendant ces mots, mon cœur commença a battre à 100  km à l’heure. Le silence régnait a nouveau entre nous, tandis que je le regardais d’une manière avec laquelle je n’avais jamais regardé quelqu’un.

-          Dylan…

-          …

-          Je veux que tu m’embrasses, avouais-je enfin

Il me sourit alors, et, prenant ma joue de sa main, il approcha son visage du mien. Nos bouches se scellèrent en un long baiser langoureux et je lui montrais dans ce baiser mes sentiments. Ce fus un baiser sauvages ou je ne me rappelle n’avoir pris aucune respiration tellement nos bouches avaient été inséparable. C’était au clair de lune, après une journée mouvementée, que j’eu le baiser le plus passionnant de toute ma vie. Un long baiser qui en disait beaucoup sur notre relation et notre avenir. Car il m’aimait comme un fou et je l’aimais tout autant…

Et voilà, je suis de retour avec le plus long chapitre de ce livre ! <3 Mes examens terminent fin juin, mais pour l’instant ils m’empêchent d’écrire ;( Mais je fais du mieux que je peux, car je sais que je ne suis pas seule dans cette aventure, mais qu’il y a mes chers lecteurs qui m’attendent … J <3

Bref, en parlant d’aventures, j’espère que vous continuerez à suivre ceux d’Élie et Dylan! Le prochain chapitre sera beaucoup plus romancée que celui-ci et j’espère que vous allez l’adorer <3 

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