Chapitre 8 partie 2
• Ça va chauffer...
Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, Juan lui assigna un coup de poing dans le ventre qui le fit reculer et se plier de douleur.
- Je te reverrai ! Hurla le garçon en partant, se tenant le ventre.
Il se retourna vers moi.
J'étais restée dans la même position, c'est-à-dire debout, en mode statue.
- Hey Marina, ça va ? Demanda-t-il, de l'inquiétude se lisant dans ses yeux.
- Oui, merci. Soufflai-je, les battements de mon cœur s'étant accélérés en sentant son souffle sur moi.
- De rien, tu peux compter sur moi si t'as un problème. Reprit-il en souriant.
Je le pris dans mes bras, une agréable sensation se faisant ressentir.
- Bon, c'est pas tout mais on fait quoi maintenant ? Demanda Adrien, en nous coupant dans ce beau moment.
- On retourne dans l'eau, tu viens Marina ? Questionna Juan.
- Ok j'ai bien envie ! " Répondis-je, en le suivant dans l'eau.
Je fus surprise par la fraîcheur de l'eau, mais m'y accoutumai rapidement.
Deux heures et des vagues plus tard...
" Bon tu sors ? Cria-t-elle, pour la quatrième fois.
- Attends s'il te plaît !" Lancai-je, en me dépêchant d'enfiler ma robe.
Je sortis de la cabine. Clara m'attendait, les cheveux enroulés dans une serviette.
" Aaaah ! Enfin ! Viens on va se sécher les cheveux, après on a un peu de temps avant que la partie concert s'ouvre. " Expliqua-t-elle en se dirigeant vers le sèche-cheveux.
Je me coiffai et me maquillai légèrement pour la soirée. Je laissai mes cheveux au naturel, et je mis un peu de mascara et d'eye-liner. Je mettais également les boucles d'oreille que j'avais prises, qui étaient pendantes argentées.
Il était déjà 18 heures, et Clara et moi décidâmes de nous installer sur les chaises longues à l'intérieur. Les garçons étaient allés jouer à des jeux vidéos dans le hall.
Clara et moi discutions de tout et de rien, quand Adrien apparut et nous dit :
" Vous venez ? La soirée est ouverte ! Cria-t-il, en disparaissant de nouveau.
- Cool ! Tu viens Cla ? " Lançai-je, en me levant et en remettant bien ma robe.
Nous avons suivi les garçons vers une entrée encadrée de lumières blanches qui clignotaient.
La musique avait déjà commencé.
J'observai la salle plongée dans le noir. On avait installé des projecteurs multicolores et sur le côté, il y avait des buffets.
Au milieu, une grande scène.
Nous sommes entrés et nous avons entendu un homme qui s'exclama :
"Bonsoir les jeunes ! Alors, prêts pour la soirée du Puente ?"
Nous avons répondu en chœur :
"Ouiiii ! "
Le monsieur reprit au micro :
" Alors pour commencer, karaoké libre ! Qui veut se lancer sur Still loving you ? "
Il y eut un silence. Bon, quand il faut il faut !
Je m'avançai donc vers la scène, me frayant un passage parmi les jeunes rassemblés.
Le monsieur lança :
"Ah ! Une volontaire ! "
Il me demanda comment je m'appelais puis il reprit :
" Accueillez Marina ! "
Juan et Clara me regardaient en souriant. Je leur rendis leur sourire.
" C'est parti ! "
Il me passa son micro que je pris entre les mains et la musique commença.
Je fermai les yeux, inconsciemment et commençai à chanter :
Time, it needs time,
To win back your love again,
I will be there, I will be there.
Je rouvris me yeux, et vis les gens qui avaient allumé la lampe de poche de leur téléphone et la balançaient de droite à gauche.
Au refrain, je me lâchai :
If we'd go again,
All the way from the start,
I would try to change,
Things that killed our love...
A la fin de la chanson, tout le monde m'applaudit. Je lançai un petit "merci !" et je redescendis.
J'avais vraiment adoré chanter, je ressentais un apaisement intérieur.
Beaucoup de gens me complimentaient, je les remerciai chaleureusement puis je rejoignis les autres après m'être frayée un passage.
Juan me dit :
" Bravo Marina ! C'était juste magnifique !"
Nous nous sommes un peu assis et je discutai avec Juan de tout et de rien.
Un moment, il m'emmena un peu plus loin, à l'écart des autres, pour que nous nous entendions car la musique était trop forte.
Nous discutions un peu, collés car il n'y avait pas beaucoup de place.
Il me regarda, s'arrêtant soudainement de parler, commençant à se rapprocher de moi.
Je le regardai, voyant ce qu'il comptait faire, les battements de mon cœur totalement irréguliers.
Au moment où nous n'étions qu'à quelques centimètres, il me fixa, l'air interrogateur et je murmurai : "Tu peux".
Il me sourit, avant d'enfin faire ce que j'attendais le plus...
Poser ses lèvres sur les miennes
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