Chapitre 23
En vrai, je ne devrais même pas publier un chapitre après ce qu'il s'est passé.
Ce qu'il s'est passé exactement ?
Pour éviter de citer des noms, une personne a trouvé judicieux de reprendre carrément mon idée pour écrire son histoire en ayant le culot de dire que ça sortait tout droit de son imagination.
What the f... ? Mettre dans son résumé qu'une fille ne peut pas connaitre l'amour, à cause d'une malédiction lancée par une sorcière sur son ancêtre. ET que l'âme soeur est un loup garou, un Alpha qui plus est. Mmh... Comment dire ? Plagiat ? Surtout que mon histoire était dans sa liste de lecture.
Non, mais loooool.
Si t'as pas d'idée, T'ECRIS PAS, au lieu de copier sur les autres. En plus de ça, j'espère que tu te reconnaitras, enfin, si t'as encore le courage de venir me lire, mais supprimer mon commentaire après m'avoir répondu, sans me laisser le temps de voir ce que tu as écris, c'est un peu osé quand même !
Mais pas de chance pour toi, j'ai eu le loisir de lire quand même ce que tu avais écris avant de tout supprimer -oh yeah j'ai un timing de ouf pour choper ce genre de détail-. C'était pas fameux.
Oui, j'suis cash.
Mais ce genre de comportement me fout la haine. Je partage mes écrits avec vous parce que ça me fait plaisir, et je suis contente de pouvoir vous faire rêver, mais alors un comportement pareil... C'est... comment dire ? La goutte qui est sur le point de faire déborder le vase ?
J'avais déjà des doutes sur Wattpad avant de publier ma première histoire, mais là, ça m'a bien confirmé que c'était pas une plateforme sure. Surtout avec des gens irrespectueux du travail des autres.
Mon premier réflexe après avoir vu ça ?
Arrêter de publier les chapitres. ET finir par supprimer toute l'histoire, et la garder rien que pour moi.
Cruel, non ?
De mon point de vue, c'est la méthode radicale. Quelqu'un me fait quelque chose, c'est tout le monde qui trinque. Vous n'aurez plus l'histoire, et moi, je continuerais d'écrire rien que pour moi. Parce qu'au départ, j'écris d'abord rien que pour moi.
C'est sur que le jour où ça arrivera, faudra vous en prendre à celle qui aura l'idée judicieuse de venir plagier à nouveau.
Moi, je ne ferais que ce que je pense être juste. Et sauvegarder mon histoire est ma priorité, parce que je tiens beaucoup à celle-ci.
Comme tout ce que j'écris d'ailleurs.
A ma place, si quelqu'un venait vous piquer l'idée du siècle et qu'il la faisait passer pour la sienne en prenant toute la gloire alors que vous aviez suer pour en arriver-là, comment est-ce que vous vous sentiriez ?
Frustrée, en colère, furieuse, et j'en passe.
J'imagine que vous avez l'idée principale.
Parce que la concernée a eu l'idée de supprimer son histoire et d'en écrire une autre différente, je vous mets ce chapitre.
Enjoy if you can, after that.
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Chapitre 23
Les gens ont souvent montré leur peur face à la Mort. Tout le monde la craint, et personne n'a vraiment envie de se trouver face à ce moment, où vous sentez la vie vous quitter, parce que personne n'a jamais su ce qu'il pouvait se passer après la mort. Pour cause, personne n'était jamais revenue en vie pour pouvoir en parler.
Et puis, sans preuve concrète, personne ne serait prête à croire un individu qui vous dirait qu'il avait vu la Mort en personne. Parce que personne ne pense vraiment que la mort est incarnée par une vraie personne. Non, tout le monde pense de cela comme un concept, quelque chose d'irréel.
Et puis, il y a moi.
Durant mon enfance, face à d'innombrables expériences pour mettre fin à la malédiction, j'avais eu le loisir de faire face à des situations plus ou moins dangereuses. Dans les plus dangereuses, il y avait cette part où j'avais rencontré plusieurs fois la Mort.
La première fois, j'avais eu très peur, et je n'avais pas dormi pendant quelques temps, de peur qu'il ne vienne me faucher. Et puis les fois suivantes, c'était presque devenue une habitude de le voir.
- Ca faisait un moment, fit une voix grave dénuée d'émotions.
- Oui.
- Serais-tu enfin prête à me donner ton âme ?
C'était la question qu'il me posait toujours à chaque fois que j'étais proche de la mort. De lui. De sa faux.
Il portait cette cape noire qui le recouvrait totalement, de la tête aux pieds, et dans sa main droite, se tenait sa fameuse faux avec laquelle il prenait l'âme des gens. Autour de lui, flottait cette aura sinistre qui me faisait toujours aussi froid dans le dos.
- Non, pas encore.
- Ton temps est compté, Flolène Filigna.
- Je sais, mais ce n'est pas possible pour le moment.
- Quelle en est la raison ?
- J-je dois revoir ma mère, mes amis !
- Ce n'est pas une raison.
Il avait fait des pas dans ma direction, et n'avait laissé qu'une courte distance entre nous.
- Je sais. Mais je ne peux pas mourir maintenant, où le monde entier périra par ma faute.
- Ce n'est pas mon problème.
- Si ! Vous aurez bien trop de travail d'un coup !
- Ce n'est pas un souci.
J'ai fais un pas dans sa direction.
- Pourquoi m'avoir poussé à me transformer en louve, si c'est pour vouloir faucher mon âme maintenant ?
Il émit un son qui se rapprochait d'un rire, et j'ai croisé les bras.
- Pour que tu te souviennes de mon existence. Que tu n'oublies pas que j'attends de faucher ton âme depuis des années déjà.
- Je m'en souviens parfaitement, mais ce n'est pas possible pour le moment.
- Je m'impatiente Filigna. Mon temps est précieux.
Il souleva sa faux, et laissa une fumée noire m'entourer pour me rapprocher de lui.
- Ne gaspille pas le peu de temps que je te laisse encore, me susurra-t-il.
Il désigna ensuite ma main, et j'ai baissé la tête pour voir un fil rouge sur mon auriculaire, me faisant hausser les sourcils.
- Qu'est-ce que c'est ?
La Mort ne me répondit pas, préférant me lâcher, et j'ai suivi le fil avec curiosité. Il ne me laissait jamais me promener autant lorsque je me trouvais avec lui, alors je comptais bien en profiter. Enroulant le fil rouge autour de mon doigt, j'ai continué d'avancer, complètement consciente que la Mort me suivait de très près.
Puis, je me suis arrêtée brusquement en voyant une silhouette apparaitre d'un coup, le fil rouge me reliant à cette personne.
Alejandro.
- Vous êtes liés bien plus que tu ne le penses, commenta la Mort qui se trouvait à mes côtés. Si tu meurs, il voudra te suivre.
Je ne voulais pas que ça arrive. Il avait besoin de rester en vie, parce que sa meute comptait sur lui. Et pour que cela arrive, il fallait que nous gardions nos distances.
- Résister au destin est difficile et fatigant.
- Mais je peux le faire ! le contrais-je.
- Comment comptes-tu t'y prendre ?
- Mettre fin à la malédiction comme tous ceux du clan ont toujours souhaité.
Il rit à nouveau, faisant hérisser les poils de ma nuque, et sa faux effleura ma peau. Il aimait jouer avec mes nerfs, et je savais qu'il suffisait d'un geste de sa part pour mettre fin à ma vie.
- Mais pour cela, il te faudrait un peu plus de temps. Et des indices.
- Tu vas m'en donner. Je le sais.
Il s'écarta brusquement de moi, comme si je l'avais brûlé, et il se mit à tourner autour de la silhouette qui représentait Alejandro.
- Et si je prenais sa vie plutôt que la tienne ?
J'allais rétorquer quelque chose, mais il passa sa faux dans la silhouette, en extirpant une boule grise.
- Non, non. Son âme est déjà souillée, alors que la tienne, Flolène Filigna, est pure.
Que voulait-il dire par "souillée" ? J'ai ouvert la bouche dans l'intention de lui demander, mais je me suis arrêtée, en voyant que le fil rouge que j'avais autour de mon auriculaire, n'était pas le seul à être attaché. En effet, je pouvais voir un autre fil, presque transparent accroché fermement à mon doigt. Je l'ai soulevé doucement et j'ai jeté un coup d'oeil à la Mort pour le voir de nouveau à mes côtés, avec sa faux en main.
- Qu'est-ce que c'est ?
Une fois encore, il ne prit pas la peine de me répondre, et se contenta de rester à côté de moi, telle une statue sinistre. J'ai soupiré avant de me mettre à suivre le fil quasi transparent, et je me suis heurtée à un mur.
- C'est quoi ça encore ? gémis-je en me massant le front.
- Un mur.
- J'avais remarqué, fis-je d'un air sarcastique à la Mort.
- Ce n'est pas ce que montre ton front.
Le souci avec la Mort, c'est que malgré toutes nos rencontres, je n'avais jamais réussi à le décoincer comme je l'avais fais avec Cole. En même temps, à quoi fallait-il que je m'attende ? Je faisais face à la Mort en personne, et je lui parlais comme si nous étions de très vieux amis.
N'importe qui aurait fait une crise cardiaque en voyant son apparence.
J'ai voulu contourner le mur, mais c'était impossible à faire.
- Pourquoi est-ce que je ne peux pas passer ?
- Un sortilège puissant te l'en empêche.
J'ai tourné la tête pour le voir assis sur le mur qui m'empêchait de passer.
- Et toi alors ?
- Je suis bien au dessus que tout être sur cette Terre. La magie n'a aucun effet sur moi.
- Aide-moi à passer !
Il se contenta de rester là où il se trouvait, et j'ai poussé un long soupir à fendre l'âme.
- Donne-moi un indice alors.
Il s'éclipsa du mur, et apparut à ma droite d'un coup, me faisant sursauter.
- Le devoir m'appelle. Mais je ne t'oublie pas, Flolène Filigna. Ton âme est à moi...
Il s'évapora doucement sous mes yeux, et j'ai grogné.
- Toujours le même discours.
Il avait cette tendance de me laisser sur des énigmes et de partir pour aller faire son travail, en me laissant poireauter. Et comme d'habitude, je devrais attendre que la dimension disparaisse pour pouvoir revenir dans le monde des vivants.
Flo !
FLO !
Réveille-toi !
J'entendais des voix autour de moi, et j'en avais reconnu certaines. J'ai souri rien qu'à l'idée de pouvoir les revoir, et très vite la dimension disparut, et j'ai ouvert les yeux pour être éblouie, et accueillie par des douleurs dans chacun de mes membres.
- Elle est en vie !!
- Ouais... on s'débarrasse pas de moi si vite, grognais-je.
J'ai bougé ma main gauche pour me cacher le soleil des yeux, et j'ai aperçu leur visage familier.
- Contente de t'revoir m'man.
Elle soupira de soulagement, les larmes aux yeux, alors que je voyais Tren et Marcie aux côtés de gardien en faire de même.
- Tu nous as fais une de ces peurs !!
J'ai voulu bouger un peu, mais j'ai très vite remarqué que j'étais nue sous la couverture. Je me suis sentie rougir, alors que Tren était là, et que des gardiens du sexe masculin se trouvaient autour.
Pitié, faites qu'ils ne m'ont pas vu dans cet état.
- Ton ami Hulian a eu le réflexe de te couvrir quand tu t'es transformée.
J'ai poussé un grand soupir avant que ça ne fasse tilt dans ma tête.
- Hulian !! Comment est-ce qu'il...
- Je vais bien ! me coupa une voix dans mon dos.
J'ai tourné la tête pour le voir avec un sourire désolé sur son visage.
- Comment tu te sens ? me demanda-t-il.
- J'ai connu pire.
C'est vrai que la douleur que je ressentais actuellement, n'était rien comparée à la transformation que j'avais subie pour la première fois, de mon corps humain à celui d'une louve.
- Ne fais pas ta fière ! lança maman en croisant les bras.
Aie aie, aie...
- Tu t'es fais embarquée dans une meute ! Tren n'a pas su te ramener, et en plus de ça, tu te fais embrocher comme un pauvre poulet !! Tu crois vraiment que tu as de quoi être fière.
- Mamaaaan, me plaignais-je. Pas de scène, steuplait. Ca fait longtemps qu'on ne s'est pas vue, et tout ce que tu trouves à faire, c'est me sermonner alors que je suis...
J'ai regardé autour de moi rapidement pour faire état des lieux.
- ...Complètement nue, blessée, et devant un ami. Tu ne penses pas que c'est déjà assez ?
Ma mère soupira, alors que ses cheveux bruns courts se soulevaient avec le vent. Ses yeux noisettes reflètaient son inquiétude et le soulagement qu'elle avait à mon égard.
- Partons d'ici, avant que d'autres Chasseurs n'arrivent.
J'ai voulu me lever, mais Marcie me fit une grimace en m'obligeant à rester comme j'étais.
- Ne bouge pas, tu risques d'ouvrir ta blessure. La soigneuse a posé un sortilège pour que tu guérisses, mais on préfère éviter tout risque.
J'ai entendu une incantation, et des vêtements apparurent sur mon corps.
- Merci, m'man.
- Tout le plaisir est pour moi. Tren. Occupe-toi de Flolène. Hulian ?
- Oui, madame ?
- Je dois discuter de certaines choses avec toi.
Tren s'abaissa à ma hauteur et me souleva, en me gardant contre lui. J'étais fatiguée, et tout ce que je pouvais faire, c'était poser ma tête contre son torse, pour écouter les battements de son coeur. Je ne ressentais toutefois pas l'apaisement que me procurait Alejandro...
- Qu'est-ce que je vais devenir ? lui demandais-je.
Tren laissa ses yeux dérivés sur mon visage, avant de serrer les dents.
- Je suis désolée, Flo'. On n'a pas d'autres choix, maintenant que nous savons que la famille Royale est après toi.
J'ai senti une boule élire domicile dans ma gorge, et mes yeux piquer.
- Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ? soufflais-je à moi-même.
"La pureté attire les problèmes. L'Univers cherchera toujours à te souiller."
Sa voix résonna dans ma tête, alors que je fermais les yeux en espérant que je ne puisse pas entendre qui que ce soit d'autres.
Je voulais juste quelque part où je pouvais enfin être tranquille.
Etre moi-même, sans que ça ne pose de problèmes.
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- Rendez-vous au prochain chapitre.
© Lil' 18.03.2016
Présence de fautes de toutes sortes, de quiproquos, etc... A éditer.
Merci de me prévenir pour tout plagiat.
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