Chapitre 35
Je tournais dans mon lit, ne parvenant pas à dormir quand j'entendis un bruit à ma fenêtre. Je me suis souvenu, d'un coup, que Ayoub savait parfaitement où j'habitais vu qu'il avait déjà tenté de rentrer chez moi. Je fus prise tout à coup de sueurs froides. Je priais dans ma tête pour que ça ne soit qu'un oiseau ou la branche de l'arbre qui cognait sur ma fenêtre. Je surveillais celle-ci quand je vis un petit caillou de la taille d'une pièce heurter ma vitre ... Non ce n'était pas un oiseau ... Ni la branche.
Je me leva et m'approcha doucement ... je reconnu sa voiture stationné devant chez moi, il était debout avec un gros rocher à la main. J'ouvre vite la fenêtre.
- en chuchotant Mais t'es malade ? Qu'est ce tu fais là ?
Ayoub - Eh eh eh ta de la chance wAllah j'allais tej ça ! Descend tout de suite.
- Nan je dors bonne nuit !
Ayoub - Descend ou je gueule et je viens sonner.
- Ok ok c'est bon.
Moi qui pensais l'avoir semer, et qu'il m'aurai laisser tranquille, je m'étais bien trompé.
J'enfila une robe de chambre par dessus mon pyjama avec un hijeb et descendis.
- Mais t'es ouf ! Tu veux quoi ?
Les veines de son front ressortait, il était plus qu'énervé.
Ayoub -TOI t'as trop cru j'étais ton *d ! On est là en train de parler j'te dis ce que tu veux savoir et tu te barre sans contrepartie. Hahaha ça se passe pas comme ça bébé !
- Chhhhhhuttt tu vas reveiller ma famille. Quel contrepartie ? C'était pas prévu comme ça !
Il m'attrapa par la nuque, je sentais son souffle sur mon visage. Ses lèvres frôlaient mes joues.
Ayoub - TOI tu prévois rien du tout, c'est moi qui décide. C'est clair ? Dis oui.
Je ne disais rien je voulais pas lui donner raison. Mais il était beaucoup plus fort que moi je sentais mes os presque craqué sous sa pression. Et je sentais sa respiration sur moi, il était très tendu et se contrôler vraiment pour ne pas me faire mal mais c'était raté.
Il tira et serra plus fort sur ma nuque et mon hijeb faillit se détacher. Il était hors de question qu'il me voit sans. Je finis alors par céder avant d'atteindre un point de non retour.
- dégoûté O ... oui
Ayoub - Ben tu vois bébé quand tu veux tu sais m'obéir ... j'aime pas les femmes qui me résiste tu le sais hein.
- Lâ ... lâche moi Ayoub tu ... tu me fais mal.
Il dessera légèrement son étreinte et approcha son visage encore plus jusqu'à que nos lèvres étaient à seulement quelques millimètres.
Ayoub - T'es à moi Nazya oubli jamais ça je finirai tôt ou tard par t'avoir dans mon lit et j'te ba*serai comme toute les autres.
Je me recula brusquement. Et tenta de le repousser de toute mes forces.
- Mais jamais se la vie va te faire soigner. Espèce de malade !!!
Il me dégoûtait au plus haut point. Je ne comprenais pas comment il pouvait avoir autant de personnalité, je découvrait vraiment ce qu'était un bipolaire maintenant. Dans la voiture, il c'était plutôt bien tenu et là il me parle comme si il allait me violer. Je ne savais pas sur quel pied danser avec lui.
Ayoub me regardait avec des yeux plein de désir apres avoir prononcer ses paroles malgré la dégaine que j'avais un pyjama très large et une robe de chambre en pilou pilou qui n'avait rien de très attirant.
- Qu'est ce que tu veux ?
Ayoub - C'est moi qui pose les questions.
Toi tu la ferme ! J'ai des choses à te montrer.
Je ne répondis pas et baissa le regard au sol. J'étais mal à l'aise, j'avais peur de ce qu'il allait me demander de faire. Et j'étais plus ou moins prête à tous pour aider Ziyad.
Ayoub - Ben voilà p'tite chi*nne, t'es obéissante c'est bien ...
Mes yeux se remplirent de larmes, à cause de la manière dont il me parlait. J'étais plus que humilié. Je me forcais a me rappeler que j'avais quelqu'un de dangereux devant moi pour ne pas lui répondre. Je gardais les yeux vers le sol ne voulant pas affronter son regard hautain et satisfait. Je me rappelais pourquoi alors je le détestais autant et vis son côté mauvais refaire surface. Je ne voulais pas le provoquer seulement car nous étions devant chez moi et le connaissant ça aurai tourné au scandale. J'aurai été ailleurs je lui aurai claqué un demi tour dans la face et serai parti en courant, mais bon ... je n'étais pas dans une position de force et c'était bel et bien lui qui était en position dominante.
Je sentais qu'il me scrutait du regard, regardant chaque partie de mon visage. Moi ce que je voulais c'était en finir le plus vite possible et rentrer chez moi. Je gardais la tete baissé pour ne pas qu'il voit ma faiblesse et ma haine. N'importe qui pouvait nous voir que ça soit mes parents, mon frère ou même les voisins.
Ayoub - Tu kiff Ziyad ? T'es avec lui ?
- Pourquoi tu me demandes ça ?
Ayoub - RÉPOND TA RACE !!!!
- Je sais pas ... je l'aime bien voilà. Il m'a fait de la peine depuis la mort de son frère et ... et je me suis attaché voilà tout.
Je ne voulais pas lui dire la vérité et lui parler de nos projets de mariage. Un psychopathe pareil ...
Il me fixait avec les nerfs sur son visage, mais je distinguais un sourire malicieux sur ses lèvres.
Ayoub - Hmmm t'attache pas trop à lui. Parce qu'il en passe du temps avec Malika.
- Malika ?
Ayoub - Ah tu la connais pas ? Il t'a jamais parlé d'elle ?
- N ... nan.
Ayoub se mit à rigoler, mais un rire presque démoniaque. Il sorti une enveloppe de sa voiture et me la tendis.
Je l'ouvris et vis une photo de Ziyad devant sa voiture blanche avec une femme très belle, grande, brune, la peau mate et robe près du corps. La photo suivante me fit lâcher tous au sol car ... ils s'embrassaient.
- C'est pas possible ...
Aimer et commenter please 😚😚😚
Et oui les filles vous avez bien cerné Ayoub à ce que je vois 😅
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