🍁❇ chapitre 7 - Commencement ❇
Après une dizaine de minutes qui m'en paru le double, les larmes s'arrêtèrent de couler et je me sentis plus calme, presque sereine. Je ne devais ressembler à rien, les yeux probablement gonflés et rougis. J'avais presque honte maintenant. Ça ne me ressemblait pas de m'étaler comme ça, surtout avec un presque inconnu.
Je n'osais même plus lever les yeux pour le regarder. Je sentais son regard sur moi. Je me concentrais sur l'environnement pour m'aider à penser à autre chose, quand je sentis des émotions, qui n'étais pas que les miennes m'envahir : culpabilité, tristesse, colère, agacement... Je compris que ce ne pouvait pas être Flinna, qui ressentait jamais aussi « humainement ». Je me tournais malgré moi vers Renso et ses émotions qui se succédaient sur son visage me le confirmèrent. Ces sensations grandissaient et commençaient à me submerger, envahissant ma tête. Je sentais un mal de tête se pointer :
- Arrête ça ! lui dis-je d'une voix presque apeurée.
Il me regarda surpris d'abord sans comprendre, puis une étincelle se fit dans ses yeux et les émotions refluèrent subitement. Ne laissant qu'une vague tristesse, qui devait être mon propre chagrin. Je le détaillais des pieds à la tête sans comprendre, et les yeux plongés au fond de ses prunelles quelques minutes. Quand il parla, je dus tendre l'oreille :
- Maintenant je n'ai plus aucun doute, murmura-t-il. Bon écoute Séléna : je m'excuse pour tout à l'heure, je sais que j'ai mal réagi, mais je n'ai pas l'habitude de voyager accompagné, et j'aurais dû me rendre compte à quel point c'était dur pour toi. J'ai tellement l'habitude d'être seul que c'est devenu une seconde nature. Par contre, je vois que Paul ne m'avait pas tout dit...
Puis comme pour lui-même, il continua : il n'est juste pas possible qu'il ait pu passer à côté... pas lui.
Il semblait tout à coup dans ses pensées, mais cette dernière phrase m'avait alerté et j'en avais marre d'être dans le flou, je percevais de plus en plus de choses et je ne comprenais plus :
- De quoi parles tu ? Il va falloir que tu m'expliques, toi, tu sembles comprendre ce qui m'arrive... et... comment as-tu fait pour... les émotions ?
Je n'arrivais pas à formuler autrement et je n'arrivais même pas à saisir exactement ce que c'était. Pour les chevaux, s'était facile, mais les hommes, c'était tout nouveau.
Il soupira, regarda autour de nous, et dû se dire que l'on pouvait bien prendre dix minutes de pause en plus et commença à m'expliquer :
- Bien je vais t'instruire ce que je sais ; je pense que ça devient nécessaire. Pour commencer, il faut que je te dise que la communauté où j'ai rencontré Paul, n'est pas une communauté habituelle. Elle se fait passer pour religieuse, mais certains de ses membres sont un peu différents de la plupart des individus lambda.
Il fait une pause, comme pour mettre de l'ordre dans ses pensées. Je buvais ses paroles comme si mon salut en dépendait, ce qui était sûrement le cas d'ailleurs, puis il reprit. :
- Comme te l'a déjà expliqué Paul, de nombreux enseignements sont possible : savoir souffler le verre, façonner la poterie ou la faïence, connaître les mystères de la forge, sans oublier apprendre l'art du combat et bien d'autres encore... Mais pas que... Sache que parmi les apprentis, il y a aussi des personnes qui sont dotées de dons, qu'ils apprennent à éveiller et approfondir. Les plus émérites et les plus doués d'entre eux, deviennent apprentis « Mage » auprès d'une communauté dont tu n'as probablement jamais entendu parler. On l'appelle l' « étoile blanche ».
Je ne prononçais aucun mot et acquiesçais à sa question. J'étais tellement concentré, que si la montagne s'écroulait maintenant, je ne serais pas en mesure de réagir. Puis d'un coup, une phrase me revient comme un boomerang en mémoire : « Quoi qu'il se passe fait toujours confiance à « l'étoile blanche » et méfie-toi de la « lune bleue ». Toujours ! ». Je la répétais d'un coup à haute voix en me mettant debout comme un ressort. Mais bien sûr, c'était Paul !
En voyant son regard s'illuminer, je me rassis et l'écoutais encore plus attentivement si cela était possible :
- Oui, je me souviens que Paul t'en as parlé juste avant de les retenir... Bref, je te parlais de ça pour te faire comprendre que ces personnes ont des dons divers, comme savoir capter les émotions des êtres vivants qui les entourent : les animaux, les hommes ; certains savent même transcrire des pensées dans l'autre sens, mais c'est plus rare. Où encore savoir instinctivement reconnaître dans leur environnement, la nature, les bonnes ou mauvaises « auras », ce qui est un très bon moyen de défense. D'autres ont la capacité de favoriser la guérison, en transvasant une certaine énergie. Les plus doués sont capables d'influencer certains éléments, mais dans une faible mesure, au niveau de leur environnement proche, mais c'est extrêmement rare.
Si au début, j'étais excitée par ces nouvelles données, au fur et à mesure de son discours, je m'étais décomposée. Je me demandais s'il se moquait de moi et en même temps en me fiant à mon instinct, je savais de façon certaine qu'il ne me mentait pas.
- Je... Tu veux dire que je serais comme ces personnes ? dis-je un air incrédule sur le visage, je le dévisageais la bouche grande ouverte.
- Je pensais qu'il allait rire, mais il n'en fit rien et hocha la tête, attendant de voir ma réaction avant de poursuivre. Mais je repris avant lui :
- Et toi et Paul... Vous aussi ?
Là, il se mit à rire. Un joli son d'ailleurs, qui illumina son visage et le rajeuni d'un coup. Je me demandais soudain quel âge il pouvait vraiment avoir, après tout, j'en savais toujours aussi peu sur lui. Je fis la moue devant sa mine réjouie et il me répondit :
- Non pas nous, mais nous avons appris à nous protéger de ce genre de personnes, car toutes ne sont pas bien intentionnées.
- « La lune bleue » devinais-je
Il acquiesça de nouveau en retrouvant son sérieux. Soudain, je comprenais comment les sensations avaient disparu d'un coup tout à l'heure et que c'était lui qui avait dû « couper » la transmission.
- Comment as-tu fait tout à l'heure ? je suis sûr que je ressentais tes émotions et d'un coup plus rien... Repris-je intéressée.
- J'ai appris à « contrôler » mes pensées et mes émotions, ça fait partie intégrante de notre formation dans la communauté, car on sait des choses qu'il est très important de savoir garder secrètes... Des techniques secrètes, cru-t-il bon d'ajouter pour ne pas trop éveiller ma curiosité. Mais je n'étais pas dupe, néanmoins je n'ajoutais rien.
- Habituellement, je n'ai pas à le faire quand je suis seul ou entouré des individus dépourvus de dons. Mais, visiblement, tes dons sont déjà bien développés ; je suis même surpris de n'avoir rien remarqué plus tôt. Il se mordilla la lèvre et me demanda : depuis combien de temps es-tu capable de communiquer avec Flinna ? Car je vous ai bien observé tout à l'heure, tu sais autant capter ses émotions que lui transmettre les tiennes non ?
- Je ne saurais pas le dire, j'ai l'impression qu'on a toujours communiqué ainsi, mais je pense que c'est plus fort depuis qu'elle m'a retrouvé ce matin, depuis que j'en ai pris conscience. Sais-tu pourquoi ?
- A vrai dire sans une formation approfondie les dons restent le plus souvent endormis, donc je suppose que Paul qui t'a entraîné toutes ces années, n'y est pas étranger. Mais surtout, je pense qu'il y a eu un événement déclencheur...comme tu me l'as rappelé il y a peu, ton univers a éclaté subitement, ainsi que tous tes repères... ce qui a du instinctivement réveiller tes dons pour permettre à ton corps de mieux s'adapter à ton environnement changeant. C'est à mon avis la meilleure explication. As-tu remarqué d'autres dons en toi ?
Je réfléchi un moment et soudain quelque chose me frappa :
- Dis-moi, connaître intuitivement si les plantes sont comestibles ou non, ça peut en faire partie ? Je sais aussi ressentir quand les plantes sont malades et ce qui leur manque. Je sais aussi comment soigner les simples maux et aider les petites plaies (écorchures) à guérir plus vite... mais je ne m'étais jamais posé la question avant... c'est tellement.... Naturel.
Puis, d'un coup j'y pensais à mon petit carnet dans mon sac et me mis a le chercher. Je le trouvais enfin et lui tendis. Il attrapa mon livret, le feuilleta de plus en plus intrigué, puis il me fixa et s'exclama tout sourire :
- Oh oh... donc tu saurais repérer les bons et les mauvaises « auras » ? Intéressant et très utile aussi. Garde précieusement ton carnet... c'est impressionnant !!!
Et effectivement, je lus de l'admiration sur son visage. Puis il regarda, la position du soleil qui me fit comprendre qu'on avait déjà trop tardé. Et on se remit en marche.
Après trois minutes d'inactivité forcée et ressentant de nouveau la faim, je lui posais enfin la question :
- Qu'y a-t-il Renso ? on dirait que tu cherches quelques choses
Chut ! Écoute..., puis après quelques secondes de silence, il s'écria en me prenant soudain par les bras. : mais oui ! Séléna, il faut que tu te concentres, ferme les yeux et écoute !
- Je ne comprends pas, m'énervais-je enfin ; je dois écouter quoi ? Mais c'est quoi le problème ? Il y a eu un séisme et ensuite ?
- Ce n'était pas un séisme Séléna ! Je pensais que nous étions suffisamment loin des anciennes zones de combats pour ne pas risquer de... zut ! Il semblerait que je me sois trompé.
Il semblait presque s'énerver contre lui-même. Non ! Après réflexion, il s'énervait contre lui-même. Mais je n'arrivais toujours pas à comprendre. Tout ce que je savais, c'est que j'avais froid et faim, que le soleil commençait déjà sa longue descente dans le ciel, et que je commençais à en avoir marre de n'avoir que des cailloux sous les yeux. Mes jambes commençaient aussi à se faire sentir, j'avais certes l'habitude de marcher sur des distances assez longues, mais jamais je n'avais eu à grimper des montagnes et encore moins toute la journée. Et là ce n'était plus depuis un jour, mais bien quatre jours que je marchais sur des terrains plus ou moins accidentés. Et si j'avais bien compris, il nous en restait encore au moins autant pour arriver à Elésian.
Je soupirai d'incompréhension et réfléchi à ce qu'il venait de dire. Les zones de combats dont il parlait devaient probablement faire référence à cette fameuse guerre d'il y a vingt ans... et c'est là que ça me frappa. Et que je sus ce qu'il sous-entendait.
- Ce que je veux dire Séléna, c'est que la montagne est truffée...
- Oui j'ai compris, le coupais-je. Gabriel m'en a parlé hier soir. Il m'a expliqué que la montagne s'écroulait parfois sans cris égards depuis cette guerre ; comme si des pièges y avaient été posés. Mais il a aussi dit qu'ils étaient indétectables et que personne n'avait réussi à les désamorcer. Alors je ne vois pas bien comment en me concentrant, je pourrais faire quelque chose.
Je le regardais dans les yeux et j'y lus un sourire.
- Tu ne vois pas ? me dit-il. Pourtant, il y a quelques heures, je t'expliquais que dans ce monde certaines personnes avaient des aptitudes, et que toutes ces personnes n'étaient pas forcément bien intentionnées. Oui, tu viens de comprendre, répliqua-t-il en voyant mon regard s'éclairer. Et si ces « pièges » ne sont pas détectables, c'est parce qu'il faut être aussi doté de dons pour les voir. Et moi, je ne peux pas les voir...
- Mais moi, je le peux peut-être achevais-je pour lui
- Oui. Enfin, je l'espère. Parce que si, ce que l'on vient d'entendre est ce que je crois, les prochains kilomètres, et ce, jusqu'à retrouver un semblant de civilisation risque d'être particulièrement périlleux.
Comment je fais ? je veux bien essayer de repérer quelque chose, mais de quoi ça à l'air et comment je dois procéder ?
- Je n'en ai pas la moindre idée Séléna. Je ne possède pas de dons ou très limité, comme la plupart des personnes. Chez moi, ça se limite à de l'intuition et savoir bloqué les « émissions et réceptions » de pensées. C'est tout. Puis, chacun perçoit les choses différemment : certains te diront que c'est comme de la chaleur, d'autres des picotements, d'autres encore une impression évidente et je ne suis même pas sûr que ça soit visible... est-ce que tu comprends ? Donc pouvoir te dire de quoi ça à l'air, n'en n'ai pas la moindre idée.
- Alors si je comprends bien... tu me demandes de me concentrer sur quelque chose, mais on ne sait pas quoi, ni où, ni comment... ah oui génial, ça me parait limpide maintenant que tu me le dis, ironisais-je.
- Arrête ça ! de suite ! Tu es notre meilleure option. Mon intuition a toujours été bonne et je m'y fierai aussi, mais dans le cas actuel ça risque de ne pas suffire et pour Flinna non plus.
Je me calmais aussitôt en pensant à Flinna. Je savais qu'il avait raison et je me devais d'au moins essayer pour elle. Après tout, elle aussi venait de tout quitter pour moi. Mais toutes ces histoires de dons, c'était trop nouveau pour moi, j'avais déjà du mal à y croire alors m'y fier me paraissait presque impossible.
Mais, je fermais les yeux et m'obligeais à respirer tranquillement.
J'essayais de visualiser l'état dans lequel je me trouvais pour ressentir les plantes sur le mont Maïtora. Mais, ici en pleine montagne, avec le vent qui se levait, les vêtements humides, le froid et la faim, c'était tout bonnement comme essayer de rester serein en plein milieu d'un cyclone. Pas forcément impossible, mais assurément très difficile.
Pour m'aider, je m'assis une nouvelle fois contre la roche, le plus possible à l'abri du vent. Je sentis instinctivement Flinna approcher et laissais couler entre nous ces sensations familières, que je savais maintenant interpréter.
Je me rendis compte que naturellement, je m'étais mise à l'écoute de mon environnement, toujours les yeux fermés. J'entendais d'abord surtout le vent, qui s'engouffrait dans les crevasses de la montagne, quand je pensais ne jamais pouvoir rien entendre d'autres, c'est là que je ressentis ces animaux tout autour, des mammifères surtout, mais très fugaces sensations. Puis je la ressentais enfin, la nature qui m'entourait, mais au lieu de ressentir l'harmonie comme sur Maïtora, il y avait comme des sensations de mal-être, probablement les « auras » dont avait parlé Renso précédemment.
Au moment où j'allais le verbaliser, le vent souffla en force et, je perdis tout autre sensation, comme si je les avais seulement imaginés. J'avais beau me re concentrer, je n'arrivais pas à me reconnecter à mon environnement. C'était forcément ça ! Je voulais tellement nous aider, que mon cerveau m'avait fait croire que c'était possible.
Je rouvris les yeux, et plongeais directement dans les prunelles noisette de Renso. Je m'en voulais de le décevoir, mais je ne pouvais pas lui mentir non plus. On ne pouvait pas mettre nos vies en jeu sur une simple impression fugace. Il y avait forcément un autre moyen. En voyant mon expression, il soupira, mais ne dit rien et m'aida à me relever. Il passa une main dans ses cheveux bruns, replaçant ses longues mèches en arrières, que le vent renvoya immédiatement sur son visage soucieux.
Mes propres cheveux s'envolaient maintenant au gré des rafales de vent, me masquant régulièrement la vue. Je les rassemblais en une longue tresse, m'évitant par la même occasion de me prendre bêtement les pieds dans un affleurement rocheux.
Renso reprit la route plus lentement les sens aux aguets, me faisant signe de rester derrière lui. Flinna me suivait les oreilles dressées et les naseaux dilatés. Je me calquais sur son pas et en profitais pour me re concentrer sur mes ressentis. La première chose qui me frappa fut la nervosité de Flinna qui enflait dans l'atmosphère autour de nous et la seconde chose fut la force calme qui émanait de Renso. Je prenais le temps de l'observer de nouveau, son visage reflétait une détermination et une concentration que je ne lui avais encore jamais vu. Il se déplaçait toujours avec cette souplesse qui le déterminait près à réagir en toute situation, du moins c'est l'impression qu'il me donnait. Je me rendis compte que son assurance m'avait apaisé et je me focalisais de nouveau sur mon environnement en occultant le reste.
L'aura étrange que j'avais entraperçue revient plus forte et plus durable, mais j'avais peu d'expérience et d'éléments de comparaison à part Maïtora pour m'y fier entièrement. Je me rendais compte que ce petit paradis comme je le nommais semblait effectivement à part et particulièrement lumineux.
Après plusieurs cols et descente, la pluie se mit à tomber ; tout d'abord à petite goutte puis dru. En quelques minutes, nous étions trempés et jusqu'à nos sacs de provisions. J'en mis une partie dans les sacs au tissu épais, accrochés au dos de Flinna qui ne broncha pas afin de les mettre le plus à l'abri. Nous avions accéléré le pas malgré nous, pour trouver un abri au plus vite, car une tempête en montagne n'était vraiment pas envisageable. La faim s'était envolée sous l'effet du stress, mais je commençais à sérieusement fatiguer sans pause depuis plusieurs heures. Il n'y avait plus de ravins heureusement, juste des alpages ; et des arbres commençait à border le chemin de plus en plus souvent.
C'est à ce moment-là, que je vis ce chalet juste à l'orée d'une forêt de feuillus. Instinctivement, je me mis à courir pour me mettre à l'abri le plus rapidement possible. J'avais à peine fait une dizaine de pas qu'une onde malsaine me coupait la respiration et je trébuchais sur l'herbe détrempée et boueuse, pour finir de tout mon long sur le sol inégal. Je me ramassais spontanément en boule en me reculant d'un mètre et c'est ce qui me sauva. Je sentis autant que je le vis le sol se scinder en deux juste à l'endroit où je me tenais avant et un séisme bien plus impressionnant que celui que l'on avait ressenti plus haut. Si j'avais été debout, j'aurais probablement glissé à nouveau. Je sentis les mains de Renso sur mes épaules autant pour me rassurer que pour se stabiliser. Flinna hennit de peur et recula autant qu'elle le pouvait dérapant sous la force du tremblement.
À mes pieds, un pan entier de la montagne se détacha sur presque deux mètres de haut et une vingtaine de large, mêlé de boue emportant toute vie sur son passage : indistinctement de la faune ou la flore. Mais ce qui me terrifia le plus n'était pas le glissement de terrain sur plusieurs centaines de mètres venant s'écraser sur le chalet, mais bien cette césure nette de la roche, comme une guillotine bien aiguisée, qui avait créé un trou rectangulaire et peu naturel dans la roche. C'est là que je remarquais l'herbe noircie sur tout le long de la brèche et informais Renso de ma découverte.
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Bonsoir à tous!
On se retrouve en ce vendredi pour la suite des aventures de Séléna et Renzo!
Pleins de révélations dans ce nouveau chapitre!
Avez -vous une idée des dons quelle peut avoir et d'où lui vient ses facultés?
Que va-t-il se passer à votre avis, car on les quitte en bien mauvaise position!
Je vous souhaite un bon weekend et vendredi prochain pour la suite
en attendant, gros gros bisous
Camille
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