🍁❇ chapitre 10: détermination ❇
Il n'avait pas réussi, mais les sensations de ses mains sur moi persistaient et me donnaient la nausée. J'avais été élevée dans le respect des êtres vivants, mais ce que je venais de vivre m'avais déconnecté de la réalité. Mon corps et mon esprit débordaient de rage me faisant perdre toute raison. Je m'étais rhabillé dès qu'il n'avait plus bougé. Flinna avait fait fuir l'autre villageois à l'arcade ouverte.
Renso avait solidement attaché le jeune frère au genou brisé à un arbre. Ce dernier gémissait et pleurait, appelant son frère. L'homme que Flinna avait envoyé au sol n'avait toujours pas repris connaissance. Ne restait plus que Nago qui reprenait doucement ses esprits, ligoté et bâillonné lui aussi.
En le voyant, une haine farouche pris possession de moi. Je ramassais une des fleurs rouges près d'un fourré, en la tenant par la tige et l'amenais à sa hauteur. Nago pâlit en la voyant et secoua sa tête de peur. Je défis son bâillon et la lui enfonçais dans la bouche. Cette bouche avait laquelle il avait touché des endroits privé de mon être, violant mon intimité et piétinant ma dignité.
Il hurla, un cri de terreur pure, puis soudain tout son corps fut parcouru d'affreux tremblements. On entendait ses os s'entrechoquer entre eux, puis ses muscles se tétanisèrent les uns après les autres dans des positions impossibles qui devaient être extrêmement douloureuses. Mais à ce stade, je n'avais aucune considération pour l'homme à mes pieds.
Je retirai la fleur et lui enfonçait la feuille cette fois, qui fut réduite en bouillie par ses spasmes incontrôlés. Les marques de la douleur disparurent de son visage, qui devient serein. Je voyais son pouls battre de nouveau lentement. Seuls ses yeux bougeaient encore, me suivant du regard comme vidés. Visiblement, la feuille agissait comme un antidote contre sa propre fleur.
Ce fut à ce moment-là qu'une partie de ma lucidité revient et je fus à la fois horrifiée et rassurée par mon acte. Je ne l'avais apparemment pas tué, mais il était fort probable, au vu de l'état de son corps, qu'il ne pourrait plus jamais faire de mal à quiconque et resterait paralysé pour le restant de ses jours.
Renso me fixait, une étrange lueur dans les yeux. Il avait tué un homme lui aussi cette nuit.
Je pensais soudain à Flinna et me rapprochais d'elle. Elle hennit de peur en me voyant et c'est là que je pris conscience à quel point mon aura s'était assombri, m'entourant d'ondes malsaines. J'avais failli tuer un homme sans même une once de culpabilité, sans même penser aux conséquences, tellement la haine avait été forte.
Je fermais les yeux et m'obligeais à faire le vide et à ressentir de nouveau la nature. Mais je n'y parviens pas. Les événements récents m'avaient coupés de toutes mes autres sensations, mais en ouvrant les yeux, je me sentis plus calme. J'avançais de nouveau vers Flinna, en lui parlant doucement. Je voyais bien dans ses yeux à quel point ces hommes l'avaient traumatisée. Elle me laissa approcher et je lui retirais précautionneusement la corde.
Une fois libérée, elle galopa dans la clairière, loin de nous et s'ébroua. J'avais eu le temps de voir une partie de son chanfrein à nu et une oreille écorchée. En dehors de ça, elle ne semblait pas plus blessée.
Les premières lueurs du jour apparaissaient déjà, il devait être dans les cinq heures du matin. J'étais épuisée, mais je voulais m'éloigner au maximum de cet endroit maudit. Je ramassais mes affaires et remis ma dague en place. Sans un mot, ni un regard en arrière, je repris la route. Renso, tout aussi silencieux que moi, se mit à mon niveau, en prenant garde à ne pas me toucher. Je lui en fus reconnaissante. Je sentis Flinna nous suivre de loin dans un premier temps.
Après une bonne heure de marche, nous arrivions enfin sur la route principale menant à Elésian. À partir d'ici, il nous sera plus aisé de marcher, les chemins étant plus régulièrement entretenus.
L'adrénaline avait petit à petit quitté mon corps et je sentais de plus en plus les coups reçus. Chaque centimètre carré me semblait douloureux et visiblement Renso n'était pas au mieux non plus, au vu de son visage pâle. Puis, un flash me revient, Renso se prenant un coup au flan.
- Faisons une pause, je n'en peux plus et je ne suis pas la seule visiblement.
Il ne dit rien. C'était bien la preuve que j'avais vu juste. En le regardant attentivement, je vis qu'une tache rouge maculait son vêtement. Je tendis le bras vers lui :
- Montre-moi Renso ! Je vais te soigner.
Il souleva sa tunique et je jurais tout bas.
-Grands dieux ! Tu aurais dû me le dire plus tôt, ça fait une heure que tu te vides de ton sang... Ce que je peux être égoïste parfois.
Tout en grommelant, j'inspectais sa plaie. Elle était petite mais visiblement profonde. La coupure était bien nette. Il lui faudrait des points de sutures, s'il ne voulait pas garder une vilaine cicatrice. Je le fis s'asseoir et sorti une compresse de ma sacoche, puis nettoyait sa plaie du mieux que je pouvais.
Je relevais les yeux vers lui, étonnée qu'il reste muet. Il avait le regard dans le vague, perdu dans ses pensées.
- j'ai une question Séléna... Il réfléchit une seconde avant de poursuivre. « Tu connaissais les effets de la plante quand tu lui as fait manger ?
Je grimaçais à sa question, puis tout en bandant son torse avec un linge très serré, lui répondit :
- oui et non. Lorsque tu te reposais à la clairière, j'en ai profité pour examiner les plantes qui y poussaient. J'ai senti que ses pétales étaient toxiques et j'ai vu un papillon en mourir, mais je n'avais aucune idée de son effet réel sur le corps humain... et je n'avais qu'une vague sensation pour la feuille. J'ai terminé ! dis-je coupant court à la conversation.
Je rangeais mon matériel quand je vis le regard de Renso dériver vers mes mains et plus particulièrement sur mes bandages.
- Merci Séléna. Ce sont tes brûlures ? Elles ne guérissent pas ? dit-il dans un froncement de sourcil en désignant ma main.
- malheureusement non. Je voulais t'en parler plus tôt, mais avec...
Je laissais ma phrase en suspend et je vis Renso acquiescer. Je repris : « Elles ont plutôt tendance à s'aggraver et s'étendre sur ma main ».
- Hum... je vois. dit-il dans un murmure comme pour lui-même, les sourcils froncés. Nous arriverons demain aux portes d'Elésian. Là-bas, je t'amènerai voir un mage guérisseur. Le marché commence ce soir. Nous avons une demie-journée de retard, mais ça devrait aller pour mon rendez-vous.
- Ok. Ça me va.
Je me sentais fourbue et il fallait absolument que je me repose si je voulais pouvoir suivre le rythme. Nous nous éloignions de quelques mètres du chemin, dissimulés par un talus pour plus de sécurité. Je contactais Flinna pour lui faire comprendre de rester cachée et tranquille dans les fourrées. J'étalais ma couverture et m'emmitouflais dedans. À peine allongée, mes yeux se fermèrent tout seuls et je m'assoupis.
Un bruit de fer claquant le sol me réveilla en sursaut et je sautais sur mes pieds, prête à en découdre. En regardant à droite et à gauche, je ne vis rien de suspect. Renso était calme, observant les alentours. En m'approchant de l'origine du bruit, je vis une roulotte : probablement un marchand qui se rend au marché de ce soir.
Décidément, j'étais trop nerveuse. La matinée n'était pas si avancée, j'avais dû dormir seulement une petite heure. Nous reprenions la route tranquillement. Renso semblait souffrir, mais quand je lui proposais de mâchouiller une herbe, il refusa. J'imagine que l'épisode de Nago finissant comme un légume était encore trop frai dans sa mémoire. Je chassais rapidement les images qui me venaient et me re-concentrais sur la route.
Après une demi-heure de silence, et n'arrivant pas à faire abstraction de tout ce qui s'était passée cette nuit, je le rompis :
- C'est la première fois que tu... tu sais... hum... Quelqu'un ?
Il me regarda dans les yeux, semblant peser le pour et le contre répondre à ma question. Le pour dû l'emporter, puisqu'il répondit :
- Non, mais la première fois, c'était malgré moi, par accident en sommes. Aujourd'hui, c'était de la légitime défense, mais dans tous les cas... c'est toujours difficile, même si en tant que soldat j'ai été préparé à ça. Et dans la mesure du possible, j'évite d'en arriver à cette extrémité. Souvent, on arrive à désarmer le conflit avec l'usure. Mais, là y avait urgence... j'ai cru que... je suis désolé, j'ai trop tardé.
Je vis du remords dans ses yeux, comme s'il se tenait pour responsable de ce qui s'était passé plus tôt. Il reprit confirmant mes suppositions : « J'aurais dû être plus vigilant. J'ai failli à ma mission envers Paul et envers toi.
- Ne dis pas n'importe quoi Renso ! Dis-je moitié en colère, moitié reconnaissante. Sans toi, je serais probablement morte de fièvre dans la montagne, si je n'étais pas morte de faim bien avant ça. Et si j'avais rencontré seule ces cinq hommes, je serais probablement en train d'agoniser dans mon sang et Flinna privée de liberté pour le restant de ses jours. Alors que toi, tu serais déjà arrivé au marché, sür d'être sur le lieu de rendez-vous à temps et exempt de blessures...
Je grimaçais de nouveau en le voyant une main au côté.
- C'est rien ! J'ai déjà affronté bien pire dit-il en pointant de son index sa cicatrice au cou, et remontant à sa joue gauche. Mais il n'en dit pas plus.
Je décidais de ne pas lui forcer plus la main. Au fur et à mesure de notre avancée sur la route, nous croisions de plus en plus de passants : des marchands, des saltimbanques, des érudits, des paysans, des voyageurs et parfois même des familles entières entassées dans des vieilles roulottes branlantes. Tout le monde se côtoyait sur le même chemin, vers une même destination.
Les regards des hommes à mon encontre étaient toujours les mêmes, mais je les voyais à nouveau. Ne pouvant m'empêcher de me plonger dans un état de stress permanent.
En nous arrêtant pour manger, nous nous mime à discuter avec une famille de paysans qui nous raconta avoir tout perdu dans un incendie, et espérait pouvoir trouver du travail en ville pour nourrir leurs enfants. Leur chariot était tiré par un bœuf et contenait quelques maigres affaires, une vieille table et quelques chaises dont l'assise ne paraissait plus très fiable, un peu de vaisselles et quelques guenilles qui leur servaient visiblement de vêtement. Ils semblaient très pauvres, bien plus que nous l'étions dans mon village. Les trois enfants étaient couverts de crasse ou de suie, je n'aurais su le dire. Je ne pouvais qu'espérer qu'ils trouveraient rapidement un travail et un toit.
Nous reprenions la route, leur souhaitant bonne chance. J'espérais également que la chance serait de notre côté, j'en avais ras le bol de ce voyage semé d'embûches et de blessures... Je rêvais d'une bonne douche et d'un vrai lit. Les vêtements rêches me collaient à la peau, il faisait chaud en cet après-midi. Je ne devais pas avoir fière allure, je n'avais pas eu l'occasion de les laver depuis que je m'étais fait un bain de boue improvisé dans la montagne. J'observais Renso à la dérobé. À part, le sang en auréole sur sa chemise, ses vêtements étaient juste légèrement couverts de poussière. Il faisait simplement penser à un grand voyageur, ce qu'il était.
Pour la seconde fois, depuis que j'étais partie de chez moi, je prenais conscience de la distance qui me séparait de ma famille... chez moi. Penser ces mots me faisait presque mal physiquement.
À l'instant, je regrettais amèrement la tranquillité de ma vie au village. Mais, dans un autre sens, je ne reviendrais en arrière pour rien au monde, j'avais eu la chance de croiser des personnes extraordinaires : Héléna et Gaspard tout d'abord, puis Renso bien sur, sans parler de Minas et Gabriel. Gabriel, mes pensées se mirent à dériver vers le jeune homme châtain aux beaux yeux couleur océan. Ces moments avec lui, me paraissaient aujourd'hui comme des bulles de joies hors du temps, et je souris sans m'en apercevoir. Ces cinq derniers jours d'ailleurs me paraissaient comme surréalistes, trop de choses s'étaient passées pour que mon cerveau puisse assimiler correctement... Seulement cinq jours qui m'avait paru des mois tellement ils avaient été chargés d'émotion.
Je vis Renso, me regarder étrangement, et je me rendis compte que j'avais toujours ce sourire idiot plaqué sur les lèvres. Et effectivement, au vu des derniers événements, il devait se demander si je ne commençais pas à débloquer en faisant un gros dénie sur la situation. Je me focalisais de nouveau sur la route et mon sourire disparu de mes lèvres presque aussitôt.
Il nous restait encore une bonne journée de marche. Flinna ne me quittait pas d'une semelle, de plus en plus nerveuse. Elle n'avait jamais été en présence d'autant de personnes différentes en si peu de temps, mais sa confiance en moi s'était renforcé au cours de ce voyage épique. J'étais d'autant plus reconnaissante à sa fidélité au vu de toutes les blessures qu'elle avait reçue. Elle avait même acceptée de porter quelques-uns de nos sacs sur son dos, ce qui m'avait grandement rassurée. Un cheval qui paraissait harnaché tenterait moins les voyageurs de s'en emparer.
Je me rapprochai de Renso et lui demandai :
- Pour ton rendez-vous ça ira ? Tu ne m'as jamais expliqué réellement pourquoi tu te rendais à Elésian d'ailleurs.
Je le vis sourire légèrement, mais il ne répondit pas immédiatement, puis dans un soupir :
- Je me doutais que tu finirais pas demander, avec ta curiosité insatiable j'ai même été surpris que tu ne m'ait pas posé la question plus tôt. Malheureusement, je ne pourrais pas satisfaire ta curiosité, mon affaire a été commandité par la communauté dont je fais partie et cette histoire ne peut souffrir d'aucunes fuites.
En voyant mon air déçu, il reprit un petit sourire sur les lèvres : « Néanmoins, je peux te dire qu'il s'agit d'une affaire d'Etat d'une grande importance, sans trahir quoi que ce soit ! »
- Oh... Je vois. Top secret hein ?
Puis d'un coup, quelque chose me frappe, une idée qui ne m'avait jamais effleurée jusqu'ici... Puisque visiblement, cette communauté trempait dans certaines affaires d'État, quel pouvait bien être le rôle de Paul dans tout ça ?
- Pourquoi Paul se serait échoué dans mon village si votre communauté tient un rôle si important dans notre monde ?
- A vrai dire... personne ne semble en connaitre la raison à part lui, aucun de nos frères n'a compris, il est parti du jour au lendemain... Il avait juste dit : « Une mission de la plus haute importance m'a été confiée ! Adieu mes frères ». Il n'est jamais revenu, ça faisait 7 ans que je ne l'avais pas vu jusqu'à il y a cinq jours.
Il me jeta un regard en coin. En réfléchissant, j'avais 12 ans quand il est apparu dans ma vie, il avait 20 ans pas plus. Ça coïncide avec la période où il a quitté la communauté. Nous avions tout de suite sympathisé, je passais tout mon temps libre dans sa forge. À l'époque, il était une mine d'informations insatiable pour mon jeune cerveau qui avait soif d'apprendre et de vouloir découvrir le monde. J'étais une jeune fille rêveuse. Mais, jamais il n'a mentionné une quelconque mission en ma présence... Étrange tout ça.
- Je vois...
En fait je ne voyais rien du tout. Sa réponse n'avait apporté que plus de questions. Mon frère de cœur que je pensais connaître, n'était finalement qu'un étranger. Ma vie avait-elle été que mensonge ? Le monde dans lequel je pensais vivre n'était finalement qu'une mascarade, comme un iceberg dont je n'apercevais qu'une infime partie émergée.
Cette prise de conscience me fait perdre pied un instant et un vertige me saisit. Mais je me repris bien vite, ça n'avait pas d'importance. Tout ce qui comptait aujourd'hui, c'est que j'étais libre de pouvoir faire ce que je souhaitais de ma vie, de la construire telle que je la désirais sans rendre de compte à personne.
Je restais silencieuse le reste du trajet, perdue dans mes pensées. Renso arborait un air sérieux que je ne lui avais que peu vu jusque-là et une ride soucieuse lui barrait le front. Lui aussi semblait perdu dans ses pensées, probablement déjà projeté dans son rendez-vous. Il portait toujours régulièrement une main à son flan, visiblement la blessure le faisait toujours souffrir. Je n'étais guère mieux loti, des bleus étaient apparus un peu partout sur mon corps et mon dos me lançait aux endroits où les pierres m'étaient rentrées dans la peau, sans compter les brûlures sur mes doigts.
Le chemin était égal à lui-même, et l'avance était aisée. En fin de journée, le nombre de personnes présent sur le chemin s'était considérablement élevé, et nous devions régulièrement marcher hors de la route pour dépasser les convois. Cela nous ralenti légèrement, vers dix-huit heures nous nous arrêtions pour manger sur une petite pierre plate, il y avait beaucoup trop de monde, nous préférions attendre que la plupart des personnes s'arrêtent manger ou rentre chez eux dans les villages alentours.
Et effectivement, vers 19h30 au moins deux tiers de la population s'était retirée de la route, et nous reprenions la notre. Contrairement aux autres jours, la route était tout à fait praticable de nuit, nous décidions un commun accord d'avancer le plus possible, jusqu'à ce que la fatigue nous gagne. Ce soir, nous dormirons à la belle étoile.
La nuit était descendue depuis quelques heures maintenant et je sentais mes yeux se fermer malgré moi, mes pieds continuaient de marcher tout seul, comme mu d'une vie propre. J'interpellais Renso et nous nous installions dos à dos, serré dans nos couvertures pour nous tenir chaud. Je m'endormis aussitôt. Mon sommeil ne fut pas un instant perturbé cette nuit-là. Flinna me veillait et j'avais confiance en elle pour nous avertir en cas de danger.
La douce chaleur des rayons du soleil me réveilla et je m'étirais tranquillement dans ma couverture. Il devait être tôt, car le chemin était encore peu fréquenté. Renso était déjà debout prêt à repartir, un petit-déjeuner succin m'attendait. Il me sourit et pour m'encourager me dit que nous n'étions plus qu'à deux heures d'Elésian. Nous y serions bientôt. Flinna broutait paisiblement à quelques mètres de moi.
Je me dépêchais d'emballer mes affaires, enfin revigorée de me savoir au bout du voyage. Ces deux dernières heures passèrent vite et j'étais particulièrement de bonne humeur ce jour-là. Même mes courbatures et mes bleus n'arrivaient pas à entacher mon moral.
C'est à ce moment-là que je vis les murailles qui entouraient la ville, immenses et hautes, je n'en voyais pas le bout ni d'un côté ni de l'autre. Je regardais estomaquer la gigantesque porte ouverte face à moi la bouche grande ouverte.
- Attends-moi là Séléna, je reviens, je vais chercher nos droits de passage pour entrer dans la ville.
En voyant mon regard interrogateur, il ajouta : tout le monde ne peut pas entrer, cette ville est sécurisée, après tout, c'est le cœur de notre monde, nos plus grands dirigeants vivent ici. J'acquiesçais silencieusement, les yeux grands ouverts sur ma nouvelle vie.
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Bonsoir à tous!
Merci de me suivre malgré mon retard! d'ailleurs je m'excuse j'ai du mal à trouver le temps ces dernières semaines.
Je voulais aussi vous dire que l'on arrive presque au bout de cette première partie et j'aimerai savoir ce que vous en pensez! Est ce que ça vous plait toujours ou est ce que l'intrigue arrive trop doucement? Cette première partie à permis de poser bien l'intrigue et de mieux connaitre notre Héroïne! ;)
La prochaine partie devrait être un peu plus mouvementé avec le retour de plusieurs personnages de la première partie. et l'intrigue devrait commencer a se corser un peu!
D'ailleurs quel est le personnage que vous préférez?
Le média me semblait approprié pour le début du chapitre et collait aux émotions de Séléna. J'espère que ça vous aide aussi à vous plonger dans l'ambiance.
Bref je vous dit à très vite
Et n'hésitez pas si je tarde dans mes publications à aller lire quelques unes de mes nouvelles dans les deux autres "oeuvres" que j'ai publié. Elles sont relativement courte et aussi rapide à lire qu'un chapitre.
Des bisous
Camille
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