Mes parents m'ont inscris à une "sortie nature" pour que je découvre un peu ce qu'il y a autour de moi et que j'ai conscience de la richesse du monde.

Enfin, pour moi c'est surtout une simple sortie en foret.

Je suis le dernier arrivé, pourtant je suis exactement à l'heure.

 Nous formons un groupe de 6 ado, entre 12 et 16 ans et un accompagnateur plus âgé mais je lui donnerais la 20en. Je suis le plus grand du groupe, j'ai 16 ans.

Aussitôt arrivé, aussitôt partit dans la foret. J'ai même pas eu le temps de souffler !

L'accompagnateur (qui s'appelle Julien), nous apprend diverses choses sur les méthodes de survie, les reconnaissances d'arbre et des petites notions écolo.

Le ciel est à peine visible à travers le feuillage, le vent souffle très doucement et il fait frais. Une bonne journée pour sortir, je ne regrette pas d'être ici.

Les autres de mon groupes sont tous très gentil, bien que je ne rentre pas tout le temps dans leurs délires.

Je marche à coté de Hugo, le plus petit mais celui qui parait le plus mature de tous.

<<Crac>>

Je me retourne quand je réalise que le bruit sec que je viens d'entendre est dut à Hugo.Je le vois regarder par terre, soulever son pied, et regarder sa semelle puis se mettre à pleurer d'un coup !

Pour moi c'est un petit très calme pas du genre à piquer une crise pour rien !

Julien s'approche en vitesse et lui demande, tout en se baissant à la hauteur de Hugo, ce qu'il ne vas pas,Il a juste écraser un escargot!J'ai poussé un soupir, je pensais que c'étais plus grave que ça!

Notre accompagnateur le rassure, je n'entend pas ce qu'il dit de la où je suis mais Hugo a l'air de se calmer. 

Julien me parait sympas, mais je sais pas, peut être trop, je sens que c'est un peu forcé...

En se relevant, il fait un rictus avec un regard un peu méchant, bien sur pas devant Hugo. 

Mais je l'ai vu! Son regard plein de haine! Ses sourcils froncés!

Puis m'a souris lorsqu'il a vu que je l'ai vu faire cette tête...

C'est à partir de la que j'ai commencé à vraiment me méfier de lui...

Nous somme rentré assez rapidement au chalet.

Il nous a proposé d'appeler nos parents sur son téléphone ( aucun de nous n'en avait, trop jeune ou simplement pas d'utilité ici).

Nous avons joué à la courte paille avec ceux qui voulaient appeler afin déterminer l'ordre de passage. Certain n'ont pas voulu appeler pour prendre en indépendance et profiter de leur séjour sans les parents. Et puis vu qu'on rentre demain matin ce n'est pas si grave que ca.

Moi j'ai décidé d'appeler mes parent quand même, pour les rassurer.

Julien nous à fait un repas avec ce qu'on a cueillit dans la foret (beaucoup de champignon) et les légumes du potager d'à coté. C'était très bon !

J'ai fais la vaisselle avec 3 autres compagnons pendant que d'autres nettoyaient la table.Certain ont proposés de faire un feu de foret et sont donc aller chercher du bois.

Ca sonne vraiment colonie de vacance comme ça! 

Il faisait vraiment beau! 

Le vent était vraiment très calme, on ne sentait donc pas la fraîcheur, mais un feu de camp sonne vraiment bien! 

Je me mit dos au vent pour ne pas avoir la chaleur sur le front.

Une fois le feu bien pris (après 15 minutes d'efforts intense), on se raconte des histoires de fée et de lutins, de trolls et quelques histoires d'horreur quand le soleil commença à rougir.

Hugo se lève juste avant qu'ont commence avec les histoires d'horreur, il a dit aller au toilette. On n'a pas relevé.

Deux histoires plus tard il n'est toujours pas revenu... Julien ce décide de se lever pour vérifier. Je participe aux histoires, tout en gardant d'un coté le fait qu'ils ne reviennent toujours pas.

Je commence à avoir mal à la tête...

Julien revient avec Hugo derrière lui. 

Il a des grosses cernes, les yeux rouges et marche bizarrement. 

La je vous avoue que je commence vraiment à beaucoup me méfier de cet homme. 

Je regarde vite fait les autres pour savoir s'il n'y a que moi qui doute de lui, mais ils semblaient ne pas parler. Je remarque aussi qu'ils n'ont pas échangés depuis que Julien et Hugo sont revenus...

Hugo s'assoit à une place autour du feu, j'aperçoit un bleu sur son genoux.

 Il n'y en avait pourtant pas tout à l'heure!

Je me lève d'un coup puis chute sur les fesses. Les autres me regarde bizarrement, avec des sourires flippants et des regards vides. Le feu rougissait le visage de mon voisin pendant que celui de droite avait la bouche grande ouverte.

 Julien me regarde et me demande si je vais bien avec un sourire narquois.

J'angoisse, et cherche à m'éloigner le plus vite possible du camp, même si c'est à 4 pattes ou en rampant! 

J'ai peur !

Arrivé au niveau de la clairière, je me retourne. Je n'y crois pas... 

Je vois Julien s'empresser de porter mes camarades dans le chalet, en courant pour faire des aller-retour !

Je me cache rapidement sous un buisson puis essaie de me mettre debout doucement. Rien à faire, je n'y arrive pas ! 

Je repense au diner, est ce qu'il a mit quelque chose d'étrange dedans?!

Je ne peux pas bouger comme ça dans la foret, en plus en pleine nuit... 

J'ai peur...

Je commence à avoir la vision trouble, le feu de camp m'apparaît flou. Je me met en boule puis réussis à m'assoupir. 

Je suis resté toute la nuit sous une fougère, mes vêtements sont humides, j'ai de la boue sur ma tête et des insectes dans la capuche de mon sweet.

Je regarde le chalet. 

Fenêtre fermée, aucun son à part le vent dans les arbres.

Une fois fait quelques tests sur mes aptitudes à marcher, je suis ravis de voir que je peux tenir debout!

Je rejoins le sentier pour aller au plus vite dans le village ! (qui se trouve à 3 km du chalet)

Par chance, le poste de gendarmerie se trouve à l'entrée du village, je me précipite à l'intérieur!Me voyant arriver, il se leva d'un bond et me demanda ce qu'il c'est passé.

Je lui explique tout, du repas avec les champignons jusqu'à ma dernière observation du chalet ce matin.

Il marmonnât quelque chose puis m'a demandé le nom de mon accompagnateur, tapa quelque chose sur l'ordinateur puis envoya un message en se frottant le front.Après m'avoir demandé mon numéro de téléphone, il appela mes parents pour qu'ils viennent me chercher au poste.

Il m'ont donné à manger et à boire, j'ai ensuite nettoyé mon visage et mes cheveux. Un agent a expliqué la situation à mes parents qui sont venus en moins de 30 minutes.

Dans la voiture, je pensais à tout mes camarades encore dans le chalet... et j'ai craqué.

L'affaire a été close 2 jours après.