Chapitre 26 : le retour
- Vous êtes certains que je peux vraiment retourner à Konoha ? demande ma soeur, des étincelles dans les yeux.
Midori s'écrasant la tête entre ses mains à cause de son mal de crâne et se sa gueule de bois hoche la tête. Je souris à ma soeur et Zakaru saute de joie juste à côté. Mako la regarde tendrement avec un léger sourire sur ses lèvres.
- Vraiment ?! demande-t-elle de nouveau en se redressant, le même regard dans les yeux.
- Tu vas voir, les louveteaux ont tellement grandis ! s'exclame le garçon en prenant les mains de son aînée. J'ai hâte de voir le visage de Papa quand il va te voir arriver ! La surprise qu'il va avoir ! Ses jambes vont lui lâcher, c'est sûr et certain !
Le brun se lance dans un fou rire et la châtaine le rejoint. Mako les regarde d'un air faussement découragé quand Midori commence à perdre son calme.
- Mais taisez-vous donc ! Chacune de vos syllabes picore mon cerveau ! Vous commencez vachement à m'énerver avec vos rires qui grincent dans mes oreilles ! crache-t-elle toujours dans la même position, mais avec, cette fois, des éclairs dans les yeux.
Je le regarde et me retiens pour ne pas rire. Son lendemain de veille ne se passe pas très bien, on dirait !
Nous nous rendons à la sortie du village. Plusieurs de nos amis ont décidé de rester quelques jours à Suna afin de profiter de leurs vacances. C'est sans trop de surprise que je me rend compte de l'absence du fainéant.
- Alors Shikamaru a décidé de rester ? chuchoté-je en direction de son meilleur ami.
- Évidemment, dit-il en offrant un large sourire.
Ino pose une main sur mon épaule et se penche à mon oreille.
- Ils ne vont probablement rien s'avouer, mais au moins ils passent du temps ensemble.
Neji s'approche de moi et me tend notre fille.
- Déjà qu'elle m'a empêché de dormir cette nuit... Peux-tu la porter pour le retour ?
- Tu es sûr que c'est elle qui t'a empêché de dormir ? demande Ino d'un ton moqueur tout en affichant un sourire quelque peu pervers accompagné d'un regard y étant assorti.
Je donne un coup d'épaule à la blonde en lui faisant de gros yeux, sans pour autant m'empêcher de rire.
- Au revoir Jimmy, lui dis-je en le serrant dans mes bras. Tu viendras souper chez ma mère, d'accord ?
Il hoche la tête puis je me tourne vers Neji qui me tend toujours notre fille. Je pose un doux baiser sur la joue de mon amoureux avant de prendre Gwenn dans mes bras.
...
Trois jours ont passés, le temps de notre retour à Konoha. Une fois à l'entrée du village, Nelly fond en larmes.
- Ça fait si longtemps..! s'exclame-t-elle.
Mako pose une main sur son épaule et lui sourit.
- Vous avez averti Papa de mon retour ?
- La surprise, c'est bien mieux ! répond Zakaru tout en lui faisant un clin d'oeil.
Nelly ne semble pas convaincue au contraire de son jeune frère, mais elle se ravise et ravale ses larmes. Une fois dans le village, nous nous séparons respectivement pour retourner chez nous. Cependant, pour ma part, je décide de suivre ma soeur.
- Romane, m'arrête Neji.
- Oui, quoi ?
Il me fait signe de lui passer Gwenn, étant donné que je vais chez les Inuzuka. J'offre à Neji un magnifique sourire avant de l'embrasser.
- Tiens, ma belle. Nous sommes de retour à la maison ! dis-je à ma fille avant de la mettre dans les bras de son père.
- Je t'aime Romane, dit Neji.
Je relève la tête et regarde l'homme de ma vie avec des étincelles dans les yeux. Je sens mon coeur battre fort dans ma poitrine et des papillons dans mon ventre. Je ne m'y habituerai jamais. Neji me fera toujours de l'effet. Nous avons beau nous être marié et avoir un enfant, j'ai toujours ce sentiment d'amour qui me traverse lorsque je le vois, lorsque nous sommes à proximité et lorsque nous nous parlons.
- Je t'aime aussi, Neji.
Je lui sourit puis il me fait signe que les autres m'attendent, alors je vais rejoindre Zakaru et Nelly.
- Mako ne venait pas ? demandé-je aux Inuzuka.
Nelly baisse la tête.
- En fait, notre père ne l'apprécie pas vraiment. Du moins, pas à ce que je me souvienne...
- Ah, je vois...
Nous nous rendons à leur demeure et j'inspire profondément, simultanément à Nelly, et Zakaru ouvre la porte. Deux fillettes et un petit garçon courant un peu partout s'arrêtent et se dirigent vers Zakaru les bras grands ouverts.
- Zaaaa ! crient-ils. Tu es enfin là !
- Et j'ai une surprise ! Mais avant, où est Papa ?
- PAPAAAAA !!! hurlent les jeunes tous ensemble.
Non seulement l'homme de la maison arrive, mais une bonne majorité de la fratrie également. Nelly s'avance et regarde son père, le regarde plein de nostalgie.
- Papa, je...
Elle n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que Zakka court vers elle et la prend dans ses bras. Les deux fondent en larmes et quelques jeunes aussi. Deux enfants dans la dizaine environ enlace eux aussi la revenante. La mère de Zakaru regarde la scène tout comme moi, émue. Je me sens un peu de trop dans ce tableau, alors je recule doucement, les larmes aux yeux, mais le sourire aux lèvres. Ils se sont enfin retrouvés. Nelly est de retour chez elle, avec sa famille. Je marche doucement en direction de mon chez-moi, regardant autour de moi le paysage et les gens du village. J'aime vivre ici, c'est un monde chaleureux et plein de vie. J'ouvre la porte et entre dans ma maison, ou plutôt ma partie de maison.
- Neji ! Tu ne devineras jamais quelle idée j'ai eu à Suna ! commencé-je à haute voix afin que mon mari m'entende. Et en plus, le Kazekage a accepté de m'aider ! Neji ?
Je cherche Neji du regard et ne le trouve pas, alors je fais le tours des pièces. Toujours absent. Où est-il allé ? Je sors dehors et regarde dans la cour arrière.
- Neji ?
Soudain, j'entends des voix provenir de la demeure Hyuga. Je peux clairement distinguer la voix de mon mari et celle de son oncle.
- Où est-elle ?! crie presque Neji.
- Nous allons la retrouver, dit Hiashi sur un ton étonnamment inquiet. Elle ne peut pas être bien loin.
- Il est hors de question que je perde ma fille.
- Je vais lancer les troupes spéciales à sa recherche dès maintenant.
Je me précipite dans la bâtisse et ouvre violemment la porte de la pièce dans laquelle se trouvent les deux concernés ainsi que quelques autres hommes.
- Où. Est. Gwenn ? demandé-je sur un ton protecteur, mais à la fois inquiet, foudroyant toutes les personnes présentes dans cette pièce.
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