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"Il était d'un vert unique, presque irréel..."
Le rayon vert existait-il vraiment ?
Naruto releva la tête de son livre de Jules Vernes et se laissa tomber sur son lit. Son père, Minato, avait vraiment été chanceux de trouver cet exemplaire dans un train alors qu'il revenait d'un voyage de travail, traduit de plus, alors qu'il ne se vendait normalement pas au Japon. D'après lui, un voyageur devait l'avoir oublié sur une banquette et, ne trouvant personne se déclarant en être le propriétaire, il l'offrit à son fils.
Le livre était vraiment très gros, car il recelait plusieurs des plus grands romans de l'auteur. Le blondinet l'avait commencé il y avait une semaine environ, et prévoyait de l'offrir à Sakura Haruno, la fille qu'il aimait secrètement, pour son prochain anniversaire.
- Mon cœur, tu te rappelle de Mme. No Sabaku ? fit une voix venant de la cuisine du rez-de-chaussée.
- Ben oui maman ! Elle habite pas loin d'ici, répondit le jeune garçon.
- Et tu vois, son petit fils qui vient lui rendre visite...
- Celui que personne n'a jamais vu et qui refusait de sortir ?
- Je crois que c'est lui !
- Alors ?
- Il paraîtrait qu'il aurait été chez les Uchiwa, ce serait un garçon de ton âge, aux cheveux roux.
- Qui t'as raconté ça ? La voisine curieuse je parie...
- Ben oui !
Naruto soupira :
- Encore elle ?
- ...
- Tu me veux quoi au bout du compte ?
- Je crois que tu devrai lui rendre visite, vu qu'il est un peu moins timide... Cet après-midi, par exemple.
- J'avais prévu de rendre visite à Saku...
- Mais...
Le blond, sachant que sa mère était en pleine hésitation, s'empressa de rajouter :
- Demain, promis, je passerai chez Hana !
[...]
Hana sursauta, comme à son habitude, quand elle entendit sonner chez elle. Impatiente de voir si son petit fils revenait de meilleure humeur après sa visite -de presque cinq heures maintenant- chez Sasuke, elle cessa de suite sa vaisselle et se précipita sur la porte d'entrée. Elle failli s'évanouir :
- Ra... Rasa ?
- Salut maman.
- Tu es venu tout seul ? Je veux dire... tu n'étais pas effrayé ?
- Ça a été un peu l'enfers et le mec qui conduisait le taxi que j'ai pris était insupportable.
Il esquissa un sourire :
- Mais bon, je suis toujours vivant et en bonne santé.
- Mais entre, mon coeur. Allez, enlève ta veste, va t'asseoir et lave tes mains car on va manger dès que ton fils rentre, sauf s'il reste chez Sasuke...
- Maman je ne suis plus un gam... commença Rasa en s'installant sur une chaise. Mais attends, fit-il dans un sursaut, Gaara n'est pas à la maison ?
- Non.
- Il est chez les Uchiwa en plus de ça ?
- Exact.
- Mais il est si... solitaire.
- Disons qu'il est comme toi, il commence à s'adapter.
Le rouquin se tut un moment, comme pour réfléchir, puis reprit :
Il faut que je parte maman...
- Où ?
- Chez les Uchiwa.
- Mais attends plutôt que Gaara ren...
- Je dois parler à l'un d'eux, en plus.
Hana soupira bruyamment :
- D'accord, vas y.... Mais tu mange d'abord, tu as l'air épuisé...
- Je n'ai pas très faim.
- Tu est pire que ton fils dis donc ! répondit la vieille en riant. Tu t'es vu un peu ?
- J'ai pris deux kilos depuis la dernière...
- Tu en as plutôt perdu deux.
- Non, j'en ai pris.
- Tu en es sûr ?
- Je crois...
- Je demanderais ça à ta femme alors.
Hana pouffa à nouveau en voyant son fils paniquer.
- Je ne te servirai qu'un tout petit peu, ok ?
- Ok.
[...]
- Sakura !
La jeune rose vit sa mère se précipiter sur elle et lui arracher ses vêtements à moitié calcinés :
- Je t'ai interdit de jouer encore avec le feu !
- Je voulais juste tenter une expérience. Je te promets maman, ce n'était pas dang...
- Stop Sakura ! Combien de fois t'ai-je dis de ne plus toucher à une allumette ou un briquet ! Tu veux te suicider, c'est ça ?
- Non maman je...
- Tu veux que je t'enferme dans ta chambre, c'est ça ? Que je ferme la porte à clé, barricade les fenêtres...
- Maman...
- Je ne t'ai pas dis de parler !
- S'il te plait.
- Sakura !
- Arrête !
Mebuki eut un sursaut quand elle se rendit compte à quel point elle criait. Elle baissa le ton :
- Écoute ma chérie, je t'aime plus que tout...
- Moi aussi, maman.
- Tu sais, ce genre de chose peuvent mettre sérieusement ta vie en danger. J'ai vraiment peur de ce qui pourrait arriver un jour, un accident... Je ne sais pas, un incendie dans lequel tu pourrais te retrouver prisonnière ou...
Des sanglots hachaient ses paroles.
- Je... je désirerai tellement que tu... deviennes adulte et que... je ne veux pas te perdre.
L'adolescente sentie une grosse boule dans sa gorge et prit sa mère dans ses bras afin de la calmer.
[...]
Gaara ne savait pas trop quoi dire ni que faire. Sasuke ne l'avait ni chassé, ni fait entrer dans sa chambre.
[Reste encore quelque minutes...]
[Non. Pars. Cet imbécile ne veux clairement pas te voir.]
[Demande lui s'il veux se doucher avec toi.]
[Hormones perverses !]
[Hormones tout court, je te prie...]
- Tu reste manger, Gaara ?
La voix de Mikoto fit sursauter le roux en pleine réflexion :
- Je... je ne sais...
- Mais bien sûr que tu reste ! J'ai fait de la soupe miso pour tout le monde. En plus mon mari et mon second garçon rentrent d'une minute à l'autre !
Gaara ne répondit rien et regarda encore une fois la porte de la chambre de Sasuke. Cela faisait deux heures, presque trois, qu'il attendait, peut être devrait-il entrer...
Peut être bien que non.
Le rouquin retint son souffle et tourna doucement la poignée.
Il ouvrit.
La chambre de Sasuke était dans un désordre pas possible, des vêtements et des livres grands ouverts gisant par terre. Un poster avait été à moitié arraché.
Tout au fond, il y avait Sasuke, couché sur son lit, les joues rougies. Jamais il n'avait semblé aussi fragile. Il fixa un moment Gaara, sans rien dire, et finit par hausser un sourcil comme pour demander une explication à l'intrusion dans son espace privé.
C'était le moment où jamais.
- Sa... Sasuke... commença le roux, les joues rosissantes. Je... enfin j'ai... j'ai un truc important à te dire.
- Tu aime Sakura, c'est ça...
Bien qu'il essayait de paraître calme, le brun faisait sa voix virer dans un grave assez inquiétant.
- Non... Sasuke.
- Alors que veux tu me dire d'important.
Il y eut un long silence gênant. Puis trois mots résonnèrent :
- Je... t'aime... Sasuke.
C'était le point de non retour.
Bonne nouvelle, je suis chez une tante qui a la wifi, à Paris. Demain, nous irons ensembles dans le Jura chez des amis. Je n'ai plus qu'à espérer qu'il y aura encore la wifi. Et pour l'Italie, note hotel a normalement la wifi aussi.
Donc peut être que je ne vais pas arrêter de poster. Cool !
Biz' !
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