16

- Sasuke ?

Le brun sursauta :

- Oui Gaara ?
- Je veux bien... pour la peinture.

Il y eut comme une illumination.

- Tu... veux bien ?

Gaara fit un petit sourire en rougissant. Le destin avait voulu qu'il tombe amoureux de Sasuke. Et amoureux, oui, il l'était de plus en plus chaque jour. Et puis, il espérait que Sasuke devienne un peu moins vide...

- Décidément, Naruto le rendait plus gentil...

Après tout, peut être que le fait d'être chez Naruto améliorait les personnalités. Sakura n'était plus bavarde et, bizarrement, moins sûre d'elle, Sasuke semblait s'être un peu pris en main et Ino...

Ino ne parlait pas trop, mais elle semblait toujours dire les choses que les autres voulaient entendre. Et puis surtout, elle surveillait le comportement de chacun.

Cela... il l'avait déjà vu quelque part.

Setsuko...

Ino devait être une manipulatrice.

Le rouquin se promit d'y faire sérieusement attention.

[...]

- Tu pars maintenant ?

Karin hocha la tête.

- Oh ! Ma Karin, si tu savais comme je suis désolée de t'avoir obligée à ...
- Chut, coupa la rousse à sa meilleure amie. Il fallait que je l'apprenne tôt ou tard.

Kin soupira :

- Tu viens juste de te réveiller de ton évanouissement, tu es sure que ça va ? Je veux dire...
- Tu vas me manquer, Kin.
- Toi aussi, Karin.

La brune prit la rouquine dans ses bras.

[...]

Plus Sakura regardait discrètement Gaara en se demandant ce qu'elle pouvait bien lui trouver, plus il lui semblait magnifique.

L'amour est vraiment une chose bizarre.

La rose songea que la rentrée était dans dix jours et soupira. Elle se l'était dit plusieurs fois, Gaara l'empêchait d'être normale. Il fallait trouver une solution, et vite.

- Hey, Saku... murmura Ino. Ils se disent quoi d'après toi ?
- Qui ça ?
- Gaara et Sasuke ?

[...]

Ino n'avait pas précisé qu'elle pensait que Sasuke était amoureux de Gaara, et que le contraire était maintenant plus qu'envisageable. Mais elle connaissait par cœur Sakura, savait à quel point son intérieur devait être fragile, et ne voulait pas prendre le risque de le briser. Elle était forte, elle, elle pourrait passer au-delà de Sasuke.

Mais Sakura...

Cette fille lui paraissait à la fois si proche et si étrangère...

- Peut-être que Gaara accepte la proposition pour la peinture, ajouta-t-elle.
- Ino...

La blonde regarda son amie :

- Oui ?
- Ino, je sais que tu pense que je suis toujours amoureuse de Gaara.
- Mais tu es amoureuse de lui !
- Oui Ino, mais je cherche à ne plus l'être, sinon je risque d'avoir une faille et de...

Elle se stoppa à temps, mais Ino su que c'était le moment d'y aller.

- Sakura, dit-elle, dis moi tout.
- Je ne te cache rien, tenta la rose en paniquant.
- Alors finis au moins ta phrase.
- Ino je...
- Sakura, on est amies.

Sakura était sur le point d'exploser.

- S'il te plait, murmura la blonde.
- Alors promets moi que ce sera un secret.
- Ce sera notre secret.
- Je...
- Les haricots sucrés sont délicieux ! s'écria Naruto. Non, Sakura-chan ?
- Je crois... murmura la rose. Ino, je ne suis plus très sûre...

Ino faillit mettre un coup de poing dans le visage de Naruto. Elle venait de craquer, et ce stupide blondinet venait de la faire se renfermer à nouveau. Tant pis.

- En fait, fit doucement Minato. Je me disais que l'on pourrait organiser un grand dîner à la maison ce soir.
- Oui ! hurla Naruto. Ils partiront chercher des vêtements et reviendront avec leurs parents ce soir !
- Ne hurle pas, Naruto.

[...]

Sasuke retrouva son sourire. Il était heureux.

Il n'arrêtait pas de regarder Gaara, et Gaara n'arrêtait pas de le regarder, un petit sourire aux lèvres.

Il lui avait dit qu'il l'aimait, n'est ce pas ?

Alors, peut être que lui aussi...

En fait, Gaara, je me disais que chez ta grand-mère est sur notre route donc...
Rentrons ensembles, Sasuke.

C'était trop beau pour être vrai.

[...]

Rasa ne se sentait vraiment pas bien. Il était pourtant entouré de la femme qu'il aimait et de ses deux aînés. Mais voilà, le rejet de son propre fils suivit de l'arrivée de son cousin, dont le regard malsain semblait le suivre...

Non, tout simplement non.

Fugaku aussi, son regard semblait suivre quelqu'un, c'est à dire Makoto.

Dire qu'ils s'étaient connus tout les deux au lycée. Simples camarades d'un petit travail en groupe pour le début de l'année, et ça fut une sorte de coup de foudre. Fugaku savait l'écouter, ne le jugeait pas...

Il se demande ce qu'il serait devenu sans lui.

- M.NoSabaku ? Voudriez-vous quelque chose à boire ?

Rasa était déjà allé en vacances chez les Uchiwas deux fois auparavant, des vacances en famille pendant lesquelles Gaara se renfermait encore plus vite qu'en période scolaire et refusait même de sortir. Il avait connu Itachi tout petit, et, même jeune adulte, le brun semblait ne pas avoir changé.

- Non merci Itachi.

Le jeune homme hésita puis murmura d'un air rassurant :

- Ne vous inquiétez pas, Gaara vous aime sûrement beaucoup plus que vous ne le croyez.

Puis il repartit s'assoir auprès de sa mère.

Rasa força un sourire, sans pour autant être sur que Gaara ressente vraiment de l'amour pour lui.

Mais il savait que ce dernier fils, il l'aimait plus que tout, que ça avait toujours été ainsi et que ce le serait sûrement toujours. Il se rappelait même que, quand il était bébé, il s'occupait tellement de lui et des deux aînés que Karura se plaignait même qu'il l'oubliait.

Des fois, le rouquin se disait qu'il avait sûrement raté quelque chose, et que c'était à cause de ça que son fils ne voulait plus le voir. Ou peut être qu'il avait tout raté, après tout...

La sensation que ton propre enfant te déteste... est la plus douloureuse de toutes. Elle t'arrache les boyaux et te déchire le cœur.

En fait... il voulait juste lui dire un "Je t'aime..."

Juste une fois.

- Alors cousin ? On te dirai un peu mélancolique...

L'homme sursauta et fixa Makoto. Fugaku émit un grognement.

Et soudainement, tout le monde s'arrêta de parler pour savoir ce qui se passait entre les trois hommes...

C'est pour cela que le bruit de la sonnerie les fit tous sursauter.

[...]

Ils ne s'étaient pas parlé pendant tout le trajet, mais Gaara semblait vraiment heureux quand il est rentré chez sa grand-mère. Sasuke avait continué seul jusqu'à chez lui, presqu'aux anges. Il ne savait exactement ce qu'il ressentait pour le rouquin, mais il espérait presque que ça soit de l'amour.

Oui, une magnifique histoire d'amour avec Gaara, où l'un et l'autre s'aimeraient.

En arrivant, il sonna à la porte. Après une dizaine de secondes, Itachi vint lui ouvrir en souriant.

- Sasuke ? Mais... mais tu ne t'étais pas enfermé dans ta...
- Par la fenêtre.
- C'est pour ça que tu ne répondais pas ?
- J'ai déjeuné chez Naruto.
- Super alors ! Viens.
- Pourquoi tu es si p résser ?
- Il y a les parents de Gaara.

Sur le coup, Itachi repensa à quel point Rasa semblait tenir à son fils. Si Gaara le savait...

- Ils sont là ? sursauta le petit frère.
- Oui. Viens vite les voir !

Bien vite, Sasuke se demanda comment se présenter par apport à Gaara. Il ne voulait pas dire qu'il était son "ami", non, il sentait que leur relation dépassait cela, "meilleur ami" était un rôle qui appartenait déjà à Naruto, et "amoureux"...

Il ne savait pas vraiment si il pouvait déjà dire cela. Et puis, qui ne disait pas que le couple serait heureux d'avoir un fils homosexuel ?

Il dirait simplement qu'il était un "proche ami". Oui, ce terme était le bon.

[...]

- Gaara ! Gaara ! Mon chéri ! Je m'inquiétais tellement.

Le rouquin laissa Hana tenter de l'étouffer en le serrant fortement dans ses bras. Habituellement, il n'aimait pas les câlins, ni même toutes sortes de contact. C'est pour cela qu'il se contentait souvent de saluer et de rester à distance.
Mais voilà, sa grand-mère, c'était différent...

Maintenant qu'il y pensait, c'était celle qui le connaissait le plus, même si il lui cachait Setsuko...

Mais à lui même, il tentait de se le cacher, alors...

- Hana, je dors chez Naruto ce soir.

Oui, il aimait aller droit au but.

- Naruto ? s'écria la vieille femme. Tu le connais ?
- Un hasard. On a déjeuné ensemble.
- Oh Gaara je suis si heureuse !
- Et tu es invitée à venir dîner chez eux ce soir.

Hana prit la main de son petit fils et le précipita dans la cuisine :

- Aide moi ! Pour ta première sortie avec des amis, je ne peux pas venir sans rien.

Gaara soupira, il n'aimait pas cuisiner. Du moins, il n'aimait pas le faire en groupe, et puis n'en voyait pas trop l'utilité puisqu'il ne mangeait rien par la suite.

Mais bon, pour Hana...

A cette pensée, une délicieuse odeurs de ramens emplit sa tête. Les Uzumakis étaient vraiment de bons cuisiniers...

[...]

- Des... amis proches ?

Sasuke devint de plus en plus gêné. Déjà qu'en sonnant, il semblait avoir dérangé les adultes dans un moment plutôt tendu, vu le sourire crispé de certains. Déjà qu'il avait rencontré un père mélancolique et silencieux. Mais voilà que la mère, maintenant, voulait qu'il précisa la relation qu'il entretenait avec Gaara, son benjamin.

- Je... tenta-t-il. nous nous entendons très bien.
- Ah je vois, s'écria la blonde. Karura Uzumaki, enchantée ! Et voici mes enf... où sont-il passés ?
Pendant que vous faisiez connaissance, répondit le père de Gaara, il sont allé voir si il avait du réseau pour appeler dans le jardin.
- Bon, et voici Rasa ! C'est mon mari !

Rasa ne dit rien. Il se contenta de jeter un regard distrait et effrayé à un homme à l'autre bout de la table à manger. Celui-ci lui répondit par un petit sourire... il ne savait comment le décrire, mais pouvait affirmer qu'il ne dégageait rien de bon.

- Lui là-bas, fit Karura en désignant l'individu d'un geste, c'est Makoto, le cousin de Rasa. Il s'entendent très bien.

L'Uchiwa n'en avait pas trop l'impression. C'est alors que Mikoto et Fugaku sortirent de la cuisine, selon Itachi, ils faisaient la vaisselle ou plutôt Fugaku faisait la vaisselle pendant que Mikoto l'encourageait psychologiquement tout en mangeant une barre chocolatée.

Sa mère faillit pousser un cri en le voyant :

- Sasuke !
- Je t'avais dit qu'il était un grand, Fugaku rit, il peut se débrouiller seul.

Puis, bizarrement, il détourna vite ses yeux noirs vers Makoto pour lui jeter un regard sombre.

Et bien, on ne pouvait pas dire que le cousin NoSabaku était très aimé pour l'instant.

[...]

L'on sonna à la porte. Kin vint ouvrir :

- Kin !

La brune sursauta et fixa sa mère, étonnée :

- Oui maman ?
- Kin ! Je suis trop heureuse ! Il faut que j'appelle ton père !

Sans laisser le temps à sa fille de répondre, Madoka attrapa le téléphone fixe et appela son mari :

- Allo mon cœur... Oui ? Ça va bien, et toi... Chéri ? Chéri ! Tu ne va jamais me croire... Je suis enceinte ! Comment ça ? Un fils ou une fille ? Mais je sais pas, moi ! Quoi ? Tu rentre du boulot plus tôt ?

Elle raccrocha et prit une grande inspiration :

- Kin, je suis...
- C'est bon maman. J'ai entendue, tu es enceinte.
- Comment tu as fait ? Bon il faut que je prévienne aussi ta copine, Karin...

Kin soupira :

- Elle est partie.
- Comment ?
- Elle voulait voir son père.

La femme sourit :

- Ah, le mal de la famille...
- Si ce n'était que ça... fit la jeune fille dans un souffle.

[...]

Rina Yamanaka cessa un moment de donner le sein à son bébé et le déposa dans son couffin au pied du canapé, ce qui le fit grogner de mécontentement.

- Bonjour ma chérie, fit-elle en ouvrant la porte d'entrée. Ne dérange pas ton père, il est malade. Juste une petite grippe mais bon... il se repose.
- Ah... Mais il vient dîner ce soir, les Uzumaki m'ont invitée à dormir et veulent que vous veniez dîner.
- Garde deux secondes Satoshi, je vais lui demander.

Rina prit les escaliers et disparu à l'étage. Satoshi, en entendant les pas de sa mère dans les escaliers, commença à pousser des hurlements :

- Ici mon bébé, tenta de la rassurer la blonde en le prenant dans ses bras.

Le bébé fit une pause, considérant la poitrine d'Ino, vit qu'elle ne valait pas celle de sa mère, et recommença à hurler, demandant le reste de son repas.

Rina redescendit en souriant :

- Il a dit qu'il se repose cet après-midi, et que l'on y va tous ensemble ce soir.

[...]

Karin s'assit sur un banc à côté d'un jeune couple afin d'attendre que le panneau électrique contre suspendu au plafond affiche son numéro de quai. Elle repensa à Kin, sa meilleure amie, et espéra qu'elle ne s'en veuille pas trop. Elles se connaissait depuis la maternelle, et ne s'étaient jamais quittées depuis. Mais voilà que son père déménageait...

Mais après tout, ce n'était que deux petites heures de train pour se rejoindre. Il était quatorze heures trente, elle arriverait donc vers seize heures quarante-cinq.

En parlant de délai, son quai venait d'être affiché. C'était le numéro deux. Elle courut presque jusqu'à celui-ci en traînant sa jolie valise bleue marine. Une foule de gens s'étaient déjà agglutinés devant et le bruit du train qui arrivait résonnait dans toute la gare.

[...]

Qui aurait cru qu'un garçon aurait été aussi soigneux qu'une fille au niveau de sa valise ? Sasuke l'était, un peu maniaque même, chaque chose avait une place et chaque chose devait rester à sa place. Il était heureux d'avoir finalement gardé ce petit bagage que l'on lui avait offert pour ses quatre ans.
Bon, les hauts à droite, les bas à gauche, et les caleçons dans la pochette. Et dire que, pour décider ces emplacements, il avait prit une heure entière...

- Sasuke ! Sasuke !

Il ne répondit pas aux appels de son frère, réfléchissant un instant si ils prenait son matériel de peinture. D'habitude, Itachi le conseillait.

Mais en repensant aux mots de Gaara, il se dit qu'il fallait peut être mieux qu'il se débrouille seul, selon ses envies.

Et selon ses envies, il voulait peindre maintenant puis mettre le matériel dans sa valise.

[...]

- Ino ? Tu as fini de te maquiller ?
- Non maman !

En vérité, oui. Ino se maquillait en moins de deux minutes. La vérité, s'est qu'elle s'était fait un bain chaud dans lequel elle lisait l'une de ses vieilles bandes-dessinées pour enfants tout en se demandant quels talons elle allait mettre. Ino était obsédée par les talons et en portait tout le temps, sauf pour aller à l'école, faire du sport, ou tout simplement pour les marches longues ou difficiles.

En fait, elle les portait surtout pour les événements. Et aujourd'hui, c'était un événement car trois choses inhabituelles allaient arriver : elle se vengerait gentiment de Naruto, pas si exceptionnel, certes, mais inhabituel, aussi elle avait décidé de mieux connaître ce Gaara, et surtout, elle percerait les grands secrets de Sakura.

Cette soirée allait être parfaite.

- Ino ! Tu prends une heure pour te maquiller ! Pense un peu à tata pauvre mère qui doit s'occuper seul de son petit monstre pendant tout ce temps !
- J'arrive maman !

[...]

Gaara commençait vraiment à paniquer, impossible de retrouver son recueil de Jules Vernes. Non ! Il fallait qu'il le retrouve ! Après le piano, c'était ses lectures qui le passionnait le plus, et elles avaient disparues.

Comment ferait-il sans ce recueil. Il avait cherché dans toute la chambre, sans résultat.

- Hana ! hurla-t-il en descendant !

La vieille femme avait continué sa cuisine seule afin de laisser son petit-fils préparer ses affaires.

- Hana ! Je ne trouve pas Jules Vernes ! J'ai cherché dans toute ma valise !
- Qui ça ?
- Jules Vernes ! Le rayon vert !

Hana se contenta d'hausser les épaules. Gaara, énervé, remonta et vida le contenu de sa valise à terre.

Toujours rien.

[...]

- Sasuke ! Tu descends enfin.
- Regardez !

Tout le monde tour à la tête vers l'œuvre du brun. Il y eut un lent silence.

- Ce ne serait pas... Gaara ? demanda Karura.

Sasuke rougit :

- Je...

Il ne s'était pas trop rendu compte de ce qu'il peignait, un mélange de vert et de rouge, car il trouvait décidément que ces deux couleurs allaient bien ensembles.

- Bref, fit-il en cachant sa toile derrière sont dos, j'ai fini ma valise.
- C'est qui lui, papa ?
- Oh ! C'est  vrai s'écria Itachi en prenant le bras de la jeune fille qui venait de poser la question à Rasa ainsi que d'un jeune garçon. Voilà le frère et la sœur aînés de Gaara, Temari et Kankuro.

Sasuke ne répondit pas.

- Sasuke ! répéta Itachi.
- Non, rien... fit le brun. Je me demandais juste ce que Gaara fera en voyant toute sa famille au dîner.

Encore un silence.

[...]

Sakura ? Tu es sûre de vouloir mettre ta salopette rouge et très bottes grenouilles pour ce soir ?
Oui, sûre !

Sakura faisait une énorme bêtise, et elle le savait. Elle s'était promise de se conformer à la norme, et voilà qu'elle s'habillait comme une gamine de quatre ans qui allait faire du jardinage. Mais voilà, elle aimait ces habits.

Au fond d'elle, elle espérait que Gaara les aimerait aussi.

La seule chose que le rouquin lui avait apporté de bien jusqu'à là, c'était que le fait de penser à lui l'empêchait de bien vouloir imaginer quelques expériences bizarres à faire avec les bougies que sa mère rangeait dans le placard.

Bon, après tout, ce n'était pas grave.

Ce serait juste un bon dîner en amis.

Bon, alors la grosse surprise est à la fin du prochain chapitre.

Bon, alors Kin, vous en pensez quoi ? Et Karin ? Où es donc passé le Jules Vernes (indice: la réponse est dans l'un des chapitres AVANT que Gaara ne rencontre Naruto)

Biz'!

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