12
Temari claqua violemment la porte en sortant. Comment ça, elle devait maintenant faire trente-huit kilos pour un mètre soixante ? Sa compagnie de mannequin ne la trouvait pas assez maigre comme cela. La blonde prit son téléphone portable et appela sa mère :
- Maman... C'est bon, j'arrête tout là... Ouais, ce boulot c'est pour des personnes du genre de Gaara et papa... J'en ai marre je rentre... Oui, merci.
La blonde n'avait plus qu'à attendre le chauffeur que lui avait appelé Karura. Elle rentrerait et, par pure désinvolture pour son ancien second boulot à temps libre, elle se paierai un gros fast-food pour sa mère, son frère et elle. En attendant, elle plongea dans les photos qu'elle avait marquées comme favorites sur son téléphone. La plupart représentaient son plus jeune frère, Gaara, entre sa naissance et ses cinq ans. Elle remarqua qu'il avait souvent une petit blessure quelque part, sûrement à cause de son côté excitable facilement. Elle se rappelait aussi de quand il avait commencé à se renfermer sans que rien ne puisse l'aider. Le voir comme cela la rendait malheureuse, et plus le temps passait, plus il semblait en vouloir à tous. Et même quand Kankuro, son frère cadet, essayait de la consoler en lui disant que la roue allait tourner, Temari n'en avait plus trop l'espoir.
- Mademoiselle NoSabaku, votre mère vous attend.
Temari sursauta et rangea son téléphone dans son sac à main :
- J'arrive.
Elle monta dans la voiture.
[...]
Il dormait. Fugaku prit Rasa dans ses bras et se leva. Enfin, le rouquin s'était calmé dans les bras de son meilleur ami. Le brun déposa monta protégé dans la chambre d'ami. En passant il croisa son fils aîné, inquiet :
- Sasuke a disparu ! Sa chambre est vide !
- Laisse tomber et va manger. Cesse de t'inquiéter, fit le père en haussant le épaules.
Plus ça avançait, plus Fugaku se demandait si il fallait laisser son fils régler ses problèmes seuls. Il était grand maintenant, après tout, et selon lui, se mêler à ses problèmes ne feraient que les empirer.
En plus, il avait autre chose de prioritaire à faire.
Il devait s'occuper d'un ami.
Il voulait dire, Rasa avait vraiment l'air d'être dans une mauvaise passe. Il déprimait, et ça le déprimait lui aussi. Son sourire quand il avait rencontré Karura lui manquait, en quelque sorte.
Karura... Mais bien sûr !
Fugaku déposa le roux sur le lit d'ami et fonça dans sa chambre prendre son portable.
Il fallait qu'il parle à Karura.
[...]
- Désolé de vous faire déjeuner tard, mon amour.
- Ce n'est pas grave maman, tu sais ?
Itachi finit de découper les algues pour faire les sushis avant de se lancer :
- Sasuke est parti.
- Après la fuite de son ami, il part... Tu sais, je ne comprend pas tout, mais si Sasuke veut prendre un peu l'air, je ne peux pas l'en empêcher. Toi non plus, au fait.
- Tu parle comme papa.
Mikoto soupira :
- Désolé, c'est que moi, mon enfance a été assez facile. J'ai vécue assez gâtée, dans une famille fortunée, je suis devenu médecin plus tard et j'ai épousé Fugaku. Je ne suis pas sûre d'être en mesure de donner mon opinion sur ce genre de choses, je suis trop mal placée. Tout ce que je veux, c'est que Sasuke et toi orient heureux.
Itachi pocha la tête :
- T'inquiète pas maman, tu n'as rien à te reprocher, t'es vraiment une mère super.
- Tu le dis pour me faire plaisir, n'est ce pas ?
- Mais non !
Mikoto ne répondit pas et baissa la tête :
- Moi, je pense juste que le rôle de mère n'est pas fait pour moi. Je suis une mauvaise mère, c'est tout.
[...]
Naruto sursauta et fit tomber sa quatrième assiette de ramens, qu'il avait négociée fortement avec sa mère, par terre.
- Mais non, c'est pas juste !
- Gaara, tu va ouvrir avec Naruto ?
- Oui madame Uzumaki.
- Kushina, contente toi de Kushina, ça ira.
- Mais je n'ai pas dis que j'allai ouvrir, moi ! continua à protester le blond.
- Sur le coup, tu vas ouvrir seul ! Cela t'apprendra !
- Mais...
Sous le regard tueur de sa mère, le plus jeune des Uzumaki se ravisa et alla à la porte en ronchonnant.
- Super ! Sasuke, Ino, Sakura, vous êtes là ! Vous déjeunez avec nous.
Gaara frissonna à l'entente des noms :
- Je... je peux aller aux toilettes ?
- La porte à droite, fit Minato.
- Merci...
Le rouquin se leva et s'y précipita. Bien qu'il ne regardait pas par la serrure, il pouvait entendre parfaitement ce qu'il était dit :
- Asseyez vous ! Ah non ! Cette place est prise !
- Par qui demanda une fille dont il ne reconnaissait la voix, sûrement cette "Ino"...
- Je... par un ami qui arrive.
- Menteur... fit Sakura. Allez, dis le, encore un des amis bizarres de ton père !
Tout le monde éclata de rire. Gaara profita de l'hilarité générale pour sortir sans que personne ne le surveille et tenter de partir discrètement. Il n'avait vraiment pas envie de voir Sasuke et Sakura.
- Eh ! Attends toi ! Roux, yeux verts ! C'est toi Gaara, non ? fit une jeune fille blonde en le pointant du doigt. Si, je suis sûr que c'est toi !
Tout le monde regarda dans le sens du rouquin.
Il y eut un long silence gênant.
[...]
Makoto fit un dernier signe de la main à Hana et partit en courant vers la maison des Uchiwa, ayant retenu la route par cœur. Il ne prit pas cinq minutes pour arriver et sonna. Ce fut un jeune homme qui lui ouvrit :
- Bonjour ?
- Je me nomme Makoto NoSabaku. J'aimerai voir Rasa, mon cousin, il paraîtrait qu'il est chez vous.
- Exact.
- Puis-je entrer ?
- Mais bien-sûr ! fit le jeune garçon, je vais vous servir quelque chose. Entrez, vous pourrez même déjeuner.
Le châtain fut installé sur une table et vit le jeune homme monter les escaliers quatre à quatre :
- Papa ! Quelqu'un est venu voir Rasa ! Un cousin à lui, un certain Makoto...
Il y eut comme un lourd silence, puis le jeune garçon descendit avec son père. Celui-ci s'installa juste devant Makoto et le fils partit quelque dont venait une odeur de nourriture, sûrement la cuisine.
- Makoto, fit le brun, c'est donc toi le cousin de Rasa...
Il lui lança regard assassin que le NoSabaku ne comprit pas de suite puis ajouta d'un ton hautain :
- Rasa dort et ne peut être dérangé par quelqu'un, encore moins toi. Tu sais, je suis au courant de ce que tu lui as fait. Et puis, ça ne risque pas de te plaire mais j'ai appelé sa femme...
- Tu lui as dit quoi ?
[...]
- Temari, te voilà ! Kankuro a déjà commencé à faire vos valises, va l'aider !
La blonde sursauta :
- Maman ? On part où comme ça ?
- On va rejoindre ton père en train !
- Papa, mais il est en voyage d'affaires...
- C'est de qu'il a dit, mais devine où il est vraiment parti.
Temari réfléchit puis s'écria :
- Non ! Ce n'est pas vrai !
Mais quelque part la jeune fille jubilait. Elle avait le sentiment que quelque chose de spécial était en train de se produire.
Encore un chapitre qui peut être deviné comme de transition. J'espère vraiment que vous avez aimé.
Ps : Et comment trouvez-vous Ino ?
Biz' !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top