Chapitre 5 ☼

Point de vue omniscient

La tête entre ses mains et le pied qui tapotait contre le comptoir de l'accueil, l'irlandais étudiait ses fiches. Le calme était revenu dans l'établissement après quatre heures d'opération pour le docteur Malik, et Styles en plusieurs interventions dans les salles de l'établissement. Des famille venaient et s'en retournaient après des visites, souvent avec une bonne nouvelle, ou bien de mauvaises nouvelles à annoncer. Niall jeta un vite coup d'œil à son biper et releva la tête pour remarquer la présence d'une jeune femme brune en attente devant l'accueil. Son visage lui disait vaguement quelque chose mais rien ne lui revenait en tête. Brune, maquillé sévèrement, avec du rouge à lèvre rouge vif sur les lèvres, du noir aux contours des yeux. Niall leva les yeux en l'air, alors que les ongles longs de la jeune femme crissaient contre le marbre.

« Je viens voir mon mari, vous pourriez au moins me renseigner au lieu de me faire attendre... » Soupire froidement cette dernière.

« La liste des chambres pour la visite des patients se trouve dans l'entrée ou si votre mari vient d'être transféré, alors il me faudrait son nom pour vous laisser accéder cet hôpital. » le garçon répondit en gardant son calme. Comme toujours. Mais le rire narquois et exécrable de cette femme, le mit mal à l'aise.

« Vous faites le malin mais ça ne me fait absolument pas rire du tout. Je tiens à vous prévenir que ce n'est pas sur ce ton que l'on parle à la femme du patron. »

Quelque heures avant.. few hours before..

Point de vue omniscient. ❀

Le beau temps et la chaleur repose au-dessus du plus grand Hôpital de Londres, les rayons de soleils traversent les stores de chaque chambre des patients. Un jeune infirmier aux cheveux châtain apporte le petit déjeuner à ces patients malades. C'est un grand sourire sur les lèvres qu'il pratique son métier, parce que c'est ce qu'il aime faire, sauver des vies, être à l'écoute d'une personne fragile en besoin d'attention, ou bien assister à la naissance de nouveaux nés. C'était justement ce que Liam aimait. Tout juste sorti de la chambre de son jeune patient plâtré arrivé il y a quelques jours seulement, c'est un plateau à la main, son classeur sous ses aisselles que le jeune homme regarda sa montre et déposa son classeur sur le bureau des transmissions.

Liam attrape son déjeuner et partit s'installer sur une table libre, dans le réfectoire, le journal à la main en attendant son jeune collègue qui ne le rejoindra, finalement pas cette fois-ci.

Le garçon blond sortait de son travail, tête baissée et ses doigts qui jouaient avec le porte clés de sa voiture. Niall lâcha un long soupir, alors qu'il butta dans une pierre avec son pied. Lâchant des jurons inaudibles et incompréhensibles.

« Niall ? Qu'est ce qui t'arrive ? Tu ne rentres pas chez toi ? » demanda Liam qui apparut auprès de lui.

« En fait, je ne sais pas où aller ni quoi faire. Et tout de suite, là, je n'ai pas envie de rentrer chez moi. » Soupira le jeune irlandais en reniflant.

« Bon, alors viens, j'ai peut-être de quoi faire... » s'exclama le Liam en prenant son ami par les épaules.

Ellipse

Les deux hommes se rendirent au milieu d'un terre-plein bondé de monde. Le plus jeune des deux, regardait tout autour de lui avant de sursauter et former la quinzième lettre de l'alphabet avec sa bouche. Ses grands et beaux yeux bleus admiratif sur le grand explosif lumineux et scintillant qui traçait le ciel.

« Ah ! On arrive pile à l'heure du feu d'artifice... »

Les mains dans les poches, le blondinet, sursautait une nouvelle fois alors que le deuxième coup de feu retentit dans les airs. Ses paupières se fermaient à chaque coup qui résonnait agressivement dans ses tympans, mais le blondinet se concentra devant le spectacle de jolies paillettes dorées. De toutes sortes de couleurs avec des nuances de bleus, de roses et violets. Ils s'avancèrent et se promenèrent le long des stands nomades. La fête foraine était immense, et les deux amis s'amusaient comme des enfants. Bras dessus, bras dessous, et en courant dans tous les sens avant de s'esclaffer de rire. Niall laissa son ami l'entraîner dans un grand manège à sensation. Il s'amusait et c'est tout ce qui lui importait. Plus de Harry, de Louis, ou de Darcy.

« Oh, papa ! Regarde, il y a Niall ! » s'écria la jeune fille aux boucles brunes, assise sur le cheval mécanique.

L'intéressé se détourna les eux grand ouvert, tandis que le doigt de sa fille montrait bien son amant accompagné d'un de ses employés. Harry fut incapable de détacher sa cible d'un regard insistant.

« Qui est ce Niall, mon cœur ? » s'interrogea Mandy, sa compagne, alors que sa fille agitait fièrement le pompon dans ses petites mains.

« Personne, aller vient, on s'en va.. »

Point de vue Niall Horan. ❀

Je fermais soigneusement la porte de la Mercedes en remerciant plus d'une fois, Liam qui venait de me déposer devant mon appartement. Un sourire bordait mes lèvres tandis que je le saluais. Sa voiture grise disparaissait dans le fin fond de la ville et je soupirais de contentement. J'avais passé une bonne soirée en compagnie de Liam, mais maintenant, il était temps de rentrer. Je jetais un rapide coup d'œil à mon portable.

4 messages non lus.

Harry 12:08am >
« Je t'aime xx. »

Harry 04:58pm >
« Tu m'ignores ?
Si oui, je te vire. xx. »

Louis 08:43pm >
« Je ne rentre pas ce soir. »

Harry 11:30pm >
« Tu es viré. »

Je fixais mon téléphone portable en défilant du bout de mes doigts la conversation depuis ce matin. Un sourire mesquin sur mon visage. J'avais gagné. J'avais réussis à l'éviter toute une journée ainsi, répondre à aucun de ses messages. Je pouvais le faire... Et j'étais plutôt fier de mon coup.

« J'espère ne pas être l'auteur du grand sourire idiot sur ton visage, parce que m'ignorer c'est une chose, mais se moquer de moi en est une autre. »

Cette voix qui m'est familière, me fait sursauter et me raidit sur place. Merde, merde, merde, et merde. Je soupire de frustration, mes épaules s'abaissent et je me détourne. Harry se trouve devant moi. Il fronce les sourcils, et me regarde avec des yeux qui me fusillent, des pistolets chargés, remplacent ses beaux yeux verts. Je laisse évader un long et pénible souffle. J'ai l'impression d'être le gibier qu'il va chasser. Je suis en colère contre lui pour la première fois, je suis assez déçu de lui. Je me dirige vers mon appartement, toujours aussi silencieux.

« Tu me laisses entrer ? On pourrait... parler... J'ai besoin de savoir ce qui ne va pas... »

Je ne fais pas attention à l'organe qui bat très fort dans ma poitrine, et qui se resserre en entendant sa voix presque brisée.

« Pourquoi pas, les bons amis sont la bienvenue ici. » Je réponds avec un sourire sarcastique et en entrant dans le studio. Je l'entends doucement fermer la porte, derrière nous.

« Alors c'est pour ça... C'est pour cette raison que tu ne veux plus me parler ? Tu veux bien m'éclairer au lieu de réagir comme un gamin. »

« Un gamin ? C'est ce que tu penses, réellement ? » lui sifflais-je entre mes dents. La colère boue en moi, je suis énervé, horripilé, que des larmes bordent mes yeux, qui j'espère se retiendront de couler le long de mes joues cramoisies.

Nous nous toisons du regard. Je le regarde avec une expression sévère, tandis que ma poitrine monte et descend rapidement. Il insiste, et me demande si je lui en veux, et si la meilleure solution serait qu'il reparte. Seul, mon hochement de tête lui fait comprendre que je n'ai pas envie d'en discuter.

« Prends-le, il est pour toi ! »

Je relève les yeux, attrape l'objet qui survole, entre mes mains. C'est une peluche, blanche avec un cœur rouge entre les pattes de l'étoffe à poil doux. Cela ressemble bien à une des peluches que je regardais à cette fête foraine. Oh... Était-il là-bas, lui aussi ?

Les sourcils froncés, je caresse l'animal doux, un sourire borde mes lèvres. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer qu'il a été le chercher rien que pour moi. Je relève la tête pour le regarder, mais mon sourire s'évanouit. Depuis quand est-il parti ? Mon cœur se serre. Je ne veux pas le perdre. Je veux m'excuser. Je dois immédiatement le rattraper.

Point de vue omniscient.

Le jeune blond se précipita dans le couloir de l'immeuble, sprintant jusqu'à la cage d'ascenseur qui fermait, il passa ses deux mains et le pied entre les portes métalliques qu'il repoussa avant de se jeter dans les bras de son aîné. Il s'accrocha à ses épaules, avant d'empoigner son chandail et le tirer en avant dans le grand couloir.

Silencieusement, plaqué contre le mur, deux paires d'orbes magnifiques se miraient les unes les autres pendant quelques secondes.

« Reste... Je veux que tu restes avec moi. » souffla le cadet, avant de grimper sur le corps du plus âgé qui l'embrassa furieusement. Niall fit rejoindre ses bras autour du cou de son amant, avant de mimer l'action avec ses jambes autour de la taille du médecin. Un sourire apparut sur ses lèvres, prises par celles de son petit ami, et il gloussa silencieusement lorsqu'il sentit la chaleur de son corps, monter.

Le jeune brun tenait le jeune blond dans ses bras, ses mains soutenant les cuisses de ce dernier qui avait le dos collé au mur.

« Tu... Tu as le goût de bonbons dans la bouche, mmh... » marmonna le médecin en enfouissant ses mains sous le tee-shirt de son amoureux qui rit à cette remarque. Leurs langues se trouvèrent et se marièrent durant de longues minutes. Le jeune blond respirait avec difficulté, son cœur battant si fort qu'il pouvait le sentir jusqu'à dans ses tempes. Ses mains jouaient avec les boucles de l'autre homme au creux de son cou, pendant qu'il déposait de chastes baisers humides sur sa peau ardente, provoquant de nombreux gémissements qui raisonnèrent dans tout le long couloir.

« Tu es tellement beau, tellement fort, je t'aime mon amour. » chuchota Niall entre deux souffles, parcourant la peau brûlante de son amant, arrivant finalement à la ceinture qu'il déboucla, tant bien que mal, de ses mains tremblante.

« Niall, je... je... je suis désolée pour... »

« Shtt ! Pas maintenant... »

« Tu m'as terriblement manqué aujourd'hui, tu sais. » dit alors l'homme aux yeux verts, en faisant glisser sa main le long de la nuque de son petit ami pour l'embrasser avec ferveur, tandis qu'il se débarrassait de son jean qui avait glisser le long de ses jambes. Harry pouvait sentir son amant trembler, ses beaux yeux bleus le regardant comme s'il était la plus gourmande des sucreries.

Son amour pour le jeune infirmier était de plus en plus fort. Son cœur ne battait que pour lui, et de jours en jours, le mensonge ne faisait que le faire culpabiliser. L'oppressant jusqu'à ce qu'il en devienne complément fou et craque presque... Mais les mots restaient bloqués dans sa gorge à chaque fois qu'il sentait ce besoin si pressant de tout avouer, comme en ce moment présent. Les yeux fermés, Harry réalisa que ce qu'il faisait était mal. Très mal. Déraisonnable, même. Son comportement était déplacé, mais cela ne l'empêchait pas de continuer. Il ne voulait rien gâcher, il ne voulait pas gâcher ce moment de pur bonheur. La vérité finirait par éclater un jour, mais pas ce soir.

« Ha... han Harry... »

La respiration du jeune blond était irrégulière, il avait le dos cambré, le torse collé à celui d'Harry, faisant bouger son bassin pour faire se frôler leurs membres déjà bien gonflés par l'excitation, mais encore recouverts par le caleçon noir qui les séparaient. Niall plongea sa main dans le boxer qui tomba au sol, et captura les lèvres du médecin avec ferveur.

« Prends-moi, ici, et maintenant.. »

« Mais si, si... On nous surprenait ? »

« Ce serait extrêmement excitant. Mais il n'y aura personne, fais-moi confiance. Harry, je t'en prie, j'ai envie de faire l'amour. » supplia le cadet qui avait rougi violemment en enfonçant ses dents dans sa lèvre inférieure devenue maintenant blanchâtre.

« Te sentir... Je veux te sentir en moi. » articula difficilement le plus jeune entre deux souffles.

Sa poitrine s'enflait et se dégonflait, créant de rapides mouvements. Il était adossé au mur, assis inconfortablement sur les cuisses de son homme, mais bien assez pour continuer leurs activités intimes. Un long soupir de contentement sortit de sa bouche qui était légèrement ouverte, quand Harry laissa ses paumes moites s'appuyer contre la tapisserie du grand couloir de l'immeuble.

Niall jeta alors la tête en arrière et s'accrocha au cou de son amant quand celui-ci le pénétra.

« Ah... ! » s'écria-t-il.

« Mon Harry.. » continua-t-il dans sa lancée, tout en laissant ses doigts se perdre dans les boucles de son Harry, comme il aimait l'appeler. Un plaisir immense s'empara de lui, il pouvait sentir le souffle du médecin dans son cou, le sentir mordiller sa peau, la marquant de toutes parts.

« Niall... Mhh, bébé ! » lâcha le plus vieux entre deux gémissements, poussant avec force de ses bras tatoué, le corps mince et léger du jeune infirmier qui allait et venait le long de sa longue verge durcie par l'excitation du moment.

Ce dernier entortilla quelques boucles brunes entre ses doigts, les tirants affectueusement pour poser sa bouche contre celle de l'anglais. Leurs lèvres gonflées par les baisers, s'accouplaient amoureusement les unes contre les autres, ne prêtant aucune attention au fait que leurs gémissements puissent s'entendre plus qu'ils ne pouvaient le penser.

« Ha,,, Harry... Continue, c'est... tellement bon... »

Harry tenait Niall par les hanches et parfois par l'arrière de ses cuisses pour le faire convenablement rebondir sur son bassin, là où les deux trouvaient la meilleure des connections. Les deux amants s'échangèrent un regard plein d'amour et de sincérité avant de coller leurs fronts l'un à l'autre. Les mains plaquées contre le mur qui le soutenait, Niall laissa échapper un cri de surprise alors qu'il tomba, entraîné dans la chute de l'homme aux yeux émeraude.

« Désolé... je... j-j'ai trébuché » marmonna Harry avant de cacher son visage dans le creux du cou de son amant, le nez envahit de cet agréable odeur qu'il pouvait reconnaître entre mille. Au sol, les éclats de rires furent très vite remplacés par des gémissements non moins bruyants.

Harry envoya ses hanches à la rencontre du bassin de l'irlandais, le sentant se resserrer contre lui. Il poussa un grognement, et se laissa jouir au bout de quelques minutes, sa virilité atteignant le point sensible du jeune infirmier. Il soupira, avant de s'effondrer sur le corps de son amant, le cœur en fête, et la tête dans les nuages. Harry avait atteint l'apogée de ce qu'il avait pu imaginer, il ne voulait pas le perdre, ni être séparé de lui. C'était Niall qui lui manquait, et dont il avait besoin pour vivre, mais peut être que d'autre voulaient que cela se passe autrement.

Point de vue Zayn Malik.

Et si je me plantais ? Si je faisais une erreur que je paierais toute ma vie ? Non. Impossible. Je ne peux pas le regretter.
Je garde ça depuis trop longtemps. Si longtemps que je ne peux plus le supporter. J'ai besoin de lui dire. Je veux entendre sa réponse.
Je soupire en me lavant les mains dans les toilettes du restaurant où j'ai laissé Louis choisir pour nous. Il me connaît par cœur et je sais que je pourrais toujours lui faire confiance.

Je le regarde jouer avec les deux salières. Je pourrais rester des heures à regarder l'homme agir comme un petit garçon, qui se trouve en face de moi. Louis est si craquant, parfois si timide qu'il essaye de s'en échapper avec son humour. Il saurait redonner le sourire aux personnes malades. Cet homme, je l'aime et je suis prêt à m'engager pour une éternité.

« Hey »

« J'espère que je t'ai pas fait trop attendre. Je dois t'avouer que j'ai le trac. » lâchais-je en mordant ma lèvre.

« Le trac ? »

Je hoche la tête pour lui répondre positivement. Il me regarde avec ses beaux yeux bleus. Dans l'incompréhension totale. Mes doigts effleurent la boîte en velours.

« Docteur Malik a le trac, est-ce une plaisanterie ? » Son visage s'adoucit. Je peux sentir ses jambes se mêler aux miennes un peu tremblantes. Je reprends mon souffle. Sa remarque est amusante. Je me lance.

« Je veux être à la hauteur ce soir. J'ai un message important à faire passer. Je ne suis pas très doué pour ce genre de chose parce que c'est la première fois mais je tiens vraiment à me montrer le meilleur. Je sais bien que ça fait pas très longtemps que l'on- »

« Zayn, c'est ton biper que l'on entend sonner ? »

Je transpire. Oh, c'est pas vrai quoi ? Louis me regarde perplexe.
J'ai totalement raté. Je plonge ma main dans ma poche, et mon cœur se serre lorsque je frôle la boîte. Effectivement, mon biper à bien sonné. Je n'avais même pas fait attention. L'objet que je tiens maintenant entre mes mains, affiche un rectangle rouge. Le boulot m'appelle.

« Zayn, tout va bien ? »

« Oui, enfin non. Je dois impérativement aller à l'hôpital, mais j'ai tellement envie d'être avec toi, ce soir. » Je soupire en frottant mes mains sur mon jean.

Mes yeux implantés dans ceux de mon petit ami à qui j'allais proposer d'épouser.

« Oh, ce n'est pas grave. Je comprends bien. Je vais t'attendre, tu dois y aller. Il y a des gens malades qui t'attendent, nous, on se retrouvera plus tard. »

Un petit sourire s'installe sur mes lèvres. Je suis sûrement le plus chanceux des hommes. Je me relève de la chaise pour attraper son visage. « Je vais revenir tout à l'heure. » murmurais-je en appuyant mes lèvres pour un baiser. Je ne pouvais pas le quitter. Pas ici. Pas maintenant. Je n'en avais pas envie, mais malheureusement, on ne me demandait pas de choisir.

Point de vue Harry Styles

« Tu l'aimes ? » Je demande doucement, caressant de la paume de main le ventre doux, plat, et chaud de Niall. Il penche sa tête blonde, mon regard croise le sien. Mon visage enfoui dans son cou, enterré dans sa peau. Ma respiration cogne contre sa peau luisante. Mes paupières deviennent lourdes, je suis confortablement installé contre le corps nu et bouillant de mon homme. Dans ses draps, sa chambre, son environnement. Son odeur envahit mes narines.

« Oui, je l'aime. Il est mignon, et... Il vient de toi. C'est la première fois que tu m'offre un cadeau. » J'ouvre délicatement mes yeux pour le regarder, caresser la peluche de ses doigts agiles.
C'est vrai. C'est la première fois.

« Darcy a voulu me le prendre, mais j'ai été le plus fort. Il est pour toi, dès que j'ai vu furby, j'ai pensé à toi, mon amour. » Je chuchote contre son oreille. Je peux sentir Niall frissonner, et tourner la tête pour m'embrasser chastement sur le bout des lèvres.

« Furby ? »

« Furby. »

Le rire de Niall résonne dans toute la pièce. Je ne peux m'empêcher de le regarder et l'accompagner. Il était magnifique ce soir, sous ces projecteurs immenses de lumière. Il avait l'air tout innocent, petit et si adorable. Je ne peux même pas lui en vouloir d'avoir passé une horrible journée à attendre un signe de sa part. Je n'avais aucune raison de lui faire ça.

« Je suis désolé pour la nuit dernière. Je n'ai encore pas dit à Darcy que j'avais quelqu'un. Elle est encore petite et... Est attachée au fait que je sois avec sa mère. Je te demande pardon, c'était maladroit de ma part. » Je souffle entre la vérité et le mensonge. Je suis sur une ordure. Le pire des salauds qui existe sur terre. Je ne mérite pas son pardon. Non. Je ne méritais rien de sa part. Mes lèvres trouvent sa joue que j'embrasse doucement. Mes paupières closent, je soupire délicatement en écoutant son cœur battre de plus en plus fort lorsque je le serre dans mes bras.

« J'ai besoin de savoir qui je suis pour toi, je voudrais que tu me le dises, parce que je ne veux pas que tu me vois comme le gars que tu rejoins dans son appartement pour tirer un simple coup. Je vaux mieux que ça, non ? Je suis Niall, ton petit ami ? » me demande-t-il comme un enfant apeuré d'avoir dit une bêtise. Mes yeux suivent son regard hypnotisant, puis ses lèvres roses que j'hésite à dévorer amoureusement. Un sourire apparaît son mon visage, Niall est adorable. Ma main posée sur son cœur, je me penche sur son visage. Quelques centimètre nous séparent seulement, et nos lèvres se frôlent, se touchent, lorsque la sonnerie de nos biper retentit dans toute la pièce. J'embrasse rapidement le bout des lèvres de Niall, et arrache mon biper de la poche jean.

...Et merde.

Point de vue omniscient.

Les employés de l'hôpital, les médecins, chirurgiens, infirmiers, et aides soignants, tous courraient dans tout les sens. Se dirigeant dans des endroits différents avec leurs patients. Parmi eux, un jeune brun, qui pratiquait un massage cardiaque sur une femme adulte. Pendant que d'autre prenait la tension artérielle sur d'autres patients. Tôt dans la nuit, un autobus avait percuté un obstacle dans la nuit, sous les intempéries de la saison hivernale, dont une grosse tempête qui avait fait rage sur la ville de Londres, et l'hôpital était désormais indisponible pendant plus de 7 heures. Une grosse journée, que les employés de l'hôpital devait faire face, le jeune garçon irlandais était essoufflé à force de courir de partout dans tout les sens depuis son arrivée, ce matin, avec un autre docteur.

Zayn Malik rejoignit la grande pièce principale avec un patient sur le brancard, tandis que les infirmiers et cardiologue installaient rapidement leur propre matériel.

« Vous pouvez me dire quelque chose... Comment vous vous appelez ? » lâcha doucement Niall tout en fixant sa patiente.

« Je... Vous... Où suis-je ? Aidez-moi... Je vous en prie, sortez-moi de là ! »

La patiente semblait instable, perturbée et bouleversée de se retrouver dans des locaux qu'elle n'identifiait pas. Niall tenta de la rassurer au moment où cette dernière se jeta sur le fonctionnaire. Ses mains s'agrippaient à la blouse blanche, le garçon semblait hésiter, mais ne la repoussa à aucun moment.

« On est dans un hôpital, on va vous s'occuper de vous, s'il vous plaît, lâchez-moi pour que l'on vous soigne. » répétât-il sans aucune réaction de la part de la jeune patiente affolée. Le jeune blondinet appela finalement de l'aide, alors qu'il fut éloigné et poussé par trois autres hommes à la fonction médicale qui attachèrent les poignets et les chevilles de la patiente.

Ellipse

Le visage entre ses mains, et son pied qui tapotait contre le comptoir de l'accueil, l'irlandais examinait les fiches sous son nez, un crayon à la main. Le calme était revenu dans l'établissement après quatre heures d'opération pour le docteur Malik, et docteur Styles en interventions toute la journée dans les salles de réanimation de l'établissement. Des familles venaient et s'en retournaient après des visites. S'en allant avec de bonnes ou de mauvaises nouvelles. Niall jeta un rapide coup d'œil à son biper et releva la tête pour remarquer la présence d'une jeune femme brune en attente devant le comptoir de l'accueil. Son visage lui disait vaguement quelque chose, mais rien ne lui revenait en tête. C'est vrai, il en voyait passer, plusieurs femmes, beaucoup de monde allait et venait dans cet hôpital. Niall leva les yeux en l'air, agacé par les ongles longs de la jeune femme qui tapotait contre le marbre.

« Je viens voir mon mari, vous pourriez au moins me renseigner au lieu de me faire attendre... » Soupire froidement cette dernière.

« La liste des chambres pour la visite des patients se trouve dans l'entrée, ou bien si votre mari vient d'être transféré, alors il me faudrait son nom pour vous laisser accéder l'hôpital. » le garçon répondit en gardant son calme. Le regard plongé sur sa copie, mais le rire narquois et exécrable de cette femme, le mit mal à l'aise.

« Vous voulez jouer avec moi c'est ça ? »

Niall entassa ses feuilles l'une par-dessus l'autre avant d'ouvrir souffler. Il était fatigué, que lui voulait-elle ?

« Vous faites le malin, mais ça ne me fait absolument pas rire du tout. Je tiens à vous prévenir que ce n'est pas sur ce ton que l'on parle à la femme du patron. »

« Pardon ? »

Niall se détourna pour faire face à son interlocutrice tout en essayant de bien suivre ces paroles qui le troublait. Il cligna des yeux et secoua la tête avant de la dévisager de manière irrésolue.
Comprenait-il mal ce qu'elle insinuait, ou avait-il simplement pas besoin d'autre preuve pour le comprendre.

« Mandy... Que fais-tu ici ? Il est arrivé quelque chose à Darcy ? »

Point de vue Harry Styles

« Mandy... Que fais-tu ici ? Il est arrivé quelque chose à Darcy ? »

Je demande aussitôt, lorsque ma... Femme se trouve dans les parages, je ne peux que m'inquiéter pour ma fille, ma petite Darcy. Je tuerais s'il lui arrivait quelque chose. Ses grands yeux marron me regardent en secouant le visage, je soupire de soulagement, mais je réalise rapidement qu'elle n'est pas seule. Je visualise deux paires de yeux bleus me dévisager. Je suis presque statique. Immobile. Non de dieu, Niall. Mon sang se glace, tandis que Mandy me caresse les joues en chuchotant des paroles que je n'arrive pas à discerner. Trop anxieux. J'avale difficilement ma salive. Niall, mon bébé a l'air perdu, déboussolé, je voudrais le prendre dans mes bras et tout lui expliquer.

« Non chéri, Darcy va bien, elle est chez ta mère, je voulais seulement passer prendre mon mari, parce que tu sais quel jour on est ? »

Mon cœur cesse de battre, alors que les grands yeux bleus de Niall me fixent avec incompréhension. Je suis incapable de parler et dire quoique ce soit. Pris d'une grosse bouffée de chaleur, mes joues sont rouge couleur sang et Mandy se jette dans mes bras que je referme aussitôt. Je n'ai pas lâché Niall du regard, pas un seul instant. Pendant une fraction de seconde je peux sentir ses émotions me traverser, sa haine envers moi, la peine que je lui laisse... Jusqu'à ce qu'il décide de briser tout contact, en premier. Il baisse la tête, blessé, anéanti. Ma gorge se serra. Je sais qu'il va pleurer. Non. Je ne veux pas, mais je ne sais pas quoi faire. Je reste là, à le regarder me fusiller du regard.

« Je... je... vous deman-demande pardon je dois-... Partir... Excusez-moi... »

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