Chapitre 3 ☼

Point de vue Niall Horan

Grande, douce, et chaleureuse, ces mains placé sur moi, et c'est tout ce que j'aime. Sa peau contre la mienne. Cette sensation de ne plus exister, ne plus faire partie de ce monde. Je suis aux anges, dans mon petit cocon, que nous seul avons le droit de visiter. Harry et moi. Je gémis, ça fait du bien, je suis en train de passer la meilleure soirée.

Allongé à plat ventre, la joue écrasée sur l'oreiller imprégné de la délicieuse odeur de mon petit ami. Je dévore son odeur, je sais que jamais je m'en lasserais. Les yeux à présent fermés, le plaisir envahit mon corps, le possède et me dépose sur le petit nuage de coton blanc, duveteux et tellement doux.

Oh non, il s'arrête, mais je peux sentir ces lèvres se coller à ma peau, parsemer chacune de mes épaules, mon omoplates, puis le long de ma colonne vertébrale. Mmh ! J'en frémis, et j'ai des frissons, il me rend fou...

« Ça fait longtemps ? »

Hm, même sa voix est aussi douce que ses caresses, relaxante, mélodieuse, je fonds littéralement. Ce n'est pas mon genre d'aimer aussi fort, de me laisser aller et d'avoir l'impression de tout lui donner pour qu'il reste avec moi, mais cet homme est l'exception. Ah, il recommence, et passe ces mains à l'endroit le plus sensible.

Aïe !

Je ne peux m'empêcher de faire une grimace, et froncer les sourcils.

« Que tu as mal au dos... »

Je redescends sur terre, je comprends mieux de quoi il me parle, c'est mignon quand il s'inquiète pour moi. Il m'aime.

« Je ne sais plus trop... »

C'est un mensonge, mais je n'ai pas envie de lui dire la vérité. La honte, s'il apprend que j'ai hérité d'un vieux fourgon parce que ma voiture est en réparation, il ne voudra plus être avec moi. Je suis un pauvre type, comme un tout pauvre petit infirmier.

Ces mains passe de mon omoplate, au plus bas de mon dos. Je souris, et frotte mon nez contre le tissu du traversin.
Les yeux mi-ouverts, je peux légèrement, apercevoir l'heure s'afficher sur mon radio réveil. 2H08.

Quoi ? 2H08 ! Oh.

Je sens la chaleur monter à mon visage, je viens de passer des heures à faire l'amour avec Harry, qui perché sur mes fesses, pour me masser le dos. La douleur revient, me serre, je souffle doucement, et même si nos ébats ont été d'une éternel tendresse, doux, si intense, mon cœur s'emballe rein que d'y repenser. C'était parfait, et tellement agréable. Cette homme et un ange, mon ange.

Je rêvasse tranquille, perdu dans mes pensées, sur la nuit que je viens de passer, tandis que je sursaute quand il appuie la paume de ses mains sur le creux de mon dos. Je serre les dents, la douleur me paralyse, les larmes au bord des yeux, je me tortille, cette douleur est atroce. Je sais qu'il ne le fait pas exprès.

« Excuse-moi chaton, je vérifiais seulement que tu n'avais pas d'hernie, ou de kyste, à priori je ne pense pas qu'il y est quelque chose mais fais-moi plaisir ne reste pas comme ça, une journée entière de plus. Ça risquerait d'empirer. »

« Merci Docteur je m'inquiète pour rien. » je souffle avant d'échapper un petit rire.

« Je ne plaisante pas Niall. »

Je l'entends soupirer, avant de prendre place à mes côtés, son corps nu, musclé, et tatoué, tout ça à côté de moi. Je me détourne pour lui faire face, et le regarder timidement. Ses yeux verts brillent, ses cheveux décoiffés et son regard sérieux le rend magnifique.

« Désolé, promis je ferais attention. Merci de t'inquiéter pour moi, tu es mignon. »

Il hoche la tête en sorte de reconnaissance à ce que je viens de lui dire. Il me regarde dans les yeux, on dirait qu'il va m'annoncer quelque chose, mais je ne peux pas attendre, tout d'un coup nos lèvres sont scellées, ma main plaqué derrière sa nuque, et mes jambes verrouillent sa taille. Ces lèvres sont un véritable délice, à la texture si douce et molle. Je le dévore avec ferveur, ardeur et passion, ma langue franchit la limite de ses dents, et caresse la sienne langoureusement. Je soupire de contentement, mes mains dans ses boucles afin de presser son visage contre le mien, il gémit mon prénom doucement. Les papillons rejoignent mon estomac, et les picotements de mon bas ventre m'entraînent à frissonner. Haletant, je m'écarte à contrecœur, et pose ma tête sur sa poitrine, caressant du bout des doigts les deux oiseaux, et le gigantesque papillon sur sa peau caramel. Je ne sais pas ce que ces tatouages signifient, mais je peux deviner qu'ils sont pour son ex-femme.

« Tu regrettes ? » je demande curieusement.

Il me regarde surpris puis me regarde lisser sa peau, en contournant l'encre noire gravé sur sa peau.

« Non, jamais, j'aime ces tatouages. »

Ma gorge se serre. Ça se trouve, il l'aime aussi. Il aime encore son ex-femme. Mon estomac se retourne, je cesse de caresser sa peau, mes doigts tapotent le plus petit oiseau, nerveusement. Non, j'ai confiance en lui, je sais qu'il n'est pas menteur, qu'il m'aime. Il me le prouve tout les jours. Je peux le sentir et je sais que n'ai pas à m'inquiéter, Harry est divorcé, il ne vit plus avec la maman de Darcy.

« Mais maintenant que tu as divorcé, que tu ne vis plus avec ta femme, est-ce que tu regrettes d'avoir fait ces tatouages pour elle ? »

Je lève les yeux vers sa bouche, il me regarde outré.

Quoi ? J'ai dit une connerie ? Imbécile, imbécile, imbécile.

« Tu crois vraiment que mes tatouages sont destinés pour ma femme ? »

EX femme !

« Euh... Ben,oui, non ? » Je réponds avec une petite voix, comme si je me faisais gronder.

« Oh Niall, que vas tu m'inventer encore... »

Il se met à éclater de rire. De moi ? Il frotte son nez dans mes mèches blondes. Je ne sais plus où me mettre, et je rougis fortement.

« Arrête de rire de moi, c'était évident, que pour moi ces deux oiseaux représentent ton ancienne femme et toi. Je comprends qu'elle soit importante, c'était la femme de ton premier mariage, et c'est aussi, la mère de ta fille... »

Je n'ai même pas remarqué que j'ai osé haussé le ton. J'ai parlé comme si nous étions quinze, c'est nerveux mais je n'aime pas parler de ce sujet conversation et pourtant je sais que j'en besoin. C'est plus fort que tout. C'est moi qui l'ai abordé en premier. J'ai besoin qu'il me dise que je n'ai pas à m'en faire. Qu'elle fait partie du passé et que maintenant qu'il m'a moi pour lui, et qu'il m'aime.

Il s'approche de moi doucement, m'embrasse sur le bout des lèvres et caresse ma joue. Je suis détendu, et de nouveau apaisé, il est magique. Tout est silencieux. Je souris timidement, avant de soupirer. C'est un long soupir, entre le soulagement et la fatigue.

Ces doigts effleurent mon oreille, afin d'y cacher une mèche de cheveux. Il me regarde comme la plupart du temps, son petit sourire au coin des lèvres qui me rend mal à l'aise à chaque fois mais je crois qu'il l'a deviné. Je lève les yeux au ciel, et le regarde s'allonger sur le dos, avant de me faire signe de se coucher contre lui. J'obéis presque aussitôt, et embrasse sa poitrine. Je suis plutôt content que ces tatouages ne représentent pas ce que j'avais pensé. C'est vrai, c'était stupide.

« Je t'aime Harry. »

« Je t'aime aussi, mon amour. »

Je glousse doucement. J'adore quand il m'appelle comme ça. Les yeux clos. Bercé par ses caresses le long de mon bras, et les battements de son cœur, je m'endors avec la joyeuse pensé que demain, à mon réveil, il sera avec moi.

Point de vue omniscient

Des jours s'étaient écoulés depuis la dispute entre l'homme et sa femme, une énième dispute qui avait encore fait pleurer leur petite fille de cinq ans réclamant son papa. L'homme, qui avait quitté sa grande maison sans rien dire de plus, afin retrouver son amant qui ne se doutait aucunement de cette double vie, ce mensonge. Depuis des mois, l'infirmier n'avais pas réagi, ni soupçonné quoique ce soit.

Nous sommes un jeudi matin, il est 10 heures sur la grande horloge de StylesHospital. Pour une fois, tout était calme dans l'établissement; les patients malades déjeunaient tranquillement dans leurs chambres, tandis que deux curieuses têtes attentives se planquèrent derrière la porte.

« Alors ? Tu crois que ce sont eux ? Il ne t'a rien dit ? » demanda soudainement le garçon qui se tenait debout, le souffle s'écrasait dans le cou du blondinet, son jeune collègue, accroupit entre ses jambes.

« Je ne sais pas, oui il y a des chances et non, il ne m'a rien dis. Nous avons pas beaucoup parlé de cette évaluation. » répondit son interlocuteur qui écoutait attentivement la conversation des trois examinateur.

« Quoi ? Comment ça, vous en avez jamais parlé ? Qu'est-ce que vous pouvez bien parler alors ? Oh seigneur... Ne réponds pas à cette question. »

« Arrête, je n'ai pas voulu l'embêter avec ça, c'est tout. Je ne voulais pas mélanger vie professionnelle avec vie privée, tu vois ? »

Il releva la tête, pour regarder son ami qui haussa les épaules.

« Tu as de la chance toi, tu vas avoir la meilleure note, de toute façon. »

Le jeune garçon soupira, contrarié. Ce n'était pas ce qu'il voulait. Encore moins dans ce genre de situation. Ce pourquoi, Niall ne voulait pas discuter de ce sujet avec son petit ami, médecin coordinateur, et cadre de cet hôpital.

Alors qu'il s'apprêtât à répondre pour se défendre, ce dernier sorti la chambre d'un patient le sourire aux lèvres, avant de fusiller du regard ces deux employés, très proche. Le sang du médecin ne fit qu'un tour, et son sourire disparut rapidement, le visage dans une expression sévère.

« Vous voulez que je vous aide ? » les interrompent-ils. « Que faisiez-vous tout les deux ? »

Point de vue Niall Horan

Oh mon dieu. La honte, mais la honte. Je me relève aussitôt, aidé de Liam qui me retient en équilibre pour ne pas que je tombe.
Je crois que je rougis, pire que tout, je suis écarlate en croisant le regard tueur d'Harry, ses bras croisés sur sa poitrine, ses cheveux sur le côté, et son visage droit. Il est magnifique... Même en colère.

« Euh... hm... On... C'était l'idée de Niall ! Il écoutait aux portes... » dénonce Liam en levant les deux mains en l'air.

Q.U.O.I ?

« Eh bien, merci de votre courage et honnête monsieur Payne. J'ai cru comprendre que nous avions été livrés dans le magasin, il me faut un homme fort, et qui ne craint rien pour me débarrasser de ces cartons qui traînent. »

Oh mais ? D'accord. Ça veut dire quoi ça au juste ? Que je n'ai pas de force ? Ce n'est pas un petit mal de dos qui va m'affaiblir. Je suis vexé. Je le regarde timidement, et je peux entendre Liam rire derrière ses moustaches. Quelle enflure !

Je suis mon amant du regard. Il est énervé. Je crois que c'est de ma faute. Oh, tu crois ? Je me sens pas bien, mon estomac se serre, se retourne, et mon visage se décompose.

« Harry ce n'était pa- »

« Je travaille monsieur Horan, ainsi je dois vous rappeler que vous avez une évaluation dans quelques heures et que vous feriez mieux de garder votre sérieux. » Aboie-t-il avant de se retourner dos à moi.

Je suis immobile. Statique, je ne bouge plus. Il n'y que la partie de mes yeux qui bouge pour le regarder partir avec Malik. J'ai compris son message. Nous sommes au travail, je suis l'infirmier Horan, et il est le Docteur Styles.

Je ne me sens toujours pas bien. J'ai mal au cœur, je n'ai rien fais de mal. Ce n'est pas de ma faute, c'était l'idée de Liam, pas la mienne. Pourquoi il réagit comme ça, hein ? J'ai les larmes aux yeux. Je ne regarde pas derrière moi, je souffle et je fonce droit dans le bureau des aides soignant.

Ellipse

Je viens de finir mon service et je suis assis, j'attends. J'ai été le seul convoqué après mon évaluation que j'ai complètement foiré.
Je n'étais pas en forme, j'avais des remords. Je me suis totalement craqué. Devant l'inspection qui examinait mon travail, et le docteur Styles. Maintenant, j'ai honte de moi pourtant ces questions et les pratiques étaient trop simples, j'avais révisé avec Harry. Je m'étais entraîné, je connaissais le bouquin par cœur, mais je n'ai pas réussi à placer une seule phrase sans bégayer. Je suis une merde.

Je passe une main nerveuse dans mes cheveux, puis sur mon visage. Mes coudes sont posés sur mes genoux, je tremble des jambes. J'ai mal au cœur, j'ai mal partout, et la seule chose dont j'aurais besoin est mon homme qui ne m'adresse même plus la parole.

L'examinateur sort enfin du bureau d'Harry, je baisse les yeux et joue avec mes doigts nerveusement sur mon tee-shirt. Je ne les regarde pas, j'entends seulement les chaussures d'Harry couiner contre le revêtement du sol en caoutchouc. C'est l'heure du verdict, je me lance et entre dans son bureau.

J'ai à peine fermé la porte que je peux sentir un froid s'installer entre nous. Il me désigne la chaise face à lui mais ne me regarde toujours pas. Pourquoi il ne me parle pas ? Je suis frustré, j'ai peur. J'ai envie de vomir et j'ai un gros nœud dans l'estomac.

Que va-t-il me dire ?

« Niall je- est-ce que tout va bien ? »

Non, je m'apprête à répondre quand je fonds en larmes. La tête dans mes mains. C'est la première fois que je pleure devant lui mais je m'en fous. Je peux plus tenir. J'ai trop mal, je me sens comme une merde. Les larmes brouillent ma vue, et je sens des bras me relever du fauteuil pour m'entourer, puis des cheveux effleurer mon visage.

« Mon petit chaton... »

Je pleure discrètement sur sa poitrine. Je le serre fort contre moi parce que j'ai besoin de ses bras, de ses baisers, ses câlins, et de de ses mots doux. J'ai besoin de Harry. Mon visage est alors caché dans son cou, je respire son odeur à l'eau de Cologne.

« Qu'est-ce qu'il t'arrive ? C'était l'exam ? Tu te rattraperas la prochaine fois. Ce n'est rien, bébé. Calme- toi, je suis là. Shhut. »

« Mais je suis un gros nul ! J'ai n'ai rien réussi de bon... »

Il soupire, et embrasse mes larmes. Ça me détend, je me force à sourire mais je me cache encore dans son cou.

« Arrête ! Tu n'es pas un nul. Tu connaissais tout lorsqu'on était ensemble hier soir, tu es très doué Niall, c'est bien pour ça que je te garde dans mon hôpital. »

« Tu dis ça parce tu... »

« Non. Pas du tout. Douterais-tu de moi ? »

Je secoue la tête, et renifle bruyamment. Mes mains sont posées sur ses avant-bras que je caresse avec mes pouces.

« Pourquoi tu m'as crié dessus tout à l'heure ? Tu ne m'as pas laissé t'expliquer, on ne faisait rien de mal avec Liam. On était juste curieux de savoir qui était ces gens... »

C'est la vérité. Je ne lui ai encore jamais menti. Je lui dis tout et c'est réciproque, enfin je me doutés.

« À genoux devant ton collègue ? Vous faisiez la bringue encore une fois car il y a deux jours, dans le réfectoire, tu étais sur ses genoux ! » rétorque-t-il presque sarcastique.

Ces sourcils sont froncés, il a une ride au milieu du front qui montre son trait de visage exaspéré.

Qu'est-il en train d'insinuer ?

Liam avait volé mon sandwich, on se chamaillait c'est tout. Est-ce qu'il nous a vus ? Il m'espionne ? Il est jaloux ?

Cette pensée me fait sourire et je laisse échapper un petit rire amusé. Il ne rigole pas et je peux lire dans ses yeux. D'accord, il est jaloux.

« On se taquinait ! Il est un bon collègue, et ami. Rien d'autre Harry. »

Je plonge mon regard dans le sien et caresse ses boucles devant ses cheveux. Quelle épaisseur, mais j'aime les caresser. Jouer avec chacune de ses boucles puis faire courir ma main dedans. Il est jaloux, je trouve ça trop mignon. Mon petit ami est jaloux.

« Je t'aime toi, mon amoureux médecin, hyper jaloux mais mignon et ronchon. »

Je parle entre deux rires. Je suis de nouveau de bonne humeur. Je me sens bien, il me fait sentir meilleur. Cet homme est incroyablement magique.

Il grogne légèrement. Ça m'amuse car il me fait rire, c'est tellement adorable et c'est aussi la première fois que ça m'arrive. D'aimer, en même temps se sentir aimé.

« Hm, embrasse-moi. » me souffle-t-il avant d'obéir et que j'atteigne ces lèvres. Ma bouche contre la sienne, je l'embrasse fougueusement. Mon stress, l'angoisse, ma peine, et mon désespoir m'échappe entre cet échange rempli d'amour. Langoureusement, je cligne de la tête pour profiter du spectacle, mon nez écrasé contre sa joue. Je l'embrasse avec ferveur. Je suis essoufflé mais ce n'est pas moi qui m'écarte le premier. Je sens quelque chose vibrer contre mon jean, tout d'un coup nous sommes séparés, son doigts posé sur mes lèvres.

Oh non, non, non.

« Oui ? Oh dans combien de temps ? Hm, très bien. Hm. Hm. Hmhm. Non, je ne sais pas non... Non, pas ici. Laisse tomber j'ai dit non ! »

Sa conversation avec son interlocuteur est assez étrange. Extrêmement froide et quelque peu glacial. Je n'aimerais pas être cette personne à l'autre bout du fil.

Hm, et si je lui demandais qui cela pouvais bien être ?

Non, je vais encore me faire passer pour un curieux. J'abuse, cela ne me regarde pas. Je me pose des questions, tandis qu'il raccroche enfin.

« Excuse-moi mon cœur, ...un appel pas très important. »

Il est nerveux, je crois. Il cherche quelque chose sur son bureau puis il regarde sa montre en lâchant un soupir. Un petit malaise s'installe, je n'aime pas ça.

« Zayn mange à la maison ce soir, est ce que tu aimerais... passer la soirée avec nous ? »

« Ow bébé, j'ai promis à Darcy de passer la soirée avec elle, après l'école. »

Il me regarde en retroussant ses lèvres. Mes épaules s'abaissent, et je soupire en baissant les yeux. Je suis déçu. Il ne viendra pas. Je ne peux pas lui en vouloir, il a une fille. On est vendredi, et je comprends qu'il veuille passer du temps avec elle.

« Ce n'est rien, je comprends. En tous cas si tu veux passer à l'appartement, avec ta fille ça ne me pose pas de problème, au contraire. Je t'attends avec les bras ouverts, je te veux, je te veux, je te veux avec moi pour toujours. »

Je pouffe de rire en répétant ces trois petit mots qui le fait sourire de nouveau. Je frissonne au contact de ses doigts qui caresse le bas de mon dos. Puis il pose sa bouche contre la mienne, je pousse mes lèvres qui pressent légèrement sur les siennes. Je ferme les yeux avant d'ouvrir la bouche pour continuer ce baiser lorsqu'il se recule en ricanant.

Oh, je vois que ça l'amuse.

J'ouvre un œil ensuite le deuxième, avant de l'accompagner à rire. Je le serre contre moi, me perdant dans les caresses mon homme. Mon amoureux. Ça fait tellement de bien, et c'est agréable la sensation de ses bras musclés, et tout chauds contre moi.

Je t'aime à en mourir, Harry.

Point de vue Omniscient.

Une grande femme brune et mince, qui crachait des jurons. Les cheveux coiffés dans un chignon impeccable, son visage froid, et ses yeux plissés, une fois de plus, encore en colère contre son mari. Elle traversa d'un pas pressé l'entrée du bâtiment qu'elle détestait par-dessus tout.

Cet immense bâtiment, et établissement publique qui portait, pourtant son nom de famille mais qui surtout, lui rapportait l'argent de quoi payer les escarpins qui claquer furieusement au sol, ses bijoux en or, ou bien son sac à main avec des pierres en argent qu'elle tenait sous les aisselles.

Elle lâcha un soupire de frustration et râla lorsqu'elle percuta un jeune garçon blond, un peu la tête dans les nuages. Bien évidemment, elle n'entendit pas ses excuses, qu'elle prit rapidement l'ascenseur afin de rejoindre comme une furie, le bureau de son mari.

« Pour la dernière fois, je ne signerais pas tes putain de papiers de divorce, Harry. »

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