Point de vue Niall Horan ☼

« Non ! Malik... au moment où... !? Woaah ! »

Je rougis toujours autant. Mes joues n'ont pas refroidis depuis que je suis sorti du bureau. Je pense même, qu'elles sont encore plus rouges que la tomate dans mon sandwich. Je relève les yeux vers Liam à qui je viens de raconter ma petite aventure.

C'est assez embarrassant, très intimidant mais il se peut que cela me fasse rire. En fait, c'est plutôt drôle, je ne peux m'empêcher de rire et Liam m'accompagne.

« Il t'en arrive toujours des bonnes à toi. »

Et ouais !

« Ça devait tellement être chaud bouillant woohoo... » renchéri Liam en m'adressant un petit sourire espiègle au coin de ces lèvres.

Je l'ignore, je fais comme si je n'avais pas entendu sa remarque qu'il ne cessa de finir, je suis persuadé de ce qu'il peut penser. D'ailleurs tout le monde penseraient la même chose s'ils savaient l'étonnante relation entre le célèbre docteur et l'infirmier de cet hôpital.

Et non, je ne me tape pas le médecin pour une augmentation de salaire.

Nous sommes en train de terminer notre déjeuner, quand Harry arrive avec le docteur Malik, ils sont tout les deux à discuter de quelque chose de passionnant, mais d'où je suis, je ne peux pas les entendre. Je le sens nerveux, il passe sa main dans ses cheveux et relève sa mèche qui lui gêne. J'aime quand il fait ça, il est tellement beau, musclé et...

Oh merde.

Maintenant, il me regarde en haussant les sourcils. Toujours aussi discret. Un petit sourire timide prend part de mes lèvres, et je ne cesse de regarder mon petit ami qui se trouve dans la même pièce que moi.

Kjhgfdsdfghj , il est à moi !

Je peux sentir mes joues s'enflammer comme d'habitude, mon cœur battre à vive allure. Je suis dépendant de cet homme. Je suis amoureux de lui et je crois que rien de lui ne me déplaît.

Je le regarde, et il me regarde toujours, discrètement, Zayn se retourne et me regarde à on tour, avant de baisser les yeux et rougir. Je crois qu'il est gêné et mais je suis le gagnant de ce concours.

En effet, je secoue la tête tandis que ma jambe me picote. Liam.

« Ow quoi ? »

« Mais enfin tu t'es regardé, tu ressembles à un de ces internes tout droit sorti du lycée, en pleines crises d'hormones. »

Hm, même pas vrai.

Je le fusille du regard, alors qu'il hoche la tête en arrière. Je me penche pour faire le curieux et il tourne la tête sans bouger les épaules. Nos regard sont porté sur ces stagiaires et compagnies, qui gloussent et en admiration devant Harry et Zayn. Je soupire de frustration, les bras croisés contre ma poitrine avant d'écraser mon dos contre la chaise.

Il n'y a que la vérité qui blesse Niall.

Il n'est pas à moi. Enfin, si, mais pas officiellement. Je ne peux rien prouver. Je ne peux me vanter, ni être fière. J'aimerais réellement pouvoir dormir à ses côtés pour me réveiller et tomber nez à nez sur son visage, ses cheveux bouclé en pétard, l'embrasser avant de partir travailler. Préparer son déjeuner et manger ensemble. Comme les couples normaux.
Un couple qui travaille ensemble. Ça clouerait le bec à certains... Ainsi que certaines.

Bientôt peut-être ? Hm.

Il est 17 heure 48 quand je suis enfin chez moi. Exténué, j'ai envie de dormir. Je suis épuisé et j'ai mal au dos, à cause de ce saleté de siège.

Je veux retrouver ma voiture.

Je m'apprête à prendre la poignée quand Louis surviens avec son plus grand sourire. Il sent bon, il est bien coiffé et... Il me serre dans ses bras. Les câlins de mon meilleur ami sont loin d'être meilleure que ceux de mon homme, mais je dois avouer que ça fait du bien après une journée de travail. Je n'ai pas vu Harry depuis le déjeuner, il était très occupé et j'ai pas voulu le déranger, j'espère que ma proposition de ce soir tiens toujours.

« Il n'y a plus de bières dans le frigos ! »

Amphhhhh Tomlinson ! Je le savais.

« Louis... Je passe dix heure dans un hôpital, je suis usé, claquer, fatigué, vidé, et tu me fais le coup à chaque fois. » râlais-je en déposant les factures sur la table.

« Demande à ton patron d'y aller mollo avec toi la prochaine fois, moi je dois y aller. Je ne rentre pas ce soir, Zayn doit sûrement m'attendre. »

Je lève les yeux au ciel, puis je regarde Louis avec une expression faussement vexé. Ce n'étais pas drôle mais je rougis non seulement par cette blague stupide, et parce que je me revois inconfortablement allongé sur le bureau, avant que ce dernier nommé de mon meilleur ami ne se pointe.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Oh, mais rien. » répondais-je derechef. « Passe une excellente soirée, et à demain, dépêche-toi crois-moi, les médecins détestent se faire attendre. »

Je le chasse en dehors de l'appartement. Il me fait une grimace et se dirige dans l'ascenseur avec un grand sourire. Son sourire banane, qui trace ces fossettes sur ses joues. Ça fait énormément plaisir de le voir ainsi. Je rentre dans l'appartement pour me précipiter à la fenêtre de sa chambre.
C'est Louis qui a la plus belle vue sur l'extérieur alors je fais mon curieux, et monte sur la pointe de mes doigts de pieds pour apercevoir une belle voiture noir garé le long de trottoir. Elle est magnifique, et brille de mille feux dans l'épaisseur brumeuse qui est tombé sur Londres.

Louis sort enfin du grand immeuble et Zayn viens de sortir de la voiture, pour le prendre dans ses bras. Ils s'enlacent et sont adorable, vraiment trop mignon. Mon meilleur ami est heureux, et ça se voit...

Point de vue omniscient. ☼

Il entra furieusement dans sa voiture, claquant la portière violemment.

Elle l'avait énervé, encore une fois.

Il tourna la clé dans le contact de la voiture qui s'alluma dans l'épaisse brume du soir. Il faisait nuit et l'homme en colère qui râla, attacha sa ceinture avant de partir loin de sa maison. De sa femme qui le poussait à bout. Il n'avait pas eu le temps de faire un bisou à sa fille, lui souhaiter une bonne nuit ou lui lire une petite histoire de princesse qui rencontrait son prince. Le jeune papa était parti après une énième et violente dispute avec la maman. C'était insupportable, il ne l'a supportait plus. Elle l'écœurait. Le mettait hors de lui. Il avait besoin de souffler, se ressourcer, se calmer et de retrouver quelqu'un qui pouvait involontairement, lui redonner le sourire.

L'homme était grand, vêtu d'un jean serré noir, une épaisse veste de la même couleur, la légère bourrasque traverser ces cheveux bouclé en désordre, alors qu'il sortit très rapidement de sa voiture désormais impatient, il entra dans le grand bâtiment face à lui et prit l'ascenseur qui lui rappelait la fois où il avait rencontré... Lui.

La raison de son nouveau sourire. Sa joie et sa bonne humeur en le voyant au travail. Les papillons dans son estomac, ces sentiments amoureux, indéniable et inoubliable. Il posa ces clés de voitures sur la petite table près de l'entrée. L'odeur de ce parfum délicieux, chatouiller ces narines.

Pressé, le bouclé se déchaussa et s'avança vers la pièce où la mélodieuse voix de son amant résonnait. Il échappa un petit rire discret avant de se pincer l'arrête de son nez. Il été là. Il sourit enfin.

« Continue, bébé j'aime t'entendre chanter. » souffla-t-il avec sourire sur son visage. Son regard céladon plongé dans celui de son petit ami en train de rougir et frissonner de tout son corps nu.

Le médecin se débarrassa de sa veste, de sa chemise, de son pantalon et de boxer, puis rejoignit son petit ami dans la petite baignoire, ses pieds dans l'eau chaude relaxante, et collé contre son amoureux. Il ne pouvait qu'être bien.

« Mmh, mon amour... Tu m'as manqué. Mon bébé, c'est tellement bon d'être avec toi. » marmonna le plus vieux des deux hommes qui soupira d'aise.

Son torse collé contre le dos du blondinet, il déposa des baisers sur son épaule et passa ses mains sur le ventre plat. Un sourire satisfait en sentant celui frissonner lorsqu'il frôla son entrejambe.

« Je t'aime, je t'aime, je t'aime » marmonna plusieurs fois le même homme, contre l'omoplate du garçon irlandais.

Point de vue Harry Styles ☼

Je commence doucement à être calme, posé, détendu. Tout ça grâce à lui, ce jeune homme aux yeux bleu, et son impression de petit enfant trop sage. Ce n'est qu'une impression. Je me regarde dans le miroir et je ne vois rien. Que le visage d'un sombre idiot, et menteur. Je suis tétanisé à l'idée de lui dire cette putain de vérité. Je vais lui dire et il me quittera.

Au départ, j'avais pensé lui cacher une journée ou deux, peut être une semaine mais je me sentais bien, je ne voulais pas rien gâcher. Qu'est-ce que je dois faire ?

« Hey, qu'est-ce que tu fais ? »

Je sursaute et mes yeux croisent ceux de Niall, son épaule écrasée sur la porte en bois, les mains dans les poches de son peignoir bleu marine. Ces cheveux mouillé qui part dans tous les sens. Il sourit avant de s'approcher de moi, alors que je ne le quitte pas des yeux.

« Je pensais à toi. »

Merde.

Ce garçon est magnifique. Il est la huitième merveille du monde. Il est beau, intelligent, mignon, et si adorable quand il rougit. Je ne peux me détacher de Niall.
Il est devenu bien plus qu'une aventure et je suis attaché à ce bout d'homme. Je n'ai jamais ressentis tous ces sentiments que j'ai pour lui. Il magique et m'a complètement ensorcelé.

« Je suis content que tu sois venu. J'ai eu peur que tu m'es oublié, et donc, ben que tu ne viennes pas. »

Oh si tu savais...

Je lève les yeux au ciel avant de le prendre dans mes bras. Je ne devrais pas faire ça, mais il l'air d'un petit garçon perdu, et que l'on vient de retrouver dans un rayon de supermarché. Je ne veux pas le perdre, et si j'avoue tout, il me quittera. Je le serre contre moi, très fort, comme il ne serait plus permis.

C'est lui, qui me fait tout oublier. Je l'aime, c'est si simple à comprendre.

« Louis est avec Zayn. Je suis seul dans ce grand appartement, est-ce que tu restes ? » Il me demande doucement, sa tête posé contre ma poitrine, ses bras autour de ma taille. Je sais qu'il croise les doigts et me serre de toutes ses forces.

J'échappe un petit rire avant de passer ma main dans ses mèches trempées.

« Je n'avais pas l'intention de partir. Je reste. »

Point de vue Niall Horan ☼

YES !

Je relève la tête avec un sourire qui révèle mes dents. Je suis très heureux qu'il soit avec moi, qu'il reste. Je m'attendais pas à le voir rentrer dans salle de bain, et à ce qu'il prenne sa douche avec moi mais il l'a fait.

Je passe mes bras autour de son cou, et il s'abaisse pour que j'atteigne ses lèvres. Je l'embrasse amoureusement, et mordille sa lèvre. Ma langue joue avec la sienne et sans que je me rends compte, mon peignoir est à terre, je suis nu devant le docteur styles.

« On va reprendre là où on en était. »

Ses lèvres effleure mon oreille bouillante, je suis rouge comme une pivoine. C'est absurde. Ce n'est pas comme si, on l'avait pas déjà fais. C'est ce qui est bien avec Harry, c'est comme si c'était la première fois qu'il me touchait...

Point de vue omniscient ☼

Les deux hommes s'embrassèrent à tout rompre. Leurs cœurs battant à l'unisson. Impatient de recevoir le même plaisir, la même envie. Toucher et désirer l'autre. Harry porta son petit ami jusqu'à son lit. Son petit corps nu, frêle et fragile rebondir sur le matelas moue. Il retira son t-shirt et se jeta sur les lèvres de son amant, ses mains appuyés au-dessus de sa tête blonde.

Niall soupira de soulagement, et fit glisser ses mains moites, dans le dos encore humide, puis ces cheveux bouclé tout en lâchant de nombreux grognement dans la bouche de son homme. Ces poignets écrasé contre les oreillers, et plaqué par la paume de main du plus vieux, il emprisonna sa taille de ses jambes.

Leur souffles se mélanger.
Le son de leur respiration pantelante, résonnait dans toute la pièce.
Leur deux corps ne faisaient alors que rapidement plus qu'une personne, ce qui arracha un long et bruyant gémissement provenant de la bouche de l'irlandais, haletant.

Harry ne pensait plus à rien alors que sa conscience lui criait gare, et de ne plus faire aucun geste avant de tout lui dire. La gigantesque boule dans son estomac, et les paroles de Zayn, s'était vaporisée par les caresses, et baisés de Niall. Harry s'était dégonflé, et désobéit à lui-même. Il réalisa qu'il ne pouvait pas faire marche arrière.

Maintenant, c'était trop tard et la vérité n'éclaterais pas pour aujourd'hui...