Chapitre 36: Retour chez soi.
Ehhh, excusez-moi de mon retard de deux jours ! Je suis enfin dispo pour vous postez la suite et la dernière partie de cette fiction qui m'a fait tant plaisir à réfléchir pour l'écrire! J'espère en écrire une nouvelle (ou la suite) sur Narnia dans les prochains mois de 2022 ! Pour le moment, je me consacre sur une autre histoire que je dois avancer ~
On retrouve la cadence des premiers chapitres pour ce dernier chapitre ! :3
Bonne lecture 📖✨
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Après la fin de la célébration de la victoire sur la guerre d'Ettinsmoor, leur séparation a été rude sous les regards tristes des Pevensie et des narniens. C'est le cœur lourd que Lilyah se séparait d'eux et regardait les Pevensie retourner dans leur époque de leur côté. Lilyah et Peter se sont échangés quelques regards tendres et la promesse qu'ils se sont faite ancraient leurs esprits. De son côté, Aslan accompagna Lilyah dans la forêt. De son souffle magique, Aslan souffla une barrière entre deux arbres en arches. Lilyah vit la barrière se transformer à l'intérieur des deux arbres enlacés. Elle se rapprocha d'elle et avant de la pénétrer, Lilyah se tourna vers Aslan, le cœur lourd et le regard empli de tristesse.
—Aslan...l'appela-t-elle.
—Oui?
—Pensez-vous que je le reverrais? Ils me manquent déjà...
Aslan sourit et hocha la tête.
—Chaque destin est lié à une porte qui vous ai lié, très chère princesse Lilyah de Narnia, répondit mystérieusement Aslan.
C'est en fronçant les sourcils, pas bien avancé par cette phrase de la part du Lion d'Or que franchit Lilyah la barrière. S'étant évanouie par la traversé et l'onde de choc qui la transperça à cause du fluide de la barrière, Lilyah ne sut ce qu'il s'était passé ensuite. L'esprit embrumé par le regard océan de Peter et les petits yeux corbeaux d'Aslan.
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Elle sentie ses yeux papillonner et elle gémit, de nouveau, de douleur avant d'enfin ouvrir les yeux. Lilyah les ferma immédiatement lorsqu'une vive lumière percuta ses iris ambre. Elle laissa quelques secondes ses yeux fermés avant de les rouvrir plus doucement. Lilyah vit un plafond immaculé et elle mit un de ses avant-bras sur son front pour essayer de comprendre ce qu'il se passait. Y'avait quelques secondes, elle était avec les Pevensie et Aslan dans la forêt.
—Oh ! Ma chérie, tu es réveillée enfin ! Tu nous as fait si peur, à ton père et moi ! s'écria une voix féminine qu'elle reconnue.
—Maman ?
Elle se redressa et vit sa mère accourir vers elle en laissant la pomme qu'elle tenait dans ses mains rebondir sur le plancher tout aussi blanc que le plafond. Sa mère était de taille moyenne, elle avait les longs cheveux blonds bouclés et les avait tirées en un chignon tressée. Sa mère portait une robe à fleur de couleur verte et son sac-à-main noir était positionnée contre sa hanche droite, étant donné qu'elle était droitière comparé à sa fille qui était gauchère, tenant ce fait-là de son mari.
Lilyah baissa les yeux et remarqua qu'elle était dans un lit, pas aussi confortable que celui de Susan ou de Peter, mais elle était dans draps tout blancs et l'odeur âcre de la pièce qu'elle sentie enfin lui picota les narines.
—Où est-ce que je suis, maman ? demanda Lilyah d'une voix inquiète.
—À l'hôpital, ma chérie. Tu es tombée dans les pommes après une chute de cheval. Ne t'en fait pas, on a ramené Anissa à l'écurie. Ton père va arriver d'un moment à un autre. Si tu savais comment il serait heureux de te voir enfin éveillée.
Lilyah écarquilla les yeux à ces propos.
—Comment ça ? J'ai dormi...combien de temps ? demanda Lilyah soucieuse et d'une voix hésitante.
Sa mère se tut à cette demande et évita son regard, voulant chercher ses mots pour ne pas brusquer sa fille avant de soupirer.
—Plusieurs jours. La chute t'a été presque mortel à cause de la neige. Tu es tombée sur de la givre qui a failli te laisser une marque sur ton crâne. Et le fait qu'Anissa soit tout aussi effrayée que toi ne t'a pas aidée et la chute a été plutôt violente, expliqua sa mère.
—Soit plus explicite, maman. Combien de jours ? redemanda sa fille.
—Un mois...Presque deux, répondit sa mère, tu as été dans un coma artificiel. Les médecins ont préféré t'endormir pour que tu récupères mieux. Tu commençais à t'agiter et c'était négatif pour ta guérison.
Lilyah écarquilla les yeux. Elle avait passée si peu de temps dans ce lit d'hôpital comparé à Narnia. Là-bas, elle y était restée pendant toute une année entière. Mais alors, est-ce que ça veut dire que Narnia n'a jamais existée ? Ni Susan, ni Lucy, ni Edmund ? Ainsi que Peter, son grand et premier amour ? Avait-elle tout simplement rêver de toutes cette aventure fantastique et farfelue durant son sommeille ? Elle ne voulait pas y croire.
Tout ce qu'elle avait vécue à Narnia aux côtés des Pevensie, Lilyah ne voulait croire que c'était que son imagination. Après tout, elle vient à peine de se réveiller dans son monde réel à Oxford, en Angleterre. Lilyah tritura ses doigts et mordit sa lèvre inférieure. Elle ne devait pas en parler à qui que ce soit, on la prendrait pour une folle où on lui dira que c'était à cause de son coma, que c'était un effet secondaire. Elle ne voulait pas effacer sa vie de princesse de Narnia comme ça, ni tirer un trait sur sa romance avec Peter.
Elle voulait croire dur comme fer que c'était réel, qu'elle avait bel et bien ressentie toutes ces émotions pour de vraie. Lilyah tourna ses yeux de ses mains et les porta vers l'extérieur. De là ou elle se trouvait, la fenêtre n'était pas si loin que ça et elle pouvait apercevoir en contre-bas la ville et l'entrée de l'hôpital ainsi que son jardin. Elle apercevait les médecins vaquer à leur occupations habituelles et certains guider les patients durant leur promenade.
Quelques semaines plus tard.
Sa mère était à son chevet, conversant avec Lilyah pour qu'elle s'occupe pendant son déjeuner. Son père discutait avec le médecin non loin d'elles et Lilyah se rappela la réaction de son paternel d'il y a quelques semaines quand il l'a vu réveillée. La demoiselle avait souri et se réconfortait auprès de son père. Elle n'avait jamais vu son père aussi inquiet. Sa mère l'a ramené à la réalité lorsque celle-ci lui émis une information qu'elle lui donna un goût amer.
—D'ailleurs, après que tu t'étais remise de tes émotions, ma chérie, ton père et moi avions décider de t'emmener dans un internat pour que tu puisses reprendre l'école à la rentrée.
—Quoi ? Pourquoi je ne peux pas rester dans mon établissement publique ?
—Ce n'est pas à cause de toi, ma chérie. Ton père a été muté ailleurs pour son travail. Pas de « mais » qui tien, on doit le suivre.
Lilyah ne sut que répondre et se renfrogna, vexée.
Ce n'est que trois jours plus tard, que Lilyah sortie enfin de l'hôpital. Elle mit une de ses mains au-devant de ses yeux pour cacher le haut soleil qui frappait l'hôpital et l'éblouissait. Même si elle était sortie quelques fois pour vagabonder dans le jardin de l'hôpital pour se rappeler de ses souvenirs avec Peter, Susan, Edmund et Lucy, elle était restée dans sa chambre la plupart du temps : à lire et dormir. C'était devenue son quotidien pendant tout un mois jusqu'à cette après-midi où elle put, enfin retournez dans sa maison d'Oxford. Enfin, pas vraiment puisque sa mère avait déjà fait ses cartons à sa place pour éviter de l'épuiser trop à son retour. Sa mère, Evelyne, lui a juste laissée quelques livres sur une commode qu'ils laissaient dans la maison.
Elle suivit ses parents qui l'attendait aux grilles noirs de l'hôpital pour monter dans la voiture grise de son père. Lilyah monta à l'arrière tandis que sa mère conduisait et son père était au siège passager. Lilyah posa son front contre la vitre de sa voiture et regardait pour une dernière fois les ruelles commerçantes d'Oxford ainsi que les petits salons de thé qu'elle avait pris habitude de s'y installer pour lire et d'écouter les conservations des habitants d'Oxford, s'amusant par moment de créer imaginairement leur propre vie rien qu'en observant leur vêtements et leurs carrures, un jeu de devinette qu'elle aimait faire quand elle était toute seule, même si cela serait plus agréable à le faire à plusieurs.
Arrivée devant une maison de banlieue, Lilyah sorti de la voiture et alla faire ses adieux en pénétrant l'habitacle sous les yeux bienveillants de ses parents.
—Ne traînent pas trop, Lilyah, on s'en va dans quelques minutes, lui prévient son paternel en souriant.
—Oui papa !
Lilyah gravit les escaliers deux-par-deux, ne se préoccupa même pas de la cuisine ni du salon. Elle vit, alors, l'absence de tout cadre qui régnait, autrefois, les murs du couloir de l'étage. Au loin, elle crut voir l'apparence d'Edmund dans le couloir, fermée la porte de droite en souriant malicieusement. Elle l'appela, mais celui-ci s'aventura dans une autre pièce ou elle s'y précipita en courant. Elle l'ouvrit avec fracas, mais rien. Aucune silhouette d'Edmund dans la pièce. Elle soupira tristement et finit par vérifier chacune des portes de l'étage avant de pénétrée dans sa chambre. Elle aurait aimé la montrée à Susan et à Lucy avant de déménagée. Elle soupira, las. Les reverrait-elle un jour ?
Laissant ses doigts glisser sur le papier-peint de son ancienne chambre, elle imagina les rires qu'elle aurait pu créer avec les deux jeunes reines de Narnia, devenues ses véritables amies et confidentes avec le temps. Elle imagina sa silhouette avec celle de Susan, assises sur le lit pendant que Lucy aurait couru sur le plancher avant de les rejoindre en sautillant sur son matelas. Cette scène la fit sourire et la fit peinée.
«—Lilyah ? appela une voix familière »
Elle se retourna rapidement et vit une silhouette derrière elle. Lilyah écarquilla les yeux.
—Peter ?
Sa voix se tue dans le silence de la maisonnée. Elle vit l'image du roi dont elle s'était épris marcher et venir vers elle avant de s'évanouir pour laisser place à la silhouette de son père qui l'interrogea du regard. Lilyah baissa la tête, toute rouge et gênée.
—Qui est ce Peter ? Ton amoureux ? Tu nous le présenteras avant de tomber enceinte, n'est-ce pas ?
—Papa !
Son père rigola avant de l'observer. Lilyah avait croisée ses bras sur sa poitrine et tourné la tête à gauche en gonflant ses joues, boudeuse.
—Tu grandis si vite, dit son père.
Lilyah tourna son regard vers son père et décroisa les bras pour se réfugier dans ses bras. Câlin que son père ne refusa pas. Elle prit les livres que sa mère avait laissée pour elle pour qu'elle les lise dans la voiture ou une fois rendue à leur nouvelle maison à Londres. Bientôt, ils étaient dans la voiture tandis que sa mère vérifiait les derniers courriers.
Quelques mois plus tard
Lilyah marchait dans les rues de Londres, se dirigeant vers la gare afin de prendre la direction du pensionnat de Saint Finbar dans laquelle elle était inscrite depuis son séjour à l'hôpital.
Les Londoniens marchaient rapidement dans les rues remplis et Lilyah en avait marre. Elle n'arrivait pas à mettre un pied devant l'autre. Si ça continuait, elle allait être en retard pour le train. Elle épousseta sa jupe grise et remis correctement son veston rouge, tenue vestimentaire réglementaire de son établissement. Ses vêtements lui grattaient la peau et elle se sentait insortables. Elle replaça son béret et gonfla ses joues, mécontente. Tenant sa sacoche, elle se posa devant un petit échoppe qui vendait des livres ainsi que des magazines sur l'actualité. Elle remonta les chaussettes grises qu'elle portait et enleva un caillou qui s'était faufilée dans ses chaussures noires ouvertes. Elle soupira. Elle avait déjà mal aux pieds.
Lilyah s'affala sur le comptoir de l'échoppe sous le regard contrariée de la vendeuse.
—J'en ai déjà marre, se dit-elle, je vais faire une syncope avant d'arriver à Saint-Finbar, rouspéta-t-elle.
La tête baissée et le dos courbé, elle n'aperçue pas une silhouette féminine se tenir à ses côtés, commença à lire un livre graphique qui l'avait intéressée au coup d'œil, attendant le sifflement du train. Pour autant, quelques secondes plus tard, Lilyah fut interpellée par une voix qu'elle reconnue à peine. Elle se redressa et se tourna vers sa voisine qui avait répondue à un garçon.
—Je m'appelle... avait-elle répondue d'une voix énervée.
Lilyah porta son regard sur le jeune garçon qui avait abordée sa voisine. Le garçon portait le même blason qu'elles, mais les couleurs différaient d'eux. Il devait aller au pensionnant pour garçon : il était habillé de gris et de bleu.
Une voix fluette traversa les passants qui se retourna à l'attention de la petite fille qui essayait de se frayer un chemin pour les rejoindre en appelant sa voisine d'occasion par son vraie prénom.
—SUSAN !
Celle-ci se renfrogna quand elle vit le regard interrogatif du garçon se posé sur elle. Mécontente, elle rejoignit sa sœur rapidement sous les regards de Lilyah et de son voisin. Lilyah avait écarquillée les yeux en voyant cette scène. Elle reconnue, rapidement, Lucy qui l'observait du coin de l'œil, intriguée de sa présence.
—Susan...Lucy ? se questionna-t-elle.
Lilyah observa les tenues des deux jeunes filles redevenues enfants. C'est vrai qu'à Narnia, elles étaient adultes et Susan ainsi que Lucy auraient dû mal à la reconnaître puisqu'ils n'avaient jamais grandi ensemble. Et Lilyah ne portait aucune photos d'elles sur elle-même, de ce fait, elle n'avait jamais montré une de ses photos de jeunes filles aux Pevensie. Mais le regard que lui a portée Lucy, la laissait dubitative. Est-ce que Lucy se doutait qu'elle était celle de Narnia ? Sur le doute, elle reprit son sac d'école noir et laissa en plan le garçon qu'avait abordé Susan afin de pénétrée dans la gare pour essayer de retrouver Lucy et Susan.
Lilyah percuta le dos de deux jeunes filles quelques minutes plus tard et failli tomber, mais l'une d'elle lui empoigna le bras pour l'empêcher de tomber. Elle les remercia et lorsqu'elle reprit son sac, qui lui n'avait pas pu s'empêcher de tomber, et qu'elle croisa le regard marron de Susan, elle resta hébétée. Elles n'étaient pas si loin que ça de l'entrée de la gare, il y avait quelques mètres qui les séparait de l'entrée. La plus jeune d'entre elles se retourna et refit son regard interrogatif quand quelque chose la turlupinait. Lucy avait déjà vu cette fille, mais elle ne savait pas d'où avant que Susan coupe le silence.
—Bah ça alors ! s'écria-t-elle, surprise.
—Tu la connais, Susan ? demanda Lucy.
—Tu ne devines pas, Lucy ?
Lilyah sourit de reconnaissance envers Susan qui l'a pris dans ses bras avant de la laissée pour que Lucy s'en souvienne. Le visage de Lucy s'éclaira et elle se lança dans les bras de Lilyah en criant son prénom. Les passants autour d'eux les observaient, intrigués par ces retrouvailles avant de reprendre, quelques secondes plus tard, leur occupation respective en entendant quelques trains siffler.
—Lilyah ! Quel plaisir de te revoir par ici ! Ça fait si looongtemps ! Jesuis tellement contente de te revoir! J'ai tellement de chose à te dire ! s'écria Lucy sous yeux attendris de Susan et Lucy.
—Qu'est-ce qui t'amène ? demanda Susan.
—La même chose que vous, apparemment, se contenta de dire Lilyah en remarquant qu'elles portaient les mêmes tenues.
En voyant la même chose que Susan, Lucy agrandit son sourire et ses yeux pétillaient de joie. Auparavant, l'idée d'aller dans le pensionnat les répugnaient, mais maintenant qu'elles retrouvaient leur bonne amie, cela les réjouissait.
—J'en connais un qui va être ravi ! s'excita Lucy.
—Tu crois ? demanda Lilyah.
Lucy hocha la tête positivement et son engouement fit pouffer de rire les deux jeunes adolescentes. Elles se dirigèrent vers les escaliers quand elles entendirent plus fortement la bagarre qui régnait dans la gare. Lilyah fronça les sourcils et suivit promptement Lucy et Susan. Lucy les guida vers les chemins de fer et elles virent avec stupeur, un attroupement et un brouhaha sans fin parvenir à leurs oreilles. Au centre des passants qui criaient, Lilyah vit quatre jeunes garçons se battent. L'un d'eux avait des cheveux noirs de jais, les deux adversaires avaient les cheveux marrons et un autre qui était au sol et qui se prenait les coups était blond. Lilyah vit Susan lever les yeux au ciel avant d'essayer d'interpeller les garçons.
—EDMUND ! PETER !
Lilyah écarquilla les yeux et reporta son attention sur les quatre jeunes qui ne faisaient qu'à leur tête avant de se voir se séparer par des militaires qui les disputa avant de faire disperser la foule.
De ce fait, la foule qui se tenait dans les escaliers se mincir et elles purent rejoindre Edmund et Peter au sol. Ils se firent, à nouveau, disputer par Susan tandis qu'Edmund essaya d'arrêter la coulure du sang sur sa lèvre inférieure en gémissant de douleur. Le regard écume de Peter s'arrêta sur la jeune fille qui se tenait derrière Susan et qui essayait de se faire toute petite avant de croiser son regard bleu. Lilyah lui sourit et Peter fronça les sourcils en voyant ces yeux ambre qui lui semblaient familiers.
—Vous n'allez jamais croire sur qui on est tombée en chemin ! s'exclama Lucy.
Edmund porta son regard sur Lucy, intrigué par ses propos et observa Lucy se mettre au côté de la fille que Peter observait depuis leur arrivé.
—On a croisé Lilyah, sur le chemin ! Elle va au même pensionnat que nous ! s'écria Lucy, tout heureuse.
Peter et Edmund écarquilla les yeux en reconnaissant plus facilement la jeune fille. Peter superposa la silhouette de la Lilyah qu'il connaissait à celle de la jeune fille et vit la parfaite concordance. Son cœur gonfla dans sa poitrine à l'idée d'avoir retrouvée son âme-sœur et que la surprise passée, le blond vit son frère cadet saluer Lilyah avant lui.
Peter secoua la tête et passa une main dans ses cheveux blonds. Il ne sut comment agir devant Lilyah puisque celle-ci l'avait connue adulte. Là, il était redevenu un adolescent de quinze ans comme un autre. Est-ce que Lilyah allait laisser revivre leur amour l'un pour l'autre tout en ayant cette apparence ? Ces inquiétudes revenues au galop, il avança tout de même tout en sentant ses mains devenir moites et l'anxiété envahir son corps. Il salua Lilyah qui lui sourit tout en ayant les joues rouges.
Ils se firent taquiner par Edmund et Lucy, derrière eux, ce qui les fit sourirent timidement.
Malgré la différence entre le monde réel et celui de Narnia, Lilyah reconnaissait parfaitement, elle aussi, les traits de Peter. Elle savait qu'elle était devant son premier amour.
—Alors...Narnia existait bel et bien, n'est-ce pas ? demanda Lilyah à Peter qui sursauta à cette question inattendue.
Le rire derrière eux offert par Edmund et Lucy se turent aussi. Susan regardait Lilyah avec empathie et son fin sourire s'agrandie. Elle aussi, elle avait douté à leur arriver dans leur monde réel. Peter hocha positivement la tête, croyant dur comme fer que Narnia avait bien été réel.
Lilyah agrandie son sourire et se jeta dans les bras de Peter qui recula par surprise, ne s'y attendant pas, mais ne refusa aucunement le câlin réconfortant de sa bien-aimée. Lilyah profita de cette occasion pour se ressourcer auprès de Peter, se rappelant de tous leurs souvenirs passée à Narnia et elle se recula avant de se mettre sur la pointe des pieds étant donné que Peter était toujours aussi plus grand qu'elle afin de poser ses douces lèvres sur celles du blond qui répondit au baiser chaste de Lilyah.
C'était un baiser de retrouvaille. Lilyah sut qu'Aslan avait raison à ce moment-là et que c'était son destin d'être auprès des Pevensie. D'une manière ou d'une autre, ils avaient tenu leur promesse faite sur la plage y'a de cela quelques mois auparavant.
—Ça fait du bien de tous vous retrouver, avoua Lilyah.
Peter sourit pendant que cette réflexion fit rire de bon cœur Lucy, Edmund et Susan. Main dans la main, Peter et Lilyah rejoignirent Susan, Edmund et Lucy pour attendre sur un des bancs leur train qui les mènerait au pensionnat de Saint-Finbar pour une nouvelle année scolaire.
Une fois assise, Lilyah posa sa tête contre l'épaule de Peter et regardait leur mains enlacés, elle se sentait apaisée, beaucoup moins énervée que tout à l'heure. Le cœur gonflé à bloc, Lilyah sut qu'elle pouvait braver tous les obstacles qui allaient se lever contre eux, à nouveau puisqu'elle avait retrouvé, dans son monde, les Rois et Reines de l'âge d'or de Narnia.
Fin
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Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'ici ! J'espère que cette fiction vous aura plu à lire autant que moi à l'écrire ! Ça m'a beaucoup fait plaisir d'écrire sur un univers que j'aime énormément ! ✨
À bientôt pour mes futures histoires fictives~
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