Ehh, désolé du retard pour hier :/ Pour réparer cela, je vous poste le chap aujourd'hui :)

Bonne lecture :) 

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Peter n'entendait plus que ses oreilles qui bourdonnaient et le tintement strident des lames qui s'entrechoquaient entre elles férocement. Son cœur battait à vive allure sous l'adrénaline. Le souffle erratique, Peter sentait le sang dans sa bouche et son arcade sourcilière droite lui être douloureux. Il brandit à nouveau sa lame pour tuer un lutin qui venait vers lui avec une gargouille. Une harpie lui fonça dessus et Peter lui trancha les ailes quand il l'esquiva, la harpie hurlant de douleur amplifiait le bourdonnement de ses oreilles. 

Ses joues étaient rouges par l'effort physique magistrale qu'il faisait depuis plusieurs heures. Tournant la tête vers la gauche, il regarda le champ de bataille l'analysant en tout point. La rivière Shribble se teintait d'une légère couche de rouge à cause des corps noyés et la plupart d'entre eux ensanglantée qu'il voyait flotter à la surface. D'autres combats sur la terre ferme se maintenait mettant à rude épreuve les narniens et les géants d'Ettinsmoor.

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Les cris du géant scandaient l'atmosphères. Edmund para un nouveau coup du géant. Le combat s'éternisait par esquive d'un bord et d'attaque de l'autre. Edmund s'épuisait. Difficilement, il fit tournoyer sa lame autour de celle du géant dans un dernier maniement, la bloquant et la faisant valser : la propulsant derrière le géant. Désarmé, le géant grogna de mécontentement et ne prononça pas son dernier mot à la surprise d'Edmund. Au contraire, le géant alla lui donner quelques coups de poing quand, subitement, Edmund brandit sa lame en diagonale pour l'abaisser et trancher la peau du géant d'un coup. 

Du sang gicla et le géant tomba, par l'arrière, lourdement sur le sol, le faisant trembler par sa corpulence. Le souffle erratique, Edmund regardait son adversaire. Son souffle court faisait hausser ses épaules d'un même homme montrant son épuisement. Pour le moment, Edmund abaissa sa lame et la rangea dans son fourreau.

Dégoulinant de sueur, Edmund passa sa main droite sur son front pour enlever la sueur. Un cri aigue fit sursauter Edmund et le fit se retourner. Sa main près à retirer sa lame de son fourreau, il écarquilla les yeux quand il se fit surélever du sol, il battit des pieds dans le vide pour se défendre de l'emprise de la harpie qui l'avait pris pour cible, en vain. La harpie lui plantait ses griffe dans ses épaules le faisant gémir de douleur avant qu'il ne réussisse à reprendre son épée en se contorsionnant du mieux qu'il le pouvait, il la brandit à nouveau et poignarda la harpie qui lâcha prise sous le choc. Tombant du haut de son perchoir inattendu, Edmund cria jusqu'à ce qu'il sentît une douce fourrure sur ses membres. Il s'abaissa et vit qu'il se faisait transporter par un griffon.

—Est-ce que tout va bien, mon roi ? demanda son interlocuteur.

Edmund baissa légèrement ses yeux pour croiser ceux jaunâtres du griffon et humecta ses lèvres.

—Oui, merci, remercia Edmund.

—Cramponnez-vous, mon roi, l'atterrissage risque d'être important, lâcha le griffon.

Edmund fourra ses mains dans la fourrure et se maintient comme il le pouvait. Le griffon piqua le ciel vers le sol et par la même occasion, avec ses griffes abattit des ennemis avant d'atterrir violement sur le sol n'étant pas habitué à transporter un humain sur son dos.

Se retrouvant dos contre le sol, Edmund contracta son visage de douleur et se releva. Il se retourna vers le griffon et le remercia à nouveau. Le griffon hocha la tête et se prosterna royalement devant Edmund.

—Faites attention, mon roi, fit le griffon dans un souffle avant de partir en volant.

Edmund le regarda s'éloigner avant qu'il ne brandisse à nouveau son épée pour neutraliser quelques lutins et gobelins qui essayaient de l'abattre.

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À présent, Lilyah se retrouvait toute seule. Ses bras frottaient frénétiquement ses membres, essayant de se réchauffer du mieux qu'elle le pouvait. Ses jambes à nues, elle se maudissait d'avoir déchirée le pan de sa robe quelques heures plutôt pour avoir une plus grande habileté à marché dans les bois. Elle regardait avec inquiétude ce qui l'entourait : des murs de glace à perte de vue. Uniquement, une barrière en fer de métal de couleur noire la séparait d'un autre cachot. Des ornements en forme d'étoile embellissait le séparateur du cachot. La porte devant elle était une grande arche en fer tout aussi de couleur noire implantée dans le mur de glace du château en ruine. Lilyah pouvait voir dans des recoins du plafond des pics de glace agrémenté le plafond, la rendant légèrement nerveuse.

Lilyah soupira et rapprocha de plus près ses genoux contre son buste. Elle posa délicatement son front contre ses genoux et son souffle qu'elle expira se répercuta contre l'une de ses clavicules. Les yeux océans de Peter hantèrent son esprit. Son estomac se nouait et son inquiétude qu'elle avait tarie quelques secondes plutôt devant Jadis -voulant camoufler ses forts sentiments auprès de la Sorcière Blanche- reprenait le dessus. Son angoisse refit surface et elle sentie sa gorge sèche lui faire mal en voulant exprimer ses émotions négatives. Son cœur la pinçait et sa mâchoire tremblotait que ce soit de froid ou de tristesse.

—Peter...Oh, Peter...Je suis tellement inquiète...Si tu savais, se murmura-t-elle., l'inquiétude la rongeant littéralement de l'intérieur.

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De ses yeux bleus, Peter vit le chef du clan des géants se lever enfin de son trône et tuer de sa massue quelques narniens qui combattaient des gargouilles, des loups et des gobelins sur son chemin. Peter n'avait pas le temps de penser à autre qu'au moment présent qu'il devait déjà parer le coup suivant de son adversaire. Le chef qui était plus grand que les autres géants et plus robuste, plus larges d'épaules et plus imposant se dirigeait vers Peter, le regard perçant.

Peter retenait son souffle et sentit son cœur battre encore plus rapidement. Le bourdonnement de ses oreilles s'arrêta quand il dû parer le coup du chef du clan des géants d'Ettinsmoor. Il dû reculer de plusieurs mètres à cause du choc. Le géant grogna de rage quand il vit Peter brandir son épée pour lui asséner un coup. Pour autant, il la repoussa avec facilité et légèreté. Peter grogna de mécontentement. Il dû subir plusieurs attaques de son adversaire qui barrait à merveille les siens. Il n'arrivait pas à le toucher. Contrarié, Peter abaissa la pointe de sa lame vers le sol et la releva vers le ciel en un demi-cercle parfait pour l'abaisser et la fracasser contre la massue, la coupant en deux. Le chef du clan des géants du Nord grogna de mécontentement et se défit de sa massue qui fit trembler le sol à son contact. Peter sourit et fronça les sourcils, se préparant à une nouvelle attaque de son adversaire.

Se mettant en position de défense, Peter attendit et vit son adversaire en sortir une épée de derrière son dos. Seul le manche de couleur noire en dépassait et Peter l'avait déjà aperçu lorsqu'il attendait le géant venir à lui. Les deux s'entrechoquèrent et scintillèrent. Le bruit de leur choc résonnait comme une mélodie féroce et assourdissante. Peter essaya de diversifier ses attaques par des coups de pieds, mais fut vite repousser. Le géant répliquait aussitôt. Le souffle tout aussi court, Peter essayait de respirer calmement. Son front et ses aisselles étaient trempés par la sueur qui en dégoulinait. Les gouttes traçaient un chemin entre ses tempes jusqu'à sa mâchoire avant de s'échouer soit sur l'une de ses épaules ou sur le sol auparavant fort verdoyant. Ses yeux bleus fixaient le chef de la nation d'Ettinsmoor.

Sa gorge était devenue sèche par l'effort physique qu'il faisait depuis plusieurs heures. Haussant ses épaules irrégulièrement montrant son épuisement au chef de l'armée des géants du Nord, Peter déglutissait difficilement par manque de salive.

—C'est tout ? Est-ce tout ce que le grand roi Peter le magnifique est capable de faire ? demanda le chef des géants, légèrement déçu de la prestance de Peter.

Peter tiqua, mais n'essaya pas de rentrer dans le jeu de violence psychologique de son adversaire. Il devait être plus habile et technique que lui. Il devait miser sur la stratégie plutôt que l'offensive. Le souffle du capitaine des géants se répercuta sur le visage de Peter qui détourna légèrement les yeux en plissant le nez, légèrement dégoûté.

Tournoyant autour l'un de l'autre et serrant leurs manches d'épées, ils cherchèrent à analyser les futurs coups meurtriers de l'adversaire. Tout en se fixant, Peter serra fortement la manche de son épée jusqu'à ce que ses phalanges deviennent blanches. Il l'abaissa et jeta un coup d'œil sur la tête de lion qui ornait l'embout de l'épée. Peter fit tournoyer sa lame en l'air avant de pouvoir se positionner pour poursuivre le combat. Écartant ses pieds pour avoir une position stable, le combat reprit quand le géant l'attaqua et leurs lames s'entrechoquèrent violement faisant mal aux bras et aux épaules de Peter qui contractait sa mâchoire. Le géant du Nord souriait. L'atmosphère était tendue et désagréable.

Dans un coup pour repousser Peter, le chef des géants lui donna un coup de manche de sa hache sur le nez faisant relever la tête de Peter vers l'arrière, courbant ainsi légèrement son dos. Le visage de Peter affichait une immense douleur. Son nez saignait abondamment. Dans un léger cri de douleur et de soupir, Peter recula pour se protéger en mettant sa lame devant lui. Il retient quelques coups, partant en défense pour une bonne partie du combat. La terre se mouvait sous ses chaussures et la faisait se retourner, déséquilibrant le terrain; les tâches de sang n'aidaient pas à la stabilité.